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Georges BuscemiChers amis de la Vie,

En ce 50e anniversaire de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, je vous invite à assister à la Marche pour la vie ce samedi, 31 mai. Un événement incontournable pour les pro-vie du Québec.

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Georges Buscemi, Président

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Le dernier cauchemar de l’apprenti sorcier ou la gamétogénèse in vitro


Fécondation in vitro.

Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Standard/Adobe Stock

18 mars 2025 (LifeSiteNews) — Au cours d’une récente discussion en ligne d’une émission « All-In », les quatre participants masculins ont fait l’éloge des nouveaux développements en cours de la FIV (fécondation in vitro) dans la perspective qu’un jour prochain, les ovules ne soient plus prélevés sur les ovaires d’une femme, mais soient produits à partir de cellules cutanées féminines ou masculines provenant de personnes de tout âge, y compris de personnes âgées.

« FORMIDABLE ! » s’est exclamé un compte X de journalisme citoyen comptant plus de 800 000 abonnés, en réponse à un clip vidéo de la discussion.

« Pour les enfants, ce n’est pas “formidable”, c’est CRUEL », a répliqué l’auteur et activiste conservatrice Katy Faust, fondatrice de l’organisation de défense des droits de l’enfant Them Before Us.

Faust a décrit un avenir dystopique où la prochaine étape de la FIV, la GIV, abréviation de « gamétogénèse in vitro », pourrait mener à des possibilités infinies et terrifiantes de mal pouvant être infligé aux enfants mis au monde par cette nouvelle technologie.

« Un homme pourrait être à la fois le père et la mère d’un enfant », a expliqué Faust.

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« Deux, trois ou quatre personnes âgées de 80 ans pourraient créer et élever un bébé qui serait leur aidant naturel », a-t-elle prédit. « Vous pourriez gratter la peau de quelqu’un et faire de lui un enfant biologique sans qu’il le sache. »

En utilisant la technologie de GIV, deux femmes pourraient devenir les parents génétiques d’un même enfant sans qu’aucun homme ne soit impliqué dans la création de l’enfant.

Des cellules pourraient également être prélevées sur une personne morte pour créer des enfants.

La technologie de GIV « permettrait aux couples de même sexe d’avoir des enfants qui soient biologiquement apparentés à chacun d’eux ; permettrait aux individus seuls de procréer sans contribution génétique d’un autre individu ; et faciliterait la parentalité “multiplex”, où des groupes de plus de deux individus se reproduisent ensemble, produisant des enfants qui sont la progéniture génétique de tous », note Mme Sonia Suter de l’Université George Washington.

Les possibilités sont infinies.

Sans fin.

La GIV conduira probablement à éliminer un nombre beaucoup plus élevé d’enfants comme déchets médicaux

L’un des participants à la discussion « All-In », le comédien Andrew Schultz — qui, avec son épouse, a eu un enfant né par FIV — a salué la perspective de la technologie de GIV comme étant « fantastique » puisque ce serait « une belle solution pour les gens qui essaient d’interdire la FIV ». La procédure FIV finit par avorter 93 pour cent de tous les enfants qu’elle crée.

Cependant, la réalité est que la GIV amènera probablement les parents et les professionnels de la santé à éliminer des pourcentages beaucoup plus élevés d’enfants non désirés comme déchets médicaux.

Le bioéthicien Henry Greely a noté que les individus, les couples de toute combinaison sexuelle, les ménages à trois, ou tout groupe d’êtres humains seront en mesure de sélectionner le plus génétiquement désirable de dizaines ou même de centaines d’embryons, bien plus que le nombre d’embryons actuellement produits pour les parents qui souhaitent avoir des enfants par FIV.

La GIV augmentera le nombre d’enfants supprimés, et ne le diminuera pas.

La GIV conduira à un avenir dystopique pour les enfants qu’elle crée

Le Dr Michael Parker, obstétricien/gynécologue et président de l’Association médicale catholique (AMC), a déclaré à LifeSiteNews en 2020 que « la GIV suscite de graves préoccupations d’ordre éthique en ce qui concerne l’eugénisme, la garde et les effets encore inconnus sur les enfants ainsi créés ».

