Des pro-vie chantent des chants de Noël devant des avortoirs aux États-Unis
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info)
États-Unis — Au milieu d’une vague de froid, la plus importante aux États-Unis depuis des décennies, des pro-vie ont chanté des chants de Noël devant des centres d’avortement à travers le pays juste avant de célébrer la naissance de Jésus le week-end dernier.
Des hommes et des femmes de tous âges se rassemblent et chantent des chants de Noël devant des centres d’avortement à travers le pays, dans le cadre de la campagne annuelle de chants de Noël organisée par la Pro-Life Action League.
Eric Scheidler, directeur de la Chicago Pro-Life Action League, s’est dit déçu que les pro-vie doivent chanter dans les centres d’avortement de son État d’origine, l’Illinois, mais est encouragé par le fait que 14 autres États interdisent désormais l’avortement.
« Depuis que l’arrêt Roe v. Wade a été annulé, le peuple américain a été submergé par la propagande des partisans de l’avortement », a-t-il ajouté. « Mais derrière des euphémismes comme “choix” et “droits reproductifs” se cache la réalité que chaque avortement est un acte de violence perpétré contre un être humain innocent. »
Ces chorales pro-vie étaient prévues devant plus de 80 centres d’avortement d’un océan à l’autre, mais certaines ont été annulées en raison du froid glacial. Au cours des 20 années où la Ligue a entonné ces chants de Noël, des dizaines de bébés à naître ont été sauvés de l’avortement. « Lors de notre première année de chants de Noël, une femme est sortie de l’American Women’s Medical Center de Chicago pour nous dire que l’écoute de “Silent Night” l’avait amenée à annuler son avortement », a rapporté Scheidler. « Dans les années qui ont suivi, nous avons vu cette histoire se reproduire dans des centres d’avortement à travers le pays. »
« C’est particulièrement triste de penser à quelqu’un qui se fait avorter aux alentours de Noël », fait remarquer Scheidler.
Joyeux Noël à tous !
L'adoration des bergers par Matthias Stom.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Google Art Project/Wikimedia Commons
En cette fête de la Nativité du Christ, nous vous souhaitons un très joyeux Noël.
Notre-Seigneur, après avoir été pendant neuf mois porté par la Vierge Marie, vient enfin au monde !
Le 25 décembre est la vraie date de la Nativité du Christ
L'adoration des bergers par Bartolomé Esteban Murillo.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : Wikimedia Commons
Nous recevons ce texte et nous croyons utile de le mettre à disposition de nos lecteurs.
Des rumeurs tenaces
- les récits de l’enfance chez Matthieu et Luc seraient des écrits tardifs voire des fictions ou légendes sans fondement historique…
- la date actuelle Noël le 25 décembre aurait été décidée pour christianiser la fête romaine de Sol Invictus, le « Soleil invaincu », qui célébrait le solstice d’hiver…
Des études récentes apportent des éléments de réponse
Un manuscrit de la grotte 4 de Qumrân contient un calendrier des services du Temple, qui indique, pour chaque semaine de l’année, la classe sacerdotale qui doit y officier. On y découvre lors de quelle semaine la classe de Zacharie, père de Jean le Baptiste prenait son service : dans la première année d’un cycle de six ans, le huitième mois de l’année, dans la semaine du 24 au 30. Cela correspond à la fin de notre mois de septembre (le calendrier byzantin fête justement la conception de Jean-Baptiste le 23 septembre) : si Jean le Baptiste est né 9 mois plus tard, vers le 24 juin, c’est pour nous la « Saint-Jean ».
Quel rapport avec Noël ?
Les récits de l’enfance rapportent que l’ange Gabriel annonce à Marie que « sa cousine en est à son 6e mois », ce qui indique que Jésus naîtra 6 mois après Jean le Baptiste, c’est-à-dire 6 mois après le 24 juin, soit au plus près du 24 décembre.
