M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Le gouvernement canadien cesse de donner des fonds à un groupe chrétien en raison de ses croyances sur l’homosexualité

par Patrick B. Craine (traduction CQV)
 
(Stephen Harper et Julian Fantino, ministre de la Coopération internationale)
 
 
OTTAWA, le 11 février 2013 (LifeSiteNews.com) — Le gouvernement conservateur canadien a mis fin à des paiements à un groupe chrétien travaillant à améliorer l'accès à l'eau potable en Ouganda, après un rapport des médias ciblant l’engagement du groupe à un enseignement respectant les valeurs chrétiennes sur la sexualité.
Carrefour Communications inc., une organisation évangélique qui dirige une station de télévision au Canada et des projets de développement outre-mer, est l’objet d'une subvention de 544 813 $ de l'Agence canadienne de développement international qui devait être offerte pendant la période de 2011 à 2014.
Mais après que La Presse canadienne ait produit dimanche un rapport soulignant la croyance déclarée du groupe dans l'enseignement chrétien que l'homosexualité est un « péché » et une « perversion », le ministre de la Coopération internationale, Julian Fantino, a annoncé via Twitter qu'il avait demandé aux fonctionnaires de l'ACDI de « réviser » les montants accordés à Carrefour avant que les paiements ultérieurs soient effectués.
La nouvelle a réveillé les partisans pro-famille. Joseph C. Ben-Ami, président de l'Institut Meighen, a déclaré que les croyances de Carrefour sur l'homosexualité « n’enlevaient rien à la pertinence » de son travail en Ouganda, et en tant que député conservateur, que la révision est un « désastre ».
« Est-ce que la Presse canadienne a affirmé que Carrefour refuse de l'eau pour les hommes homosexuels? » a-t-il demandé. « Ou les chrétiens ne sont-ils pas dignes de confiance pour la construction de puits ou pour superviser la construction de systèmes d'irrigation parce qu'ils sont chrétiens? C'est certainement ce qui est impliqué. »
« Si c'est le cas, ils devraient faire l'accusation clairement et directement et être prêts à répondre de la diffamation au tribunal », a-t-il ajouté. « Il y a des mots qui peuvent être utilisés pour décrire ce genre d'allégation. — Profondément ignorant serait le terme le plus généreux et respectueux »
Dans son rapport, La Presse canadienne craint que le gouvernement fédéral finance un soi-disant groupe « anti-gai » en Ouganda tandis qu’en même temps, il s’oppose ardemment à un projet de loi ougandais qui instituerait des peines plus sévères pour les relations homosexuelles.
Mais Carrefour insiste sur le fait qu'ils ne jouent aucun rôle dans les décisions des pouvoirs publics des pays en développement où ils travaillent.
« Cela n'a pas été une pratique de Carrefour d’influer sur les questions politiques dans les pays où nous apportons des secours ou achevons des projets de développement », déclare la porte-parole Carolyn Innes à l'agence de nouvelles. LifeSiteNews n'a pas eu de réponse de Carrefour au moment de publier cet article.
Avant le reportage de dimanche, La Presse canadienne a trouvé une page sur le site Web de Carrefour qui pousse les utilisateurs d’internet à se « repentir » des péchés sexuels qui détournent de leurs « vrais buts » les rapports sexuels. Parmi les perversions, la page indique « la pédophilie, l'homosexualité et le lesbianisme, le sadisme, le masochisme, le travestissement, et la bestialité. »
L'agence de nouvelles dit que la page a disparu mardi après qu’une journaliste a contacté Carrefour. Actuellement, la page semble être sous la protection d’un mot de passe.
Pour cette première enquête, l'ACDI et le ministre Fantino ont simplement dit à La Presse canadienne que les subventions sont distribuées « selon le mérite. » Mais une fois que l'histoire a été publiée dimanche soir, le ministre a tapé sur Twitter.
« Nous nous opposons fermement à la criminalisation de l'homosexualité et à la violence en raison de l'orientation sexuelle. L'ACDI finance des projets basés sur le mérite », écrit-il. « Bien que le contenu original [sur le site de Carrefour] est en panne, j'ai demandé aux fonctionnaires d'examiner cette organisation avant que des paiements ultérieurs soient effectués."
Avant l'annonce de Fantino que la subvention était à l'étude, les responsables gouvernementaux avaient déjà pris leurs distances des perspectives du groupe chrétien.
Rick Roth, un porte-parole du ministre des Affaires étrangères, John Baird, a déclaré que le gouvernement Harper « ne cautionne pas ces vues particulières », dans une interview accordée à La Presse canadienne.
« Les positions du Canada sont claires — nous avons été fortement opposés à la criminalisation de l'homosexualité ou à la violence contre des personnes sur la base de leur orientation sexuelle », a-t-il dit.
LifeSiteNews.com n'a pas de nouvelles de l'Agence canadienne de développement international au moment de mettre cet article sur le site.
Pour contacter :
Le premier ministre Stephen Harper
Hon. Julian Fantino, ministre de la Coopération internationale
613-996-4971
julian.fantino @ parl.gc.ca
Laissez un commentaire

L'euthanasie est à nos portes -- il faut agir !

