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Je n’étais pas prête. Je n’avais que 18 ans. Mais j'ai choisi de t’aimer même si c’était difficile.

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Par KRISTEN NEDERVELD - traduit par Campagne Québec-Vie

L’idée de ton existence me terrifiait. Je n’étais pas prête. Je n’avais que 18 ans. Le moment de ta conception n’était pas affectueux. Je me suis assise et j’ai réalisé que ma vie allait changer pour toujours.

Alors que je réfléchissais à la situation, ma tête était pleine de peur et de pensées égoïstes. Je ne voulais pas que ma vie change. Ce n’était pas dans les plans. C’était injuste. Je suis tombée à genoux. C’est à ce moment que Dieu a décidé de me libérer de mon égoïsme. De ma peur. Tout ne tournait plus autour de moi. Tout tournait autour de toi. Je savais que j’aurais à laisser tomber ce que je voulais pour te donner une chance.

J’avais de la difficulté à décider ce que je devais faire, mais je savais au plus profond de mon cœur et de mon âme que tu étais tout aussi vivant que moi. Tu étais effectivement un petit enfant précieux. Un battement de cœur. Un vrai battement de cœur vivant. Tu faisais partie de moi. Et je t’aimais. Tu méritais une chance de vivre, tout comme celle que j’avais reçue. Tu méritais d’être aimé.  

Te laisser aller ne rendrait pas ce qui m’arrive plus facile. Ou moins douloureux. Non, j’aurais eu à vivre avec ce regret le reste de ma vie. Parce que peu importe les circonstances de ta conception, tu étais mon enfant. Dieu avait donné la vie à ce tout petit enfant que tu étais. Et y mettre fin n’aurait rien réglé, n’aurait pas effacé ce qui m’était arrivé.

Plusieurs mois plus tard, j’ai fait une fausse-couche. Je t’ai perdu. Et ça m’a brisée. J’avais perdu la chose que je pensais ne pas vouloir.

Pendant que je pleurais la perte de ta précieuse vie, ça m’a frappée. J’étais incroyablement heureuse de ne pas avoir fait ce choix moi-même. J’ai choisi de t’aimer même si c’était difficile. Dieu avait choisi la vie et j’ai choisi d’honorer sa décision jusqu’à ce qu’il soit temps pour Lui de te ramener à la maison.

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Mes amis, la vie appartient à Dieu. Pas à nous. Peu importe les circonstances. Plusieurs m’ont dit que, compte tenu des miennes, j’avais le droit… de choisir. Aussi simple que cela. Ce droit ne m’appartient pas. Mon corps et mon choix n’étaient pas plus importants que ce précieux bébé qu’il m’a été donné de porter ces quelques mois avant la fausse-couche. Ce n’était pas à moi de décider si ce petit cœur continuerait de battre ou non.

Je regarde les deux précieux enfants que le Seigneur m’a permis d’élever et d’aimer. Je ferais n’importe quoi. Absolument n’importe quoi pour les protéger. Je mourrais pour eux. Sans aucune hésitation. Jamais je ne leur ferais du mal.

~Kristen

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