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Délire généralisé de la classe politique québécoise sur la question de l’avortement

Une controverse née de la peur des avorteurs de voir restreindre leur disponibilité aux actes très lucratifs de démembrement des enfants à naître a dévoilé de nouveau aujourd’hui l’absence totale de conscience des différents chefs politiques québécois.

C’est le journal Le Devoir, très proche des préoccupations des avorteurs, qui a relayé leurs craintes ce matin :

« Le ministre de la Santé Gaétan Barrette va limiter le nombre d’avortements pratiqués par les médecins québécois. Dans un document de travail ministériel, on apprend aussi que les avortements ne seront plus considérés comme des activités médicales prioritaires (AMP), ce qui entraînera la fermeture de cliniques et limitera l’accès aux soins. (…)

Une ébauche du règlement, obtenu par le Centre de santé des femmes de Montréal et consulté par Le Devoir, a mis le feu aux poudres. »

Le ministre de la Santé du Parti libéral, Gaétan Barrette, a bien sûr démenti ces informations qui allaient à l’encontre des intentions mortifères du gouvernement en ce qui concerne la protection des enfants à naître. Dans le Journal de Montréal du 25 mars 2015 :

« Ce qui est important pour moi ce matin, c'est que les femmes du Québec soient bien rassurées : il n'y a absolument rien dans ce projet de loi là ni dans le règlement, qui va limiter l'accès à l'avortement. »

— Gaétan Barrette

Les commentaires des chefs de parti sont tout aussi déplorables que le sien :

Françoise David : « L'avortement, c'est un droit pour les femmes qui en ont besoin. C'est un service médical qui ne peut pas attendre. »

François Legault : « Je ne peux pas croire qu'en 2015 on puisse restreindre l'accès à l'avortement. Je demande au premier ministre Philippe Couillard de rassurer la population »

Philippe Couillard : « Le gouvernement n'a aucune intention, ni directe ni indirecte, de limiter l'accès à l'avortement »

Gaétan Barrette : « Il n'y aura pas au Québec de limitation à l'avortement de quelque manière que ce soit »

Une nouvelle motion du Parti Québécois : « Que l’Assemblée nationale réitère le droit de toute femme de disposer de son corps et de services d’avortement gratuits et accessibles. »

Au Québec, sans qu’il n’y ait eu aucune discussion sur le sujet, comme ce fut le cas en France, il est clair que pour nos députés, l’élimination des enfants à naître jusqu’à la naissance, pour quelque raison que ce soit, est un « droit » des femmes.

Autant de couardise montre combien pas un seul de ses députés, prêt à prôner un discours politiquement correct plutôt que de défendre des enfants dont la vie est en danger, ne mérite notre confiance.

Il faudra regarder attentivement lors des prochaines élections provinciales pour voter pour le meilleur candidat pro-vie, même s’il ne provenait pas d’un grand parti politique.

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L’organisme pour la défense des plus faibles Campagne Québec-Vie honore Mgr Lépine avec son prix « Défenseur de la Vie »


Georges Buscemi, président de CQV, décernant le prix Defensor vitae, accompagnée d'une lettre d'appui signée par 1000 membres du diocèse de Montréal, à Mgr. Christian Lépine, archévêque de Montréal le 14 octobre 2014.

La principale organisation pro-vie de Québec, Campagne Québec-Vie, a créé un nouveau prix pour honorer les membres du clergé qui apportent une contribution exceptionnelle à la cause pro-vie — et le premier bénéficiaire a été l'archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine.

Campagne Québec-Vie (CQV) a décerné son prix « Defensor Vitae » le 14 octobre à Mgr Lépine à l'évêché de Montréal pour s’être montré un « défenseur exceptionnel de la personne humaine, de la conception à la mort naturelle. »

Le prix de cristal de six pouces, en forme de bouclier, aura les traces de pieds minuscules gravés en haut, le nom de l'archevêque, et un message de reconnaissance. 

L'inauguration de la récompense arrive en même temps que le 25e anniversaire de la fondation de CQV.