Il est temps de sonner l’alarme !

L’euthanasie est à nos portes. Nous n’avons que quelques semaines (trois ou quatres mois tout au plus) pour faire reculer nos députés élus à l’Assemblée nationale pour qu’ils disent « non » à un projet de loi, bientôt déposé par le Parti Québécois, qui visera la dépénalisation de l’euthansie au Québec.

En légalisant l’euthanasie, on crée en quelque sorte un « droit » au suicide. Et lorsque le suicide devient un droit assuré et encadré par l’État, cela donne la permission à certains individus d’en tuer d’autres, selon certains critères (cela vous rappelle quelquechose ?) et l’obligation pour les contribuables de payer le tout ! Pour certaines personnes, cela fera apparemment leur affaire, car ils auront leur mort « propre » et « sans douleur ». Par contre, d’autres personnes (vieillards, personnes handicapées, personnes seules et démunies, personnes dépressives) se sentiront contraintes à demander la mort, à la suite de pressions morales (que ce soit à cause d’une famille impatiente, d’un manque de lits dans les hôpitaux, de chicanes de succession, d’un soutien déficient, etc.).

Il y a aussi le changement sociétal global et majeur qu’une telle politique apportera : dorénavant, le suicide devient une solution aux multiples problèmes de la vie. Comme ces jumeaux belges de 45 ans qui ont reçu la piqûre fatale sous le prétexte qu’ils étaient sourds et craignaient une prochaine cécité, d’autres faisant face à des défis physiques et psychologiques feront à leur tour la queue à la clinique d’euthanasie (voir, p. ex. : « Ma mère a été euthanasiée sans que le médecin ne me prévienne... » )

On tente de nous rassurer en disant que la nouvelle loi sera bien « balisée ». Pour qui nous prennent-ils ?! N’apprendrons-nous jamais de l’histoire ? Prenez parmi plusieurs cas possibles celui de la légalisation de l’avortement. Lorsque cet acte a été légalisé en 1969, il y avait des balises, des critères. Il fallait pour avorter l’aval d’un comité de trois médecins. Il fallait de « bonnes raisons médicales ». Certains, sans doute, prédisait qu’il y aurait tout au plus au Québec quelques centaines d’avortements par année. Dans les premières années, ce fut le cas. En 1971, il y avait autour de 1000 avortements au Québec. Mais le chiffre alla grandissant jusqu’en 1988, où, avec l’arrêt Morgentaler, toutes les belles balises se sont effondrées, pour ne laisser qu’un vide juridique. Nous sommes aujourd’hui rendus à 30 000 avortements par année au Québec, 100 000 au Canada. C’est l’avortement sur demande, pour n’importe quelle raison, jusqu’à la naissance. Voilà la progression en 40 ans. Je ne vois pas en quoi l’euthanasie sera différente : d’ici quelques années, ce qui s’est produit avec l’avortement se reproduira pour l’euthanasie.

Que faire ?

Selon moi, il y a cinq choses qui doivent être faites immédiatement pour arrêter ce projet de loi imminent.

1. Premièrement, l’essentiel : il faut se baisser la tête et prier ! Où que vous soyez, priez un moment pour que Dieu guérisse l’aveuglement spirituel de trop de nos concitoyens qui les mène à croire que le meurtre est un geste de compassion et le suicide un geste digne et salutaire. Demandons aussi pardon d’avoir pu contribuer de quelque façon à ce délabrement général du respect de la vie.

2. Deuxièment, signez le « Manifeste » du Collectif des médecins pour le refus médical de l’euthanasie.

3. Troisièment, et c’est très imporant : Contactez dès que possible votre député provincial. Votre élu doit connaître ce que vous pensez de ce mauvais projet de loi qui sera déposé sous peu : dites-lui « NON à l’euthanasie et au suicide assisté, OUI à une mort digne, sans acharnement thérapeutique, avec soins palliatifs s’il le faut. » Encore mieux : visitez-le ou la en personne ! Si vous ne connaissez pas votre député, appelez l’Assemblée nationale :

Région de Québec : 418 643-7239 Numéro sans frais : 1 866 DÉPUTÉS (1 866 337-8837) ou suivez ce lien.

4. Parlez-en avec votre famille, vos amis et vos connaissances. Grands-parents, parlez-en avec vos enfants et petits-enfants, curé et pasteurs, parlez en à vos ouailles, évêques, mobilisez vos diocèses et chacun de vous : préparez-vous à une mobilisation générale qui est sur le point de voir le jour. (J’espère vous donner d’autres détails dans un prochain message.)

5. Donnez nous les moyens de diffuser nos annonces contre l'euthanasie à la télévision, à la radio et dans les autres médias. Nous sommes présentement en train de traduire et d'adapter pour le Québec une annonce contre l'euthansie qui a été diffusée à la télévision en Ontario.

Avec votre appui, nous serons en mesure de faire la vérité sur les dangers de l'euthanasie pour le Québec. Merci de votre appui !

