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Arrêter de s’excuser de défendre l’enfant à naître ; au contraire, parler avec douceur et fermeté

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

Au Québec, nous sommes reconnus pour détester la polémique et le débat. L’important est de trouver les points d’accord, le consensus paradisiaque. Ce qui explique cela, cette attitude de bien des pro-vie dans l’Église, qui le déclarent du bout des lèvres, en s’excusant… La charité chrétienne et leur désir d’humilité leur auraient appris à faire passer l’opinion des autres avant la leur, à considérer que l’autre a probablement raison, et même quand il a tort, à s’excuser de ne pas penser comme lui.

Mais on ne parle pas ici de débats d’opinions. On parle de la vie d’un enfant. Et notre comportement devrait être en conséquence. Sans agressivité, par la charité chrétienne de ne pas vouloir offenser, avec la fermeté et la ferveur d’une personne qui doit défendre la vie d’un enfant. Ce n’est pas nous qui devrions avoir honte d’une pensée hautement condamnable, c’est notre interlocuteur pro-choix. Le but n’est pas de l’humilier, mais de lui faire prendre conscience de sa grave erreur et que les gens de bons sens et qui ont le courage d’être raisonnable ne sont pas habituellement de la classe médiatique. Ici, je voudrais présenter cette magnifique entrevue, d’une extrême charité, de Mère Teresa. Sans qu’on la voie, elle récite son chapelet le temps de l’entrevue, car elle sait plus que quiconque que la prise de parole pour l’enfant à naître est un combat spirituel. Il suffit de voir Madeleine Poulin, montrer les dents, certains diront grincer des dents, après d’avoir tenté de piéger de mille et une façons la sainte, de la prendre en défaut, de l’amener à ne pas être capable de répondre. L’Esprit Saint a inspiré Mère Teresa, comme il le fit pour d’autres défenseurs de la vie, tel Jérôme Lejeune sur les plateaux de télévision français, inspirés au point qu’en coulisse, les régisseurs se plaignaient de l’avoir invité. Il était « trop bon » dans la défense des enfants.

Ici, bien avant les partis politiques au Québec, ou les partis libéral, NPD et Bloc Québécois canadiens, il y a longtemps que les médias ont censuré tout discours pour la vie de l’enfant à naître. Qui veut terminer sa carrière n’a qu’à se déclarer pro-vie, ce qui n’arrive jamais.

Prenons l’exemple d’une sainte. Mère Teresa nous montre ici la réponse de l’Amour, celle qui fait grincer des dents à la haine médiatique dictatoriale québécoise. À voir ou à revoir, à méditer, pour prendre conscience, ce que nous faisons si peu, du degré de persécution tranquille que subissent l’Amour, la vie, les enfants, au Québec.

Pour que nous aussi, nous portions notre croix, pour la vérité, pour les enfants à naître, pour les femmes et mères qui seront blessées pour la vie si elles vivent le drame du meurtre de leur enfant. Que nous n’ayons jamais peur, que nous soyons en paix de parler de l’enfant à naître et de son droit à la vie.

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La dictature du relativisme dans l’Église au Québec

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)

Saint Jean-Paul II, le prophète, a écrit 3 encycliques qui à mes yeux sont trois sommets s’attaquant de front à la dictature du relativisme qui sévit dans plusieurs milieux se disant « catholiques » au Québec.

Veritatis Splendor, Foi et Raison, Evangelium Vitæ.

Je retiens la première et la troisième.

Les anciens étudiants en théologie morale se souviennent comment les professeurs dans les universités québécoises effleuraient à peine l’encyclique Veritatis Splendor, sans la nommer, disant parfois que quelques théologiens marginaux avaient une position différente de la leur, à la fin de leur cour.

Quant à Evangelium Vitæ, le silence total.

Ce que l’on entend par contre actuellement, c’est cette véritable haine de saint Jean-Paul II, que l’on voudrait décanoniser. On essaie de lui trouver un crime qui permettrait de le disqualifier. Malheureusement pour ces haineux, c’est plutôt des miracles que le Seigneur a voulu prodiguer par son intercession, pour permettre à l’Église de le placer sur les autels en bonne et due forme. De même pour Mère Teresa, là aussi, détestée par toute une frange se voulant « catholique progressiste ».

