Nathalie Burckhardt (Avenir de la Culture) ― Photo: PxHere
Le vingt-cinq août dernier, la loi concernant les mères porteuses en Géorgie a été modifiée : les amendements introduits par la ministre de la Justice, Tea Tsulukiani, apportant de nouvelles restrictions, ont été votés.
Désormais, les « parents d’intention », « impliquant à nouveau une femme et un homme seulement », doivent avoir vécu ensemble depuis au moins un an avant d’entamer les procédures de GPA.
Marié ou non, le couple, confronté ou non à des problèmes d’infertilité, qui souhaite réellement avoir et élever un enfant doit s’engager à l’éduquer et « ne pas prendre l’enfant en Géorgie pour violer ensuite ses droits », rapporte le site d’information Gènéthique.org.
« Les changements visent à prévenir le crime international de la traite des nourrissons », précise la ministre de la Justice, qui estime que « les changements devraient empêcher les couples fictifs d’avoir un enfant en Géorgie à des fins criminelles ».
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La démarche présentera désormais des aspects plus stricts au niveau administratif : des modifications ont été apportées aux procédures d’enregistrement à l’état civil ; des documents « pertinents » prouvant la bonne intention du couple devront être présentés au notaire.
Il était grand temps pour le gouvernement d’agir, la Géorgie faisant partie des quatre pays d’Europe, avec la Russie, l’Ukraine et l’Albanie, à autoriser la GPA rémunérée, pour les couples géorgiens et étrangers.
La situation y est plus que préoccupante : lors de la crise sanitaire du coronavirus [non, le confinement*], des dizaines de bébés issus de la GPA étaient bloqués dans ce pays, en attente de leurs « parents »…
Un drame humain, fruit de l’égocentrisme d’un « désir d’enfant ».
*Commentaire d’A. H.