Et n'oubliez surtout pas de faire suivre ce message à toutes vos connaissances. Il est vraiment minuit moins 5 pour l'euthanasie au Québec. Il est temps de s'activer pour contrer cette menace.

Pour la vie !

Georges Buscemi , président

Pour en savoir plus sur l'euthanasie et le suicide assisté,
les risques et les dérives possibles >>

Laissez un commentaire

Les Français entrent en résistance contre le « mariage » gai

Sur le blog de Jeanne Smits du 12 février 2013:

 

(et maintenant, place à la résistance, devant un gouvernement obéissant aveuglément aux consignes du conseil de l'Europe, lui-même soumis aux pressions de lobbys gais minoritaires, mais utilisant l'arme du terrorisme intellectuel)

 

Mardi 12 février 2013, à 18 heures précises, nous donnons rendez-vous à tous les Français sur l'Esplanade des Invalides, à côté de l’Assemblée Nationale, pour marquer notre entrée en résistance.
 
Après 2 semaines de pseudo débat à l’Assemblée Nationale, la majorité gouvernementale va réussir à faire passer dans un simulacre de débat le projet de loi instituant le mariage entre deux personnes de même sexe. Pour la famille et pour les droits de l’enfant à avoir un père et une mère, le vote de cette loi idéologique est un coup rude, mais la bataille est loin d’être perdue pour toutes les bonnes volontés engagées dans le combat pour la famille.
 
Après la journée historique du 13 janvier, le Collectif Famille Mariage appelle donc les Français et leurs élus au combat et à la résistance en ce 12 février tout aussi historique.
 
Avant le vote de la loi au Sénat, un premier bilan doit être tiré des mois de lutte qui s’achèvent par le vote de mardi.
 
Mobilisation exceptionnelle du peuple français pour préserver le mariage, avec des constats qui ne trompent pas : succès phénoménal de la manifestation du 13 janvier avec largement plus d’un million de manifestants ; succès fulgurant de la signature de la pétition pour saisir le CESE avec l’objectif de 500 000 signatures très largement atteint en quelques jours grâce au courage d'un élu, Philippe Brillault et de tous les Français ; émergence – hors de partis politiques – d’une nouvelle génération militante, très impliquée sur les questions éthiques et familiales...
 
Très faible implication des représentants politiques pour défendre le mariage : à l’exception notable de quelques élus courageux de l’opposition, mais aussi de la majorité présidentielle, la plupart des députés ont préféré fuir leur responsabilité en désertant le débat, et par leur abstention le jour du vote de la loi. Une démission des politiques très mal perçue par une grande majorité des électeurs qui sauront s'en souvenir lors des prochaines échéances électorales.
 
Fracture grandissante entre les élites politiques et le pays réel, entre l'idéologie d'une caste autoritaire et idéologique et la réalité du terrain.
 
Les nombreuses initiatives engagées localement autour de la défense de la famille ont toutes rencontré un réel intérêt auprès des populations et des élus locaux. Le clivage politique droite/gauche n’est plus du tout pertinent sur la question du mariage et de la défense de la famille. Le divorce entre le peuple et ses représentants politiques semble consommé et risque de s’aggraver encore davantage avec le vote d’une loi qui, loin de répondre à une aspiration populaire, ne fait que satisfaire les revendications communautaires d’une infime minorité.
 
Nous appelons donc aujourd'hui à l’union de toutes les forces et les bonnes volontés autour de la défense du mariage, de la famille et des droits de l’enfant.
 
Les défenseurs de la civilisation de la Vie doivent s’unir contre les tenants de la culture de mort.
 
Donc Mardi 12 février 2013, à 18 heures précises, nous donnons rendez-vous à tous les Français sur l'Esplanade des Invalides, à côté de l’Assemblée Nationale, pour marquer notre entrée en résistance.
 
Nous ne lâcherons rien.
 
Sincèrement,

Grégoire Boucher
 
Président
 
Collectif Famille Mariage

Laissez un commentaire

Le Parti Québécois aurait pu économiser 200 millions en choisissant de convertir les places de garderies privées vacantes

C'est ce qu'affirme Daniel Ratthé, député de la Coalition Avenir-Québec. Sur le site du Journal de Montréal du 11 février 2013:

(Daniel Ratthé, porte parole de la CAQ en matière de famille)

L’octroi de seulement 2250 places à 7 $ dans les garderies privées de la province entraînera des fermetures dans les prochains mois, et exacerbera le manque de places, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
 
La ministre de la Famille, Nicole Léger, a annoncé jeudi que 85 % des places en garderie à 7 $ annoncées par le gouvernement péquiste, en novembre, seraient attribuées en CPE. La FCEI se range donc du côté de la Coalition avenir Québec (CAQ), de la Fédération des chambres de commerce du Québec et de la Coalition des garderies privées non subventionnée pour exprimer son désaccord.
 
Des 15 000 places à 7 $ dans les garderies, seulement 15 % seront octroyées en garderies privées. Or, selon la FCEI, il y a plusieurs places vacantes en garderie privée non subventionnée. Utiliser ces places, dit-elle, serait une option rapide et efficace. Même son de cloche du côté de la Fédération des chambres de commerce, qui dénonce le fait que le gouvernement crée de nouvelles places au lieu de convertir des places qui existent déjà dans le privé.
 
