Une mise en garde s'impose : le vice-président Vance, la FIV, les pilules abortives et la Sainte Communion
Par John Smeaton (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En cette année 2025, la Marche pour la Vie de Washington — événement phare mondial du mouvement pro-vie — a été dominée par la présence et les discours du président américain Trump et du vice-président Vance. Malheureusement, cela soustrait à un examen public sérieux leur puissant soutien politique concernant l'accès à la pilule abortive et à la fécondation in vitro (FIV). Ces deux pratiques représenteront pourtant, à elles deux, dans les années à venir, la majorité des homicides aux États-Unis et dans le monde et entraîneront des répercussions négatives dans la guerre contre l'avortement partout dans le monde.
Aujourd'hui plus que jamais, il est donc temps que des évêques catholiques courageux s'engagent pleinement dans la lutte contre le massacre des innocents et avertissent le vice-président Vance, ainsi que d'autres politiciens catholiques qui soutiennent des politiques intrinsèquement mauvaises, qu'ils ne doivent pas s'approcher pour recevoir la Sainte Communion.[1]
M. Vance a captivé l'imagination des militants pro-vie du monde entier avec son puissant discours pro-vie lors de la Marche pour la vie. La semaine dernière, lors d'une conférence sur la sécurité à Munich, M. Vance a reproché à la Grande-Bretagne d'interdire la liberté d'expression et même la prière silencieuse portant sur l'avortement dans les zones dites « sûres » autour des cliniques d'avortement, et il a dénoncé à juste titre, en particulier, le gouvernement écossais qui a écrit aux propriétaires de maisons proches de centres d'avortement pour les avertir que « les activités dans un lieu privé (comme une maison) dans l’espace situé entre les locaux protégés et la limite d'une zone pourraient constituer un délit ».
Lire la suiteLa maternité de substitution est une forme de traite des êtres humains — ce cas troublant le prouve
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pormezz/Adobe Stock
Samedi 22 février 2025 (LifeSiteNews) — La maternité de substitution est une forme de traite des êtres humains.
Cela est vrai non seulement d’un point de vue éthique — puisque la FIV est utilisée pour créer des enfants en laboratoire et qu’une femme ou des femmes sont ensuite louées pour la gestation de ces enfants — mais aussi d’un point de vue légal dans un nombre croissant de pays. L’Italie a interdit la maternité de substitution pour ces raisons, et la Cour européenne des droits de l’homme, dans un rare moment de clarté morale, a également qualifié la maternité de substitution de traite des êtres humains (tout comme le Parlement européen).
Les problèmes éthiques et juridiques engendrés par la commercialisation de la vie humaine et le trafic d’enfants humains n’ont jamais été aussi évidents. J’ai couvert un grand nombre de ces histoires dans cet espace ; il y en a beaucoup d’autres dont j’aurais pu parler, comme l’augmentation grotesque des « usines à bébés » à but lucratif dans des pays comme l’Ukraine et le Nigeria, sous l’impulsion de riches Occidentaux qui ne peuvent pas concevoir leurs propres enfants naturellement ou qui préfèrent simplement confier la tâche de porter des enfants à des femmes de pays en développement qui sont désespérément à la recherche d’argent.
Lire la suiteUne femme poursuit un centre de FIV après avoir donné naissance au bébé d’une autre personne et avoir été forcée de le donner
Krystena Murray.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ABC 7 Chicago/YouTube
21 février 2025 (LifeSiteNews) — Une femme de Géorgie poursuit un centre de fécondation in vitro (FIV) après avoir donné naissance à un bébé qui n’était manifestement pas le sien biologiquement et qu’elle a ensuite été forcée de donner à ses parents d’origine.
Krystena Murray, une photographe de mariage âgée de 38 ans, a intenté une action en justice mardi, expliquant comment, après avoir accouché, elle a réalisé que le bébé nétait pas le sien, étant donné qu’elle et son donneur de sperme étaient blancs, et que le bébé auquel elle a donné naissance était d’origine africaine.
« J’espérais qu’il s’agissait simplement d’une erreur de sperme et non d’une erreur d’embryon », a déclaré Mme Murray à NBC News. Un test ADN a toutefois confirmé que le bébé n’était pas biologiquement le sien.
