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La marque de la Bête semble désormais devenir réalité

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John-Henry Westen participant au Rome Life Forum, en mai 2016

Par John-Henry Westen (LifeSiteNews) -- traduit par Campagne Québec-Vie

Sous le prétexte de combattre l'homophobie, l'éducation sexuelle, la liberté de choix, les droits LGBT, et le principe de non-discrimination, on nous impose une idéologie qui se répand dans le monde entier avec une ferveur religieuse. Contraire à la foi chrétienne, d'une manière ou d'une autre, cet ensemble de croyances est imposée plus que proposé. Ce nouveau dogme utilise le système éducatif, la législation nationale. Il attaque la religion, et l'Eglise en particulier, dans un effort permanent d'emporter l'adhésion partout dans le monde, en empêchant toute forme de résistance. 

A travers toute l'Amérique du Nord et l'Europe, depuis 20 ans, nous avons vu les boulangers, les photographes de mariage, les fleuristes, les professeurs, les avocats, le personnel de la santé, les personnalités médiatiques, les sportifs professionnels, les propriétaires des Bed and Breakfast, des maires, des éditeurs, des politiciens, des familles d'accueil, des officiers sapeurs, des magistrats et la police être pénalisés, ou perdre leur travail. Pourquoi? Parce qu'ils n'adhéraient pas aux nouveaux dogmes d'une religion qui se présente elle-même comme neutre et objective, comme l'arbitre de ce qui est acceptable dans le concert universel des religions planétaires.

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Dans les mouvements "pour la vie et la famille", nous avons constaté une pression économique internationale très forte à l'oeuvre dans les programmes de développement nationaux. On cherche à forcer les pays à adopter les nouveaux dogmes fallacieux de liberté, fondée sur l'idéologie du genre, et une conception erronée des droits de l'homme.  Les Nations Unies, l'Europe et l'Amérique du Nord ont mesuré leur aide financière aux pays pauvres en fonction de leur capitulation à la contraception, l'avortement et l'homosexualité. Selon Mgr Badejo, Evêque du Nigeria, même l'aide militaire pour contrer Boko Haram était conditionnée par le refus de son pays d'accepter le mariage homosexuel.

Mais ce n'est pas nouveau. Ces stratégies politico-économiques sont pratiquées depuis longtemps à un niveau national. Aux Etats-Unis, de grandes entreprises ont dévoyé la démocratie en prenant en otage des responsables politiques: ils les poussent à trahir leur électeurs en les menaçant de ruine.

Un homosexualiste militant, leader dans les affaires, l'a déclaré sans vergogne en mars 2015. Tim Sweeney parle d'une décroissance de la liberté de conscience et religieuse dans les 3 prochaines années aux Etats-Unis. "Nous sommes à un carrefour, dit-il. Les choix que nous ferons aboutiront soit à une défaite de l'objection religieuse en 3 ans, soit à une lutte de 20 années." Sweeney a tenu ce discours devant des chefs d'entreprise qui assistaient à un forum organisé par Out and Equal Workplace Advocats à San Francisco.

Une telle pression financière a explosé en l'espace de quelques mois au point de devenir un monstre qui menace la démocratie en matière de développement, d'après l'aveu même de personnalités libérales. Les descriptions mêmes de la situation par des médias qui se réjouissent de ce progrès rappelle le pire des romans d'horreur. Voici l'état de la question donnée par le New Yorker Magazine du 25 avril:

Le mois dernier, le bureau exécutif d'au moins 8 sociétés,  dont Apple, Pfizer, Microsoft, et Marriott, ont cosigné une lettre publique adressée au gouverneur de la Caroline du Nord. Ils lui demandaient d'abroger la nouvelle loi fédérale concernant la protection de la liberté religieuse. Les studios du Liongate ont déplacé leur production sur un nouveau site en dehors de l'Etat, la Banque Allemande a annulé son programme de création d'emplois dans cet Etat, et Paypal a supprimé la planification d'un centre d'opérations mondial. Dans le Mississippi, G.E., Pepsi, Dow, et d'autres encore ont attaqué la loi qui, expliquent-ils, est "mauvaise pour nos employés et nos affaires". Disney a déclaré qu'il cesserait de faire des films en Virginie, pourtant un lieu important de production de films, à moins que le gouverneur ne rejette la loi. Quelque chose de semblable est arrivé en Indiana, après que l'Etat eut passé une loi sur la liberté religieuse qui permettait au marché de discriminer des clients et employés LGBT. Résultat, une douzaine de sociétés ont déménagé.

Il s'avère qu'une pression un peu musclée de la part de l'entreprise suffit à changer la donne. Le mois dernier, le Gouverneur de Géorgie a rejeté sa loi sur la liberté religieuse, reconnaissant implicitement que l'Etat ne pouvait pas se priver de travailler avec Disney. Le gouverneur du Dakota du sud, en opposition avec Citigroup et la Wells Fargo, a rejeté une loi qui exigeait que les gens utilisent les sanitaires qui correspondent à leur sexe biologique de naissance. L'année dernière, l'Indiana et l'Arkansas ont amendé leur lois après un conflit avec une entreprise (Arkansas, Walmart).