Chez les caquistes, le porte-parole du parti en matière de famille, Daniel Rathé, a affirmé que le PQ aurait pu faire des économies de près de 200 millions $ en considérant les places vacantes dans les garderies privées.
 

C'est 477 millions de plus que la première ministre Marois tient à gaspiller dans le système de garderie, pour ajouter aux 2,2 milliards déjà brûlés dans le système... Pourquoi les CPE plutôt que les garderies privées?

Et dire que cet argent pourrait être remis aux parents, premiers responsables de l'éducation de leurs enfants...

Laissez un commentaire

Le cas de Joanie Loranger : la pilule contraceptive peut être un facteur prédisposant à l'ACV selon le docteur Lanthier

Sur le site du Journal de Montréal du 11 février 2013:

 

(Le Dr Lanthier, neurologue)

 

 

 

De son côté, Joanie Loranger croit que la seule cause possible pour expliquer son AVC est la pilule contraceptive.
 
«Tous les autres facteurs ont été écartés, c’est la seule option», dit-elle.
 
«Je peux vous garantir que mon autre fille ne prendra jamais d’hormones», ajoute sa mère Mélanie Giroux.
 
Questionné à ce sujet, le Dr Lanthier avoue que la pilule peut être un facteur.
 
«Lorsqu’on rajoute la prise de la pilule à d’autres prédispositions, ça peut être un facteur supplémentaire parce qu’elle augmente la tendance du sang à former des caillots.»
 

Laissez un commentaire

Merci Benoit XVI

Nous ne pouvons qu’être pleins de reconnaissance pour ces années de prises de paroles claires en faveur des enfants à naître, des personnes en fin de vie, des pauvres et des plus vulnérables de la société, avec toute la douceur et l’humilité caractéristiques de ce pape attachant, une humilité qui consiste à faire la vérité sur soi-même et de prendre les décisions qui s’imposent.
Le ministère de Benoit XVI a renouvelé l’Église catholique de l’intérieur, mettant un terme aux divagations d’une pseudo-charité indépendante de la sollicitude de la vérité, trop présente dans maintes institutions présumées catholiques.
Pour ton courage et ta douceur, Benoit, merci.
Merci de nous avoir rapprochés du Christ par ta parole et ton exemple. Nous souhaitons que l’Église puisse profiter encore de tes conseils, conseils de celui qui sera, à partir du 28 février 2013, à 20h, l’humble cardinal Ratzinger.
 
Laissez un commentaire

Le rouleau compresseur du lobby du «mariage» gai en Europe

Sur le blog de Jeanne Smits du 10 février 2013:

 

(Manifestant s'opposant au « mariage » gai en France)

 

 

Pour l'Angleterre et le Pays-de-Galles, où la légalisation du « mariage » des homosexuels est en très bonne voie, la donne est très différente : David Cameron a porté cette loi en tant que leader des conservateurs et alors même qu'il avait refusé de s'engager sur ce dossier avant son élection, refusant de l'inscrire à son programme. Résultat : les grands votes sur le « mariage » gay en France et Outre-Manche se seront déroulés à moins de huit jours l'un de l'autre…

Pour Booker, la vraie histoire remonte à 2010, et plus précisément au mois de mars où les 47 pays membres du Conseil de l'Europe se sont mis d'accord sur une recommandation visant à mettre en place des « mesures pour combattre la discrimination sur le fondement de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre ». Elle proposait notamment que les pays reconnaissant des partenariats de même sexe accordent à ces derniers le même statut légal qu'aux partenariats entre hétérosexuels. Il n'était pas question de mariage, certes, encore que l'on proposait que les « personnes transgenres » puissent épouser une personne du sexe opposé à celui qu'elles se seraient vu assigner. 

Booker poursuit : « Quatre jours avant l'élection générale de 2010, le parti conservateur a publié un dépliant signé par Theresa May [alors ministre de l'Intérieur], dont une section sur les “questions lesbiennes, gay, bi, trans]” promettait que le parti allait “envisager l'opportunité de changer la loi en vue de permettre que les partenariats civils puissent recevoir le nom et la qualification de mariage”. »
 
La Cour européenne des droits de l'homme

 On ne retrouva pas cette promesse dans le « Manifesto » (document de campagne) des Conservateurs, ni même dans les accords de gouvernement de la coalition au pouvoir depuis 2010. Mais en juin 2010, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) affirme que sans qu'il existe une obligation de reconnaître des partenariats de même sexe, le droit de jouir de la vie familiale ne se réduit pas aux couples homosexuels mais peut bien s'appliquer aux couples de même sexe.
 

La cour proposait d'attendre qu'un « consensus » emerge parmi les pays membres pour faire reconnaître un droit au « mariage » pour les couples de même sexe appuyé sur la Convention européenne des droits de l'homme.
 