Nommé par l'ex-pape Benoît XVI en 2012 à la tête de l'archidiocèse de Montréal, Mgr Lépine était déjà connu comme un ardent défenseur de la vie et de la famille, une réputation qu'il a confirmée depuis qu’il a pris sa fonction au diocèse.

Quelques jours seulement après sa nomination, Mgr Lépine a déjà été confronté à des attaques de mouvement pro-avortement de la province pour son attitude pro-vie et pro-famille. Malgré les critiques mordantes, il n'a pas hésité à l'une de ses premières conférences de presse à répondre sans ambages à une question à propos de l'avortement, en déclarant que « Dieu est l'auteur de la vie » et « le premier droit est le droit à la vie. »

En 2013, Mgr Lépine a dénoncé le projet de Charte des valeurs du Parti québécois visant à interdire les signes religieux ostensibles portés par les travailleurs du secteur public, le qualifiant de « violation du droit d'avoir une religion. »

Mgr Lépine a gardé aussi son franc-parler contre la poussée du Québec pour légaliser l'euthanasie avec le projet de loi 52 sur l’« aide médicale à mourir. » Non seulement a-t-il fait de nombreuses apparitions dans les médias condamnant la proposition, mais le diocèse a également fait des annonces dans les journaux et à la radio contre elle.

Alors que le projet de loi a finalement été adopté en juin, l'archevêque n'a pas mâché ses mots au sujet de ce que le projet de loi 52 tolérerait. « Dans le fait de hâter la mort d'une personne,... nous ne les aidons pas à mourir, nous terminons directement leur vie. Il s’agit de donner à nos médecins le pouvoir de tuer les patients qui sont vulnérables dans certaines circonstances », a-t-il dit en février.

Le président Georges Buscemi de CQV affirme que les dirigeants comme l'archevêque Lépine qui prônent ouvertement la vie ne l’ont souvent pas facile.

« Ces gens sont souvent persécutés pour leur position pro-vie et il est bon d'avoir le support moral d'une communauté pour soutenir ces personnes et les confirmer dans leur lutte », a-t-il dit.

Une lettre ouverte de soutien à l'archevêque, signée par 1000 membres du diocèse de Montréal, a accompagné le prix.

« Nous apprécions beaucoup votre présence généreuse auprès des diocésains, vos nombreuses visites en paroisses, vos soirées catéchétiques à la cathédrale de Montréal, votre souci pour la famille et pour l’éducation catholique de la jeunesse ainsi que votre soutien aux chapelles d’adoration à la grandeur du diocèse, » peut-on y lire.

« Croyez que nous restons unis à votre témoignage de foi et de confiance manifesté particulièrement par la consécration du diocèse que vous avez faite au Cœur de Jésus, par le Cœur immaculé de Marie, en la solennité du Christ Roi de l’Univers (2013). »

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Déclaration sur Justin Trudeau et le Parti libéral du Canada

Voici une déclaration, que nous faisons nôtre, de Jim Hughes, président de Campaign Life Coalition, la coalition nationale pro-vie au Canada dont Campagne Québec-Vie fait partie, sur la nouvelle politique "pro-choix" du Parti libéral sous Justin Trudeau:

(Photo : Justin Trudeau sur flickr.comlicence creative commons)

Beaucoup d'entre vous m'ont demandé ce qu'il faut faire en ce qui concerne le Parti libéral du Canada, maintenant que son leader, Justin Trudeau, a explicitement interdit aux  personnes qui ont des opinions pro-vie de se porter candidats pour le parti lors de la prochaine élection en 2015.

Historiquement, Campaign Life Coalition n'a pas supporté un parti spécialement, mais plutôt, les candidats individuels qui sont pro-vie. C'est pourquoi, lorsque le Nouveau Parti démocratique a déclaré comme dogme officiel que personne ne serait accepté comme candidat s'ils étaient pro-vie (ils ont déclaré, à moins d’être pro-choix) et que tous les députés seraient tenus de voter « pro-choix » sous peine d'expulsion du caucus et de ne pas avoir leur acte de candidature signé par le chef pour la prochaine élection, nous ne pouvions plus supporter ce Parti, en aucune façon.

