Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme est prête à subir un avortement chimique… mais seulement si les pilules sont sans gluten, biologiques et ne contiennent pas de produits d’origine animale.
C’est ainsi que se présente la nouvelle vidéo satirique de Live Action, « Organic Abortion Pills At CVS » [Des pilules abortives biologiques à CVS], qui dénonce l’idée de se préoccuper de la composition des pilules abortives, tout en ignorant ce qu’elles font réellement.
Dans la vidéo, une femme vient chercher son ordonnance à la pharmacie, le regard inquiet. La technicienne en pharmacie lui tend un sachet et lui dit tranquillement qu’il contient deux choses : le mifépristone et le misoprostol. Ensemble, ces médicaments constituent le régime de la pilule abortive ; la mifépristone prive lentement l’enfant à naître d’oxygène et de nutriments en bloquant l’hormone progestérone, et le misoprostol force les contractions pour que la femme expulse le corps de son enfant à naître.
Toujours inquiète, la femme prend lentement le sachet. Elle murmure : « Ce sont les pilules abortives, n’est-ce pas ? », puis, plus sûre d’elle, elle ajoute : « En fait... j’ai des doutes ».
Mais ses doutes ne portent pas sur l’avortement lui-même.
« Ces pilules sont-elles biologiques ? », demande-t-elle. « Biologiques. Sans agents conservateurs, sans produits chimiques et autres trucs ? »
La technicienne en pharmacie, confuse, répond : « Ce sont des pilules abortives ».
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La cliente, qui n’a pas compris la remarque de la technicienne, poursuit en disant qu’elle ne mettrait jamais quoi que ce soit de « toxique » dans son corps, demandant s’il existe une « version homéopathique » — et elle ne fait que commencer.
Toujours confuse, la technicienne demande : « Vous savez ce que font ces pilules... n’est-ce pas ? » Mais la cliente ne semble toujours pas comprendre.
« Bien sûr ! Je veux juste m’assurer qu’elles sont naturelles et qu’elles ne contiennent pas de produits d’origine animale », répond-elle. « Parce que je ne pourrais jamais consommer quoi que ce soit qui puisse nuire à un animal. Savez-vous si des esclaves ou des ateliers clandestins ont été impliqués dans la fabrication de ces produits ? Parce que je ne pourrais jamais consommer un produit qui implique une violation des droits de l’homme ! Et surtout pas un produit fabriqué à l’aide du travail des enfants. Je ne pourrais jamais contribuer à faire du mal à un enfant ! Il est atroce que tant de nos produits quotidiens — dont certains ici même, chez CVS — contribuent à blesser les êtres humains les plus faibles et sans défense ».
CVS, ainsi que d’autres chaînes de pharmacies, a déclaré qu’elle demanderait l’autorisation de distribuer des pilules abortives une fois que la FDA aurait approuvé leur distribution dans les pharmacies de détail.
En plus d’ôter la vie à un enfant à naître, les avortements chimiques peuvent entraîner de nombreuses complications dangereuses, se sont révélés quatre fois plus dangereux que les avortements chirurgicaux et ont été associés à une forte augmentation du nombre de visites aux urgences.
Manifestement à bout de nerfs, la technicienne en pharmacie décide de faire la leçon à la cliente.
« D’accord, vous devez vraiment, vraiment vous assurer que vous comprenez ce que ces pilules font réellement », dit-elle. « Vous êtes enceinte. D’un enfant. Embryon, fœtus, peu importe — c’est votre enfant. Ces pilules vont tuer cet enfant et l’expulser hors de votre corps dans une énorme quantité de sang. Il se peut très bien que vous voyiez votre bébé mort lorsqu’il sortira. C’est compris ? »
L’air abasourdi, la cliente acquiesce lentement... avant de demander : « Savez-vous si ces pilules sont sans gluten ? »
Depuis l’annonce de la décision d’autoriser la distribution de pilules abortives dans des magasins tels que CVS et Walgreens, le mouvement pro-vie a exhorté les entreprises à arrêter de se livrer au commerce de la mort. À ce stade, selon Carole Novielli, chargée de recherche à Live Action, « on ne sait toujours pas si des pharmacies de détail ont été certifiées pour distribuer ces produits », et cela inclut CVS. Elle écrit : « La porte-parole Amy Thibaut a déclaré à plusieurs médias que CVS prévoyait obtenir la certification pour distribuer le médicament abortif dans ses pharmacies, mais qu’en janvier de cette année, elle n’était pas en mesure de fournir des détails sur la date à laquelle elle prévoyait pouvoir offrir les pilules ».
Les soins de santé sont censés guérir, et non tuer, et les pharmacies de détail ne devraient pas vendre des pilules qui tuent intentionnellement des êtres humains.