Il y a donc une grande cohérence entre la précision des coutumes juives et les évangiles de l’enfance, dans Luc (1, 5-13) pour Zacharie, et Luc (1, 36) pour Élisabeth.
Lire la suiteUn humble Noël
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Bodil Karlsson/Nationalmuseum/Wikimedia Commons
Il y a 2021 ans, par une nuit tranquille, par un ciel clair et étoilé, le plus grand événement de l’histoire se produisit : la naissance d’un Dieu fait homme.
Il n’y eut pas de conférences de presse ni d’annonces des dirigeants dans chaque pays et dans chaque ville. La plupart des habitants de la terre ne le surent même pas, et pourtant, cet événement fut le Salut de tous les hommes de tous les temps.
Le premier péché des hommes fut commis dans un jardin, le plus beau jardin de la terre ; mais la naissance de Celui qui répara pour ce péché et pour tous les péchés fut dans une étable, la plus pauvre étable de la terre.
Lorsque des dirigeants de pays ou des célébrités se présentent en public, une foule les acclame, un tapis rouge les accueille ; mais lorsque le Messie de toutes ces personnes importantes se présenta au monde, de simples bergers le regardaient, de la paille sèche l’accueillait.
Ce fut dans cette simplicité pure et comme tout petit enfant que notre Dieu décida de venir à nous.
Demandons à la Très Sainte Vierge Marie, choisie entre toutes les femmes pour être la mère de Dieu, et à Saint Joseph, désigné pour être le père de famille le plus privilégié, de nous apprendre à connaître, aimer, et servir ce nouveau-né dans la crèche de Bethléem.
Je vous souhaite un joyeux et saint Noël !
Le tyran Legault impose le passeport covid pour les messes de Noël
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ian Livesey/Flickr/rawpixel
Legault impose le « passeport vaccinal » aux lieux de culte dès le lundi 20 décembre, donc pour Noël. D’après le site du Gouvernement du Québec :
À compter du 20 décembre 2021, le passeport vaccinal sera requis dans les lieux de culte et les spas (sauf pour soins personnels). Pour les mariages et les funérailles, possibilité de tenir une cérémonie sans passeport vaccinal avec un maximum de 25 personnes.
Ainsi, pour un vaccin qui n’est même pas censé arrêter la prétendue propagation du « variant Omicron », les Québécois non vaccinés seront privés de messe de Noël. C’est donc une mesure qui n’a en soi aucune raison pratique, mais qui vise plutôt à punir les gens exerçant leur sens critique par rapport aux agissements du gouvernement (sans compter que l’État empiète sur les prérogatives de l’Église se faisant – encore un exemple de la malfaisance de l’État laïciste, quand il considère que l’Église ne doit pas être prise en compte dans ses lois, sa « neutralité » le conduit à entraver l’Église dans les situations prétendument d’« urgence », comme n’importe quel commerce « non essentiel »…).
Ceci représente un geste antichrétien, les évêques réagiront-ils ?
Passeport vaccinal pour les messes de Noël
Blogue de Jacques T. — Photo : Librairy of Congress/Wikimedia Commons
C’est le cas pour le diocèse de Chicoutimi mais aussi pour celui de Sherbrooke, [dans certaines églises de] Montréal et ailleurs :
- Messes Noel2021.pdf (diocesedesherbrooke.org)
- Messes de la veille de Noël - L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal | L’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal
- Preuve vaccinale : les églises de l’Î.-P.-É. veulent y être soumises | Radio-Canada.ca
Comme « service essentiel », les églises ne seraient pas obligées de l’exiger mais elles le font de leurs propres initiatives. Un « vivre ensemble » sans les « non-vaccinés » qui est nécessairement un « vivre séparé ». Peuvent-ils encore sincèrement prétendre croire à la « communion », à l’Église, au Christ et à l’Évangile ?