Depuis que le Parti libéral, en vertu de son chef actuel, contrairement à tous ses dirigeants précédents, prend maintenant effectivement la même position, nous ne pouvons plus conseiller aux pro-vie de demeurer impliqués dans le Parti libéral.

Comme aucune personne pro-vie ne sera acceptée comme candidat du Parti libéral, et depuis que le Parti est maintenant, selon les termes utilisés par son chef, « résolument pro-choix », je n'ai pas d'autre choix que de conseiller à toute personne qui a des croyances pro-vie de ne pas soutenir un candidat à la députation sous la bannière du Parti libéral, ni soutenir le parti, financièrement ou autrement.

Compte tenu de notre longue association avec les membres du Parti libéral, ses candidats pro-vie, et ses députés passés pro-vie, ce conseil vous est donné avec un coeur lourd.

Nous devons continuer à travailler pour les candidats et les futurs candidats  qui sont prêts et capables de prendre la parole pour les plus innocents et vulnérables d'entre nous, les enfants à naître. Malheureusement, du moins pour l'instant, nos choix sont gravement compromis. Nous devons travailler pour le jour où le Canada retourne à une époque où les croyances morales fondamentales d'une personne ne le disqualifient pas de chercher un poste politique à travers un parti politique reconnu.

Jim Hughes
Président national
Campaign Life Coalition

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Communiqué: Refus des candidatures pro-vie au Parti libéral du Canada : un « choix » dictatorial

Le chef du Parti libéral du Canada, M. Justin Trudeau, a déclaré :

« J'ai clairement indiqué que les futurs candidats doivent entièrement comprendre que l'on s'attendra d'eux qu'ils votent pro-choix sur toutes les lois ».

Cette déclaration fut faite la veille du plus grand rassemblement annuel sur la colline parlementaire à Ottawa, la Marche pour la Vie. Plus de 23 000 personnes se sont rassemblées pour témoigner que l’enfant à naître, comme toutes les autres personnes humaines, a droit à la vie et personne n’a le droit de toucher à son intégrité physique.

C’est à ce droit que s’attaque le chef du Parti libéral, transformant son parti en secte dictatoriale par le fait même. Plus aucun catholique ni chrétien ne pourra se présenter pour le Parti libéral du Canada.

Nous ne pouvons que reprendre ici les termes utilisés par Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada : « Nous avons ici un homme qui voudrait être premier ministre un jour, qui dicte aux membres du parti qu'ils doivent voter contre les droits fondamentaux de l'homme ».

C’est bien de cela qu’il s’agit. Et le fait que le Nouveau Parti Démocratique et le Bloc Québécois choisissent également de ne laisser personne ayant à cœur la sauvegarde des droits des enfants à naître se porter candidat, n’enlève rien au caractère despotique de cette mesure.

Campagne Québec-Vie demande à M. Justin Trudeau de reconsidérer sa décision, de réfléchir au fait qu’elle viendrait censurer le nécessaire débat voulu par la grande majorité des Canadiens sur l’avortement sélectif des filles et les avortements tardifs, jusqu’à la naissance, des enfants à naître.

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Dernier rassemblement avant le vote sur le projet de loi 52 légalisant l’euthanasie au Québec

Mardi 18 février à 17 h 30

Le Rassemblement québécois contre l’euthanasie (le groupe ayant organisé La Marche printanière) nous convie à une vigile devant l’Assemblée nationale du Québec de 17 h 30 à 18 h 15 le mardi 18 février.

Le projet de loi 52 légalisant l’euthanasie au Québec sera probablement voté avant le budget présenté le 20 février : c’est notre dernière occasion de se lever concrètement pour rappeler la dignité de toute vie humaine avant ce vote. Soyons nombreux et nombreuses en solidarité avec nos frères et nos sœurs sombrant dans le désespoir. Lançons leur un message clair : les personnes souffrantes en fin de vie ont besoin de soins palliatifs, d’accompagnement et de surtout, beaucoup d’amour.