Le point en commun de ces deux grandes figures de sainteté de l’Église catholique : leur absence de peur à dénoncer le crime de l’avortement. Avec amour pour l’enfant et la mère, mais sans les nuances si chères aux adeptes du relativisme ne voulant surtout pas apporter de conclusions définitives à des questions qu’ils aiment laisser ouvertes, comme un tableau à contempler, certainement pas une cause où s’engager… La question de l’avortement est « compliquée » vous dira-t-on. Et l’on s’enfoncera dans des nuances qui ne tiennent pas la route, mais qui tiennent le temps… et font passer leurs auteurs pour des gens réfléchis. L’important étant de démontrer une pensée personnelle…

Impossible d’avoir une conversation honnête avec ces personnes qui ne vous répondront jamais sur l’évidence de l’humanité de l’enfant à naître, ou sur la vie des personnes malades à protéger de l’euthanasie. Ils sont « nuancés »…

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Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Ou vraie et fausse charité dans l’Église d’aujourd’hui

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adoc/Wikimedia Commons

Dans le film bien fait mais malheureusement malhonnête intellectuellement envers la mémoire de Pie XII, Amen, de Costa-Gavras, on trouve du moins un élément bien illustré. La tentative, jusqu’au bout, d’un homme tentant de réveiller ses contemporains sur le sort réservé aux juifs.

À l’époque, nous avons les nazis, les collabos, les résistants, les personnes qui pour toute sorte de raisons valables, maladies, infirmités, incapacité psychologique, etc. ne peuvent s’impliquer dans le combat. Et il y a les autres.

Tous ceux qui ne VEULENT pas voir. Parce qu’ils savent qu’alors, ils devront justifier leur inaction. Il y a donc ceux qui veulent partager l’idée que les juifs ne sont pas humains. Méprisables, qu’ils méritent leur sort. Donc, on n’a pas à s’impliquer pour leur porter secours.

Il y a ceux qui se doutent de quelque chose, mais ne veulent pas qu’on leur en dise plus. Les plus féroces peut-être, capable de tout pour que leur lâcheté ne soit pas révélée au grand jour. Ceux-là pourront vous dire qu’il y a des doutes sur l’humanité des juifs, sur les histoires d’exterminations (en est-on bien sûr ?). Il y a aussi ceux qui diront qu’il n’y a pas que les juifs dont on doit s’occuper. Il y a aussi les enfants et la rentrée scolaire, l’environnement que nous leur laisserons, les pistes cyclables, le dialogue entre les religions, le secours contre la faim dans le monde et les pandémies, bien d’autres causes tout aussi importantes vous diront-ils, donc on ne peut pas s’occuper de tout.

On ne peut pas faire de l’enfant à naître une priorité comme si tout dépendait de lui.

Parce que cela demande une réorientation morale de tout notre être. Une réponse logique et pratiquement coercitive à un devoir auquel rien ne peut nous soutirer. On va tuer un enfant, et nous avons la possibilité de parler, d’agir, de tout faire en sorte pour que cela ne soit pas.

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Les Évangiles sont des reportages, n'en déplaise aux mous

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) — Image (montage)

Par cet article, je commence une série de chroniques/commentaires, recevant ce mandat avec une grande reconnaissance. On m’a pratiquement donné carte blanche pour écrire sur différents sujets avec un lien avec la mission de Campagne Québec Vie. Le premier élément que je voudrais apporter ici est donc ce témoignage d’ouverture de la direction de Campagne Québec Vie. Personne n’est semblable, et il y aura toujours des différences de point de vue sur les jugements à apporter devant telle ou telle situation. La marque de confiance que l’on me donne témoigne de ce que l’on croit d’abord à ma volonté d’être honnête intellectuellement et de ma capacité de dialogue franc. Je le mentionne ici comme ayant toute son importance. Si l’on me choisit avec ces demandes, cela dénote l’importance qu’elles ont pour Campagne Québec-Vie.

Des catholiques ont parfois une image négative du mouvement parce que des affirmations polémiques sur la situation dans l’Église y sont souvent prononcées. Si les lecteurs pouvaient avoir la chance de visiter les bureaux de CQV, ils y trouveraient la douceur d’un dialogue où ils seraient certainement vraiment écoutés, ce qui ne veut pas dire automatiquement approuvés. Mais le véritable dialogue n’a rien à voir avec l’absence de convictions. Au contraire. Quoi de plus ennuyant et stérile qu’une conversation entre deux personnes relativistes ? Entre cela et un documentaire en direct, en contemplation silencieuse par caméra cachée, sur l’hibernation des marmottes, je choisis le deuxième, j’y aurai du moins appris quelque chose…

« Les Évangiles sont des reportages, n’en déplaise à certains… »

C’est le titre d’un livre comme ce pourrait l’être de plusieurs livres sérieux de théologie, contredisant ce que l’on retrouve parfois chez certains diplômes en sciences religieuses québécois.

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