Voir : Certaines églises du diocèse de Chicoutimi exigeront le passe sanitaire pour les messes de Noël. Voir les horaires sur le site du diocèse :
http://www.evechedechicoutimi.qc.ca/page/messes-de-noel-2021-et-du-jour-de-an-2022/
Une province canadienne autorise les épiceries à interdire les personnes non vaccinées
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bits and Splits/Adobe Stock
6 décembre 2021, Fredericton, Nouveau-Brunswick (LifeSiteNews) — La province canadienne du Nouveau-Brunswick permet maintenant aux épiceries d’interdire les personnes non vaccinées dans le cadre de son soi-disant « plan d’hiver » COVID.
Le samedi 4 décembre, la province canadienne du Nouveau-Brunswick a imposé les mesures les plus restrictives du pays envers les personnes non vaccinées contre le COVID-19. Le « plan hivernal » prévoit notamment que les épiceries, les centres commerciaux et les salons de beauté interdisent l’accès à leurs locaux aux personnes non vaccinées ou appliquent une « distanciation sociale ». Parallèlement, le gouvernement soumettra les citoyens non vaccinés à un isolement obligatoire de 10 jours lorsqu’ils entreront ou retourneront dans la province.
Citant des taux d’infection « très préoccupants », la ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Dorothy Shephard, a déclaré à ses concitoyens : « Avec l’hiver vient un temps plus froid, des journées plus courtes, plus de temps passé à l’intérieur et plus d’occasions pour le COVID-19 de se propager ».
« Il est important que nous ayons un plan en place qui garantisse que notre système de soins de santé ne soit pas débordé, mais qui tienne également compte de la santé mentale, physique et financière des Néo-Brunswickois. »
Lire la suiteEn rupture avec le Noël traditionnel
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawf8/Adobe Stock
Notre société touche-t-elle encore du doigt la réalité de Noël ?
Du moins en apparence, le concept du Noël traditionnel est de plus en plus étouffé. Le mot lui-même a été menacé, sans succès, par un document de la Commission européenne qui « recommandait de supprimer les références à Noël et de parler plutôt de “vacances” (Breizh Info) ».
Puisque Noël fête la venue du Sauveur et conséquemment la conquête de la vie de grâce sur la mort du péché, sommes-nous surpris que Noël s’éclipse parallèlement avec la culture de vie ?
Se souvient-on encore de l’origine du sapin de Noël : l’arbre de Vie ?
Cet arbre de vie, auquel on accrochait des pommes, représentait l’arbre du Paradis terrestre duquel Adam et Ève prirent le fruit défendu. Ainsi, les sapins que nous avons aujourd’hui sont enracinés dans une tradition directement liée à la fête de Noël puisqu’ils évoquent la raison pour laquelle Jésus s’est incarné : le péché de nos premiers parents.
Mais même cette tradition se déracine, du moins à Bordeaux.
The Epoch Times rapporte que le maire EELV Pierre Hurmic avait déclaré lors d’une conférence de presse en septembre 2020 qu’il ne voulait pas « d’arbre mort sur les places de la ville ».
Le sapin traditionnel, baptisé de façon divergente par Hurmic « arbre mort », sera alors remplacé cette année par un sapin fait, « de verre et d’acier recyclés et recyclables ». Ce sapin en matières non vivantes évoquera-t-il vraiment l’arbre de vie ? À voir...
La crèche traditionnelle, qui évoque la réalité de Noël plus que toutes les autres coutumes, souffre aussi de cet étouffement du Noël traditionnel, comme le reflètent la crèche 2020 du Vatican, qui a fait tant de vagues, ou encore celle de l’Église Saint Eustache.
La Commission européenne fait marche arrière sur la communication inclusive — Noël et prénoms chrétiens sauvés
Helena Dalli, commissaire européen.