Lire la suiteL’administration Trump annonce un décret pour « élargir l’accès à la fécondation in vitro »
Fécondation in vitro.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Inna Dodor/Adobe Stock
18 février 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le président Donald Trump a signé mardi un décret demandant des recommandations politiques pour élargir « l’accès » à la fécondation in vitro (FIV) et la rendre plus abordable, a annoncé l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.
Le texte du décret n’a pas encore été rendu public, mais il « ordonne des recommandations politiques pour protéger l’accès à la FIV et réduire de manière agressive les coûts de ces “traitements” », a déclaré Leavitt sur X. D’après la description de la secrétaire de presse, il semble que le décret n’apporte pas encore de changements politiques réels, mais charge les fonctionnaires de l’administration (vraisemblablement au Département de la santé et des services sociaux) de réfléchir à des actions à mettre en œuvre.
Le décret fait suite à la promesse de campagne de M. Trump d’établir un nouveau droit fédéral à la FIV s’il était élu, que ce soit par le biais d’une subvention directe ou d’une obligation d’assurance. Cette promesse s’inscrivait dans le cadre de sa déclaration de « dirigeant en matière de fécondation » et même de « père de la FIV » à la suite d’un arrêt de la Cour suprême de l’Alabama de février 2024 affirmant que les embryons congelés étaient considérés comme des enfants en vertu de la législation de l’État, ce qui a propulsé la question sous les feux de l’actualité nationale et intensifié les craintes des républicains de l’établissement de voir les électeurs sanctionner une position pro-vie ferme et cohérente.
Lire la suiteDes centres de fécondation in vitro sous le feu des critiques pour avoir utilisé l'IA afin de décider quels bébés allaient être implantés
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock
7 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Comme des hommes bien plus sages que moi l'ont souvent observé au cours des dernières décennies, l'humanité a atteint la connaissance scientifique et la puissance technologique pour accomplir des choses extraordinaires au moment précis où nous avons perdu la boussole morale nécessaire pour déterminer si nous devrions faire de telles choses. La science de l'ère post-chrétienne n'est pas l'ère éclairée de la science-fiction ; elle devient rapidement une dystopie qui ressemble davantage au Frankenstein de Mary Shelley.
Nous en avons la preuve presque chaque semaine. L'exemple le plus flagrant et le plus conflictuel sur le plan culturel est, bien entendu, le concept très controversé de ce que l'on appelle les « soins d'affirmation du genre », dans le cadre desquels des professionnels de la santé tentent de transformer des petits garçons en petites filles et vice-versa en combinant, à la manière de Mengele, castration, blocage de la puberté et régimes hormonaux. L'« industrie de la reproduction » crée des enfants dans des boîtes de Petri pour les faire acheter par des parents potentiels, y compris des homosexuels n'ayant aucun lien avec ces enfants. Les problèmes éthiques qui en découlent devraient être une source de débat ; malheureusement, c'est rarement le cas.
Lire la suiteMgr Strickland dénonce l’achat d’enfants par l’homosexuel Dave Rubin par l’intermédiaire de mères porteuses
Mgr Joseph Strickland (à gauche), Dave Rubin (à droite).
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook/X
27 novembre 2024 (LifeSiteNews) — En réponse à une discussion dans le cadre d’une émission en ligne entre Jordan Peterson et le commentateur homosexuel « conservateur » populaire Dave Rubin sur Rubin et son « mari » élevant des fils en bas âge obtenus il y a deux ans par maternités de substitution, Mgr Joseph Strickland a déclaré : « Ces enfants appartiennent à Dieu, ce n’est pas un projet ; ce ne sont pas des marchandises que l’on peut acheter ».
« Cela illustre tristement à quel point nous nous sommes éloignés de la famille et du plan de Dieu pour les enfants », a ajouté Mgr Strickland.
L’évêque a commencé par renvoyer ses lecteurs sur X à une chose que l’auteur et commentateur Keith Woods avait notée lorsqu’il avait mis en ligne un extrait de la discussion entre Rubin et Peterson :
« Dave Rubin raconte sa décision d’acheter deux enfants avec son “mari” et d’en nommer un en l’honneur de Jordan Peterson, ce qui, selon lui, a fait pleurer ce dernier ».
