7 raisons pour lesquelles la FIV est moralement mauvaise et doit être combattue
Par Michael Cook (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock
27 août 2024 (Mercator) — En mars dernier, Mercator avait prédit que la fécondation in vitro (FIV) deviendrait un enjeu majeur des élections américaines de 2024. Devinez quoi ? Nous avions raison. Cinq mois plus tard, un titre de Politico se lit comme suit : Les démocrates testent une théorie de champ de bataille : les craintes liées à la FIV peuvent l’emporter contre un républicain « pro-choix ».
Tim Walz, le colistier de Kamala Harris, a déjà placé la FIV au cœur de son discours de campagne. Sa femme Gwen et lui ont eu recours à la FIV pendant sept ans avant la naissance de leur fille.
« Cela devient une question personnelle pour moi et ma famille », a déclaré Walz lors d’un rassemblement à Philadelphie. « Lorsque ma femme et moi avons décidé d’avoir des enfants, nous avons passé des années à suivre des traitements contre l’infertilité ».
(Flash tardif : « Dieu merci pour la fécondation in vitro », a déclaré Walz lors d’une autre entrevue. « Ma femme et moi avons deux beaux enfants ». Sauf qu’il ne s’agissait pas du tout d’une FIV avec destruction d’embryons, mais d’un autre type de procédure de fertilité. « Le gouverneur Walz parle comme les gens normaux », a expliqué son attaché de presse).
En fait, les démocrates se servent de la FIV pour détourner les républicains anti-avortement du ticket Trump-Vance. La FIV, dit-on, est « pro-vie » parce qu’elle permet de créer des enfants pour les couples stériles. S’opposer à la FIV est cruel et anti-vie. C’est un argument puissant qui a du succès auprès des électeurs.
Lire la suiteLes pro-vie avertissent que la FIV tue plus de bébés que l’avortement et reprochent à Ted Cruz de la soutenir
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Standard/Adobe Stock
1er août 2024 (LifeSiteNews) — L’industrie même qui prétend aider à créer la vie humaine tue en fait plus de bébés que les avorteurs, souligne un nouveau reportage.
Une vidéo publiée par l’American Life League (ALL) critique les « républicains pro-vie autoproclamés » qui prônent un accès généralisé à la fécondation in vitro (FIV), pointant du doigt le sénateur du Texas Ted Cruz et la sénatrice de l’Alabama Katie Britt.
Tous deux veulent créer un « droit » fédéral à cette procédure destructrice d’embryons, le sénateur Cruz la qualifiant de « technologie miraculeuse ». Cependant, comme LifeSiteNews l’a déjà noté, « la fécondation in vitro est pleine de dangers éthiques, notamment parce qu’elle implique la création consciente de dizaines d’embryons humains “en surnombre” qui seront tués par la suite et que les vies humaines sont traitées comme des commodités que l’on peut marchander ».
Cruz et Britt ont proposé une législation en faveur de la FIV en réponse à un arrêt de la Cour suprême de l’Alabama rendu en février, qui affirmait que les embryons humains, même conservés au froid, étaient des êtres humains. Cet arrêt a été rendu après que des embryons aient été détruits lorsqu’un client d’un centre de fécondation in vitro a accidentellement fait tomber des embryons et les a tués. Le projet de loi Cruz-Britt supprimerait le financement fédéral de Medicaid pour les États qui interdisent la FIV.
« Cette technologie est incroyablement mortelle pour les enfants embryonnaires dans leur état le plus vulnérable de développement humain », déclare Dwain Currier, de l’ALL, dans la vidéo.
« L’industrie de la FIV est tout aussi mortelle que l’autre industrie connue pour tuer chirurgicalement et chimiquement les enfants à naître », note l’American Life League.
Lire la suiteLe nouveau livre de l'Académie pontificale pour la vie contredit l'enseignement de l'Église sur la morale sexuelle
Vincenzo Paglia.
