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Le Parlement européen adopte une résolution faisant de l’avortement un « droit »

Par Olivier Bault (Présent) — Photo : Sara Kurfeß/Unsplash

« Les violations flagrantes de l’état de droit par les Etats membres doivent être pénalisées », a déclaré mercredi le président du Parlement européen David Sassoli à l’ouverture de la session plénière de juin à Bruxelles. Le lendemain, le même Parlement européen piétinait allègrement l’état de droit en adoptant une résolution appelant les Etats membres à légaliser l’avortement et enjoignant la Commission européenne d’exercer des pressions dans ce sens, alors que la régulation de l’avortement relève des compétences exclusives des nations.

« Je suis à la fois très triste et très inquiet de voir qu’une majorité de parlementaires est prête à soutenir des mesures si dangereuses », a déclaré l’eurodéputé François-Xavier Bellamy à Famille chrétienne. Une fois n’est pas coutume, les amis LR de François-Xavier Bellamy n’ont pas voté pour cette résolution voulue par le camp gaucho-libertaire. Outre Bellamy, Brice Hortefeux et Arnaud Danjean ont voté contre et les autres se sont abstenus. Les députés RN ont bien entendu voté contre. Au total, il y a eu 378 voix pour, 255 contre et 42 abstentions.

Par cette résolution, le Parlement européen déplore les obstacles aux « droits sexuels et génésiques des femmes » (comprendre : droit à la contraception et à l’avortement) et « invite instamment les Etats membres à dépénaliser l’avortement ainsi qu’à supprimer et à combattre les obstacles à l’avortement légal ». Il invente en outre une notion de droit de l’homme international à l’avortement puisqu’il « invite les Etats membres à revoir leurs dispositions juridiques nationales relatives à l’avortement et à les mettre en conformité avec les normes internationales en matière de droits de l’homme et les meilleures pratiques régionales en veillant à ce que l’avortement sur demande soit légal au début de la grossesse » et « rappelle (sic) qu’une interdiction totale des soins d’avortement (resic) ou qu’un refus de soins d’avortement constitue une forme de violence sexiste ».

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Le Parlement européen appelle encore les pays membres de l’UE à restreindre le droit à l’objection de conscience qui ne doit pas « interférer avec le droit d’un patient d’avoir pleinement accès aux soins et aux services de santé », dont feraient justement partie les « soins liés à l’avortement ».

A l’inverse, la résolution « sur la situation concernant la santé et les droits génésiques et sexuels dans l’Union, dans le cadre de la santé des femmes », portée par le député socialiste croate Predrag Fred Matic, demande un plein accès à la PMA pour les homosexuels.

Pour ce qui est de l’aide humanitaire et de l’aide au développement, les députés qui ont voté en faveur de ce texte souhaiteraient que cette aide soit utilisée pour imposer ces mêmes « droits sexuels et génésiques » dans les pays pauvres. Ils exigent aussi que « le nouvel envoyé spécial en faveur de la liberté de religion ou de conviction adopte une approche fondée sur les droits de l’homme, qui respecte donc la santé et les droits sexuels et génésiques, et s’emploie à travailler conjointement pour garantir le droit à la santé pour tous, dans l’Union et dans le monde, sans aucune discrimination ». Autrement dit, pour traduire cela de novlangue en français courant, le Parlement européen voudrait que l’envoyé spécial de l’UE pour la liberté de religion ou de conviction milite pour le droit à l’avortement au détriment de la liberté de religion ou de conviction.



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