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Poème sur la femme et son enfant après l’avortement

Par Georges Allaire ― Photo : Rawpixel

Hallucinations nocturnes ?

L’enfant que j’ai tué
Est venu me hanter,
Bien qu’on m’ait assuré
Qu’il n’a pas existé.

Car, enfin, ce fœtus,
N’était qu’un détritus,
Contretemps des Ébats
Avec un super-gars.

Liberté, liberté,
J’ai vécu enivrée.
On m’a débarrassée
Des restes de cuvée.

Les gens vêtus en blanc
Suivis de ceux en vert
Ont récuré mes flancs
Sans me traiter de mère.

Cette nuit, cependant,
M’est apparu l’enfant
Que j’avais liquidé
Dans leur complicité.

Quand il m’a dit : « Maman »,
Mon cœur s’est arrêté.
Tout ceci est dément.
« Tu n’as pas existé ! »

« Maman, tu sais pourtant
Que j’ai vécu en toi
L’espace d’un moment,
Celui de ton Émoi. »

« Les docteurs et les psys
T’ont seulement servi
À faire un mensonge
Et me passer l’éponge. »

« Voilà, mon cher docteur,
Les fruits de la noirceur.
Donnez-moi la journée
Ô sachez m’assommer. »

« Je ne veux plus rêver
D’une maternité
Qui n’a pas existé,
Vous me l’aviez juré. »

« Madame, » qu’il me dit,
« Autant je suis sans Dieu,
Soyez-en assoupie,
Ceci n’a pas eu lieu. »

Alors je me suis dit,
Autant il y a Dieu,
Autant mon enfant vit
Et est ainsi heureux.

Il ne m’a pas hanté.
Il m’a fait la faveur
De venir m’inviter
Dans ce même bonheur.

Je dois certes quitter
Le givre de mon cœur
Et savoir accepter
D’aller me confesser.

Ou vais-je préférer
Me hanter par moi-même
Cherchant à oublier
Mon doux enfant qui m’aime ?

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