Par Tommaso Scandroglio (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michael Haynes
(Daily Compass) – La gioia della vita (La joie de la vie) est un texte, publié le mois dernier, « fruit de la réflexion commune d’un groupe qualifié de théologiens qui se sont réunis à l’initiative de l’Académie pontificale pour la vie », indique la page de couverture. Un texte né comme base de travail du séminaire de l’Académie pontificale pour la vie (APV) en 2021 et publié aujourd’hui pour célébrer le prochain 30e anniversaire de l’Evangelium vitæ de Jean-Paul II (et non le 25e comme l’écrit Mgr Vincenzo Paglia, président de l’APV). Les erreurs dans ce texte sont si nombreuses et si graves que le livre La joie de vivre ne peut certainement pas être considéré comme une célébration de l’œuvre de Jean-Paul II.
Pour des raisons d’espace, nous devons nous concentrer sur quelques questions seulement, et encore, seulement partiellement. La première : l’euthanasie. Interdire ou ne pas interdire ? Le texte affirme qu’il est bon de ne pas interdire car « il pourrait en résulter un préjudice plus grand pour le bien public et la coexistence civile, en amplifiant les conflits ou en favorisant des formes clandestines de pratiques officiellement illégales » (p. 150). Mais Thomas d’Aquin, souvent mal cité dans ce volume, mais pas dans ce cas, dit : « [les vices] surtout ceux qui nuisent à autrui. Sans l’interdiction de ces vices-là, en effet, la société humaine ne pourrait durer ; aussi la loi humaine interdit-elle les assassinats, les vols et autres choses de ce genre » (Summa Theologiae, I-II, q. 96, a. 2 c.).
L’euthanasie est un meurtre et, en tant que tel, doit toujours être interdite même si, par hypothèse, une telle interdiction augmenterait les conflits civils et favoriserait l’euthanasie clandestine (pour mémoire, tous les meurtres sont clandestins) car, sans cette interdiction, le bien commun serait détruit. Que se passe-t-il si l’euthanasie est légitimée ? « Cela présente l’inconvénient de la “cautionner” et, dans une certaine mesure, de justifier une pratique moralement controversée ou rejetée. ... La question se pose toutefois de savoir si la responsabilité pénale et civile — par exemple dans le cas de l’assistance au suicide — ne pourrait pas être nuancée, dans des limites clairement établies et à l’issue d’un débat culturel et politico-institutionnel » (p. 151). Il n’est pas permis de se questionner sur la légitimité du suicide assisté : la seule option moralement valable est son interdiction.
Lire la suiteUne femme apprend qu’elle a été conçue par un donneur : « Je n’étais plus la personne que j’étais »
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda Productions/Adobe Stock
Une Britannique s’exprime sur le traumatisme qu’elle a subi après avoir appris qu’elle avait été conçue par un donneur.
Amanda Burgess, 34 ans, a raconté son histoire dans un documentaire de la chaîne ITV intitulé « Born from the Same Stranger ». Elle a déclaré avoir appris par accident que son père biologique était un donneur de sperme à l’âge de 21 ans.
« J’avais 21 ans. Cette soirée s’est déroulée comme n’importe quelle autre soirée normale, et c’est alors que ma mère est entrée », a déclaré Mme Burgess dans l’émission. Mon amie l’a regardée et lui a dit : « Il faut que vous lui disiez ». Ma mère avait révélé le grand secret à la mère de mon amie, et le lendemain matin, ma mère l’a tout simplement dit : « Ton père n’est pas ton père, nous avons dû faire appel à un donneur de sperme ».
Lire la suiteLa morale de l’Église en danger ?
Par Delphine Collin, doctorante en théologie morale (la Nef) — Photo : Aliaksei/Adobe Stock
L’Académie pontificale pour la vie a tout récemment promu un livre défendant une doctrine morale en contradiction avec l’enseignement de l’Église, sur la contraception notamment, sans réaction aucune de Rome, voire avec certains encouragements. Explications sur cette inquiétante dérive. Point sur les travaux de l’Académie pontificale pour la vie.