Le ministre des égalités libéral démocrate Lynne Featherstone, note Booker, allait alors édicter des directives autorisant la diffusion de « musique religieuse » pendant les cérémonies de partenariat civil, expliquant que cela pouvait constituer une étape vers la légalisation des « mariages » gays. Son parti allait bientôt la soutenir en ce sens.
 

En décembre 2010, un lobby homosexuel, Equal Love, a soutenu un groupe de couples homosexuels britanniques à lancer une action devant la CEDH en vue de faire donner aux partenariats civils le même statut que le mariage. Une action soutenue également par Peter Tatchell, militant LGBT, pour qui le fait d'écarter les personnes gays du mariage « envoie un signal selon lequel nous sommes socialement et légalement inférieurs »;
 

En mars 2011, les deux ministres qui ont largement reçu des groupes LGBT publient un document d'intention politique officiel annonçant la volonté de faire progresser l'égalité LGBT en vue d'aboutir au « mariage civil égalitaire ». Ce même document engageait le ministère britannique des Affaires étrangères (Foreign Office) ainsi que la nouvelle instance pour l'égalité de genre (Gender Equality Office) à travailler à la « pleine mise en œuvre » de la Recommandation du Conseil de l'Europe de l'année précédente, avec une date butoir fixée à juin 2013. 

Booker souligne qu'en prenant la présidence tournante du Conseil de l'Europe en novembre 2011, le Royaume-Uni a placé cette question en tête des priorités. Mme Featherstone avait déjà promis 100.000 ivres d'argent public à un groupe LGBT à Strasbourg en vue de mettre cette politique en œuvre ; c'est elle qui aura été la principale oratrice d'une conférence à huis-clos du Conseil organisée sous la présidence britannique, le 27 mars suivant, en vue de fixer les plans pour mettre en œuvre cette politique avant la date butoir de juin 2013. Booker cite une déclaration du juge britannique Sir Nicolas Bratza, qui présidait alors la CEDH, affirmant que cette cour était prête à qualifier le « mariage » de couples de même sexe de « droit de l'homme » dès lors qu'un nombre suffisant de pays l'aurait accepté.
 

« Voilà les vraies raisons pour lesquelles notre Gouvernement a eu besoin de précipiter le vote de la semaine dernière sur le mariage gay. Nous nous sommes engagés à la “pleine mise en œuvre” de la politique du Conseil de l'Europe à ce sujet pas plus tard qu'en juin prochain (d'où la loi similaire dont on précipite actuellement l'adoption en France). Cela aura été un coup politique très réussi du lobby gay, assisté par Featherstone, May et ces institutions européennes de l'ombre qui, de tant de manières, gouvernent aujourd'hui nos vies. Mais pourquoi ne nous a-t-on pas dit de manière plus honnête et ouverte pourquoi tout cela s'est produit ainsi ? », demande Booker.  

Tout cela ne contredit pas mais complète plutôt les accusations de Nigel Farage qui a montré (voir ici sur ce blog) comment l'Union européenne, de manière parallèle, a décidé que tout ce qui serait lié par le biais d'un acte d'état civil dans un pays de l'Union le serait, automatiquement, dans les 27 autres. D'où l'intérêt pour le lobby gay d'obtenir une reconnaissance du « mariage » gay dans des poids-lourds de l'Union afin d'étendre ce droit subrepticement dans l'ensemble de l'UE, en assurant dans le même mouvement un poids suffisant de cette légalisation pour faire considérer le « mariage » gay comme un droit de l'homme qui s'imposera tôt ou tard aux 47 pays du Conseil de l'Europe. 

Le déroulé de cette affaire montre aussi (à ceux qui ne l'auraient pas encore compris) que la promotion des droits des couples homosexuels à travers la reconnaissance de partenariats civils, de pacs et autres « alliances civiles » joue un double rôle : celui d'affirmation d'un droit propre à l'existence du couple homosexuel et du caractère « familial » de ce droit lorsque des enfants sont présents, mais aussi celui d'étape vers l'abolition définitive de toute différence entre le mariage naturel et le « mariage-fiction » des couples homosexuels.

Laissez un commentaire

Un défenseur des groupes LGBT coupable d'une tentative de meurtre contre des organisations familiales

Sur le blog de Jeanne Smits du 8 février 2013:

(Une tentative de meurtre des membres d'un organisme de défense des droits de la famille)

 

Floyd Lee Corkins II a plaidé coupable. Oui, en ouvrant le feu dans le vestibule de l'immeuble du Family Research Council à Washington D.C., l'été dernier, il a voulu « tuer le plus de gens possible ». Oui, il a illégalement traversé la frontière de plusieurs Etats avec une arme à feu. Oui, il avait l'intention de tuer ; oui, il voulait commettre un acte de terrorisme alors qu'il était armé.
(...)
L'affaire remonte à août 2012 – souvenez-vous, la presse internationale n'en avait pas beaucoup parlé. Corkins s'était rué présenté dans le hall d'entrée de l'imposant siège du Family Research Council et avait ouvert le feu après que le gardien lui eut demandé de s'identifier. Le gardien, blessé au bras, avait réussi à maîtriser le forcené qui hurlait sa haine de ce que les responsables du FRC représentent.
 

