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La thérapie de conversion est menacée

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : freepik

Quand une personne ayant des attirances homosexuelles (je ne réduirai pas les personnes qui ont ce trait à celui-ci en les appelant homosexuels, ce serait mesquin) reçoit de l’aide pour quitter ladite homosexualité et revenir à la normalité (bêtement appelée par beaucoup hétérosexualité), l’ensemble des actes posés est souvent appelé « thérapie de conversion ». Or la thérapie de conversion en question, aussi appelée thérapie réparatrice, est menacée. Un nouveau projet de loi a été déposé le 10 décembre dernier par le sénateur Serge Royal au Sénat du Canada afin d’interdire tout « avantage matériel » pouvant découler de la procuration de la « thérapie de conversion » pour les moins de dix-huit ans, ainsi que la publicisation de la pratique si cette dernière est rémunérée, selon Campaign Life Coalition (CLC) :

Il sera illégal d’aider les homosexuels et les transgenres qui cherchent de l’aide, même s’ils en font la demande.

Malheureusement, les libéraux essaient d’introduire ce projet de loi en douce sans que vous et moi ne nous en rendions compte. Ils utilisent un langage délibérément trompeur pour le garder hors du radar de l’Église. Le terme utilisé dans le projet de loi S-202 pour désigner la « conversion » est « thérapie de conversion », qui est une expression lourdement chargée de sens.

L’idée d’une « thérapie de conversion » évoque des techniques psychologiques très discutables, utilisées il y a plus de 50 ans pour tenter de « convertir » de force les homosexuels en hétérosexuels. Au cours de la première moitié du siècle dernier, un petit nombre de médecins ont utilisé des électrochocs ou des produits chimiques provoquant des vomissements pour créer une aversion mentale envers les impulsions homosexuelles. Parfois, des « patients » aux attirances homosexuelles ont été gravement abusés [...]

Le problème réside en ce que le lobby LGBT et ses alliés politiques essaient d’utiliser la perception publique [influencée*] de la « thérapie de conversion » (comme certains l’ont pratiquée dans le passé) pour créer un interdit total de tout type d’efforts de conversion et de changement — même spirituels. Ils veulent criminaliser toutes les formes de conversion parmi le groupe LGBT, et le projet de loi S-202 est la clé de cet objectif.

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Voici le libellé du projet de loi S-202, qui serait ajouté au Code criminel du Canada :

« 286.6 (1) Au présent article, thérapie de conversion s’entend de pratiques, traitements ou services visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’un individu ou visant à éliminer ou réduire l’attirance sexuelle ou le comportement sexuel entre personnes de même sexe. Il est entendu que la présente définition ne vise pas le changement chirurgical de sexe ou tout service qui s’y rapporte. »

Au passage, voyez comme la « transition » est épargnée, pourtant, si la thérapie vise à changer les attirances, la « transition », elle, vise à changer le sexe (ce en quoi elle rate), et n'allez pas me dire qu'elle ne change rien à « l'attirance sexuelle. CLC continue :

Les « pratiques, traitements ou services » visés ne se limitent pas aux pratiques médicales ou psychologiques. En fait, n’importe quelle pratique. Cela inclura la dispensation de conseils chrétiens, la prière et l’évangélisation dirigées vers la communauté LGBT.

Le projet de loi S-202 prévoit des peines pour deux « crimes ». Une personne peut être envoyée en prison pour une période maximale de cinq ans si elle fait « publicité pour offrir une thérapie de conversion » ou si elle « bénéficie d’un avantage matériel, notamment pécuniaire, qu’il sait provenir ou avoir été obtenu, directement ou indirectement, de la prestation d’une thérapie de conversion à une personne âgée de moins de dix-huit ans ».

Comme on peut le voir, si un médecin aide un adolescent à se débarrasser d’attirances homosexuelles, qui sont le plus souvent passagères lorsqu’elles surviennent dans cette période de la croissance, il ne pourra en rien recevoir le juste salaire de ce travail, que ce soit (par exemple) les parents qui le payent, ou même, s’il recevait des dons pour conduire la pratique. Ce projet de loi pourrait détruire les organismes qui offrent de l’aide aux personnes aux prises avec des attirances désordonnées.


*Commentaire d’A. H.



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