Mises à jour sur www.facebook.com/LaMarchePrintaniere

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Campagne Québec-Vie dénonce une volonté d’imposer les avortements de dernier trimestre au Québec

En réaction à un reportage de Mme Héloïse Archambault, paru dans le Journal de Montréal du 11 novembre 2013, qui informe la population que des médecins avorteurs de dernier trimestre désirent être soustraits de toute pression de comité d’éthique et protégés de la désapprobation du personnel médical les entourant, Mario Richard, directeur-général de Campagne Québec-Vie, annonce son soutien à ces comités d’éthique.

« Nous tenons à soutenir le personnel médical, administratif et éthique qui s’oppose à ces avortements tardifs. Bien que le vide juridique canadien permette d’éliminer l’enfant à naître jusqu’au moment de l’accouchement à terme, la très grande majorité des Québécois refusent ces procédures barbares visant à tuer un enfant » de dire Mario Richard.

Malheureusement, pour Mario Richard, le personnel médical refusant de participer à un avortement est toujours tenu de référer, selon le guide du Collège des médecins, une patiente le demandant, à un collègue pratiquant ce type d’avortement.

« Campagne Québec-Vie demande que soit respectée la liberté de conscience du personnel médical, ce qui implique la liberté de ne pas collaborer à ces avortements en servant d’intermédiaire dans ce processus décrié. »

En plus de reconnaître l’objection de conscience, Campagne Québec-Vie, de la bouche de son directeur, demande que cesse le financement des avortements au niveau provincial.

« Nous demandons que le ministre de la Santé reconnaisse que la réprobation du personnel médical, administratif et de la population en général de la pratique de l’avortement tardif est fondée et que le gouvernement québécois cesse le financement des avortements, notamment de dernier trimestre, que ce soit aux États-Unis ou au Québec. »

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Campagne Québec-Vie règle hors-cours avec l'abbé Raymond Gravel

Comme vous le savez bien, Campagne Québec-Vie est un organisme d’inspiration chrétienne pour la défense de la vie humaine de la conception à la mort naturelle.

Nous considérons qu’il nous faut souvent défendre avec vigueur les enfants à naître et les personnes vulnérables menacées par l’euthanasie en dénonçant des propos publics qui, selon nous, perpétueraient la discrimination injuste à leur égard.

Par contre, nous croyons que l’avènement d’un Québec qui respecte, accueille et défend la vie humaine à toutes ses étapes nécessite une conversion en profondeur, c’est-à-dire une transformation radicale des cœurs des Québécois par l’amour du Christ.

Et nous comprenons que, lorsque nous nous présentons en tant que chrétiens, mais que nos propos, par leur ton ou leur contenu, ne sont pas parfaitement exemplaires, nous obscurcissons la face de Dieu et nous retardons le jour où les enfants à naître et les autres personnes vulnérables seront protégés par les lois et les coutumes de notre pays.

Plusieurs, parmi vous, savent qu’en décembre 2010, l’abbé Raymond Gravel, prêtre du diocèse de Joliette, nous a poursuivis ainsi que le site Web LifeSiteNews.com pour diffamation pour une somme de 500 000$. Nous comptions nous défendre en cour, mais, même à ce jour, aucune date de procès n’était encore fixée. Les procédures judiciaires s’éternisant, nous avons finalement décidé de passer à autre chose et de régler à l’amiable, pour le bien de la cause.

Nous vous présentons dans le bulletin deux textes, l’un de Campagne Québec-Vie, l’autre de Raymond Gravel, qui découlent des termes de notre entente.  

Nous, à Campagne Québec-Vie, reconnaissons qu’au-delà de toute loi humaine à laquelle nous aurions pu contrevenir, certains textes que nous avons rédigés concernant l’abbé Raymond Gravel contrevenaient à une loi plus importante, celle de l’amour. Dans certains de nos textes, on pouvait déceler un ton méprisant envers sa personne, ce que nous regrettons.

Cependant, nous croyons qu’il demeure entre l’abbé Raymond Gravel et nous de graves divergences d’opinion. Bien que nous ayons accepté de régler à l’amiable, il reste que nous ne sommes pas d’accord avec l’abbé Gravel sur ses prises de positions par rapport à l’avortement, au mariage et à plusieurs autres sujets.

