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Facebook censure une citation de saint Augustin comme «discours haineux»


Saint Augustin.

Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie

Californie, 15 juillet 2019 (LifeSiteNews) — La décision de Facebook d’interdire une citation pacifique de saint Augustin d’Hippone, théologien et philosophe catholique du Ve siècle, n’a pas manqué de surprendre un auteur catholique.

Constatant que deux amis prêtres avaient été censurés par le géant des médias sociaux pour avoir affiché des conseils pastoraux du saint, Dominic Bettinelli, pro-vie du Massachusetts, a publié les mêmes mots sur sa page Facebook vendredi dernier. Puis, lui aussi a été averti que le message allait à l’encontre des « Normes communautaires sur le discours haineux » de Facebook.

La citation jugée si offensante par Facebook est la suivante :

Ne prétendons aucunement que notre vie est vertueuse et que nous sommes sans péché. Pour que notre vie mérite l’éloge, demandons pardon. Les hommes sans espérance, moins ils font attention à leurs propres péchés, plus ils sont curieux des péchés d’autrui. Ils ne cherchent pas ce qu’ils vont corriger, mais ce qu’ils vont critiquer. Et puisqu’ils ne peuvent pas s’excuser, ils sont prêts à accuser les autres.

La citation, expliqua Bettinelli dans un billet de blogue spirituel sur l’accusation de « discours haineux », provient d’une homélie du saint inclus dans la Liturgie des heures catholique romaine, aussi connue sous le nom d’Office divin.

« Discours de haine ? » s’interrogeait Bettinelli. « C’est le contraire d’un discours de haine. Cela demande aux gens de cesser de se concentrer sur les péchés des autres et de se concentrer sur leurs propres péchés. Augustin est en train de reformuler les paroles évangéliques de Jésus : “Pourquoi vois-tu la paille dans l’œil de ton frère et ne vois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? (Matthieu 7:3).” »

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L’auteur croyait que l’affichage avait été rejeté par un algorithme informatique. Cependant, lorsqu’on lui a offert l’option d’un examen humain, Bettinelli l’a choisie et a découvert que même un superviseur humain de Facebook a jugé que la citation violait les « Normes communautaires. »

Facebook a invité Bettinelli à répondre au rejet de son appel. Il a écrit ce qui suit :

Je ne comprends toujours pas pourquoi c’est un discours de haine. C’est une citation d’un saint catholique qui exprime le contraire d’un discours haineux. Il reprend essentiellement les paroles de Jésus-Christ dans les Évangiles de cesser de s’enquérir de ce que l’autre fait ou ne fait pas et s’occuper de ses propres défauts. Facebook serait-il en train de dire que l’Évangile est un discours de haine ? Mais le pire, c’est que je ne comprends pas mieux qu’avant ce qui constitue une violation à vos normes communautaires. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi vous étiquetez ceci de discours haineux.

Bettinelli craint maintenant que des utilisateurs de Facebook se retrouvent dans la « prison Facebook », c’est-à-dire qu’ils ne puissent pas poster sur Facebook, simplement pour avoir cité la Bible ou partagé un « mot d’encouragement d’un saint. »

Bettinelli a dit à LifeSiteNews qu’il avait peut-être trouvé le cœur du problème.

« Un ami n’a posté que "Les hommes [sont des créatures*] sans espérance" et cela a été interdit, donc cela semblerait relever du discours haineux, » dit-il.

Pendant ce temps, Bettinelli n’est pas prêt à laisser Facebook s’en tirer en calomniant saint Augustin.

« Si FB ne veut pas que je l’affiche, alors je vais écrire un blogue à ce sujet, puis je vais en faire une vidéo et je vais en faire un scandale jusqu’à ce que quelqu’un avec un certain pouvoir fasse admettre à FB que les citations des premiers pères de l’Église ne sont pas du discours de haineux, » écrivait-il sur Facebook.

Facebook a été impliqué dans la censure des opinions conservatrices et chrétiennes. Récemment, le PDG Mark Zuckerberg a déclaré que Facebook avait délibérément bloqué les publicités pro-vie durant la période du référendum irlandais sur le retrait du droit à la vie de l’enfant à naître de la constitution. Facebook a également été reconnu coupable d’atteintes à la vie privée et fait face à une amende de cinq milliards de dollars.


*Dane le texte anglais « men are hopeless creatures », ou « les hommes sont des créatures sans espérance ». — A. H.



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