Le 1er juillet 2022 a été édité le livre Etica teologica della vita aux bons soins de Mgr Paglia, actuel président de l’Académie Pontificale pour la Vie. Ce livre rassemble les actes d’un séminaire tenu du 30 octobre au 1er novembre 2021 à Rome et promu par cette même Académie. Ce séminaire d’étude réfléchissait à partir d’un texte de base (TB) élaboré par un groupe de théologiens, pour la plupart nommés dernièrement par le pape François membres de l’Académie pontificale pour la vie : Carlo Casalone, Maurizio Chiodi, Roberto Dell’ Oro, Pier Davide Guenzi, Anne-Marie Pelletier, Pierangelo Sequeri, Marie-Jo Thiel et Alain Thomasset. Mgr Bordeyne, président de l’Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les Sciences du mariage et de la famille depuis le 1er septembre 2021, apporte des observations finales.
Or, avant l’élaboration de ce texte de base, ces théologiens sont connus pour soutenir la licéité morale des actes sexuels contraceptifs, de la procréation médicalement assistée (PMA) homologue (1) et des unions homosexuelles stables. Il n’est donc pas surprenant, même si c’est très grave, que ce texte de base justifie les actes sexuels contraceptifs en mettant sur le même plan le recours aux méthodes naturelles et les moyens contraceptifs : « Il existe des situations dans lesquelles deux conjoints, qui ont décidé ou décideront d’accueillir des enfants, peuvent faire un sage discernement dans le cas concret, qui sans contredire leur ouverture à la vie, à ce moment-là, ne la prévoit pas. Le choix sage sera fait en évaluant de manière appropriée toutes les techniques possibles en fonction de leur situation spécifique et en excluant évidemment celles abortives » (2).
Leur réflexion part d’une prémisse vraie — la paternité responsable —, et dont tient compte le Magistère authentique, pour aboutir à une conclusion fausse et rejetée par ce même Magistère : user des techniques contraceptives peut être un « choix sage en fonction d’une situation spécifique ». En effet, lorsque les époux ont de « sérieux motifs » (Humanae vitae 16) pour décider « d’éviter temporairement ou même pour un temps indéterminé une nouvelle naissance » (HV 10), leur intention de ne pas procréer est moralement droite. Pour autant, les époux ne peuvent user des moyens contraceptifs pour la raison que « l’homme ne peut rompre de son initiative le lien indissoluble que Dieu a voulu entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation » (HV 12). Voilà le précepte clef de la morale sexuelle, précepte qui provient de l’intention du Créateur. Par voie de conséquence, si ce précepte est mis en cause, la morale de l’Église sur le mariage et l’union charnelle s’écroule et les conséquences sont très nombreuses.
Lire la suiteLa Commission européenne entend imposer l’adoption par les homosexuels et la GPA à tous les pays de l’UE
Ursula von der Layen, présidente de la Commissio européenne.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : European Parliament/Flickr
Les États membres de l’Union européenne vont-ils être contraints d’accepter la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des duos de même sexe, même si aucune de ces mesures n’est fondée sur leur propre législation ? C’est en tout cas l’objectif d’une initiative de la Commission européenne selon laquelle « les dispositions de droit international privé relatives à la paternité seront harmonisées au niveau de l’UE ».
La proposition a été acceptée par la Commission européenne mercredi.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait déjà annoncé en 2020 une « stratégie pour renforcer les droits LGBTQI ».
La Commission européenne voudrait maintenant imposer à tous les pays membres de l’UE un nouveau règlement qui « reconnaîtra la paternité établie dans un État membre sans procédure particulière dans tous les autres États membres ». Cela sapera toute interdiction nationale de la maternité de substitution et fera respecter le droit d’adopter pour les couples homosexuels dans toute l’UE. En effet, le règlement de la Commission européenne ne concerne que les cas qui ne sont pas encore convenus entre les États membres, à savoir la paternité dérivée de la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.
Jusqu’à présent, seuls 14 des 27 États de l’UE reconnaissent l’institution légale du « mariage » pour les duos de même sexe, et sept autres une union civile enregistrée. La proposition de la Commission européenne doit être approuvée à l’unanimité par le « Conseil », c’est-à-dire les représentants des 27 États membres de l’UE, après consultation du Parlement européen. Il semble peu probable que cette unanimité soit donnée mais elle montre déjà où veulent aller les dirigeants de cette institution totalitaire qu’est l’Union européenne.
