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Les médias malmènent Jessa Duggar Seewald en affirmant que son curetage après fausse-couche était un « avortement »


Jessa Duggar Seewald.

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Jessa Duggar Seewald, ex-étoile de la télé-réalité TLC, a récemment eu une fausse-couche déchirante, dont elle a partagé la nouvelle sur les médias sociaux. Pourtant, il n’a pas fallu longtemps aux médias pro-avortement pour exploiter sa tragédie en l’assimilant à ce qu’elle n’était pas : un avortement.

Mme Seewald a partagé une vidéo sur YouTube après sa fausse-couche, exprimant son chagrin de la perte de son cinquième enfant. Après avoir commencé à saigner, elle s’est rendue chez le médecin, qui lui a dit que l’issue ne semblait pas bonne. « Rien n’aurait pu me préparer au poids de ces mots à ce moment-là », dit-elle dans la vidéo. « À ce moment-là, j’étais juste en état de choc complet. Je n’avais pas de mots. J’ai juste immédiatement commencé à pleurer. »

Comme elle présentait des risques de santé l’empêchant d’attendre la sortie du corps de son enfant à naître à la maison, elle a dû subir une dilatation et un curetage après fausse-couche, ou D&C. « J’ai pu remercier Dieu à ce moment-là de nous avoir donné cette vie, même si nous ne pourrions pas tenir ce bébé dans nos bras », a-t-elle déclaré, ajoutant : « Les 10 à 15 minutes qui ont précédé mon retour dans la salle où Ben et ma mère m’attendaient ont probablement été les plus difficiles de ma vie, car je me sentais si seule. »

Elle a également décrit la difficulté de l’intervention, expliquant la tristesse de « se réveiller après l’intervention et d’avoir ce sentiment de vide à l’intérieur parce que vous savez que la vie qui était en vous n’est plus là, et que vous n’avez jamais pu voir votre bébé ni lui faire vos adieux ».

Pourtant, presque immédiatement après son annonce, les médias pro-avortement ont commencé à exploiter sa fausse-couche. Le magazine Parade a titré que Seewald avait subi un « avortement salvateur », tandis que l’Arkansas Times a publié un éditorial virulent qualifiant Seewald d’hypocrite.

Jezebel a également affirmé que Seewald avait avorté, et qu’en réalité, elle n’avait pas fait de fausse-couche.

« Le magazine People et d’autres médias ont accepté que Duggar présente l’expérience comme une “fausse-couche” — ce qui serait bien, sauf qu’une célébrité anti-avortement ayant littéralement avorté est probablement quelque chose qui mérite d’être discuté honnêtement », a écrit Caitlin Cruz pour Jezebel. « Il est louable que Duggar Seewald partage son expérience d’un avortement procédural. Elle a atteint la célébrité — ainsi que sa famille — sur le dos des émissions de téléréalité faisant la promotion du christianisme évangélique et de ses principes. L’histoire de Duggar Seewald est la preuve que l’avortement est un soin nécessaire et souhaité même par les plus anti-avortement d’entre nous. »

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Josie Duffy-Rice, écrivain pro-avortement, a également tweeté : « Pour être claire, il s’agit d’un membre de l’une des familles anti-avortement les plus célèbres… admettant qu’elle a eu un avortement. Les personnes que je mentionne et qui me disent qu’elle a fait une fausse-couche et non un avortement nous donnent raison. Un D&C est le terme technique pour la procédure d’avortement. Elle a vécu une tragédie et avait besoin d’une intervention médicale. Une des nombreuses raisons pour lesquelles l’avortement devrait être légal. »

En réalité, un D&C est une dilatation et un curetage, qui sont utilisés pour de nombreuses raisons — parmi lesquelles une seule est de mettre intentionnellement fin à la vie d’un enfant dans l’utérus. Selon la clinique Mayo, cette procédure est utilisée pour « diagnostiquer et traiter certaines affections utérines — comme les saignements abondants — ou pour éliminer la muqueuse utérine après une fausse-couche ou un avortement ».

Remarquez comment la Clinique Mayo fait la différence entre une fausse-couche et un avortement.

Mme Seewald a réagi aux comparaisons entre fausse-couche et avortement dans un commentaire laissé sur sa page YouTube (c’est nous qui soulignons) :

Les femmes subissent des D&C pour de nombreuses raisons, qui n’impliquent pas toutes de tuer un être humain vivant. L’échographie a révélé que j’avais fait une fausse-couche. Le cœur de mon bébé s’était arrêté de battre 3 semaines avant que je ne subisse un curetage. (En passant, ce n’était pas mon premier curetage — c’était mon deuxième. Mon premier a eu lieu 2 semaines après la naissance d’Ivy pour rétention placentaire).

