M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le Pape François marque le « jour pour la vie » en prenant un langage condamné par Jean-Paul II

Pope-Francis-chair.jpg

Par Voice of the Family -- traduit par Campagne Québec-Vie

Le Pape François a marqué le «jour pour la vie» par l'adoption de l'euphémisme du lobby pour l'avortement «interruption de grossesse» en lieu du langage qui décrit clairement la tuerie des enfants à naître. Dans son message le Saint Père accueille avec des mots de bienvenue, encourageant «une action éducative audacieuse en faveur de la vie humaine» et rappelant aux foules présentes que «chaque vie est sacrée». Malheureusement plutôt que de référer à l'avortement, il adopte une terminologie utilisée par l'industrie de l'avortement. En fait, la formule des mots utilisée par le Pape François est spécifiquement condamnée par le Pape Jean-Paul II dans sa lettre encyclique Evangelium Vitae:

«Spécialement dans le cas de l'avortement existe un usage répandu d'une terminologie ambiguë, telle «interruption de grossesse», qui vise à cacher la nature véritable de l'avortement et ainsi en atténuer le sérieux dans l'opinion publique. Peut-être que ce phénomène linguistique est en lui-même un symptôme de gêne de la conscience. Mais aucun mot n’a le pouvoir de changer la réalité des choses: procéder à un avortement est le meurtre direct et délibéré, peu importe le moyen pour le réaliser, d'un être humain durant la phase initiale de son existence à lui ou elle, de sa conception à sa naissance.» (Evangelium Vitae, No. 58)

Les phrases telles «interruption de grossesse» et «cessation de grossesse» sont utilisées par le lobby de l'avortement - des gens qui en font la promotion, ou pratique eux-mêmes le meurtre des enfants - pour distraire de la réalité de l'avortement. Le terme, «interruption de grossesse» est particulièrement offensant parce que la vie de l'enfant n'est pas «interrompue» par l'avortement, mais arrêtée de façon permanente - elle ne peut être reprise. L'usage de ces termes par le Pape François présente une croissante convergence de langage, des politiques et des idées entre les autorités du Vatican et le mouvement international de contrôle de population.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

  • Le Pape François s'est lui-même prononcé «heureux» des objectifs de Développement Durable des Nations Unies qui demandent un «accès universel à la santé sexuelle et reproductive» pour 2030. Ces termes sont utilisés par les agences de Nations Unies, les organisations internationales et plusieurs gouvernements nationaux pour promouvoir l'accès universel à l'avortement et la contraception.
  • Le Vatican a reçu plusieurs personnalités influentes du mouvement pour le contrôle des populations, telles le professeur Jeffrey Sachs, qui a pris part à au moins dix événements durant le présent pontificat. Paul Ehrlich, qui réclame l'avortement forcé et la stérilisation massive, sera un orateur invité pour un événement tenu conjointement par L'Académie Pontificale de Science et L'Académie Pontificale de Sciences Sociales plus tard ce mois-ci.
  • Le Conseil Pontifical de la Famille a produit un programme d'éducation sexuelle contenant des images obscènes. Le Docteur Rick Fitzgibbons, un psychiatre et professeur adjoint à L'Institut Pontifical Jean-Paul II pour les Études sur le Mariage et la Famille, à la Catholic University of America, a travaillé avec des enfants victimes d'abus sexuels et avec des prêtres qui ont commis de tels abus. Après avoir révisé le programme du CPF, le Docteur Fitzgibbons a dit «selon mon opinion professionnel, la menace la plus dangereuse pour la jeunesse catholique que j'ai vu dans les derniers 40 ans est le programme d'éducation sexuelle du Vatican, Le Point de rencontre: Cours d'Éducation Affective Sexuelle pour les Jeunes» et a continué, «J'ai été particulièrement choqué par les images contenues dans le programme d'éducation sexuelle, certaines d'entre elles sont clairement pornographiques. Ma réaction professionnelle immédiate a été que cette approche obscène et pornographique abuse psychologiquement et spirituellement des jeunes.»

Des estimations conservatrices indiquent que plus d'un milliard d'êtres humains à naître ont été perdus depuis la légalisation de l'avortement dans le monde durant le vingtième siècle. Ces tueries dépassent le nombre de personnes tuées durant toutes les guerres connues de l'histoire, où on estime que les morts sont de l'ordre de 150 millions à un milliard.

Pourtant, le Pape François, qui a brièvement fait référence à l'avortement dans des homélies et des discours, n'a rien fait de substantiel pour souligner ces tueries de masse. Les documents des deux synodes sur la famille, lesquels ont été approuvés par le Pape avant publication, ou bien ne mentionnaient pas du tout la situation, ou n'y faisaient que de brèves références de passage à l'avortement - lequel a, partout dans le monde, visé une destruction massive du membre le plus faible de la famille, l'enfant à naître, et lequel a causé des dommages inédits aux membres survivants des familles concernées.

L'Exhortation Apostolique Amoris Laetitia, destinée à aider les familles du monde moderne, a actuellement servi à diminuer l'enseignement catholique sur la nature de la loi morale, ne contient que deux références de passages à l'avortement (aux paragraphes 42 et 179), sans qu'aucune des deux ne soit une condamnation de cette pratique comme étant mauvaise en elle-même (per se). De n'accorder que si peu d'espace, dans un document sur la famille, à un crime qui vise les membres les plus vulnérables de la famille dans le sanctuaire du sein de leurs mères, exprime un détachement choquant du sort des enfants à naître. La coexistence confortable du Pape François avec la «culture de la mort» a été clairement  démontrée quand il a référé à l'avorteuse Emma Bonino, qui, durant des dizaines d'années, a été une des premières propagandistes de l'avortement en Italie, comme étant une «grande oubliée». Cela peut aussi être perçu dans son interview de 2013 avec Antonio Spadaro dans lequel il citait que «Nous ne pouvons seulement insister sur l'avortement, le mariage gai, et l'usage de méthodes de contraception.»

Le problème est que, loin de trop parler de l'avortement, malgré quelques honorables exceptions, la hiérarchie catholique a été largement silencieuse au cours des cinquante dernières années face à la plus grande tuerie de masse de l'histoire de l'humanité.

Aujourd'hui, Voice of the Family aimerait respectueusement rappeler au saint Père, et à l'Église entière, la réalité de ce que les méthodes d'avortement comportent. Dans les vidéos qui suivent, produites par LiveAction, l'ancien avorteur Anthony Levantino explique ce qui se passe réellement durant les procédures d'un avortement.



Laissez un commentaire