Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie)
Un jour de la semaine dernière, j'ai eu trois échanges, bien que de courte durée, avec trois femmes différentes
Visiteuse n°1 — une femme âgée d'environ 65 ans, s'arrête devant moi et lit le panneau que je porte accroché au cou avant de traverser la rue. Au bout d'un moment, je lui demande « Que pensez-vous de l'avortement ? » À ma grande surprise, elle m'a répondu : « Qu'est-ce que VOUS pensez de l'avortement ? ». Je lui ai parlé de l'importance du respect de la vie, de la conception à la mort naturelle, et elle était d'accord. Nous avons encore échangé quelques mots, puis elle est partie.
Visitese n°2 — une jeune femme à l'accent français est descendue du bus et a attendu que le feu passe pour traverser. Elle m'a jeté un regard méprisant et a marmonné : « Vous n'avez rien de mieux à faire ? ». Je lui ai répondu : « Que pensez-vous de l'avortement ? », ce à quoi elle a répondu grossièrement : « Allez vous faire foutre ! » et s'est éloignée.
La troisième dame, à peu près du même âge, qui était descendue du même bus, a entendu mon échange avec la deuxième dame et m'a regardée avec sympathie. Je lui ai dit : « Cela arrive de temps en temps ». Ce à quoi elle a répondu : « Je vous trouve courageux ».
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