La PMA devient gratuite pour toutes les femmes au Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Drobot Dean/Adobe Stock
Le projet de loi 73, adopté en mars, qui instaure la prise en charge des frais de la « procréation médicalement assistée » (PMA) pour toutes les femmes par l’Assurance maladie du Québec, est entré en vigueur le 15 novembre 2021, rapporte Gènéthique :
Au Québec, un cycle de fécondation in vitro est désormais pris en charge par l’assurance maladie. Les femmes de moins de 41 ans [1], en couple hétérosexuel ou non, ainsi que les femmes seules, pourront y avoir accès. La loi 73 qui avait été votée au mois de mars est entrée en vigueur lundi 15 novembre (cf. Le remboursement de la PMA de retour au Québec ?). Le texte précise que dans le cas de deux femmes, une seule y aura droit.
Comme si ce n’était pas assez, un autre projet de loi, n° 2, est en cours d’examen afin d’intégrer les paires d’hommes aux bénéficiaires (si l’on peut dire…) de ce programme, mais par le biais de la « gestation pour autrui » (GPA). (Évidemment, puisque deux hommes ne peuvent avoir d’enfant…)
Mgr Carlo Maria Viganò : la vraie liberté est la faculté d’agir dans les limites du Bien
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info)
Message de l’archevêque Carlo Maria Viganò
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique
Pour la manifestation contre les mesures pandémiques
dans la confédération Hevétique
Berne, le 12 novembre 2021
Chers amis,
Beaucoup d’entre vous n’auraient jamais pensé que la Suisse finirait par suivre l’Italie et d’autres nations en s’adaptant docilement aux diktats de l’élite, y compris en matière d’urgence pandémique. Votre Confédération, en effet, est déjà très en avance sur les autres pays sur la voie de la mondialisation et l’empreinte du Nouvel Ordre Mondial est très marquée dans la vie des grandes villes suisses. Et tout comme la Suède a été épargnée par les lockdown et les masques, on aurait pu penser qu’en Suisse aussi, les mesures destinées prétendument à contenir la contagion n’auraient pas adopté le modèle désastreux dont l’Italie est un triste exemple. D’autre part, le Forum Économique Mondial étant basé à Davos, certains d’entre vous auraient pu espérer que Klaus Schwab vous aurait épargné d’expérimenter vous aussi ce qui attend l’ensemble de l’humanité, si seulement nous laissons se réaliser son délirant Great Reset [1], partagé par l’ONU sous le nom d’Agenda 2030 [2]. Pourtant, si vous pensez à ce qui vous a été montré le 1er juin 2016 avec l’ouverture du tunnel du Saint Gothard, vous devriez avoir une idée des principes qui inspirent ce Nouvel Ordre.
Vous êtes ici aujourd’hui pour protester contre le renforcement des mesures sanitaires et de contrôle, adoptées par le gouvernement fédéral suisse sous le prétexte de la soi-disant pandémie. Ce qui est prévu pour la Suisse, comme vous le savez, a également été adopté en tout ou en partie dans d’autres pays, dont l’Italie et la France. La discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées est déjà une réalité dans de nombreux pays, tout comme le suivi des citoyens au moyen de passeports vaccinal, la suspension du salaire pour ceux qui ne se soumettent pas aux contrôles et la possibilité pour les Autorités publiques de légiférer en dérogation aux lois ordinaires et à la Constitution elle-même.
Mais laissez-moi vous poser quelques questions.
Protestez-vous parce que vos libertés constitutionnelles sont restreintes, ou parce que vous vous rendez compte que ces premières mesures de contrôle ne sont que la première étape d’une annulation progressive de votre liberté individuelle, absorbée par un État-Médecin qui décide de vous soigner à votre place, un État-Patron qui décide si et quand vous pouvez sortir de chez vous, travailler, aller au restaurant, voyager ?
Manifestez-vous contre le passeport vert tout en acceptant le récit de la pandémie et des vaccins, ou avez-vous réalisé que cette farce colossale est basée sur un virus produit en laboratoire et répandu pour créer une urgence pandémique qui donnerait un prétexte pour mettre l’humanité entière sous contrôle ?
Lire la suiteLa Suisse reconnaît par referendum le « mariage » homosexuel
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — La Suisse est le dernier pays européen à reconnaître officiellement le « mariage » homosexuel dans la loi, dimanche, lors d’un referendum.