D’ailleurs, nous avons abordé à maintes reprises par le passé ce que nous croyons être l’essentiel des arguments que Monsieur l’abbé présente dans ce bulletin. Vous pouvez consulter nos réponses à ses arguments et plusieurs autres à cette adresse : www.AvortementNon.ca.

Nous réitérons par ailleurs notre engagement à continuer de défendre vigoureusement sur la place publique l’enfant à naître, la famille et les personnes vulnérables visées par l’euthanasie. Le dialogue engagé, non seulement avec l’abbé Gravel, mais avec plusieurs autres Québécois de toutes tendances, nous aura aidés à trouver le ton le plus adéquat pour continuer avec détermination à bâtir la culture de vie que nous voulons tous.

À vous, nos fidèles membres du mouvement Campagne Québec-Vie, nous vous remercions du fond du cœur pour votre appui durant cette épreuve difficile. Nous en sortons maintenant plus expérimentés et plus conscients des obstacles formidables auxquels nous faisons face. Cherchant toujours à adapter nos moyens à la culture dans laquelle nous vivons, nous envisageons d’apporter des changements à Campagne Québec-Vie pour interpeller davantage une société fortement paganisée. Si tout se passe comme prévu, nous pourrons vous préciser ces changements dès décembre.

*******

Toujours est-il que tant qu’il y a de la vie, il y aura toujours de l’espoir. Je suis fier de vous annoncer que notre famille s’est encore une fois élargie, avec la naissance d’Athanase Buscemi le 18 septembre.

 

Un beau bonjour à vous de Maximilien, Joseph-Benoît, Athanase, Natalia et moi-même !

Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie

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Textes publiés selon l'entente entre CQV et l'abbé Raymond Gravel

TEXTE DE CAMPAGNE QUÉBEC-VIE AU SUJET DE L’ABBÉ RAYMOND GRAVEL

Nous reconnaissons que certains des textes que nous avons publiés au sujet de l’abbé Raymond Gravel dans le passé utilisaient, à l’occasion, un langage abusif. Nous désirons maintenant rétracter tous les propos à caractère diffamatoire que nous aurions pu publier à son sujet. D’ailleurs nous lui accordons l’occasion de faire valoir son point de vue en publiant avec la présente son texte. Enfin, nous nous engageons, envers l’abbé Gravel et envers tous, de critiquer dorénavant, s’il y a lieu de le faire, de façon constructive, respectueuse et surtout charitable.

TEXTE DE L’ABBÉ RAYMOND GRAVEL

Depuis 2004, une série d’articles reflétaient de manière inexacte ma position sur l’avortement et sur la vie humaine. Cela m’a valu des mises en garde et des semonces de la part des autorités religieuses. Suivant la publication de ces articles, j’ai reçu des menaces et des injures. Plusieurs personnes ont écrit aux autorités religieuses pour me dénoncer.

Ma mise au point vise à rétablir les faits et à exposer ma position sur les questions de l’avortement, de la vie humaine et de l’homosexualité.

1. Je suis prêtre catholique depuis 25 ans. J’ai toujours été fidèle à l’enseignement du Magistère de l’Église qui s’exprime d’abord par mon supérieur immédiat, l’évêque de mon diocèse et à travers l’Assemblée des Évêques Catholiques du Québec, dont le président actuel est Mgr Martin Veillette. Il m’est arrivé d’exprimer des opinions personnelles sur des sujets d’actualité, comme l’homosexualité, l’avortement, la laïcité, l’enseignement religieux dans les écoles, etc… Je l’ai toujours fait de bonne foi, tout en respectant mon engagement comme prêtre et mon appartenance à l’Église catholique.

2. Je suis contre l’avortement. Je considère que la vie humaine est sacrée et que l’avortement est toujours un drame dans nos sociétés contemporaines. Nous devons tout faire, dans le respect des personnes concernées pour réduire le nombre d’avortements pratiqués au Québec et au Canada et pour promouvoir la vie.

3. Je crois sincèrement que la vie humaine commence dès la conception et même avant, au moment où le couple désire un enfant. Le processus est déjà enclenché. Il est désolant de constater le nombre élevé d’avortements. Il faut pouvoir nommer les causes pour y proposer des solutions : l’ignorance sexuelle, la pauvreté, la violence, les carences affectives, l’absence de valeurs… pour n’en nommer que quelques-unes.

