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Pourquoi certains pays ont-ils un faible taux de naissance de bébés trisomiques ? – l’avortement

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock

Un nouveau rapport d’Insider Monkey passe en revue les pays où les taux de trisomie 21 sont les plus élevés et les plus bas, ainsi que les raisons pour lesquelles certains pays affichent des taux aussi bas. Comme on pouvait s’y attendre, la raison en est simple : l’avortement. L’organe de presse a fait l’éloge de la disponibilité des « interruptions de grossesse sûres », qui ont permis aux avortements eugéniques de se développer.

Les pays présentant les taux les plus élevés de trisomie 21 sont l’Irlande, la Norvège et Malte, tandis que les pays présentant les taux les plus faibles sont l’Islande et le Danemark. La différence est due en grande partie à l’avortement.

Selon la Down Syndrome Population Organization, il y a 10,1 enfants trisomiques pour 10 000 naissances vivantes en Europe. En Australie, ce chiffre est de 8,6 pour 10 000 naissances vivantes, grâce aux progrès du dépistage prénatal. Toutefois, sans l’interruption volontaire de grossesse, la prévalence actuelle du syndrome de Down en Europe aurait été de 21,7 pour 10 000 naissances.

Depuis que le dépistage prénatal avancé est devenu accessible, un nombre important de grossesses (sic) atteintes du syndrome de Down ont été diagnostiquées en Australie et, par conséquent, interrompues. Les naissances de trisomiques en Australie ont diminué de 66 % depuis les années 1970.

Ainsi, sans l’interruption volontaire de grossesse après un dépistage prénatal qui révèle que le fœtus se développe avec une anomalie chromosomique, il y aurait eu 23 156 personnes atteintes du syndrome de Down en Australie. Mais grâce à un diagnostic rapide et à la disponibilité d’une interruption de grossesse sans risque, la population trisomique actuelle est de 13 426 personnes dans le pays. Bien que le nombre actuel ait augmenté par rapport aux 2 852 personnes atteintes du syndrome en 1950, il s’agit toujours d’un progrès, compte tenu de l’augmentation de la population du pays entre les années 1950 et les années 2020.

L’avortement est une menace croissante pour la communauté trisomique ; en Europe, le taux de natalité des bébés trisomiques a chuté de 54 %. Le Danemark et l’Islande, cités dans le rapport, ont presque éradiqué le syndrome de Down grâce à l’avortement. Le Danemark a notamment fait la une des journaux internationaux lorsque seulement 18 enfants atteints de cette maladie sont nés en 2019. L’Islande s’est vantée d’avoir un taux d’avortement de près de 100 % pour les enfants à naître diagnostiqués avec le syndrome de Down. Les médias australiens ont également fait l’éloge avec enthousiasme du dépistage prénatal qui, selon eux, pourrait « mettre fin au syndrome de Down ».

La même chose pourrait facilement se produire aux États-Unis, mais la chute de l’arrêt Roe v. Wade l’année dernière a permis aux États de promulguer leurs propres lois en matière d’avortement et, dans les États pro-vie, un plus grand nombre d’enfants atteints du syndrome de Down naissent. C’est un signe clair que l’avortement peut facilement être utilisé à des fins eugéniques, et pour la communauté trisomique, cela signifie la différence entre la vie et la mort.

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