« Les résultats officiels ont montré que la mesure a été adoptée avec 64,1 % des voix, tandis que plus de la moitié des électeurs l’ont approuvée dans chacun des 26 cantons, ou états, de la Suisse », a rapporté CBS News. « Le vote, qui a été préparé pendant des années, devrait permettre à la nation alpine de s’aligner sur de nombreux autres pays d’Europe occidentale et met fin à une campagne souvent tendue entre les parties rivales. »
Les partenaires de même sexe bénéficient d’une union civile depuis 2007, mais leurs liaisons seront désormais reconnues comme égales au mariage d’un homme et d’une femme.
La loi permettra également aux femmes lesbiennes de se procurer le sperme d’un donneur pour se féconder elles-mêmes, ainsi qu’aux duos de même sexe d’adopter des enfants.
« Grâce à cela, tous les couples seront à l’avenir traités de manière égale devant la loi : tous pourront contracter un mariage civil, avec les mêmes droits et obligations », a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter.
Les opposants conservateurs ont déclaré qu’ils espéraient que leurs efforts de sensibilisation pour empêcher le referendum conduiraient à une meilleure compréhension des méfaits de l’agenda LGBT.
« De notre côté, nous avons essayé d’attirer l’attention sur le problème central, celui des enfants et de la procréation médicalement assistée », a déclaré Benjamin Roudit, du Parti populaire chrétien-démocrate, selon CBS News. « Sur ce point, je pense que nous avons réussi à sensibiliser la population suisse et nous serons encore là lorsque d’autres démarches seront proposées. »
Lire la suiteLe Parlement européen adopte une résolution faisant de l’avortement un « droit »
Par Olivier Bault (Présent) — Photo : Sara Kurfeß/Unsplash
« Les violations flagrantes de l’état de droit par les Etats membres doivent être pénalisées », a déclaré mercredi le président du Parlement européen David Sassoli à l’ouverture de la session plénière de juin à Bruxelles. Le lendemain, le même Parlement européen piétinait allègrement l’état de droit en adoptant une résolution appelant les Etats membres à légaliser l’avortement et enjoignant la Commission européenne d’exercer des pressions dans ce sens, alors que la régulation de l’avortement relève des compétences exclusives des nations.
« Je suis à la fois très triste et très inquiet de voir qu’une majorité de parlementaires est prête à soutenir des mesures si dangereuses », a déclaré l’eurodéputé François-Xavier Bellamy à Famille chrétienne. Une fois n’est pas coutume, les amis LR de François-Xavier Bellamy n’ont pas voté pour cette résolution voulue par le camp gaucho-libertaire. Outre Bellamy, Brice Hortefeux et Arnaud Danjean ont voté contre et les autres se sont abstenus. Les députés RN ont bien entendu voté contre. Au total, il y a eu 378 voix pour, 255 contre et 42 abstentions.
Par cette résolution, le Parlement européen déplore les obstacles aux « droits sexuels et génésiques des femmes » (comprendre : droit à la contraception et à l’avortement) et « invite instamment les Etats membres à dépénaliser l’avortement ainsi qu’à supprimer et à combattre les obstacles à l’avortement légal ». Il invente en outre une notion de droit de l’homme international à l’avortement puisqu’il « invite les Etats membres à revoir leurs dispositions juridiques nationales relatives à l’avortement et à les mettre en conformité avec les normes internationales en matière de droits de l’homme et les meilleures pratiques régionales en veillant à ce que l’avortement sur demande soit légal au début de la grossesse » et « rappelle (sic) qu’une interdiction totale des soins d’avortement (resic) ou qu’un refus de soins d’avortement constitue une forme de violence sexiste ».
Lire la suiteUn juge de Colombie-Britannique reconnaît trois « parents » pour un enfant…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik
Décidément, ça ne va pas au Canada. En Colombie-Britannique un juge vient de décider que les trois membres d’un groupe de concubins (« triade polyamoureuse ») allaient se voir tous reconnaître « parents » de l’enfant que deux d’entre eux ont eu naturellement. Selon Gènéthique :
Olivia vit avec Bill et Eliza depuis 2016. En 2018, Eliza a donné naissance à Clarke, dont Bill est le père biologique. Clarke ayant été conçu naturellement, Eliza et Bill ont été reconnus automatiquement comme ses parents sur son certificat de naissance, mais Olivia voudrait aussi être « parent à part entière ». Si Clarke avait été conçu par procréation assistée, Olivia, Bill et Eliza « auraient pu conclure un accord pour que tous soient déclarés parents en vertu d’un article différent de la loi sur le droit de la famille ».