Nous avons assisté à une coercition financière qui est passée d'un niveau international à un niveau national. Comme je le mentionnais, nous commençons à en voir les effets au plan individuel. Je pense même qu'il ne faudra pas longtemps pour voir cette pression appliquée à chaque personne en particulier.

Une telle évolution sociétale a été prédite depuis plus de 2000 ans dans l'Apocalypse ou le livre des Révélations. Dans les ch. 13 et 14 de l'Apocalypse on découvre "la marque de la bête".

"À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front,

  afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là : le nom de la Bête ou le chiffre de son nom." (Ap. 13, 16)

"Un autre ange, le troisième, vint à leur suite. Il disait d’une voix forte : « Si quelqu’un se prosterne devant la Bête et son image, s’il en reçoit la marque sur le front ou sur la main, lui aussi boira du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère ; il sera torturé par le feu et le soufre devant les anges saints et devant l’Agneau. Et la fumée de ces tortures monte pour les siècles des siècles. Ils n’ont de repos ni le jour ni la nuit, ceux qui se prosternent devant la Bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom." (Ap. 14, 9-11).

Porter une telle marque pour acheter ou vendre n'est pas mauvais en soi. Il doit y avoir quelque chose qui rend "la marque" mauvaise et digne d'un châtiment éternel. Il suivrait logiquement que pour avoir le pouvoir d'acheter et de vendre, les hommes devraient mériter d'être des citoyens de droit. Faudrait-il qu'ils signent une charte des droits humains pour prétendre à un telle situation?

Depuis plus de 20 ans, les idéologues de la nouvelle religion mondialiste ont travaillé pour insérer leur sémantique aux Nations Unies. Leur but? faire passer leurs nouvelles idéologies dans les textes qui statuent les droits de l'homme. Ils y sont parvenus en partie, et à chaque nouvelle conférence des Nations Unies ils marquent des points.

Les protagonistes de cette nouvelle religion sont parvenus à un tel degré d'influence dans le monde développé qu'ils sont en mesure d'exiger de chacun et de tous d'adhérer à leurs dogmes. A coup d'amour illusoire et de fausse compassion, un salut universel est promis à ceux qui "acceptent avec amour tous les styles de vie sexuelle sans discrimination ni bigoterie."

Beaucoup se sont demandé comment une si petite minorité de personnes à tendance homosexuelle peuvent peser au point de faire de leur style de vie un nécessité universelle.

Avec une majorité de pays qui tolèrent des comportements sexuels pervers comme la pornographie ou la contraception, on ne s'étonne pas que les dérives liées à l'homosexualité soit protégées. On ne peut pas condamner un perversion sexuelle et pas une autre. On en arrive finalement à légitimer toutes formes de dérives sexuelles qui paraissent acceptables.

Les années à venir verront un accroissement de persécution que j'ai décrites depuis longtemps. Il y a une ostracisation grandissante pour ceux qui osent remettre en question les dogmes de la nouvelle religion. On leur explique que la plupart des problèmes viennent justement de ceux qui ne veulent pas embrasser l'amour et la tolérance.

Il est instructif de se remémorer ici le passage du chapitre 11 de l'Apocalypse où l'on voit les deux prophètes des derniers temps tués par l'anti-Christ. Les Écritures notent que leurs corps restent dans les rues pendant 3 jours et "tous s’en réjouissent et échangent des présents" parce que "ces deux prophètes avaient causé bien du tourment aux habitants de la terre." 

De quelle manière les avaient-ils tourmentés? En éclairant leurs consciences.

Au final demeure l'espérance, avec la foi et la charité. Le Cal Caffara a reçu une lettre de sœur Lucie de Fatima qui lui écrivait: "la bataille finale entre le Seigneur et le pouvoir de Satan tourne autour du mariage et de la famille." Et elle ajoutait:" N'ayez pas peur. Tous ceux qui travaillent pour la sainteté du mariage et de la famille se heurteront toujours et de mille manières à des oppositions, parce que c'est le combat décisif."

La bataille est celle du Seigneur et il a déjà vaincu. Nous sommes dans le camp de la victoire, malgré les apparences. Il nous revient cependant de mettre en oeuvre la volonté de Dieu dans nos vies et d'accepter de bon cœur toutes les contradictions que l'on rencontre sur le chemin. 

Comme le disait le pape émérite Benoît XVI dans son homélie de Pâques 2012, la résurrection de Jésus nous assure que: "la vie est plus forte que la mort. Le bien est plus fort que le mal. L'amour est plus fort que la haine. La vérité est plus fore que le mensonge."



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