Le « conservatisme » en 2024
« Lisez ce bref paragraphe et reconnaissez le message tragique qu’il délivre », a écrit l’évêque Strickland. « L’utilisation du mot "achat" à propos d’enfants créés par Dieu est un commentaire dévastateur sur le caractère brisé de notre société. »ais rien de ce que vous faites n’est proche d’être considéré comme naturel. Vous créez un environnement synthétique, pro-homosexuel et misogyne pour vos enfants.
Il est peut-être ironique de constater que Rubin et Peterson ont atteint la célébrité en dénonçant les pires aspects de la condition féminine, mais qu’une fois de plus, ils s’y soumettent bruyamment et publiquement.
Lire la suiteAu Royaume-Uni, les « transgenres » et les lesbiennes ont priorité pour la fécondation in vitro par rapport aux couples normaux
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock
23 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Si les conservateurs sociaux s’étaient assis, il y a 25 ans, avaient réfléchi et avaient tenté de trouver un titre qui résume le chaos moral et social provoqué par la révolution sexuelle, je doute qu’ils eussent pu faire mieux que celui-ci, publié par le Daily Mail le 16 novembre : « Les hommes trans et les lesbiennes seraient prioritaires pour la FIV deux ans avant les couples hétérosexuels dans le cadre du plan du NHS ».
Selon le rapport, le Service national de santé britannique a présenté des plans qui « donneront aux hommes trans et aux lesbiennes l’accès à la FIV — financée par le NHS — deux ans avant les couples hétérosexuels ». Les « hommes trans » sont bien sûr des femmes qui s’identifient comme des hommes et qui peuvent donc théoriquement devenir enceintes (à condition que des hormones transsexuelles ou d’autres médicaments ne les aient pas rendues stériles). Pour couronner le tout, le plan du NHS donne également la priorité aux femmes célibataires par rapport aux couples mariés, bien qu’il ne soit pas expliqué pourquoi la maternité célibataire devrait être une aspiration sociale de l’État.
Soyons clairs : la fécondation in vitro, qui consiste à créer des enfants dans des boîtes de Petri pour les implanter manuellement dans des patientes, est intrinsèquement immorale. Du point de vue des partisans de la vie, le coût en vies humaines est à lui seul ahurissant, et la séparation de la procréation et de l’intimité humaine constitue également une violation de l’ordre naturel. Pour ceux que cela intéresse, j’ai récemment eu une longue discussion avec Stephanie Gray-Connors sur cette question, dans laquelle nous avons examiné en profondeur la moralité de la FIV.
Lire la suiteLa Cour suprême d’Argentine refuse de retirer la « mère porteuse » de l’état civil d’un bébé
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sezerozger/Adobe Stock
La Cour suprême d’Argentine s’est prononcée contre un couple qui cherchait à effacer la mère porteuse de l’acte de naissance de l’enfant qu’elle a porté et mis au monde.
La Catholic News Agency a rapporté que le couple homosexuel avait conclu un accord de maternité de substitution, mais qu’il souhaitait que leurs deux noms figurent sur l’acte de naissance en tant que seuls parents de l’enfant, effaçant ainsi le nom de la mère porteuse de l’enfant. La Cour suprême ayant refusé, l’un des deux hommes figurera sur l’acte de naissance en tant que père et la mère porteuse en tant que mère de l’enfant.
Bien que la mère porteuse soit inscrite sur l’acte de naissance en tant que mère de l’enfant, elle n’est pas la mère biologique de l’enfant. Le couple a fait appel à une donneuse d’ovules anonyme pour créer un embryon qui a ensuite été implanté dans une deuxième femme, apparemment une amie du couple homosexuel. L’enfant semble donc n’avoir aucun accès à une mère, et ce à dessein — ni la mère porteuse qui l’a porté, ni la mère biologique à laquelle il est génétiquement lié.
