Par Jonathon Van Maren — Campagne Québec-Vie — Photo : Panhard/Wikimedia Commons
Lundi 31 mars 2025 (LifeSiteNews) — Malgré une impopularité généralisée auprès des téléspectateurs, qui sont passés de 41 000 à 30 000 au cours des deux premiers épisodes, la série Smoggie Queens, primée (bien sûr !) a été renouvelée pour une deuxième série, selon BBC Three et BBC iPlayer.
La série, qui raconte l’histoire d’une « famille choisie » d’amis LGBT, se moque sans relâche des valeurs traditionnelles qui ont permis à la BBC de voir le jour.
Le principe de l’émission est celui d’un groupe de personnes qui ont rejeté leur famille réelle au profit d’autres personnes LGBT. Un personnage a quitté sa famille pour se travestir et est dépeint avec beaucoup de sympathie. Dans un épisode, un parent âgé est moqué pour avoir mal identifié une célébrité. Dans un épisode a « famille à paillettes » est mise en devanture, se terminant par un poème célébrant la façon dont les « queers » peuvent remplacer les structures familiales traditionnelles.
Les gentils sont les « queers » ; les méchants sont les parents qui ne veulent pas que leur fils porte des robes, ou la personne plus âgée qui identifie correctement le sexe d’une personne qui insiste pour qu’il en soit autrement.
Même les critiques ont noté la lourdeur du message, mais la BBC soutient la série. Smoggie Queens est révolutionnaire — non pas dans le sens où il s’agit de grand art, ou même de bon art, mais dans le sens où il s’agit d’une tentative délibérée de subvertir ce qui reste des normes de la famille naturelle, des valeurs sexuelles traditionnelles et de toute autre norme à laquelle vous pouvez penser. Il convient de rappeler qu’il s’agit d’une révolution financée par le contribuable : la BBC finance ses projets grâce à une redevance obligatoire prélevée sur les ménages britanniques.
|
|
En d’autres termes, les familles traditionnelles paient pour une propagande qui se moque impitoyablement de leurs valeurs. La révolution est imposée d’en haut et est financée par les contribuables.
Comme l’a fait remarquer un commentateur : « La promotion incessante et incroyablement agressive des drag queens par la BBC sur l’ensemble de sa production est vraiment l’un des phénomènes les plus remarquables de notre époque ». Spiked a posé la même question dans un récent éditorial intitulé « Pourquoi la BBC est-elle si obsédée par les drag-queens ? » Comme l’a écrit Lauren Smith :
On pourrait pardonner aux visiteurs extraterrestres de penser qu’environ 10 % de la population du Royaume-Uni sont des drag-queens. Après tout, comment expliquer autrement l’énorme quantité de temps d’antenne et de colonnes que la BBC a consacré à cette sous-culture « LGTBQ+ » relativement marginale ? Comme l’a récemment souligné Cath Leng, ancienne journaliste de la BBC, le radiodiffuseur public britannique semble faire des heures supplémentaires pour produire autant de contenu drag queens que possible. Actuellement, sur le iPlayer de la BBC, vous pouvez regarder des titres tels que RuPaul’s Drag Race UK, Canada’s Drag Race, RuPaul’s Drag Race Down Under, Jamie: Drag Queen at 16 et God Shave the Queens, une série dérivée sur les coulisses de Drag Race...
La production fictionnelle de la BBC n’a pas été épargnée non plus. Depuis le mois d’avril de l’année dernière, Tantine* a annoncé l’apparition prochaine du drag queen Jinkx Monsoon dans la prochaine saison de Doctor Who. Le personnage de Monsoon sera apparemment « l’ennemi le plus puissant que le Docteur ait rencontré jusqu’à présent ». À en juger par les taux d’audience catastrophiques de la dernière série, Beeb mise clairement sur Monsoon pour reconquérir les téléspectateurs perdus.
La BBC n’est pas la seule concernée. Le radiodiffuseur public canadien CBC, également financé par les contribuables, a une obsession presque identique pour les drag queens. Elle a fait la promotion d’un « drag kid » de 9 ans qui vend de la marchandise dans un boutique du sexe à Montréal. Ils ont télévisé l’endoctrinement effrayant d’enfants par des drag queens. Ils ont lancé une émission de télévision sur un « musulman queer et trans-féminin ». Ils ont encouragé les « drag kids » et les « contenus éducatifs » pour enfants sur la « transphobie » et la « polyamorie ». Et la liste est encore longue.
Pourquoi ? La réponse, je pense, réside dans le fait que, comme l’admettent eux-mêmes les artistes de la drague : « La drague est un art. La drague est politique. Elle remet en question les normes de genre, repousse les limites et ose rêver d’un monde libéré de l’homophobie et de la transphobie ». La drague est un microcosme des prémisses LGBT. Rendre le drag normal, c’est accomplir une révolution. Faites-le aux frais du contribuable tout en diabolisant tous ceux qui s’accrochent aux anciennes valeurs, et le plus sera le mieux.
*« Auntie Beeb » est un surnom de la BBC. — A.H.