La PMA devient gratuite pour toutes les femmes au Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Drobot Dean/Adobe Stock
Le projet de loi 73, adopté en mars, qui instaure la prise en charge des frais de la « procréation médicalement assistée » (PMA) pour toutes les femmes par l’Assurance maladie du Québec, est entré en vigueur le 15 novembre 2021, rapporte Gènéthique :
Au Québec, un cycle de fécondation in vitro est désormais pris en charge par l’assurance maladie. Les femmes de moins de 41 ans [1], en couple hétérosexuel ou non, ainsi que les femmes seules, pourront y avoir accès. La loi 73 qui avait été votée au mois de mars est entrée en vigueur lundi 15 novembre (cf. Le remboursement de la PMA de retour au Québec ?). Le texte précise que dans le cas de deux femmes, une seule y aura droit.
Comme si ce n’était pas assez, un autre projet de loi, n° 2, est en cours d’examen afin d’intégrer les paires d’hommes aux bénéficiaires (si l’on peut dire…) de ce programme, mais par le biais de la « gestation pour autrui » (GPA). (Évidemment, puisque deux hommes ne peuvent avoir d’enfant…)
Mgr Carlo Maria Viganò : la vraie liberté est la faculté d’agir dans les limites du Bien
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info)
Message de l’archevêque Carlo Maria Viganò
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique
Pour la manifestation contre les mesures pandémiques
dans la confédération Hevétique
Berne, le 12 novembre 2021
Chers amis,
Beaucoup d’entre vous n’auraient jamais pensé que la Suisse finirait par suivre l’Italie et d’autres nations en s’adaptant docilement aux diktats de l’élite, y compris en matière d’urgence pandémique. Votre Confédération, en effet, est déjà très en avance sur les autres pays sur la voie de la mondialisation et l’empreinte du Nouvel Ordre Mondial est très marquée dans la vie des grandes villes suisses. Et tout comme la Suède a été épargnée par les lockdown et les masques, on aurait pu penser qu’en Suisse aussi, les mesures destinées prétendument à contenir la contagion n’auraient pas adopté le modèle désastreux dont l’Italie est un triste exemple. D’autre part, le Forum Économique Mondial étant basé à Davos, certains d’entre vous auraient pu espérer que Klaus Schwab vous aurait épargné d’expérimenter vous aussi ce qui attend l’ensemble de l’humanité, si seulement nous laissons se réaliser son délirant Great Reset [1], partagé par l’ONU sous le nom d’Agenda 2030 [2]. Pourtant, si vous pensez à ce qui vous a été montré le 1er juin 2016 avec l’ouverture du tunnel du Saint Gothard, vous devriez avoir une idée des principes qui inspirent ce Nouvel Ordre.
Vous êtes ici aujourd’hui pour protester contre le renforcement des mesures sanitaires et de contrôle, adoptées par le gouvernement fédéral suisse sous le prétexte de la soi-disant pandémie. Ce qui est prévu pour la Suisse, comme vous le savez, a également été adopté en tout ou en partie dans d’autres pays, dont l’Italie et la France. La discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées est déjà une réalité dans de nombreux pays, tout comme le suivi des citoyens au moyen de passeports vaccinal, la suspension du salaire pour ceux qui ne se soumettent pas aux contrôles et la possibilité pour les Autorités publiques de légiférer en dérogation aux lois ordinaires et à la Constitution elle-même.
Mais laissez-moi vous poser quelques questions.
Protestez-vous parce que vos libertés constitutionnelles sont restreintes, ou parce que vous vous rendez compte que ces premières mesures de contrôle ne sont que la première étape d’une annulation progressive de votre liberté individuelle, absorbée par un État-Médecin qui décide de vous soigner à votre place, un État-Patron qui décide si et quand vous pouvez sortir de chez vous, travailler, aller au restaurant, voyager ?
