Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
« Nous avons remporté une victoire si grande qu’elle peut être même vue de la Lune. Nous avons défendu la souveraineté et la liberté de la Hongrie », a clamé Victor Orbán à l’annonce de son quatrième mandat comme premier ministre de la Hongrie. « Le monde entier peut voir que notre marque de politique chrétienne-démocrate, conservatrice et patriotique a gagné. »
La victoire a été remportée avec 53,1 % des votes par rapport au 35,04 % des votes gagné par le parti opposant. Orbán a déclaré lors de son discours que, « Plus grande est la victoire, plus grand est le besoin d’humilité. Et avouons-le, nous avons besoin d’humilité aujourd’hui. » Et si une vertu pouvait être qualifiée comme étant absolument essentielle à un bon dirigeant, c’est bien l’humilité.
En opposition au premier ministre chrétien et pro-famille se trouvait Péter Márki-Zay, militant LGBT, et paradoxalement père de sept enfants et catholique pratiquant. Ainsi, ce n’est pas parce qu’un politicien se dit catholique qu’il n’est pas libéral, comme tant d’autres dirigeants « catholiques » le prouvent, et ce n’est pas parce qu’un candidat est libéral que la victoire lui est assurée. (Du moins en Hongrie !)
Connu pour son conservatisme et sa lutte tenace contre le militantisme LGBT, le dirigeant hongrois avait déclaré lors d’une entrevue avec Tucker Carlson en 2021 que « … nous constituons un exemple, qui montre qu’une personne ou un pays misant sur des valeurs traditionnelles, sur l’identité nationale, sur les traditions chrétiennes, peut avoir du succès, parfois même plus de succès que ceux qui avancent sous la houlette d’un gouvernement de gauche libérale. »
Même si ces valeurs traditionnelles peuvent être étiquetées « démodées » par les progressistes, certaines d’entre elles, comme la défense de la famille traditionnelle, demeurent des vérités immuables et donc, pertinentes à toutes les époques.
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