4. Ce n’est pas en recriminalisant l’avortement qu’on peut espérer apporter des solutions aux problèmes énumérés ci-haut, car, bien avant la légalisation de l’avortement, de nombreuses femmes, au risque de leur santé et même de leur vie, se sont avortées elles-mêmes ou ont eu recours à des charlatans pour le faire. Des études montrent que plus de 70,000 femmes meurent, à chaque année, dans le monde, à cause d’avortements clandestins, et ce, dans des pays où l’avortement est un crime.

5. C’est par l’éducation, la responsabilisation, la transmission des valeurs : la lutte contre la pauvreté, le respect et la dignité des personnes, l’égalité entre les sexes, le combat pour la justice, l’accompagnement et le soutien des femmes enceintes, que nous pouvons espérer diminuer et même enrayer l’avortement. Un médecin m’a dit : « Avec tous les moyens dont nous disposons maintenant, il ne devrait plus y avoir de d’avortements. Mais encore, faudrait-il en faire la promotion de ces moyens, ce que de nombreuses institutions religieuses se refusent de faire, encore aujourd’hui ».

6. J’accepte aussi de l’Église son refus de célébrer des mariages gais. Par ailleurs, l’Église affirme en même temps, de respecter les homosexuels, de ne pas les ostraciser, afin d’éviter toute marque de violence à leur endroit. C’est pourquoi, comme prêtre, j’accompagne les homosexuels dans leur cheminement de foi et j’essaie de les réconcilier avec l’Église dans laquelle ils se sentent rejetés, condamnés et exclus. Dans ma pastorale auprès des homosexuels, j’applique les principes évangéliques d’accueil, de tolérance, de pardon, de miséricorde, d’amour à la manière du Christ.

7. Comme prêtre catholique, dans mon expérience pastorale, j’ai appris que c’est par l’accueil, l’ouverture à l’autre, le non-jugement, le dialogue, la communication, la miséricorde, le pardon, l’amour inconditionnel et le témoignage de ma foi que je peux changer les choses et non pas par des règles, des lois, des punitions ou des semonces, des exclusions ou des condamnations qu’on peut y arriver.

Je terminerais en reprenant une phrase de saint Vincent de Paul, l’ami des pauvres et des malheureux qui disait : « Vaut mieux se tromper en libérant 20 coupables qu’en condamnant un innocent! »

Raymond Gravel ptre Diocèse de Joliette

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Je n'aimais pas ma femme quand nous nous sommes mariés

Par Pop Chassid, traduit par Campagne Québec-Vie

Je suis un nigaud ridicule, émotif, excessivement sentimental. Voilà pourquoi, sans doute, j'ai dit à ma femme que je l'aimais dès notre deuxième rendez-vous.

J'avais fait beaucoup d’efforts pour me retenir jusqu'à ce moment, honnêtement. Je voulais le lui dire lors de notre première rencontre, mais je savais que ce serait probablement bizarre.

Je me souviens encore de sa réaction. Elle m'a en quelque sorte répondu par un sourire mi-timide, mi-amusé. Puis elle a hoché la tête et regardé au loin dans le ciel.

Je n'ai pas eu le cœur brisé par la réponse. Je pense qu'une partie de moi a reconnu qu'elle était beaucoup plus intelligente et plus modeste que moi.

Mais comme le temps a passé, j'ai aussi réalisé qu'elle savait quelque chose que je ne savais pas.

Comme pour la plupart des juifs hassidiques (nous sommes devenus plus religieux plus tard dans la vie), notre période de fréquentation a duré très peu de temps. Après deux mois, nous étions fiancés. Encore trois mois plus tard, et nous étions mariés.

Et pendant tout ce temps, j'ai été en extase. Un feu brûlait en moi, un feu semblable à celui de notre deuxième rencontre: j'étais amoureux.

Mais ensuite, nous nous sommes mariés, et tout a changé.

Le mariage, qui arriva plus vite que je n'étais prêt, a eu l’effet suivant : il a commencé à aspirer cette émotion.

