Notre-Dame-du-Cap 2024 - Campagne Québec-Vie
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Notre-Dame-du-Cap 2024

Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Arpad Nagy

Les pèlerinages ne sont pas seulement un témoignage de dévotion personnelle, mais aussi une incarnation des valeurs spirituelles que Campagne Québec-Vie défend. Afin de construire une société chrétienne qui respecte la foi, la famille et la vie de la conception à la mort naturelle, je veux vous apporter aujourd’hui le petit témoignage d’un pèlerinage en groupe, dans la prière et la pénitence, à destination de Notre-Dame-du-Cap. Ce lieu, connu pour ses interventions miraculeuses, contribue à nous rappeler le caractère sacré de la vie dans la société québécoise simple du 19e siècle. Pour moi, cela fait écho à de nombreux défis auxquels nous sommes confrontés dans la société d’aujourd’hui.

Les 100 pèlerins se sont mis en route tôt le samedi matin. Ils ont assisté à la messe, pris un petit déjeuner rapide, démonté leurs tentes et sont partis au lever du soleil. Ils suivaient les statues de la Vierge et de Saint Joseph, et portaient des bannières et un léger sac à dos pour la journée.


Photo : Pèlerins partant tôt le matin. Source : A.N.

Le pèlerinage de Notre-Dame-du-Cap amènera les pèlerins sur le site d’une apparition mariale, d’un miracle et de plusieurs guérisons miraculeuses. C’est l’un des lieux de pèlerinage les plus connus et les plus visités de la province de Québec, et il attire un grand nombre de pèlerins. Certains de ces visiteurs arrivent au sanctuaire après un voyage de trois jours à pied...


Photo : Statue de Notre-Dame du Cap au sanctuaire. Source : Wikipédia

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Cette année, le pèlerinage de Notre-Dame-du-Cap s’est déroulé, comme toujours, la fin de semaine de la fête du travail. Les pèlerins se sont rassemblés la nuit précédente, le vendredi soir, ont monté leurs tentes et ont prié les complies avant de se coucher, se préparant ainsi à se lever tôt et à partir le lendemain.

Lors de ce pèlerinage, les pèlerins sont divisés en deux chapitres : anglais et français. Tout au long du pèlerinage, ils prient (et chantent) un rosaire entier chaque jour, écoutent les réflexions des prêtres et des responsables du pèlerinage, chantent des chants de pèlerinage, ont des moments de tranquillité et ont de grandes conversations entre eux. Le rythme est soutenu, un peu rapide, mais il y a des pauses régulières tout au long de la journée. Les prêtres sont disponibles pour les confessions et les conseils. Il y a une messe quotidienne, souvent célébrée par des prêtres de la Fraternité Saint-Pierre, dans la forme extraordinaire du rite romain (messe en latin).


Photo : Les pèlerins traversant un champ de soja. Source : A.N.

Cette année, c’était merveilleux de voir plusieurs familles entières participer au pèlerinage. Les enfants étaient extraordinaires ! Certains d’entre eux ont parcouru la centaine de kilomètres et se trouvaient souvent à l’avant des chapitres, ouvrant la voie. Leur aisance et leur attitude positive étaient encourageantes. La plupart des participants au pèlerinage sont jeunes. J’étais l’un des participants les plus âgés.


Photo : Sur la route. Source : A.N.

Comme d’habitude, l’équipe logistique a été formidable. Pour faciliter la tâche des pèlerins marcheurs, les organisateurs ont mis en place une équipe de pèlerins travailleurs. Ces personnes merveilleuses préparent le petit déjeuner, nous apportent de l’eau et installent des toilettes chimiques en vue des pauses, là où nous en avons besoin, et nous encouragent sur le chemin. Une infirmière diplômée était disponible pour soigner les ampoules et tout besoin médical, et des chauffeurs étaient disponibles pour transporter les estropiés jusqu’à l’étape suivante. L’équipe d’organisation a travaillé pendant plusieurs mois à la préparation de l’événement, et a mené la barque de main de maître. L’équipe de sécurité a également fait un excellent travail, s’assurant que nous respections les règles de la route, toujours à l’affût des dangers et aidant les retardataires à suivre le rythme.

Les repas étaient simples, reflétant l’esprit du pèlerinage. Les pèlerins n’avaient qu’à apporter une tasse de voyage et une cuillère. Certains ont apporté des barres de céréales, des fruits et des mélanges pour compléter leur régime alimentaire. J’ai apporté des pommes et du sel de l’Himalaya.


Photo : les pèlerins écoutent une courte présentation sur l’histoire de la statue tombée de l’église de Yamachiche lors d’un incendie. Source : A.N.

Cette année, le temps était plutôt favorable. Certaines années, il pleut beaucoup. D’autres, il fait très chaud. Cette année, nous avons bénéficié d’un bon mélange de pluie et de soleil, de chaleur et de fraîcheur. Le chemin du pèlerinage nous a conduits à travers des champs de maïs et de soja, le long de belles et paisibles rivières et ruisseaux, le long des rives du fleuve Saint-Laurent et à travers le magnifique Québec rural.

D’un point de vue plus personnel, ce pèlerinage a toujours eu la capacité de permettre à Dieu de travailler sur moi, de m’étirer et de révéler des choses de ma vie auxquelles Dieu voulait que je réfléchisse. La partie physique du pèlerinage est difficile, surtout pour ceux qui ne sont pas habitués aux longues marches et à l’exercice régulier, mais c’est à travers les épreuves que nous obtenons des grâces de Dieu, des pénitences, des conversions, des réponses à la prière, etc. C’est par ce biais que Dieu peut vraiment nous parler. Faire des choses difficiles nous aide à grandir spirituellement et à approfondir notre relation avec Jésus. En plus de la contrainte physique de ce pèlerinage, j’ai également constaté que Dieu travaille sur moi, émotionnellement et spirituellement. Il faut croire que les difficultés physiques m’aident à m’ouvrir à Dieu d’une manière qui m’est normalement impossible.

Cela fait maintenant neuf ans que je suis catholique et j’ai fait le pèlerinage chaque année depuis. Et j’ai l’intention de faire mon dixième pèlerinage l’année prochaine. Des initiatives comme celle-ci contribuent à renforcer la foi au Québec, ainsi que la famille, qui est la pierre angulaire sur laquelle toute la société doit être bâtie. Ce n’est que par la foi et la famille que toute vie sera respectée dans notre pays, de la conception à la mort naturelle. C’est ce que nous nous efforçons d’accomplir à Campagne Québec-Vie.

Au plaisir de vous y voir en 2025 !



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