M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le gouvernement britannique considère le fait d’être « anti-avortement » comme une voie menant au terrorisme

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Selon Right to Life UK, le gouvernement britannique a inclus le fait d’être « anti-avortement » comme l’une des étapes menant à un futur terrorisme potentiel.

La stratégie antiterroriste du gouvernement comprend Prevent, une formation préventive visant à empêcher les gens de devenir des terroristes ou de soutenir le terrorisme. Elle s’adresse aux personnes qui travaillent dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des autorités locales, de la police et de la justice pénale. La formation se concentre sur « les idéologies islamistes et d’extrême droite » et comprend des exemples de ce qu’elle considère comme des « idéologies à thème unique » qui peuvent conduire au terrorisme.

« Les récits sont susceptibles d’émaner de ceux qui cherchent à changer une politique ou une pratique particulière, plutôt que de remplacer l’ensemble du système économique, politique ou social », indique le document de formation. « Les exemples incluent les droits des animaux, la lutte contre l’avortement ou l’antifascisme. Les récits à thème unique peuvent être politiquement agnostiques, c’est-à-dire qu’ils ne sont ni de droite ni de gauche ».

Catherine Robinson, porte-parole de Right to Life UK, a réagi en ces termes : « Le gouvernement est explicite sur le fait qu’il pense que le fait d’être pro-vie est une idéologie potentielle menant au terrorisme. Il n’y a pas eu un seul cas de terrorisme anti-avortement dans l’histoire britannique. C’est une grave insulte et un signe de profonde intolérance que le gouvernement, par le biais de la formation Prevent, laisse entendre que le fait d’être pro-vie est potentiellement le début du chemin vers le terrorisme ».

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Le ministère de la Justice des États-Unis est également accusé de qualifier les militants pro-vie de terroristes. Le militant pro-vie Mark Houck, catholique et père de sept enfants, a été arrêté par plusieurs agents du FBI en tenue tactique, sous la menace d’une arme, en septembre 2022, devant ses enfants et sa femme, pour avoir prétendument violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (Freedom of Access to Clinic Entrances — FACE).

M. Houck a déclaré à Lila Rose, présidente et fondatrice de Live Action : « Il s’agissait d’un acte de terreur destiné à nous humilier, à nous intimider et à nous effrayer, ce qu’ils ont effectivement fait avec nos enfants jusqu’à ce jour, mais aussi à effrayer l’Amérique pro-vie, n’est-ce pas ? Parce qu’il s’agit maintenant d’un excès de pouvoir du gouvernement ».

M. Houck a été acquitté de toutes les accusations, mais il n’est pas le seul pro-vie à être pris pour cible. Malgré la recrudescence des attaques contre les organisations pro-vie, le ministère de la Justice a ciblé des pro-vie pour leur supposé « comportement extrêmement dangereux ». Comme l’a précédemment rapporté Live Action News :

Dans le cadre de sa campagne, le ministère de la Justice utilise la [loi FACE] pour poursuivre certains militants pro-vie, dont la plupart ont été arrêtés pour des infractions non violentes, comme le fait de s’asseoir devant ou à l’intérieur d’un établissement pratiquant l’avortement. Selon le Post, « le ministère de la Justice a engagé 20 poursuites pénales et une affaire civile au titre de la loi FACE contre un total de 46 accusés, selon des fonctionnaires fédéraux, toutes les affaires sauf une portant sur des accusations de perturbations dans des cliniques d’avortement ». La seule exception est un cas de militants pro-avortement arrêtés pour vandalisme dans trois centres de ressources pour la grossesse en Floride l’année dernière.

À l’heure actuelle, un certain nombre de militants pro-vie reconnus coupables d’obstruction à un établissement pratiquant l’avortement risquent jusqu’à 11 ans d’emprisonnement. Pendant ce temps, les méfaits de militants pro-avortement ayant proféré des menaces de violence et responsables des incendies criminels, des vitres brisées, des murs peints à la bombe et des enseignes brisées dans les organisations pro-vie restent largement non résolus et non poursuivis.

Compte tenu du ciblage des militants pro-vie par le ministère de la Justice, l’organisation pro-vie 40 Days for Life a créé un groupe de travail d’intervention rapide — 40 Days for Life Legal — pour répondre au nombre croissant de demandes d’entretien que l’organisation reçoit de la part des forces de l’ordre fédérales et locales dans l’ensemble du pays.



Laissez un commentaire