J'ai eu beau m’efforcer de garder ce feu allumé, de préserver cette émotion brûlante, cela devenait de plus en plus difficile.

Je veux dire, comment pouvez-vous sentir cet amour brûlant lorsque vous êtes assis à table pour discuter comment utiliser les vingt derniers dollars de votre compte en banque?

Comment pouvez-vous le sentir quand vous vous disputez?

Comment pouvez-vous le sentir quand vous pensez qu’il est parfaitement logique de mettre vos chaussettes sur le plancher lorsque vous en avez terminé avec elles, et que votre femme a cette idée folle qu’elles doivent aller dans le panier à linge?

Il n'y avait pas moyen de garder ce feu allumé tandis que l’aspect pratique avait envahi nos vies.

Tout d'abord, cela m'a rendu fou. Cette émotion signifiait l'amour! Cet émoi me permettait de savoir combien je tenais à elle! Mais tout à coup, la vie était cette corvée. Même quand j'étais avec elle. Surtout quand j'étais avec elle.

Et pire encore, il semblait que plus j'essayais d'être sentimental et roucoulant, moins cela était réciproque.

Mais ce n'était pas qu'elle ne me donnait pas d’amour, cela semblait juste venir à des moments différents.

Comme, lorsque j'ai proposé de faire la vaisselle. Ou de faire le dîner après qu’elle ait eu une journée difficile. Ou, lorsque nous avons eu une fille, et que j'ai partagé la responsabilité de veiller sur elle.

Je ne pense pas avoir remarqué cela consciemment pendant un certain temps. Cela a juste continué de se produire.

Mais je pense que cela a eu un effet sur moi. Car, à mesure que notre mariage progressait, j’ai constaté que j’offrais de plus en plus d’aider à la maison.

Et après chaque fois, il y aurait ce regard qu'elle me donnerait. Ce regard d'amour absolu. Qui est si beau et si doux.

Il m'a fallu plus longtemps que je ne veux l'admettre pour comprendre ce qui se passait.

Mais finalement, cela est devenu clair. En donnant, en faisant des choses pour ma femme, l'émotion que j'avais si désespérément cherchée était arrivée naturellement. Ce n'était pas quelque chose que je pouvais forcer, juste quelque chose qui viendrait à la suite de mon don.

En d'autres termes, c’est dans l’aspect pratique que j'ai trouvé l'amour que je cherchais.

Et ce qui est encore plus intéressant, c'est qu'une fois que j'ai réalisé ceci à un niveau conscient, et que j’ai commencé à chercher encore plus d'occasions de donner, alors, presque intuitivement, nous sommes devenus encore plus amoureux.

Et maintenant, comme je suis un peu plus vieux et que j’ai un peu plus d'expérience dans cette relation, j’en suis finalement venu à réaliser quelque chose. Quelque chose que je n'ai pas voulu admettre pendant longtemps, mais qui est indéniable.

Je n'aimais pas ma femme lors de cette deuxième rencontre.

Je ne l'aimais pas quand nous nous sommes fiancés.

Je ne l'aimais même pas quand nous nous sommes mariés.

Car l'amour n'est pas une émotion. Ce feu que je ressentais, c'était simplement un feu émotionnel. L’exaltation de sortir avec une femme que je pourrais épouser. Mais ce n'était pas de l'amour.

Non, l'amour n'est pas une émotion ni même un nom. Il s'agit d'un verbe. Mieux défini par donner. Mettre les besoins de quelqu'un d'autre avant les vôtres.

Pourquoi n'obtenais-je pas de roucoulement réciproque lorsque nous nous sommes mariés? Parce que ce n'était pas pour elle. C’était pour moi. Une émotion que j'avais dans ma poitrine.

Et même si je la laissais sortir de ma poitrine, ce n'était pas de l’amour.

Être sentimental n'est pas de l’amour. Dire à quelqu'un que vous l’aimez, ce n’est pas l’action d’aimer.

Et c'est pourquoi ma femme m’avait seulement donné ce demi-sourire. Elle savait, même si je ne le savais pas, ce que l'amour est vraiment.

