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Le pape Benoît XVI, fervent défenseur de la vie


Le pape Benoît XVI.

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Sergey Gabdurakhmanov/Wikimedia Commons

Le pape émérite Benoît XVI, qui avait démissionné de la papauté en 2013, est décédé à l’âge de 95 ans, a annoncé le Vatican samedi. Le pape Benoît XVI est né Joseph Aloisius Ratzinger en Bavière et a été élu pape en avril 2005, succédant au pape Jean-Paul II.

« C’est avec tristesse que je vous informe que le pape émérite, Benoît XVI, est décédé aujourd’hui à 9 h 34 au monastère Mater Ecclesiae au Vatican », a déclaré le directeur du bureau de presse du Vatican, Matteo Bruni. Il a ajouté que le pape Benoît avait reçu le sacrement de l’onction des malades le 28 décembre. Sa messe de funérailles aura lieu le 5 janvier sur la place Saint-Pierre.

Le pape Benoît a continuellement rappelé aux catholiques, et au reste du monde, la valeur de la vie humaine, de la fécondation à la mort naturelle. En 2007, il a averti les politiciens catholiques pro-avortement qu’ils risquaient d’être excommuniés de l’Église et qu’ils ne devaient pas recevoir la communion, se rangeant ainsi du côté des dirigeants catholiques mexicains qui avaient menacé d’excommunier les parlementaires pro-avortement qui avaient voté pour la légalisation de l’avortement à Mexico. Il a déclaré : « L’excommunication n’est pas une chose arbitraire, mais elle est prévue par le Code [de Droit canonique]. Il est donc tout simplement écrit dans le Droit canonique [de l’Église] que le meurtre d’un enfant innocent est incompatible avec la communion dans laquelle on reçoit le Corps du Christ. »

Il a ajouté : « L’égoïsme et la peur sont à la base de la législation [pro-avortement]. Dans l’Église, nous avons un grand combat à mener pour défendre la vie... la vie est un don et non une menace. »

À propos de l’avortement, le pape Benoît a également déclaré : « L’amour de Dieu ne fait pas de différence entre celui qui vient d’être conçu et se trouve encore dans le sein de sa mère, et l’enfant, ou le jeune, ou bien encore l’homme mûr ou âgé. Il ne fait pas de différence, car en chacun d’eux il voit l’empreinte de sa propre image et ressemblance (cf. Gn 1, 26). »

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Dans le discours qu’il a prononcé lors de la rencontre avec les autorités et le corps diplomatique à la Hofburg, à Vienne, en 2007, il a déclaré : « Le droit humain fondamental, le présupposé pour tous les autres droits, est le droit à la vie elle-même. Ceci vaut pour la vie, de la conception à sa fin naturelle. En conséquence, l’avortement ne peut être un droit humain — il est son contraire. C’est une “profonde blessure sociale. »

Il a également expliqué : « Toutes les questions morales n’ont pas le même poids moral que l’avortement et l’euthanasie. Il peut y avoir une diversité d’opinions légitime même parmi les catholiques sur le fait de faire la guerre et d’appliquer la peine de mort, mais pas... en ce qui concerne l’avortement et l’euthanasie. » 

Dans son discours lors d’une rencontre sur les questions de la famille et de la vie en Amérique latine en 2005, il a déclaré : « Les enfants sont réellement la richesse la plus grande et le bien le plus précieux de la famille. C’est pourquoi il est nécessaire d’aider toutes les personnes à prendre conscience du mal intrinsèque du crime de l’avortement qui, en portant atteinte à la vie humaine à ses débuts, est également une agression contre la société elle-même. C’est pourquoi les hommes politiques et les législateurs, en tant que serviteurs du bien commun, ont le devoir de défendre le droit fondamental à la vie, fruit de l’amour de Dieu. »

Le pape Benoît a également parlé de la recherche embryonnaire. Dans un message pour la célébration de la Journée mondiale de la paix en 2007, il a déclaré : « En ce qui concerne le droit à la vie, on doit dénoncer toutes les terribles violations qui lui sont faites dans notre société... L’avortement et l’expérimentation sur les embryons constituent la négation directe de l’attitude d’accueil envers l’autre, qui est indispensable pour instaurer des relations de paix durables. »

Et dans son discours aux participants au Symposium de l’Académie pontificale pour la vie sur « Les cellules souches : Quel avenir pour la thérapie ? » en 2006, le pape Benoît a expliqué : « La recherche [impliquant la destruction d’embryons humains]... ne se place pas véritablement au service de l’humanité... L’histoire elle-même a condamné par le passé et condamnera à l’avenir un tel type de science, non seulement parce qu’elle est privée de la lumière de Dieu, mais également parce qu’elle est privée d’humanité. »

Le pape Benoît s’est également prononcé contre l’euthanasie et le suicide assisté. « On trouve de plus en plus dans les grandes villes des personnes âgées seules, même dans des moments de grave maladie et à l’approche de la mort », a-t-il déclaré dans une allocution au congrès de l’Académie pontificale pour la vie en 2008. « Dans de telles situations, l’euthanasie devient pressante, surtout quand s’insinue une vision utilitariste à l’égard de la personne. À ce propos, je saisis cette occasion de répéter, encore une fois, la ferme et constante condamnation éthique de toute forme d’euthanasie directe, suivant l’enseignement pluriséculaire de l’Église. »



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