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Le Pape doit s'occuper de la crise de confiance à l'intérieur de l'Église suite au Synode

Baldisseri-and-Francis-1000_810_500_55_s_c1.jpgLe Pape François discute avec le Cardinal Baldisseri lors du Synode sur la Famille (Photo: Lisa Bourne, LifeSiteNews)

Par Voix de la famille (Voice of the Family) - traduit par Campagne Québec-Vie

Rome, 24 octobre 2015 : Selon Voix de la famille (www.voiceofthefamily.com), une coalition de 26 organisations majeures pro-vie de cinq continents formée juste avant le Synode extraordinaire sur la famille qui a eu lieu à Rome l’année passée, « il y a une crise de confiance à propos de la famille entre les fidèles laïcs catholiques et ceux qui détiennent les postes d’autorité aux plus hauts niveaux de l’Église – et seulement le Pape peut restaurer cette confiance (1). »

À la clôture du Synode ordinaire sur la famille cette année, Voix de la famille a fait appel au pape : « Saint Père, assez, c’est assez ».

John Smeaton, co-fondateur de Voix de la famille et chef exécutif de la Société pour la protection des enfants à naître ou SPUC (www.spuc.org.uk) au Royaume Uni, a rédigé cet appel :

« Les paragraphes 84-86 du rapport final publié aujourd’hui peuvent être interprétés comme offrant plusieurs ouvertures claires à la réception de la Sainte Communion par ceux qui vivent en état d’adultère public, conduisant ainsi à la profanation du Saint Sacrement et au scandale des fidèles, surtout de nos enfants et petits-enfants.

On se souvient des paroles de Notre Seigneur :

Quiconque scandaliserait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende à son cou une meule de moulin et qu’on le jette au fond de la mer (Mt 18,6).

La confiance entre les laïcs catholiques et les autorités de l’Église à Rome fut rompue cette année par le document de travail du Synode, Instrumentum Laboris, qui a sapé la doctrine de l’Église sur la contraception, les parents comme premiers éducateurs de leurs enfants, la fornication, l’adultère, l’homosexualité et sur d’autres questions fondamentales. (2)

La confiance des laïcs a été encore davantage ébranlée lorsque le pape a nommé à la direction du Synode des prélats qui ont démontré leur support à des positions contraires à l’enseignement de l’Église sur la famille et les questions de la vie.

La crise de confiance entre les laïcs et les autorités ecclésiastiques s’est encore amplifiée la semaine dernière lorsque le pape François a déclaré à l’assemblée des évêques durant le Synode qu’«il sentait le besoin de procéder à une saine décentralisation de pouvoir vers les conférences épiscopales», pouvoir à propos duquel il s’était exprimé plus tôt dans son pontificat mentionnant que ce pouvoir inclurait une « autorité doctrinale authentique ».

En regard des positions ouvertement hétérodoxes adoptées par les présidents des conférences épiscopales dans certains pays, « la décentralisation du pouvoir » en matière doctrinale risquerait d’obscurcir la nature universelle de la seule vraie foi.

Est-ce que les unions homosexuelles et l’adultère seront acceptables pour la conférence des évêques d’un pays et inacceptables pour d’autres ? Les époux, les parents et les familles seraient abandonnés aux loups par cet arrangement insensé.

Au nom de la conscience, les organisateurs du Synode et les Pères dirigeants du Synode ont semblé vouloir abolir la notion du mal intrinsèque, c’est-à-dire le péché, en matière de contraception, cohabitation, homosexualité et d’autres sujets fondamentaux. Comment les parents peuvent-ils espérer enseigner à leurs enfants la vérité et le sens de la sexualité humaine et au caractère sacré de la vie humaine quand la notion du mal intrinsèque est abolie? Certains Pères et organisateurs du Synode parlent le langage de la Fédération Internationale Planned Parenthood (IPPF), et n’agissent pas comme pasteurs des laïcs.

Seul le pape peut restaurer la confiance entre les laïcs catholiques et les autorités de l’Église à Rome. La confusion sur les sujets doctrinaux fondamentaux, qui a régné durant le Synode sur la famille, sert seulement à aider les puissantes entités internationales opposées à la famille et au caractère sacré de la vie humaine. Saint Père, assez c’est assez. »

(1)   En octobre 2013, le pape François a annoncé que deux synodes seraient tenus en 2014 et 2015 pour discuter « des défis pastoraux ayant trait à la famille dans le contexte d’évangélisation ».

(2)   http://voiceofthefamily.com/analysis-of-the-instrumentum-laboris-of-the-ordinary-synod-on-the-family/

(3)   En Angleterre et au pays de Galles, par exemple, le cardinal Nichols, président de la conférence des évêques, a ouvertement défié l’enseignement catholique sur l’homosexualité à la BBC et dans la presse : http://voiceofthefamily.com/cardinal-who-supports-lgbt-radicals-will-moderate-english-speaking-synod-group/

(4)   En Allemagne, le cardinal Marx, président de la Conférence des évêques allemands, a attaqué la doctrine et la discipline de l’Église en rapport avec la réception de la Sainte Communion par ceux qui vivent en situation d’adultère public : http://www.catholicworldreport.com/Item/4284/cardinal_marx_openly_promotes_communion_for_divorcedandremarried.aspx

(5)   L’archevêque de Chicago Blaise Cupich, un participant du Synode nommé par le pape François, affirme par exemple que « la conscience est inviolable » et il a suggéré que la Sainte Communion, lorsque demandée «en bonne conscience», devrait être donnée aux couples divorcés et remariés et même aux homosexuels : https://www.lifesitenews.com/news/archbishop-cupich-lays-out-pathway-for-gay-couples-to-receive-communion

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