Rapidement arrêté par la police, Corkins était en possession d'un pistolet semi-automatique et de 50 cartouches : 2 chargeurs prêts à servir. La police allait également découvrir une note manuscrite avec les noms de quatre organisations conservatrices, dont le FRC. Corkins avait également sur lui 15 sandwiches « Chick-Fil-A ».
 

Pourquoi ? Mais parce que la chaîne Chick-Fil-A faisait à ce moment-là l'objet d'un boycott de la communauté à la suite de déclarations contre le « mariage » des homosexuels de son propriétaire…
 

Il ressort des déclarations faites par Corkins à la FBI lors de son arrestation, enregistrées par vidéo et qui ont donc été rendues publiques jeudi, qu'il voulait tuer un maximum de gens en « écrasant des sandwiches Chick-Fil-A sur leurs visages ».
 

« Le coup de feu n'est pas parti par accident. Il a tiré pour des raisons politiques », a confirmé T. Patrick Martin, U.S. Attorney (l'accusation publique). Le juge de District Richard W. Roberts a de son côté fait savoir à Corkins qu'il encourt deux fois 30 ans d'emprisonnement pour les crimes commis et 10 ans pour le délit fédéral de transport d'armes ; il recevra sa sentence le 29 avril.
 

Rappelons qu'au moment des faits, Corkins travaillait depuis six mois comme bénévole auprès d'un centre d'aide aux homosexuels de Washington : le DC Center for the LGBT Community.
 

Le site du FRC souligne qu'au moment des faits, Tony Perkins, responsable du Centre avait souligné la responsabilité d'organisations de promotion des droits homosexuels comme le Southern Poverty Law Center qui se plaisait à désigner les organismes conservateurs comme des « groupes de haine ». Il ne croyait pas si bien dire. L'audience de jeudi a révélé que l'examen de l'ordinateur familial de Corkins a permis d'établir que c'est sur le site du Southern Poverty Law Center qu'il a identifié et localisé le FRC.

Non, les lobbys LGBT ou les groupes pro-avortements n'incitent pas au meurtre de leurs adversaires. Par contre, oui, ils font des amalgames sans cohérence entre des groupes de pression et des personnes qui perdent la tête, comme ce Corkins, travaillant dans un centre d'aide aux homosexuels de Washington. Si nous avions une éthique comparable aux pro-avortements, nous pourrions, nous aussi, prétendre que la cause de ce geste de folie meurtrier se trouve dans les discours de certains lobbys...

Laissez un commentaire

Des demandes d'euthanasie qui disparaissent...

Sur le site de Loractu.fr du 8 février 2013, ce témoignage d'un médecin sur l'euthanasie:

 

 

 

Pour un médecin qui pratique à Thionville en Moselle, la pratique reste rare. « En plus de vingt ans de service, j’ai vu des milliers de patients mais pas plus de trois ou quatre m’ont demandé une euthanasie. Chez un malade bien pris en charge au niveau de sa douleur, ainsi qu’au plan affectif, psychologique et social, la demande explicite d’abréger sa vie dans l’immédiat est absolument exceptionnelle ».
 
Selon lui il ne s’agit pas de faire de l’acharnement thérapeutique. « En revanche, un médecin a le droit d’interrompre une réanimation désespérée et pénalisante aussi bien pour le malade que pour les proches, et abréger ainsi de quelques heures ou de quelques jours la fin de vie, sans que pour autant on puisse parler d’euthanasie ».
 
Pour ce médecin, la demande est également une demande liée à l’angoisse de la maladie qui peut s’atténuer avec le temps, « Dans mon expérience, la demande d’euthanasie est plutôt le fait de personnes qui viennent d’apprendre qu’elles vont être soignées pour un cancer et dont l’angoisse est telle qu’elles implorent cette possibilité pour le moment où elles s’estimeront incurables. Lorsque cette même personne s’approche du moment où les possibilités de soins curatifs sont dépassées, elle n’exprime plus du tout ce besoin, bien au contraire ». 

Ce qui rejoint également les propos de Suicide Action Montréal sur le sujet.

Laissez un commentaire

Dites-moi en face que je n'aurais jamais dû vivre!

Un texte choc paru sur le site de France Catholique du 30 janvier 2013:

 

 

