Un médecin canadien laisse entendre à tort que la pilule abortive ne peut pas être contrée
Le Dr Diane Francœur (à droite).
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Québec Matin
21 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Un médecin canadien pro-avortement nommé Diane Francoeur a trompé les femmes dans une entrevue récente, leur disant qu’une fois qu’un avortement chimique à base de pilules est commencé, « on ne peut pas de revenir en arrière ».
Lors d’une entrevue accordée le 18 novembre à l’émission Québec Matin, le Dr Diane Francoeur, directrice générale de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), a dénoncé les pro-vie qui font la promotion de l’inversion de la pilule abortive (Abortion Pill Reversal ou APR), laissant entendre à tort qu’il n’y a aucun moyen d’inverser les avortements chimiques.
« On ne peut pas faire ça [...] Il ne faut pas que les femmes aillent là », a-t-elle déclaré au début de l’entrevue, qualifiant la méthode APR de « terrible » et « dangereuse ».
Bien qu’il ne soit pas efficace à 100 %, l’APR a permis de sauver de nombreux bébés dont les mères regrettaient d’avoir pris la première pilule d’une série destinée à tuer leur enfant à naître.
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Amber Thurman et son fils en 2020.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Facebook
Les grands médias se sont jetés goulûment sur un triste fait divers survenu aux Etats-Unis : une femme est morte après avoir contracté une septicémie consécutive à la prise de pilules abortives, et c’est la faute — bien entendu — à la révocation de Roe v. Wade qui a permis à certains Etats de repénaliser l’avortement. Amber Thurman, 28 ans, aurait pu être sauvée si l’hôpital qui l’accueillit n’avait pas eu peur de pratiquer une procédure de dilatation et curetage (D&C) pour vider son utérus alors que l’avortement chimique avait été incomplet. Les faits étaient survenus en août 2022, alors que l’Etat de la victime, la Géorgie, venait d’interdire les avortements à plus de six semaines de grossesse : les médecins auraient tant attendu pour lui prodiguer les soins nécessaires, qu’elle en serait morte.
Une récente publication sur le média ProPublica s’est fondée sur la consultation de « documents confidentiels » pour déclarer qu’il s’agissait du premier décès officiellement déclaré « évitable » lié à un avortement non procuré. L’article, très court, complètement à charge et écrit depuis un point de vue ouvertement « pro-IVG », donne peu de détails permettant de justifier son point de vue.
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Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei 77/Adobe Stock
14 août 2024 (LifeSiteNews) — Les dernières statistiques sur l’avortement de la Society of Family Planning (Société de planification familiale), couvertes avec une joie à peine contenue par les médias grand public, indiquent que le nombre d’avortements a augmenté au cours des trois premiers mois de 2024, janvier étant le premier mois, depuis la décision Dobbs, au cours duquel un nombre stupéfiant de 100 000 avortements ont été pratiqués. Les chiffres sont indéniablement sombres.
Pour comprendre la signification de ces chiffres, je me suis entretenu avec Michael New, statisticien pro-vie, politologue, professeur associé invité à l’Université catholique d’Amérique et chercheur associé à l’Institut Charlotte Lozier. Dr New est le plus rare des universitaires, car non seulement il concentre ses recherches sur l’impact des lois pro-vie, mais il conseille aussi régulièrement devant les cliniques d’avortement de Washington.
« J’ai toujours encouragé les pro-vie à considérer les estimations de la Society of Family Planning en matière d’avortement avec un certain scepticisme », a fait remarquer Dr New. « Elle n’a aucune expérience en matière d’estimation du nombre d’avortements aux États-Unis avant 2022. En outre, certaines de leurs données proviennent d’entreprises qui envoient des pilules abortives chimiques par la poste. Ces organisations sont incitées à gonfler leurs chiffres. Cela dit, ces nouveaux chiffres devraient inquiéter les pro-vie ».
Le Dr New a eu la gentillesse de répondre à nos questions.