Et pour le juge britanno-colombien, les membres de ce groupe où un enfant a été conçu par voie naturelle devraient tous pouvoir également se faire reconnaître comme « parents » ― ce qui est somme toute logique, mais d’une logique qui découle de prémisses absurdes, comme le fait de reconnaître la PMA comme une chose bonne et le fait de reconnaître trois parents à un enfant issu d’un tel procédé…
Suisse : pétition de 59 000 signatures pour un référendum contre la loi permettant le « mariage gay »
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) ― Photo : PxHere
Le 12 avril, plus de 59 000 signatures ont été déposées pour réclamer un référendum (une votation) qui pourrait permettre d’annuler la loi qui autorise le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’adoption par des personnes de même sexe et la procréation médicalement assistée (PMA) pour des duos de lesbiennes.
A peine cette loi avait-elle été adoptée fin 2020, que trois comités référendaires se sont mobilisés pour l’annuler par référendum. Cette mobilisation s’est faite avec le soutien du parti UDC (Union démocratique du centre), de la Fondation pour la famille et du parti UDF (Union démocratique fédérale).
Le Réseau évangélique suisse SEA-RES, lui aussi opposé au mariage homosexuel, soutient ce référendum. « SEA-RES avait déjà exprimé son opposition au projet de loi lors de la consultation pour plusieurs raisons, notamment les conséquences négatives pour l’enfant s’il grandit sans mère ou sans père », a déclaré Marc Jost, son secrétaire général.
A l’opposé, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse soutient les revendications du lobby LGBT.
Ce qui est inadmissible, c’est le silence de la Conférence des évêques suisses. Le clergé catholique devrait soutenir toute initiative permettant de casser une loi inique dénaturant le mariage. Ce n’est hélas pas le cas. Honte à ces prélats qui trahissent une fois de plus la doctrine de l’Eglise.
France : le projet de loi dit « bioéthique » profondément remanié par le Sénat
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : La Manif pour Tous
Lors de la 2e lecture du projet de loi « bioéthique » au Sénat de France dans la nuit du 3 au 4 novembre, les aberrations proposées par le gouvernement ont été rejetées : « la PMA sans père, la PMA sans motif médical, l’autoconservation des gamètes sans motif médical, la filiation fictive, la reconnaissance de la filiation d’intention résultant de GPA, les embryons transgéniques, les chimères, l’IMG* pour détresse “psychosociale” », rapporte La Manif Pour Tous.
Plusieurs manifestations menées par La Manif pour Tous ont été tenues devant le Sénat, montrant le désaccord des Français avec ce projet de loi insensé.
Évidemment ça n’arrange pas le problème de la PMA, qui est en soit immorale, mais du moins empêche la progression de cette intrusion de la technique dans la vie humaine.
*Avortement sous prétexte de santé. ― A. H.
Discours du président de la Fondation Lejeune lors de la Marche pour la Vie à Paris
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le problème de la procréation médicalement assistée (PMA) ne réside pas essentiellement dans la PMA sans père, elle réside en elle-même. L’horreur de l’avortement ne repose pas uniquement sur l’avortement tardif, elle tient à tout avortement. Ce qu’il faut, ce n’est pas tant empêcher l’élargissement de la PMA et l’avortement que de les interdire. C’est ainsi que se résume le discours de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, lors de la Marche pour la Vie à Paris de dimanche, selon Le Salon Beige :
« S’agissant de l’allongement des délais de l’avortement, on entend de plus en plus, de la part de ceux qui s’en indignent, qu’il faudrait revenir à l’esprit de la loi Veil, comme s’il y avait eu un âge d’or de l’avortement. Pour un peu, Mme Veil aurait été opposée à l’avortement ! Non, la loi Veil n’est pas la solution, elle est le problème. Et valoriser la loi Veil, c’est rendre inéluctables les évolutions qu’elle engendre. »
France : l'avortement pour raisons « psychosociales » jusqu'à la naissance, facilité
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info) — Photo (modifiée) : PxHere
La loi de bioéthique : communiqué de l’Association catholique des Infirmières et Médecins
Voici les principales lignes des nouvelles lois d’éthique proposée à l’origine :
1) Abolition de la clause de conscience des médecins et soignants ; laquelle leur permet de refuser de pratiquer un avortement ou l’euthanasie.