J’ai quasiment été adoptée à ma naissance. à 18 ans, j’ai appris que j’avais été conçue lors d’un viol sous la menace du couteau d’un violeur en série. Comme la plupart des gens, je n’avais jamais considéré que l’avortement concernait ma propre vie, mais lorsque j’ai reçu cette information, j’ai réalisé tout à coup, que non seulement cela concernait ma vie mais que cela avait même à faire avec mon existence. C’était comme si je pouvais entendre les échos de tous ces gens, qui avec les tons de voix des plus sympathiques diraient «  Bien entendu, excepté dans les cas de viol…  » Ou qui s’exclameraient avec un dégoût plutôt fervent  : «  En particulier dans les cas de viol  !!!  » Tous ces gens sont là qui ne me connaissent même pas mais qui se lèvent en jugement de ma vie, si prompts à la rejeter tout simplement à cause de la façon dont j’ai été conçue. J’ai ressenti que j’avais dès lors à justifier ma propre existence, que j’aurai à me prouver vis-à-vis du monde que je n’aurais pas dû risquer d’être avortée et que j’étais digne de vivre. Je me souviens de m’être sentie comme une ordure à cause des gens qui diraient que ma vie était comme une ordure - dont on pouvait disposer. S’il vous plaît, comprenez qu’à chaque fois que vous vous identifiez comme étant pro choix ou qu’à chaque fois que vous faites cette exception pour le viol, cela se traduit en réalité par le fait que vous êtes capable de vous tenir devant moi, de me regarder dans les yeux et de me dire : «  Je pense que votre mère aurait dû pouvoir vous avorter.  ». C’est une affirmation qui a un impact considérable. Je ne dirai jamais quelque chose comme ça à qui que ce soit. Je ne dirai jamais à quelqu’un : «  Si j’avais pu intervenir, tu serais déjà mort.  » Pourtant, c’est la réalité avec laquelle je vis. Je défie quiconque de me décrire comment ce ne serait pas le cas. Ce n’est pas comme si les gens disaient «  Oh bien sûr, je suis pro-choix excepté pour cette petite fenêtre d’opportunité en 1968/69 afin, que toi, Rebecca, puisse être née.  » Non – c’est la réalité cruelle de cette position, et je peux vous dire que cela fait mal et que c’est mesquin.

Mais je sais que la plupart des gens ne mettent pas un visage sur ce sujet. Pour eux, c’est juste un concept — un cliché expéditif qu’ils balaient sous le tapis et qu’ils oublient. J’espère qu’en étant un enfant du viol, je peux aider à donner un visage et une voix à ce sujet.

J’ai souvent eu affaire à ceux qui se confrontent à moi et essaient finalement de me renvoyer avec de brefs sarcasmes du style «  Eh bien, tu as eu de la chance  !  » Soyez sûrs que ma survie n’a rien eu à voir avec la chance. Le fait que je sois vivante aujourd’hui est corrélé aux choix qui avaient été posés par notre société en son entier, ceux des gens qui s’étaient battus pour être sûrs que l’avortement soit illégal au Michigan à cette époque — même dans les cas de viol — des gens qui argumentaient pour protéger ma vie et des gens qui votaient pro-vie. Je n’ai pas eu de la chance  : j’étais protégée. Et vous voudriez vraiment rationaliser que nos frères et sœurs qui sont avortés quotidiennement sont «  malchanceux  » quelque part  ?

Bien que ma mère de naissance ait été enchantée de faire ma connaissance, elle m’a dit pourtant qu’elle était allée en fait voir deux avorteurs clandestins et que j’avais été presque avortée. Après le viol, la police l’avait dirigée vers un conseiller qui lui avait dit en substance que l’avortement était ce qu’il fallait faire. Elle m’a dit qu’à cette époque, il n’y avait pas de centres pour les difficultés lors de la grossesse, mais ma mère de naissance m’a assuré que s’il y en avait eu, elle s’y serait rendue pour avoir au moins un peu plus de conseil. Le conseiller est celui qui l’a mise en contact avec les avorteurs clandestins. Pour le premier, elle dit qu’il s’agissait des conditions typiques de la clandestinité dont vous entendez parler pour justifier le fait «  qu’elle aurait dû pouvoir m’avorter en sécurité et légalement  » — du sang et de la saleté partout, sur la table et le sol. Ces conditions et le fait que ce soit illégal l’ont conduite à se désister comme pour la plupart des femmes. Ensuite, elle fut mise en relation avec un avorteur plus coûteux. Cette fois-là, elle devait rencontrer quelqu’un de nuit à proximité de l’Institut des Arts de Détroit. Quelqu’un l’aborderait, l’appellerait par son nom, lui mettrait un bandeau sur les yeux, l’installerait sur le siège arrière d’une auto, l’emmènerait et alors l’avorterait… puis lui remettrait le bandeau et la déposerait. Et savez-vous ce que je trouve tellement pathétique  ? C’est que je sais qu’un grand nombre de personnes ici et là, m’entendant décrire ces conditions, réagiraient en secouant pitoyablement la tête pour exprimer leur dégoût  : «   C’est vraiment affreux que votre mère de naissance ait dû passer par ça afin de pouvoir être capable de vous avorter  !  » Comme si c’était de la compassion  ?  ! Je réalise pleinement qu’ils pensent qu’ils sont remplis de compassion mais leur cœur est plutôt incroyablement sec dans ma perspective, ne pensez-vous pas  ? C’est de ma vie dont ils discutent aussi durement et il n’y a aucune compassion dans cette position. Ma mère de naissance va bien — sa vie a continué et en fait, elle est super mais j’aurais été tuée, ma vie se serait terminée. Je peux ne pas ressembler à ce que j’étais à 4 ans ou à 4 jours d’existence dans le ventre de ma mère, mais c’était toujours et indéniablement moi et j’aurais été tuée par un avortement. D’après les recherches du Dr David Rear­don, directeur de l’Institut Elliot, co-éditeur du livre Victims and Victors  : Speaking Out About Their Pregnancies, Abortions and Children Resulting From Sexual Assault, et auteur de l’article Rape, Incest and Abortion  : Searching Beyond the Myths (Viol, inceste et avortement  : Aller plus loin que les mythes), la plupart des femmes qui tombent enceintes suite à une agression sexuelle ne veulent pas d’avortement et en fait vont plus mal après un avortement. Ce qui signifie que la position de la plupart des gens sur les cas de viol se fonde sur des prémisses défectueuses  : 1) la victime du viol voudrait un avortement ; 2) elle irait mieux avec un avortement ; 3) que la vie de l’enfant ne vaut pas la peine qu’elle poursuive sa grossesse. J’espère que mon histoire et les autres histoires postées sur ce site www.rebeccakiessling.com pourront contribuer à dissiper ce dernier mythe.

