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L’euthanasie plutôt que le réconfort…

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) -— Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

Pourquoi le suicide assisté est-il donc devenu si rapidement commun au Canada ?

Je rendais visite à un ami, cette fin de semaine, qui me raconta comment son voisin était mort par euthanasie (AMM) au début de l’année.

Il me dit que lui et sa femme aidaient leur voisin, qui avait un cancer, en l’emmenant à l’hôpital pour recevoir ses traitements et ses rendez-vous avec les médecins.

L’homme envisageait une nouvelle série de traitements, mais son médecin de famille le conseilla de « demander » l’euthanasie (AMM). Le cancer s’était rapidement propagé et il perdait tout espoir. Il accepta donc de mourir par injection létale. Au cas où vous vous poseriez la question, il n’est pas difficile de trouver un deuxième médecin ou une infirmière praticienne donnant son accord.

Mon ami me raconta alors comment le médecin, et son voisin, gardèrent secret le futur euthanasie. Sa femme demanda : « Comment mon mari sait-il qu’il est en train de mourir aujourd’hui ? » Elle ne prit connaissance de la décision qu’à la dernière minute.

S’il n’y a rien de mal à tuer par euthanasie, alors pourquoi garder le secret ?

Elle était assise à ses côtés et lui tint la main pendant qu’il recevait la piqûre et qu’il mourait. Mon ami me regarda et me dit que sa femme était bouleversée.

Mon ami ne remit pas en question le fait que son voisin était qualifié pour l’AMM, il remit en question le processus qui conduisit son voisin à la mort.

Selon mon ami, cet homme ne souffrait pas, même s’il craignait probablement d’éventuelles futures souffrances.

Cet homme parlait à son médecin d’un autre traitement, et non d’euthanasie. Je comprends que le médecin pensât qu’un autre traitement était inutile, mais pourquoi tuer devint-il la réponse ? Était-ce par compassion ?

Pourquoi le médecin n’assura-t-il pas à l’homme qu’il pouvait être maintenu dans un état confortable ? Pourquoi l’euthanasie fut-elle évoquée plutôt que de possibles soins ?

Il semble que ce soit le cas d’un médecin qui a normalisé le meurtre dans le cadre de sa pratique médicale. Il l’a déjà fait auparavant et le refaire ne fait que justifier, pour lui, ses autres actes d’euthanasie.

Le fait de tuer justifie le meurtre et normalise l’acte.

Se soucier des autres normalise le fait de se soucier des autres.

Tuer n’est pas se soucier des autres. Tuer n’est pas digne.

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