Lire la suiteUne nouvelle enquête révèle comment des sites internet vendent illégalement des pilules abortives dans les États où elles sont interdites
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
3 avril 2024 (LifeSiteNews) — Une enquête récemment publiée a détaillé comment des dizaines de sites internet expédient des pilules abortives dans des États où le meurtre d’enfants à naître est illégal, sans exiger d’ordonnance ou de vérification de l’âge.
Aucun de ces fournisseurs de produits abortifs ne semble faire l’objet de poursuites judiciaires a constaté le Daily Wire, malgré le fait que la loi américaine continue d’exiger que les fournisseurs de pilules abortives vérifient les ordonnances et malgré l’infraction des lois des États qui interdisent presque totalement les avortements.
En fait, des médias tels que Ms. Magazine ont ouvertement loué ces fournisseurs de pilules abortives pour avoir permis aux femmes d’avorter leurs enfants à naître dans les États où cela est illégal, et pour ne pas avoir exigé de prescription. Depuis que la Food and Drug Administration (FDA) a assoupli les règles de distribution des pilules abortives en 2023, les femmes peuvent obtenir des produits comme la mifépristone par télémédecine sans vérification de leur nombre de semaines de grossesse.
L’institut Guttmacher, favorable à l’avortement, a récemment publié une nouvelle étude selon laquelle 63 % des avortements en 2023 ont été pratiqués à l’aide de la pilule, la pratique progressant constamment depuis 2000, date à laquelle la Food and Drug Administration (FDA) américaine a approuvé pour la première fois la mifépristone pour l’avortement. Étant donné que ces données ne comprennent que les chiffres officiels des établissements de santé, le pourcentage d’avortements pratiqués au moyen de la pilule est probablement beaucoup plus élevé.
Lire la suiteL’OMS et l’ONU véhiculent de dangereux mensonges sur l’avortement par le biais d’une nouvelle application
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
22 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Une application lancée plus tôt cette année par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) promeut des mensonges courants concernant la prétendue « sécurité » de l’avortement, sur une plateforme facilement accessible aux prestataires de soins.
Au début de l’année, l’OMS, notoirement pro-avortement, a rendu disponible une application mobile destinée aux prestataires de soins de santé, compilant les directives de l’organisation en matière d’avortement et des ressources détaillant la manière d’obtenir et de pratiquer des avortements. Outre les directives générales, l’application comprend des outils permettant aux professionnels de la santé de personnaliser ce que l’on appelle les « soins complets en matière d’avortement » pour chaque patiente.
L’initiative a été lancée par l’OMS en collaboration avec le Programme spécial de recherche des Nations unies sur la reproduction humaine (HRP).
Lire la suiteLa Russie apporte des restrictions à la distribution des pilules abortives
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Le ministère de la Santé de la Russie a annoncé mardi qu’il restreindrait l’accès aux pilules abortives à partir du 1er septembre 2024 et jusqu’en 2030.
En vertu de cette nouvelle restriction, une ordonnance médicale sera nécessaire pour obtenir les pilules abortives mifépristone et misoprostol en pharmacie. Les pharmacies et les hôpitaux qui souhaitent délivrer la pilule abortive doivent également disposer d’une licence spéciale et déclarer le nombre de pilules qu’ils ont vendues.
Il s’agit d’un changement important par rapport à la loi actuelle, qui permet aux femmes d’obtenir des pilules abortives gratuitement dans n’importe quelle pharmacie sans ordonnance médicale.
Selon le Moscow Times, le ministère de la Santé avait déjà suggéré en juillet de restreindre les ventes de pilules abortives, notant que la prise de pilules abortives sans le contrôle d’un médecin peut entraîner un risque accru de complications, en particulier en cas de grossesse extra-utérine. Live Action News a fait part de nombreux risques et complications liés à la prise de la pilule abortive, notamment la mort d’une Indienne qui est décédée parce qu’elle avait pris la pilule alors qu’une grossesse extra-utérine n’avait pas été diagnostiquée.