Chaque personne est créée « à l’image de Dieu » (Gen 1:27), et détruire délibérément un bébé dans le ventre de sa mère est un affront au Dieu qui a créé cette vie.

La différence entre une personne qui meurt et une personne qui est tuée est immense. Assimiler l’un à l’autre — et à une mère qui pleure la perte de son bébé, rien de moins — est absolument dégoûtant. De même, la différence entre un entrepreneur de pompes funèbres et un meurtrier est énorme. Même un enfant comprend la différence entre les deux.

Une « fausse-couche manquée (ou silencieuse) », selon la Clinique Mayo, se produit lorsque « les tissus placentaires et embryonnaires restent dans l’utérus, mais que l’embryon est mort ou n’a jamais été formé ».

La fondatrice et présidente de Live Action, Lila Rose, a également répondu aux affirmations des pro-avortement assimilant le D&C après fausse-couche de Seewald à un avortement, en tweetant : « C’est au mieux de l’ignorance, au pire un mensonge cruel. Jessa a fait une fausse-couche. Son bébé est décédé et elle a dû subir une opération pour enlever le corps de son petit. Un avortement tue intentionnellement un bébé vivant. L’avortement est un acte d’homicide intentionnel, une fausse-couche est une mort naturelle tragique. »

Rose a également tweeté : « Il y a une cruauté terrible et vengeresse à insister auprès d’une femme qui a tragiquement fait une fausse-couche de son bébé bien-aimé qu’elle a avorté volontairement », ajoutant : « Enterrer une personne morte est acceptable. Enterrer une personne vivante, non. Même procédure, acte totalement différent. La différence significative est la partie “tuer”. Arrêtez de confondre fausse-couche et avortement volontaire. »

Le fil Twitter de Rose était rempli de commentaires de défenseurs de l’avortement qualifiant malhonnêtement un curetage d’« avortement procédural », assimilant la mort naturelle d’une fausse-couche au meurtre intentionnel d’un avortement provoqué.

Mais dans sa vidéo YouTube postée ci-dessus, Seewald a déclaré qu’au moment où le technicien en échographie leur a dit que le sac avait l’air bon mais pas le bébé, le technicien a donné à Seewald et à son mari un peu de temps seuls dans la pièce pour pleurer la mort de leur bébé. « J’étais juste en état de choc total. Je n’avais même pas de mots. Je me suis immédiatement mise à pleurer... j’essayais de surmonter cette perte... et je me demandais ce qu’il fallait faire maintenant ».

« J’ai eu des pertes [de sang] minimes pendant 24 heures et c’est tout », a déclaré Mme Seewald, précisant que la fausse-couche a été un choc total pour eux, car elle avait cessé d’avoir des pertes et ne présentait aucun autre signe de fausse-couche.

Mme Seewald a déclaré qu’elle avait fini par consulter son médecin « en raison de mes antécédents d’hémorragie et de tout le reste, on craignait que si j’essayais de prendre quelque chose ou de faire passer le bébé à la maison, je puisse avoir des problèmes et devoir être transportée... et nous avons donc décidé d’aller à l’hôpital, pour un examen et un curetage ».

Les propos de Seewald correspondent aux informations de la Clinique Mayo sur les fausses-couches, qui indiquent que celles-ci peuvent être gérées de différentes manières : par la « gestion de l’attente », qui consiste à attendre que les restes du bébé passent d’eux-mêmes ; par un « traitement médical », qui consiste à prendre un médicament pour que l’utérus expulse les restes ; ou par un « traitement chirurgical », qui consiste à utiliser la procédure D&C pour retirer les restes de l’enfant.

Il semble que l’option chirurgicale ait été choisie en raison des antécédents de Seewald en matière d’hémorragies, qui pouvaient devenir dangereuses. Il est clair que le bébé des Seewald était décédé avant qu’elle ne subisse un curetage et qu’il était mort lors d’une fausse-couche silencieuse.

Depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade l’été dernier, les partisans de l’avortement tentent de plus en plus d’assimiler le traitement des fausses-couches à l’avortement, alors que la mort naturelle ou accidentelle et le meurtre intentionnel ne sont en aucun cas identiques. Même Planned Parenthood le reconnaissait auparavant, soulignant que le traitement d’une grossesse ectopique n’est pas la même chose qu’un avortement — un fait que la plus grande entreprise d’avortement du pays a ensuite retiré de son site internet. Et si l’industrie de l’avortement tente souvent de faire l’amalgame entre le traitement d’une fausse-couche et l’avortement, il s’agit d’une comparaison que même les femmes pro-avortement trouvent de mauvais goût et offensante.

Et bien que beaucoup aient utilisé la tragédie de Seewald pour dénigrer celle-ci et la taxer d’hypocrisie, le traitement des grossesses extra-utérines et des fausses-couches (qui ne sont pas des avortements provoqués) est légal dans tous les États.



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