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Des étudiants, des hommes, demandent un filtre contre la pornographie sur le réseau sans fil de leur université


University of Notre Dame du lac (Université Notre-Dame du lac), à South Bend en Indiana aux États-Unis.

Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adawson8/Wikimedia Commons

Une réaction saine qui, espérons-le, se répandra au-delà des États-Unis où les faits se déroulent. Extrait du Daily Beast :

Les républicains et les féministes radicales l'ont pratiquement abandonné, mais la lutte contre la pornographie a de nouveaux champions improbables : les hommes d'université.

Combinant l'énergie du mouvement #MeToo avec une ferveur morale, les étudiants des universités de tout le pays ont dit au Daily Beast qu'ils s'efforçaient de bannir la pornographie de leurs campus.

La démarche a débuté à l'Université Notre-Dame en octobre, lorsque 80 étudiants ont rédigé une lettre ouverte demandant un filtre contre la pornographie sur le WIFI du campus. Depuis, le rédacteur principal de la lettre, Jim Martinson, a déclaré avoir reçu des courriels de plus de 40 étudiants d'autres universités qui souhaitent installer un filtre sur leur propre campus.

La doyenne de Georgetown Amelia Irvine, une ardente conservatrice, a déclaré au Daily Beast que la lettre de Martinson l'avait inspirée de faire pression pour obtenir quelque chose de semblable dans son université catholique. Elle a l'intention de recruter du soutien pendant les vacances d'hiver et de lancer une lettre ouverte ou une pétition au printemps.

Les étudiants d'écoles laïques comme Harvard, Princeton et l'Université de Pennsylvanie ont également déclaré qu'ils étaient enthousiasmés par l'idée, mais qu'ils cherchaient encore à savoir comment elle pourrait fonctionner sur leurs campus. À Princeton et à Penn, les étudiants ont dit qu'ils déposaient et distribuaient déjà des dépliants sur les dangers de la pornographie sur le campus.

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« Je suis excité et je pense que nous pouvons vraiment y arriver, » a dit M. Martinson. « Et je suis aussi confiant que si nous le faisons à Notre-Dame, d'autres universités suivront. »

La proposition est simple : Installer un filtre sur le WiFi du campus qui empêche l'accès à tous les sites Web qui ont pour but de diffuser de la pornographie. La politique technologique de Notre-Dame interdit déjà l'accès à du matériel pornographique, sexuellement explicite ou offensant sur les réseaux du campus, mais M. Martinson s'est dit époustouflé par l'ampleur du soutien en faveur d'une barrière numérique. Une pétition en faveur de cette mesure a été signée par plus de 1 000 hommes et femmes, soit plus d'un dixième de la population étudiante de Notre-Dame.

La lettre ouverte de Martinson dans l'Observateur de Notre-Dame affirmait que la pornographie apprend aux hommes à considérer les femmes comme des objets, normalise l'agression sexuelle et exploite les hommes et les femmes impliqués [dans sa production]. Les hommes de Notre-Dame en appelaient à un filtre, écrivait-il, « pour défendre la dignité de tous, en particulier des femmes. »

La lettre a été rapidement suivie d'une réponse de plus de 60 « femmes de Notre-Dame », qui ont affirmé que la prévalence de la pornographie sur le campus « empêchait les hommes et les femmes de rencontrer la pleine personnalité de l'un et de l'autre dans leurs amitiés et relations. »

[...] Le sénat étudiant en a discuté lors d'une récente réunion, selon l'observateur, et Martinson a dit qu'il avait abordé l'idée avec les administrateurs au « sommet de l'université. »

« L'université a été très réceptive, a dit M. Martinson. « Je suis confiant que nous serons en mesure de le faire d'ici la fin de l'année. » Les responsables de Notre-Dame n'ont pas répondu à une demande de commentaires.

Les filtres contre la pornographie sur un campus ne sont pas une idée totalement nouvelle. Michael Griffin, vice-président principal du Holy Cross College, a déclaré à l'observateur que l'école en avait installé un il y a 15 ans pour économiser de la bande passante, mais l'avait maintenu en place pour des raisons morales. La Northern Illinois University a tenté une interdiction similaire en 2014, selon le Northern Star, mais l'a par la suite révisée pour ne couvrir que les employés. Des entreprises privées comme McDonalds, Panera et Starbucks ont toutes installé des filtres similaires sur leurs réseaux WiFi publics.



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