Et maintenant que j'ai tenté de modifier ma vision de l'amour, je deviens de plus en plus choqué par les messages concernant l’amour que j'avais reçus quand j’étais plus jeune.

Depuis les films Disney jusqu’à mes émissions préférées, ainsi que dans pratiquement chaque nouvelle chanson pop, l'amour est toujours vendu comme une émotion que nous avons avant de nous marier. Une émotion qui, une fois qu’on l’a eue, en quelque sorte, comme par magie, reste dans le mariage pour toujours.

Je ne peux pas imaginer un plus gros mensonge. Et je suis triste de penser que ces messages ont rebondi dans ma tête pendant si longtemps. Et combien, j’en suis sûr, ils rebondissent aussi dans la tête d'autres personnes.

Je pense que cela explique en grande partie pourquoi le taux de divorce est très élevé dans ce pays. Imaginez toute une nation de gens qui courent constamment après les émotions qu'ils ressentaient quand ils sortaient ensemble. Un pays de gens qui essaient de vivre un film de Disney.

C'est une recette pour un mariage désastreux; pour un pays avec un taux de divorce de 50 %; pour l’adultère (la tentative classique de rallumer un feu); pour des époux qui restent ensemble, mais ne vivent plus qu’un mariage fonctionnel, sans amour.

Il est triste de voir à quel point tout ce qui précède est commun. Combien de personnes souffrent, simplement parce qu'on leur a menti.

Ces gens méritent mieux. Nous méritons tous mieux.

Il est temps que nous changions de discours sur l'amour. Il est temps que nous le redéfinissions.

Car, jusqu'à ce que nous le fassions, l'adultère continuera d'être commun. Et aussi les mariages sans amour. Le divorce.

En continuant de vivre des films de Disney dans nos têtes, et des tragédies dans nos vies.

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Nous tenons le fort pour vous : Campagne de financement de Campagne Québec-Vie!

(Dans un monde aux « valeurs » dévoyées, Campagne Québec-Vie veut instaurer une forteresse devenant infranchissable, protégeant les enfants à naître et les personnes vulnérables des personnes voulant les éliminer pour leur « bien »...)

 

Chers lecteurs de Campagne Québec-Vie,

La Campagne de financement pour l’automne 2013 de Campagne Québec-Vie en est à ses débuts. Comme vous le savez déjà, l’organisation des 40 jours pour la Vie, la publicité pour la Marche pour la Vie, l’information quotidienne que nous vous prodiguons sur le site de Campagne Québec-Vie demande beaucoup de temps à organiser. Nous comptons sur de nombreux et généreux bénévoles, mais nous avons aussi un minimum d’employés pour tenir le fort, pour être de veille en permanence.

« Tenir le fort » n’est pas qu’une simple illustration. Campagne Québec-Vie est une présence, un rappel incessant aux médias et aux politiciens qu’ils ne peuvent se laver les mains impunément, qu’ils n’ont pas le droit d’oublier le sort de centaines de milliers d’enfants à naître que leur complicité et leur silence permet de torturer et éliminer.

Donnez dès aujourd'hui à Campagne Québec-Vie

Nous voulons être une voix pour continuellement crier ce que personne ne veut entendre : il y a génocide au Québec et les instances publiques voudraient qu’il soit silencieux…

Pour continuer à grandir, à rassembler les voix qui veulent témoigner pour ces enfants à naître, aussi pour combattre la tentative présente d’ajouter de nouvelles victimes par l’euthanasie compatissante envers les finances publiques de la province, nous comptons sur votre aide.

Des enfants sont sauvés aux 40 jours pour la vie, le discours public doit tenir compte des pro-vie, de vous, par l’entremise de Campagne Québec-Vie.

Aidez-nous à être votre voix et la voix des enfants à naître.

Nous avons besoin de vos prières, de votre bénévolat, de votre aide financière, de toute aide que vous pourriez nous faire parvenir pour permettre à plus d’enfants d’être sauvés, et pour que leur présence dans notre société devienne un incontournable, qu’elle devienne « visible » pour tous.

Merci de tout ce que vous pourrez faire pour la Vie! Donnez aujourd'hui.


Georges Buscemi, président

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