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : European Parliament/Flickr
Face au tollé instantané suscité par ses « lignes directrices pour une communication inclusive », la Commission européenne, ce repère de technocrates non élus, mais tout puissants, fait marche arrière. Cette véritable folie qui a engendré l’indignation de milliers de citoyens à travers l’Europe et fait rebondir l’actualité sur les principaux médias européens, provoquant l’intervention de dizaines d’eurodéputés et de dirigeants politiques, de l’Italien Matteo Salvini, à la candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen, est remisée dans le tiroir… jusqu’à une occasion plus propice de l’imposer.
Au moins pour cette année, Noël est donc en sécurité des folies linguistiques de la Commission européenne. Dans ce document interne, il était demandé de ne pas utiliser le mot Noël ou les noms Marie et Jean en raison de leur origine chrétienne afin de ne pas offenser les minorités, de ne pas entamer une conférence avec l’habituelle formule « mesdames et messieurs », et de ne pas utiliser l’expression « coloniser Mars » mais « envoyer des humains sur Mars » compte tenu de la connotation négative du mot colonisation.
Cette préciosité inclusive s’en prenait aussi aux mots « vulgaires » comme mère, père, famille sans oublier gay, homosexuels et lesbiennes qu’il faut absolument combiner avec des expressions plus légitimes comme personnes gay, personnes homosexuelles, personnes lesbiennes.
Dans le nouveau vocabulaire de cette novlangue que tout membre du personnel du Parlement européen et de la Commission européenne aurait dû apprendre par cœur pour être de plus en plus « politiquement correct », la collaboration avec la cancel culture semble de plus en plus évidente : il ne sera plus possible de dire et d’écrire « mariage homosexuel » ce qui déjà en soi est une fausseté linguistique, mais il sera remplacé par « mariage égalitaire ». Et les « droits des homosexuels » laissent la place à « un traitement juste et égal ». Evidemment, il faut aussi oublier le « sexe biologique »* remplacer par le « sexe assigné à la naissance » et ne plus dire « changement de sexe », afin de lui préférer le terme plus correct de « transition de genre ».
Lire la suiteL’historicité des Rois Mages
Châsse des Rois Mages, dans la cathédrale de Cologne en Bavière.
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Beckstet/Wikimedia Commons
Depuis des décennies, le Prions en Église nous a habitués à des commentaires privilégiant le doute sur les textes bibliques. Manière supposée de paraître intelligent ou véritable ignorance, personne ne le sait. Par contre, dans le dernier Prions en Église, nous avons droit à une affirmation péremptoire fondée sur du vent. Voici cet exemple dans le Prions en Église du 3 janvier contenant les textes liturgiques célébrant la grande fête de l’épiphanie, visite des mages à l’enfant Roi :
Matthieu est le seul évangéliste à rapporter la visite des mages. Il ne s’agit pas d’un reportage historique. Au cours des âges, on s’est permis d’ajouter bien des données au texte évangélique. On a imaginé que les mages étaient trois rois, nommés Melchior, Gaspar et Balthasar, que le premier avait la peau blanche, le deuxième, jaune, et le troisième, noir. La légende a peut-être voulu donner aux mages un nombre parfait, les rendre plus réels en leur trouvant un nom et en faire des gens importants venus d’ailleurs pour honorer le nouveau-né de Bethléem. (P. 30.)
En lisant ce paragraphe, on peut penser tout de suite à une paraphrase de la célèbre citation de Louis Pasteur. « Un peu de théologie éloigne de l’historicité des évangiles. Beaucoup en rapproche. »
Plutôt que la vulgarisation bébête que l’on retrouve dans le Prions, regardons ce que nous disent les experts de la question.
D’abord René Laurentin, dans l’œuvre magistrale et de référence Les Évangiles de l’enfance du Christ, Vérité de Noël au-delà des mythes. Rappelons que le père Laurentin « a fait partie d’une Commission établie à Rome, par la Congrégation de la foi, pour élucider l’historicité des Évangiles de l’enfance. »
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