Par Clémentine Jallais (reinformation.tv) — Photo : Lloydbaltazar/ Wikimedia Commons
C’est l’excellente idée de Mike Church, ancien animateur radio américain catholique qui diffuse aujourd’hui ses émissions depuis son site internet. En ce mois de juin, les « LGBT » ouvrent désormais la période estivale avec leurs revendications, leurs parades, leurs marches de fierté tous azimuts. Doublons-les ! Travaillons plus que jamais la vertu d’humilité au cœur de nos vies, dans notre prière quotidienne. Affichons-la, faisons-la rayonner, pour pallier un tant soit peu cet orgueil sans fond et consoler Celui qu’il attaque de plein front.
Le mois de juin est surtout celui du Sacré-Cœur. Devant le Fils de Dieu incarné, le Cœur mis sur la Croix dans le plus grand acte de vrai Amour jamais réalisé, abaissons nos têtes.
Priez pour réparer… agissez en toute humilité
« C’est un mois royal, celui de la Royauté sociale de Notre-Seigneur » a déclaré Mike Church. C’est celui du Sacré-Cœur de Jésus, de la Fête-Dieu, des saints Pierre et Paul, premières pierres de l’Eglise catholique, de saint Jean-Baptiste qui finit martyr pour avoir rappelé à Hérode (le fils du bourreau des Saints Innocents) les lois sacrées du mariage… Un mois de processions et d’honneurs rendus à notre Père du Ciel. Un mois taillé sur mesure pour répondre à ces récriminations avilissantes.
Pour l’animateur de radio, la chose ne fait pas de doute, c’est bien pour cela que le mois de juin a été choisi comme mois de la fierté par les militants LGBT, pour « créer une offense maximale contre le Fils de Dieu et donc Dieu lui-même », selon ses mots à LifeSiteNews.
Encourager une contre-offensive en forgeant ce mois de l’humilité, il y pense depuis 2016, depuis la première année où ce mois de la fierté, où surviennent nombre de blasphèmes, a été entériné. Une alternative salvatrice à la promotion activiste de l’homosexualité, du transgenrisme et de la déviance sexuelle. Tout est permis, des litanies du Sacré-Cœur à la prière sur la sainte humilité du Révérend Père Gaetano-Maria da Bergamo… « Des réparations doivent être faites tout au long du mois pour toutes ces abominations. [...] Et apprenez les prières du chapelet et la prière de saint Michel en latin. J’ai entendu dire par un bon ami que le diable déteste le latin ! »
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Mois de juin, mois du Sacré-Cœur
Cette année, la fête du Sacré-Cœur tombe le 16 juin. Souvenons-nous de la demande expresse de Notre-Seigneur lui-même à sainte Marguerite-Marie Alacoque, le 16 juin 1675 : « C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en lui faisant réparation d’honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu’il a reçues pendant le temps qu’il a été exposé sur les autels ; et je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur. »
C’est aussi, Mike Church le souligne, la date choisie par l’équipe de baseball, les Dodgers de Los Angeles, pour inviter les « Sœurs de la perpétuelle indulgence », groupe ouvertement anti-catholique de drag queens dont le slogan est « Go forth and sin some more ! », « allez de l’avant et péchez encore plus ! » Groupe invité quelques jours plus tôt par une maire californienne qui se dit ouvertement catholique… Inclusivité toujours plus.
Il faut comprendre qu’une autre étape a été franchie. Les 10 ans du « mariage » homosexuel ont été fêtés dans les médias français, le 17 mai. Le mouvement LGBT a largement dépassé ce combat pour « l’égalité » et la possibilité de fonder une « famille ». Les drags queens et les transgenres ont pris la relève, jusque dans les écoles et les bibliothèques américaines, les cours d’éducation sexuelle au Royaume-Uni… et l’éducation nationale en France s’y soumet de mieux en mieux. La pression augmente. La nôtre, sous forme de résistance et de veille priante, doit augmenter en retour.
Fierté LGBT : une guerre contre les âmes
C’est également le leitmotiv de cet ancien militant homosexuel, James Parker, qui a appelé, le mois dernier, dans un talk-show du groupe pro-vie Human Life International, à un regain de vigueur dans la « guerre invisible » à mener contre l’agenda LGBT, ce programme parfaitement délibéré qu’il n’a pas hésité à comparer au communisme, doctrine qui prône « la promotion de la pornographie, la rupture du mariage et de la famille ».
La pornographie a fait les premiers ravages, en se répandant parmi les jeunes, provoquant « l’incapacité de comprendre la beauté et la dignité du corps humain et, bien sûr, de l’âme ». Et Parker estime que la vague actuelle d’enfants souffrant de dysphorie de genre en est, aujourd’hui, la conséquence, en particulier chez les jeunes filles craignant, consciemment ou non, d’être sexualisées par les hommes. Le communisme vise aussi à retourner « les enfants contre leurs parents, ce qui est exactement ce que les transgenres cherchent à faire : essayer de confondre les jeunes enfants ». Et l’interdiction des thérapies de genre qu’envisagent actuellement l’Irlande et le Royaume-Uni ne vont pas arranger les choses.
« C’est notre guerre d’aujourd’hui ; nous devons nous lever et nous devons proclamer ce qui est vrai face à la bête ». James Parker a, lui aussi, demandé une augmentation de la prière et en particulier une dévotion à la Bienheureuse Vierge Marie à travers son Très Saint Rosaire. D’autant plus que l’entrisme LGBT au sein même de l’Eglise catholique se dévoile jour après jour. Certains curés, comme celui de la basilique Notre-Dame de Genève en Suisse, à la fin avril, n’hésitent plus à accueillir les communautés LGBT et à les considérer publiquement, fi du catéchisme, comme membres à part entière de l’Eglise.
Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez.
Clémentine Jallais