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Éducation à la sexualité : « les craintes des parents sont légitimes »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ben white/Unsplash

Ce qui suit est un billet de blogue sur un billet de blogue, il est vrai, mais dont le sujet principal est un texte écrit par un professeur d’université sur la théorie du genre, et sur le danger que représente cette théorie dans nos écoles. Extrait de Pour une école libre au Québec :

Texte de Nadia El-Mabrouk, professeure à l’Université de Montréal. Ce texte aurait mené à l’exclusion de la professeure Nadia El-Mabrouk d’un colloque syndical à cause de ses positions sur la laïcité et l’éducation à la sexualité.

« In Queer We Trust » est le message que je peux lire tous les jours sur un autocollant à la porte de ma station de métro. Et si c’était une religion ?

Cela expliquerait la déferlante de messages virulents que j’ai reçus après ma chronique sur l’identité de genre, afin de parfaire mon « éducation » sur le sujet.

Le sexe serait « un continuum d’états sur le spectre de l’arc-en-ciel », il ne serait pas constaté, mais « assigné » à la naissance, des personnes seraient « nées dans le mauvais corps », il y aurait des […]* « hommes qui accouchent ». Toute objection est déclarée transphobe.

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En clair, l’idéologie queer est une orientation politique dont l’objectif est de nier la binarité des sexes.

La notion de femme et d’homme serait une question d’« identité de genre », autrement dit de ressenti, et non de sexe biologique.

[…]* C’est pourtant ce nouveau paradigme qui, sans qu’aucun débat public n’ait eu lieu, imprègne les discours politiques et les orientations gouvernementales. Il est à l’origine du remplacement de la notion de sexe par celle de « genre » dans les documents officiels.

Dernièrement, c’est Statistique Canada qui annonçait le remplacement de la variable « sexe » par la variable « genre que ressent intimement une personne (selon où elle se positionne sur le continuum de l’identité de genre) » 1. On croit rêver !

[…]* L’instauration au Québec d’un cours qui permette [note du carnet : permettrait uniquement] aux enfants d’intégrer une vision saine de la sexualité, et de les prémunir contre les agressions sexuelles, est une excellente nouvelle. Mais les parents doivent être informés du contenu du cours, du matériel pédagogique et des intervenants. Leurs craintes sont légitimes.

L’un des seuls deux défauts du texte consiste en ce que l’auteur s’égare en parlant de la lutte contre les stéréotypes comme d’une bonne chose, non qu’il n’en existe pas mais plutôt que l’on assimile comportements normaux et stéréotypes, pour parvenir à une certaine « égalité » entre les hommes et les femmes.

Le second défaut est qu’elle parle du cours d’éducation sexuelle nouvellement instauré au Québec comme s’il était bon, excepté la théorie du genre qui y est incluse. Une petite chose encore, ce n'est pas parce que l'idéologie du genre pourrait être considérée comme une religion que cela fait de l'idée de religion une mauvaise chose en soi. Aussi la réflexion « Et si c’était une religion ? Cela expliquerait la déferlante de messages virulents que j’ai reçus » n'est pas une réflexion... réfléchie.


*Crochets rajoutés par Augustin Hamilton.



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