Le ministre de la Santé, Mikhail Murashko, a également mentionné la nécessité d’imposer des restrictions en raison des « abus » dans la distribution de la pilule abortive. Des données publiées en août ont révélé que la distribution avait atteint un niveau record, 1,4 million de ces pilules ayant été achetées en 2022, soit une augmentation de 60 % par rapport à 2021. Malgré l’explosion des ventes, les données gouvernementales montrent également que les taux d’avortement ont en fait baissé — une contradiction que certains experts attribuent au fait que les gens veulent faire des réserves de ces pilules au cas où le gouvernement exercerait une plus grande surveillance.
Outre l’atténuation des risques, la tentative de Murashko de freiner l’utilisation de la pilule abortive est probablement due en partie à la crise démographique du pays. Les dirigeants du pays ont déjà indiqué que la réduction des taux d’avortement, qui étaient parmi les plus élevés au monde, serait l’une de leurs principales stratégies politiques pour lutter contre le déclin de la population.
« La réduction des taux d’avortement est une tâche essentielle sur laquelle nous travaillons », a déclaré M. Murashko lors d’une réunion de législateurs en juillet.
Nouvelle satire de LiveAction : « Pilules abortives biologiques ? »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme est prête à subir un avortement chimique… mais seulement si les pilules sont sans gluten, biologiques et ne contiennent pas de produits d’origine animale.
C’est ainsi que se présente la nouvelle vidéo satirique de Live Action, « Organic Abortion Pills At CVS » [Des pilules abortives biologiques à CVS], qui dénonce l’idée de se préoccuper de la composition des pilules abortives, tout en ignorant ce qu’elles font réellement.
Dans la vidéo, une femme vient chercher son ordonnance à la pharmacie, le regard inquiet. La technicienne en pharmacie lui tend un sachet et lui dit tranquillement qu’il contient deux choses : le mifépristone et le misoprostol. Ensemble, ces médicaments constituent le régime de la pilule abortive ; la mifépristone prive lentement l’enfant à naître d’oxygène et de nutriments en bloquant l’hormone progestérone, et le misoprostol force les contractions pour que la femme expulse le corps de son enfant à naître.
Toujours inquiète, la femme prend lentement le sachet. Elle murmure : « Ce sont les pilules abortives, n’est-ce pas ? », puis, plus sûre d’elle, elle ajoute : « En fait... j’ai des doutes ».
Mais ses doutes ne portent pas sur l’avortement lui-même.
« Ces pilules sont-elles biologiques ? », demande-t-elle. « Biologiques. Sans agents conservateurs, sans produits chimiques et autres trucs ? »
La technicienne en pharmacie, confuse, répond : « Ce sont des pilules abortives ».
Lire la suiteL’OMS dépense des millions pour promouvoir l’avortement, soit 11 % de son budget
Siège de l'OMs à Genève.
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : © Yann Forget / Wikimedia Commons / CC-BY-SA
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié son budget annuel pour son programme de santé sexuelle et de reproduction, qui révèle qu’elle dépense des millions de dollars pour des projets liés à la fourniture d’avortements dans le monde.
11 % des fonds du programme sont consacrés aux services d’avortement dans le monde
Le Programme de reproduction humaine (PRH), géré par l’OMS, a consacré 11 % de ses fonds pour 2022-23 à des projets liés à l’avortement.
Les activités auxquelles ces fonds sont consacrés comprennent l’élaboration d’une « base de données probantes » qui a été utilisée pour faire pression sur les gouvernements du monde entier afin qu’ils introduisent les auto-avortements à domicile.