« Non seulement nous manipulons la vie humaine de manière à la traiter comme une marchandise, mais la création de gamètes à partir de cellules souches semble analogue au clonage — avec une multitude de tentations pour corrompre la valeur intrinsèque d’un être humain unique », a ajouté le Dr Greg F. Burke, coprésident du comité d’éthique de l’AMC. « La fonctionnalité serait favorisée par rapport à la dignité, le processus plutôt que la forme et le résultat souhaité plutôt qu’un absolu moral solide. »

« Une telle technologie, si elle était appliquée à la procréation, modifierait fondamentalement le “package deal” biblique du mariage, du sexe et de la procréation où les enfants sont reçus comme un cadeau dans le cadre du mariage homme-femme », a observé Emma Waters de la Heritage Foundation. « En effet, il est difficile de lire l’Ancien ou le Nouveau Testament sans tomber sur de longues listes générationnelles où la Bible décrit qui engendre qui, qui engendre qui. Ces versets ne servent pas simplement de référence historique, mais reflètent le désir inhérent d’une personne de savoir qui elle est et d’où elle vient. »

« Avec la GIV, l’identité des générations pourrait être perdue puisque de multiples générations d’embryons sont créées et détruites en l’espace d’une semaine », a prédit Waters. « Ce seront les enfants, qui ne seront pas liés aux relations traditionnelles avec leur mère, leur père et leurs ancêtres, qui paieront le prix de notre “progrès” en matière de reproduction. »

« La prochaine phase du “démantèlement” familial vise l’importance du genre dans la relation parent-enfant », a averti Faust en 2020. « Les activistes se sont servis des tribunaux et des assemblées législatives pour éliminer ce que la biologie exige — une mère et un père. »

« Depuis l’affaire Obergefell v. Hodges, des efforts ont été déployés dans tout le pays pour désexualiser le langage de la parentalité, en supprimant les mots “mère” et “père” des lois sur la parentalité, exigeant que deux mères puissent être inscrites sur les certificats de naissance et déterminant que la mention des mères et des pères dans les lois sur la parentalité est “inconstitutionnelle” », poursuit Faust. « Pourtant, quand nous écoutons les histoires d’enfants dont les parents sont de même sexe, nous apprenons que peu importe ce que dit la loi, nous ne pouvons pas légiférer pour éliminer le désir d’un enfant de connaître sa mère et son père. »

La GIV pourrait-elle entraîner une réaction contre les technologies dites de reproduction ?

Dans un récent article d’opinion du New York Times, Ari Schulman, rédacteur en chef de The New Atlantis : A Journal of Technology & Society, suggère que le monde n’est pas prêt pour ce qui vient après la FIV.

« Une fois qu’une technologie comme la GIV sera présentée au public, le sentiment à propos des technologies de reproduction restera-t-il fixé ? » a demandé Schulman. « Après tout, les Américains font parfois des retournements surprenants contre les technologies qu’ils ont jadis adoptées, et nous sommes aujourd’hui d’humeur à réagir. »

« Les Américains sont désenchantés des cellulaires pour enfants, des médias sociaux, de l’énergie nucléaire et des aliments transformés, et leur ancienne foi en la technologie pour résoudre les plus anciennes frustrations humaines s’est récemment érodée », a-t-il poursuivi. « Un retournement contre la technologie de reproduction pourrait suivre, notamment parce que la Silicon Valley, le point focal d’une grande partie des critiques actuelles, s’implique davantage. »

« Les critiques classiques-libéraux de la technologie de procréation assistée, parmi lesquels je me compte moi-même, soutiennent qu’elle peut transformer l’arrivée d’un enfant, qui devrait être considéré comme un cadeau, en un projet non éthique », a fait remarquer M. Schulman. « Nous entreprenons des projets pour réaliser nos propres ambitions, nous exerçons un contrôle, nous sélectionnons le matériel utile pour atteindre les résultats souhaités et nous éliminons les déchets. »

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