C’est certainement pour les services médicaux la clause la plus sensible. Il s’agit d’obliger notamment les médecins, les sages-femmes et infirmières à faire des actes contre leur conscience. C’est ce que Hitler avait exigé notamment dans les camps de concentration où il y avait des femmes prisonnières enceintes, sans parler des éliminations physiques notamment des malades. Le tout se situant dans le cadre de l’eugénisme afin de purifier la race.
Veil art. 8, le code de la Santé publique, le code de déontologie. Le Conseil de l’Europe a finalement adopté une résolution n° 1763 intitulée « Le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux ». De plus, par la loi du 9 décembre 1905 et l’article 1er de sa Constitution (1958 et 2008), la France reconnaît de la même manière la liberté de conscience et de culte et la neutralité de l’État et des personnes publiques en matière religieuse*.
Le droit à la liberté de conscience a été rejeté par pragmatisme à l’Assemblée nationale. En effet, il manque en France de gynécologues, de sages-femmes et ces professions sont désertées. Obliger à faire des avortements aboutirait à vider ces spécialités médicales de ses praticiens et praticiennes.
2) Allongement du délai pour avorter de 12 à 14 semaines. Après la loi Veil limitée à 8 puis 12 semaines, il fallait aller plus loin. En Amérique les États de New York et de Virginie autorisent l’avortement jusqu’à la fin de la grossesse : c’est alors l’infanticide. L’Assemblée nationale a reconnu cette boucherie infâme qui s’exerce sur les humains dans des conditions horribles. Ainsi, 2 000 ans de christianisme sont abolis avec le retour barbare du droit de vie et de mort sur les enfants que l’on retrouve aussi chez le marquis de Sade. La République a besoin de sacrifices humains… ce seront alors les plus petits sans défense qui seront exécutés à la fin de la grossesse dans d’atroces circonstances.
3) Autorisation de la pratique des « IVG » chirurgicales dans les centres de planification familiale. C’est fort difficile de monter une structure en matériel et en hommes qu’il n’est pas facile de trouver. Dans un avortement il est tout à fait possible de perforer l’utérus. Ceci demande une immédiate réparation par voie abdominale ; il faut donc avoir un bloc opératoire à disposition. Une complication de ce type peut bien arriver aux sages-femmes qui elles-mêmes ne sont plus assez nombreuses et ne sont pas chaudes pour pratiquer des actes de cette nature. Elles sont là pour donner la vie et non pour la tuer.
Lire la suiteFrance : remarquable intervention du député Emmanuelle Ménard contre le projet de loi « bioéthique »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : tirachardz/Freepik
On oublie souvent de mentionner que la procréation médicalement assistée (PMA) ou, dirais-je plutôt, la procréation artificiellement provoquée est un problème en soi. — A. H.
Le député Emmanuelle Ménard, a déposé une motion de rejet du texte de loi bioéthique qui passe en 2e lecture à l’Assemblée nationale ces jours-ci, en catimini, « sans que les Français puissent manifester ».
Remarquable intervention qui dénonce ce texte qui « va donner vie à des enfants volontairement programmés sans père… sans père ! »
« En réalité, ce qui se joue ici, insiste madame Ménard, c’est une rupture. Profonde. Anthropologique. »
Et de conclure :
« La motion de rejet que je défends pose cette question simple : est-ce juste ? Est-ce juste de priver, en l’espace d’un vote, des milliers d’enfants de leur père pour les générations à venir ?
J’en appelle à votre conscience. J’en appelle à votre courage. Oubliez les stratégies partisanes. Pensez à la profondeur des bouleversements d’une telle loi et résistez ! Résistez aux idéologies d’une poignée et osez répondre à cette question en votre âme et conscience : qui suis-je pour infliger cela à un enfant ?
Finalement, cette loi bioéthique sera votre seul bilan. Et elle sera votre honte… »
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