Le rapport détaille également leur travail pour « augmenter » la disponibilité de la mifépristone et du misoprostol, les deux « produits de base » utilisés dans les avortements médicamenteux.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis maintient l’accès à la pilule abortive mifépristone
Les juges de la Cour suprême des États-Unis 30 juin 2022.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fred Schilling/Collection of the Supreme Court of the United States
Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Après avoir repoussé sa décision plus tôt dans la semaine, la Cour suprême des États-Unis a décidé vendredi de préserver, au moins temporairement, l’accès à la pilule abortive mifépristone alors qu’un procès contre le produit suit son cours dans le système judiciaire fédéral.
La décision en faveur de l’avortement, qui n’a pas été expliquée, a été prise par 7 voix contre 2, les juges Clarence Thomas et Samuel Alito étant les voix dissidentes.
L’affaire a été portée devant la plus haute juridiction du pays après que le juge de district Matthew Kacsmaryk ait rendu, le 7 avril à Amarillo (Texas), une ordonnance suspendant l’approbation de la mifépristone par la Food & Drug Administration (FDA), estimant que l’agence n’avait pas suffisamment étudié ses effets à long terme. Le même jour, le juge de district Thomas Rice a décidé à Spokane, dans l’État de Washington, que la pilule devait rester sur le marché dans 15 États et dans le District de Columbia.
L’administration Biden a contesté cette décision et un panel de trois juges de la Cour d’appel du cinquième circuit a partiellement bloqué la décision de Kacsmaryk, décidant que la mifépristone devait rester disponible, mais en suspendant l’approbation par l’administration de sa distribution par voie postale. L’administration a alors demandé à la plus haute juridiction du pays d’intervenir.
Bien qu’elles soient largement accessibles, les pilules abortives présentent des risques concrets pour les mères qui les prennent (en plus d’être mortelles pour les enfants à naître), en particulier lorsque les normes relatives à leur prise continuent d’être assouplies.
Lire la suiteUn rapport montre que le régime de pilules abortives dit « de référence » entraîne des effets secondaires graves
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : JackF/Adobe Stock
18 février 2022 (LifeSiteNews) — Un groupe de surveillance a résumé les effets indésirables signalés spontanément au sujet de la pilule abortive dite « de référence » et fait état de nombreux rapports d’événements graves entraînant une hospitalisation.
Quatre déclarations de septicémie potentiellement mortelle, de nombreuses hémorragies et de nombreux avortements ratés figurent parmi les constatations d’un rapport sur le régime de pilules abortives Mifegymiso, publié en janvier par le Programme Canada Vigilance, « un système de déclaration spontanée » conçu pour détecter « les problèmes potentiels de sécurité des produits de santé ».
Le résumé fait état de 43 rapports d’« effets indésirables » de Mifegymiso, nom donné au Canada à l’utilisation combinée de la mifépristone et du misoprostol. Ce régime figure sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et est considéré comme la « norme d’excellence » pour l’avortement médical précoce, selon l’OMS.
Un avertissement sur la première page du rapport souligne le fait que ces effets indésirables ont été signalés sur une base volontaire et qu’ils ne peuvent pas être utilisés pour déterminer l’incidence d’une réaction particulière ou pour estimer le risque d’un produit, puisque le nombre total de réactions et le nombre d’utilisatrices du régime de pilules abortives sont inconnus.
En outre, il est précisé que « la sous-notification des effets indésirables est observée dans les systèmes de surveillance spontanée, tant volontaires qu’obligatoires ».
De nombreuses femmes ont été hospitalisées et certaines d’entre elles ont souffert de ce que le guide du médicament Mifegymiso qualifie d’« effets secondaires très courants » (ressentis par plus de 10 % des utilisatrices) : nausées, vomissements, diarrhée et frissons ou fièvre.
Conformément aux résultats du rapport, le guide considère l’« hémorragie grave » comme un effet secondaire « courant » (ressenti par 1 % à 10 % des utilisateurs), tout comme l’évanouissement.
Le guide du médicament indique également que « les patientes doivent avoir accès à des soins médicaux urgents pendant les 7 à 14 jours suivant l’avortement médicamenteux ».
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