Manifestez-vous contre le passeport vert tout en acceptant le récit de la pandémie et des vaccins, ou avez-vous réalisé que cette farce colossale est basée sur un virus produit en laboratoire et répandu pour créer une urgence pandémique qui donnerait un prétexte pour mettre l’humanité entière sous contrôle ?
Lire la suiteLa Suisse reconnaît par referendum le « mariage » homosexuel
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — La Suisse est le dernier pays européen à reconnaître officiellement le « mariage » homosexuel dans la loi, dimanche, lors d’un referendum.
« Les résultats officiels ont montré que la mesure a été adoptée avec 64,1 % des voix, tandis que plus de la moitié des électeurs l’ont approuvée dans chacun des 26 cantons, ou états, de la Suisse », a rapporté CBS News. « Le vote, qui a été préparé pendant des années, devrait permettre à la nation alpine de s’aligner sur de nombreux autres pays d’Europe occidentale et met fin à une campagne souvent tendue entre les parties rivales. »
Les partenaires de même sexe bénéficient d’une union civile depuis 2007, mais leurs liaisons seront désormais reconnues comme égales au mariage d’un homme et d’une femme.
La loi permettra également aux femmes lesbiennes de se procurer le sperme d’un donneur pour se féconder elles-mêmes, ainsi qu’aux duos de même sexe d’adopter des enfants.
« Grâce à cela, tous les couples seront à l’avenir traités de manière égale devant la loi : tous pourront contracter un mariage civil, avec les mêmes droits et obligations », a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter.
Les opposants conservateurs ont déclaré qu’ils espéraient que leurs efforts de sensibilisation pour empêcher le referendum conduiraient à une meilleure compréhension des méfaits de l’agenda LGBT.
« De notre côté, nous avons essayé d’attirer l’attention sur le problème central, celui des enfants et de la procréation médicalement assistée », a déclaré Benjamin Roudit, du Parti populaire chrétien-démocrate, selon CBS News. « Sur ce point, je pense que nous avons réussi à sensibiliser la population suisse et nous serons encore là lorsque d’autres démarches seront proposées. »
Lire la suiteLe Parlement européen adopte une résolution faisant de l’avortement un « droit »
Par Olivier Bault (Présent) — Photo : Sara Kurfeß/Unsplash
« Les violations flagrantes de l’état de droit par les Etats membres doivent être pénalisées », a déclaré mercredi le président du Parlement européen David Sassoli à l’ouverture de la session plénière de juin à Bruxelles. Le lendemain, le même Parlement européen piétinait allègrement l’état de droit en adoptant une résolution appelant les Etats membres à légaliser l’avortement et enjoignant la Commission européenne d’exercer des pressions dans ce sens, alors que la régulation de l’avortement relève des compétences exclusives des nations.
« Je suis à la fois très triste et très inquiet de voir qu’une majorité de parlementaires est prête à soutenir des mesures si dangereuses », a déclaré l’eurodéputé François-Xavier Bellamy à Famille chrétienne. Une fois n’est pas coutume, les amis LR de François-Xavier Bellamy n’ont pas voté pour cette résolution voulue par le camp gaucho-libertaire. Outre Bellamy, Brice Hortefeux et Arnaud Danjean ont voté contre et les autres se sont abstenus. Les députés RN ont bien entendu voté contre. Au total, il y a eu 378 voix pour, 255 contre et 42 abstentions.
Par cette résolution, le Parlement européen déplore les obstacles aux « droits sexuels et génésiques des femmes » (comprendre : droit à la contraception et à l’avortement) et « invite instamment les Etats membres à dépénaliser l’avortement ainsi qu’à supprimer et à combattre les obstacles à l’avortement légal ». Il invente en outre une notion de droit de l’homme international à l’avortement puisqu’il « invite les Etats membres à revoir leurs dispositions juridiques nationales relatives à l’avortement et à les mettre en conformité avec les normes internationales en matière de droits de l’homme et les meilleures pratiques régionales en veillant à ce que l’avortement sur demande soit légal au début de la grossesse » et « rappelle (sic) qu’une interdiction totale des soins d’avortement (resic) ou qu’un refus de soins d’avortement constitue une forme de violence sexiste ».
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