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Noël, les saints Innocents et l’avortement


Le massacre des saints Innocents par Léon Cogniet.

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Wikigallery

Noël est le grand moment de joie au début de l’hiver. Normalement, les retrouvailles et le partage de la famille. Mais, comme aimait à répéter le père Michel Verret, fondateur des petits frères de la Croix, nous ne devons pas oublier que « le paradis n’est pas sur terre »…

Dans la vie de la Sainte Famille, de même. Les temps de bonheur ne durent pas longtemps et bientôt, Joseph doit quitter cet endroit précaire pour la précarité plus grande encore de la route, alors que son fils est menacé par la folie meurtrière du gouvernement hérodien…

Les saints Innocents sont le résultat d’une manifestation de rage devant la naissance de l’Enfant-roi. Et cette violence appréhendant la défaite future est toujours présente aujourd’hui. L’avortement est devenu le sacrement du mal.

Aujourd’hui, des dizaines de millions d’enfants sont torturés et tués par avortement chaque année de par le monde. Dans l’indifférence généralisée des gouvernements et des peuples désirant protéger un mode de vie contre nature, la liberté sexuelle, qui, pour pouvoir subsister, a besoin de la mort de ses enfants par démembrement comme moyen de contraception ultime.

L’aveuglement volontaire des masses est compréhensible, elles ne doivent pas entacher leur plaisir par des remords ou de la culpabilité devant la réalité.

Celui des croyants l’est beaucoup moins.

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Aujourd’hui encore, la majorité des croyants détourne le regard du sort des saints Innocents de notre époque. Parce qu’il y a une connexion normale entre le « voir » et l’« agir ». Et qu’ils ne veulent pas agir. Cela aurait des conséquences trop graves dans leur vie. Ils seraient obligés de parler, de s’investir dans l’aide aux femmes enceintes en difficultés, et pour cela, devraient subir les moqueries, l’exclusion, parfois, plus souvent qu’on le pense, la perte d’emploi ou de carrière.

Alors, l’un des très nombreux arguments bidon évoqués pour ne pas parler d’avortement est que cela consiste à faire de la politique… Difficile de faire mieux pour se protéger de la prise de parole. « Je suis neutre et ne veux pas imposer mes positions politiques, donc je n’en parle pas. » Comme si le sort d’un enfant ne transcendait pas la politique…

Un autre argument évoqué est celui de ne pas être personnellement concerné par la question. Eh oui, les chrétiens s’occupent de tout, selon l’esprit du Concile Vatican II disant que les joies et les peines du monde sont aussi les nôtres, sauf dans le cas de l’avortement paraît-il…

Les deux arguments sans valeur énoncés plus haut, on les retrouve également dans l’Église. N’en voulons pas à personne, prions pour les personnes qui les énoncent. Et si votre prêtre, à la fête des saints Innocents, ne dit pas un mort sur les millions d’enfants avortés chaque année, dites-lui charitablement après la messe combien c’est important pour vous. Même s’il hausse les épaules et soupire devant un « fanatique », peut-être que si plusieurs paroissiens lui montrent combien le sort de ces victimes de l’indifférence et d’une pitié fallacieuse leur importe, peut-être réfléchira-t-il un peu, et que l’année prochaine, il aura une prière pour eux, au moins, à la fête des saints Innocents.

Joyeux Noël à tous, y compris, aux enfants à naître qui, comme saint Jean-Baptiste, tressaillent d’allégresse à la présence du Sauveur de l’humanité !



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