Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
C’est du moins ce que disait l’actuel premier ministre du Canada en 2011 en réponse au député conservateur Dean Del Mastro qui le questionnait sur son adhérence à la foi catholique, d’après The Post Millenial :
Trudeau s'était exclamé qu'il était « étonnamment affecté» de voir sa foi supposément remise en question, et puis l'article [de la CBC] poursuit :
« Il note qu'il est personnellement très opposé à l'avortement, mais croit toujours que personne ne peut dire à une femme ce qu'elle doit faire de son corps. »
« Mon propre credo est tout à fait conforme à cela, et je défendrai ma propre foi et mes propres valeurs jusqu'à bout», a dit M. Trudeau.
Déjà Justin se détourne de la foi catholique en affirmant qu’on puisse dire que l’avortement est mauvais et en même que l’on ne puisse dire à une femme qu’elle n’a pas le droit de se faire avorter. The Post Millenial continue :
Trudeau est « personnellement très opposé à l'avortement », mais n'a pas l'intention d'utiliser le gouvernement pour faire respecter ses convictions personnelles.
En termes pratiques — comme dans le cas de l'impact réel sur les lois et sur la vie des gens — c'est à peu près la même chose que la position d'Andrew Scheer.
Scheer, pour des raisons religieuses, s'oppose à l'avortement. Pourtant, comme il l'a dit à maintes reprises, il n'adoptera pas de loi restreignant l'avortement.
Par conséquent, on peut dire que ce n’est pas Andrew Scheer qui changera quoi que ce soit à la question de l’avortement, tout comme 10 ans de règne conservateur ne l’ont fait.
Mais combien ironique cela sonne-t-il, Justin Trudeau « personnellement très opposé à l'avortement » !
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