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Le nombre de décès par euthanasie au Québec augmente rapidement

Par Michael Cook (Bioedge) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere

Et de rappeler, à l’instar de Caton l’ancien qui lançait à la fin de ses discours « delenda Carthago » (il faut détruire Carthage), il faut interdire l’euthanasie, car celui-ci est intrinsèquement mauvais. Peut-être réussirais-je à faire comprendre aux gens que c’est une nécessité. — CQV

La loi du Québec sur l’euthanasie est entrée en vigueur il y a trois ans, en décembre 2015. Depuis, 1 664 Québécois ont été euthanasiés, selon un rapport déposé à l'Assemblée nationale du Québec. Au total, 845 personnes ont été euthanasiées entre juillet 2017 et mars 2018, contre 638 entre juillet 2016 et juin 2017.

Curieusement, les durées des périodes d’enregistrées dans les rapports sont très différentes. Une meilleure façon de les comparer (dans l’attente d’une clarification) est donc de le faire par mois. Sur une base mensuelle, le nombre de personnes ayant reçu une « aide médicale à mourir » [euthanasie] au Québec est passé de 53 par mois en 2017 à 93 en 2018, soit une augmentation de 75 %.

Le dernier rapport indique que 10 % des décès par euthanasie signalés n’ont pas été administrés conformément à la loi. Soit la paperasse était incomplète, soit la loi avait apparemment été enfreinte. La proportion pour la période précédente était de 8 %. Le rapport souligne cependant que la « grande majorité » des décès par euthanasie ont été administrés conformément à la loi.

D’autres informations, provenant du Journal of Medical Ethics, nous dévoilent la façon dont les médecins québécois observent la loi provinciale sur l’aide médicale à mourir (AMM). Dans un article paru en ligne le 22 novembre dernier, trois bioéthiciens du Québec rapportent que l’AMM devient une première, plutôt qu’un dernier recours pour les patients :

Malgré les lignes directrices de pratique professionnelle stipulant que l’AMM devrait être traitée comme une option de dernier recours, dans certains cas, les demandes d’AMM servent plutôt d’amorces de discussions sur les soins de fin de vie, dont la discussion et le commencement des limites des traitements et l’approche des soins palliatifs. Les demandes de AMM et la prestation de l’AMM telle que documentée dans le dossier peuvent survenir brusquement et sans évolution documentée des objectifs de soins, ce qui peut impliquer que les demandes d’AMM ne sont pas traitées avec des considérations morales particulières mais simplement administratives ou juridiques.

[…]

Ils disent que les demandes de AMM doivent faire l’objet d’une enquête.

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