La bataille autour de l’acte de naissance dure depuis huit ans, après que les deux hommes soient devenus le premier couple homosexuel à avoir recours à une mère porteuse en Argentine. « Nous voulons que le tribunal nous reconnaisse, qu’il dise que nous sommes les deux parents de Juan Pablo », a déclaré l’un des deux hommes, Leonardo Polti, à Clarín. « En Argentine, il y a déjà environ 500 familles qui ont eu leurs enfants de cette manière et qui ont pu les enregistrer sans problème. Alors, combien d’années supplémentaires Juan Pablo devra-t-il attendre ? »
Lire la suiteUn couple demande l’avortement d’un bébé issu d’une Fécondation in vitro parce que la mère porteuse aurait bu de l’alcool
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Piqsels
31 octobre 2024 (LifeSiteNews) — L’avortement et l’euthanasie font quotidiennement la une des journaux ces derniers temps, et personne ne peut ignorer à quel point la culture de la mort a progressé à moins de vivre sous un rocher.
Malgré cela, il m’arrive encore d’être écœuré (mais pas choqué) par certaines histoires. Par exemple celle-ci, publiée par le Daily Mail le 24 octobre : « J’ai surpris notre mère porteuse en train de boire de l’alcool et je l’ai obligée à avorter ». Tout l’égoïsme de notre culture se retrouve dans cette seule et vilaine histoire.
Les premières phrases sont révélatrices : « Comme un nombre croissant d’Américains, Marty et Melinda Rangers ont eu du mal à fonder une famille en raison de leurs carrières bien remplies. Mais après avoir fait fortune dans l’immobilier et pris une retraite anticipée, le couple s’est installé dans les Caraïbes, où il s’est enfin senti prêt à mettre une nouvelle vie au monde ». Bien entendu, leurs « carrières bien remplies » ne les ont pas vraiment empêchés de fonder une famille. Ce sont leurs priorités qui l’ont fait.
Ils ont donc décidé d’« opter pour la maternité de substitution », c’est-à-dire de louer les services d’une femme pour la gestation d’un enfant après avoir engagé un médecin pour « créer » leurs enfants dans des boîtes de Petri. Selon le Mail, Marty et Melinda ont engagé une jeune femme auprès d’une agence de maternité de substitution en Californie, après des centaines d’heures de recherche. « À partir de là, les deux parties ont été soumises à un examen psychologique et la mère porteuse a passé un contrôle médical. L’embryon du couple a ensuite été transféré à la mère porteuse par une clinique de fécondation in vitro ».
Lire la suite7 raisons pour lesquelles la FIV est moralement mauvaise et doit être combattue
Par Michael Cook (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Andriy Bezuglov/Adobe Stock
27 août 2024 (Mercator) — En mars dernier, Mercator avait prédit que la fécondation in vitro (FIV) deviendrait un enjeu majeur des élections américaines de 2024. Devinez quoi ? Nous avions raison. Cinq mois plus tard, un titre de Politico se lit comme suit : Les démocrates testent une théorie de champ de bataille : les craintes liées à la FIV peuvent l’emporter contre un républicain « pro-choix ».
Tim Walz, le colistier de Kamala Harris, a déjà placé la FIV au cœur de son discours de campagne. Sa femme Gwen et lui ont eu recours à la FIV pendant sept ans avant la naissance de leur fille.
« Cela devient une question personnelle pour moi et ma famille », a déclaré Walz lors d’un rassemblement à Philadelphie. « Lorsque ma femme et moi avons décidé d’avoir des enfants, nous avons passé des années à suivre des traitements contre l’infertilité ».
(Flash tardif : « Dieu merci pour la fécondation in vitro », a déclaré Walz lors d’une autre entrevue. « Ma femme et moi avons deux beaux enfants ». Sauf qu’il ne s’agissait pas du tout d’une FIV avec destruction d’embryons, mais d’un autre type de procédure de fertilité. « Le gouverneur Walz parle comme les gens normaux », a expliqué son attaché de presse).
En fait, les démocrates se servent de la FIV pour détourner les républicains anti-avortement du ticket Trump-Vance. La FIV, dit-on, est « pro-vie » parce qu’elle permet de créer des enfants pour les couples stériles. S’opposer à la FIV est cruel et anti-vie. C’est un argument puissant qui a du succès auprès des électeurs.
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