Je souhaiterais pouvoir dire que ma mère de naissance figurait parmi la majorité des victimes et qu’elle ne voulait pas m’avorter, mais elle avait été convaincue de faire autrement. Cependant, l’attitude désagréable et les propos grossiers du second avorteur clandestin ainsi que la peur pour sa propre sécurité l’ont fait renoncer. Quand elle lui a dit au téléphone qu’elle n’était pas intéressée par cet arrangement risqué, ce docteur de l’avortement l’a insultée et l’a traitée de tous les noms. à sa surprise, il l’a rappelée le lendemain pour essayer de la convaincre de m’avorter encore une fois, elle a refusé de nouveau et fut injuriée. Alors, après tout cela, elle ne pouvait plus continuer. Ma mère de naissance abordait le second trimestre — bien plus dangereux et bien plus coûteux pour me faire avorter. Je suis tellement reconnaissante que ma vie ait été épargnée. Mais beaucoup de chrétiens bien intentionnés me diront des choses du style  : «  Oui, tu vois, Dieu voulait vraiment que tu sois là  !  » D’autres diront encore  : «  Il fallait que tu sois là  ». Mais je sais que Dieu a l’intention que chaque enfant à naître reçoive la même opportunité de naître et je ne peux pas m’asseoir béatement et dire  : «  Eh bien, ma vie aura au moins été épargnée  » ou «  Je l’ai mérité. Regardez ce que j’ai fait de ma vie  ». Des millions d’autres ne l’ont pas pu  ! Pouvez vous rester là et dire «  Au moins, pour ma part j’ai été désiré(e)… au moins je suis en vie…  » ou juste «  Et alors  ?  » Est-ce là réellement la sorte de personne que vous voulez être  ? Une façade de compassion à l’extérieur, mais une froideur de marbre et du vide à l’intérieur  ? Prétendez-vous vous soucier des femmes mais n’avoir rien à faire avec moi parce que je suis un rappel de ce que vous ne préféreriez pas voir en face et que vous détesteriez aussi de voir pris en considération par d’autres que vous  ? Est-ce que je ne trouve pas de place dans votre agenda  ? En faculté de Droit, j’ai eu aussi des camarades de classe qui m’ont dit des choses comme  : «  Bof  ! Si tu avais été avortée, tu ne serais pas là aujourd’hui et tu ne saurais pas la différence de toute façon, alors qu’est ce que ça peut faire  ?  » Croyez-le ou non, mais certains des philosophes de l’avortement des plus connus utilisent le même type d’argumentation  : «  Le fœtus ne sait jamais ce qui lui arrive, alors il n’y a pas de fœtus qui va regretter sa vie.  » Donc, je suppose que tant que vous poignardez quelqu’un dans son sommeil, ça va très bien, parce qu’il ne sait pas ce qui lui arrive  ?  ! J’ai expliqué à mes camarades de classe comment leur propre logique justifierait «  que je puisse les tuer aujourd’hui, parce qu’ils ne seraient pas là demain et qu’ils ne pourraient pas savoir la différence de toute façon, alors qu’est ce que ça peut faire  ?  » Et ils restaient bouche bée. C’est étonnant ce qu’un peu de logique peut faire quand vous réfléchissez vraiment à ce sujet — comme nous étions supposés le faire en cours de droit — et considérez le véritable sujet de conversation : Il y a des vies qui ne sont pas là aujourd’hui parce qu’elles ont été avortées. C’est comme le vieux dicton  : «  Si un arbre tombe dans la forêt, et que personne n’est là pour l’entendre, est-ce que ça fait un bruit  ?  » Oh oui  ! Et si un bébé est avorté et que personne d’autre n’est là pour le savoir, est ce que cela est important  ? La réponse est : «  OUI  ! Leur vie est importante. Ma vie est importante. Votre vie est importante  » et ne laissez personne vous dire le contraire  !

Le monde est un endroit différent de ce qu’il aurait pu être parce qu’il était illégal pour ma mère de naissance de m’avorter alors qu’elle était enceinte. Votre vie est différente parce qu’elle ne pouvait pas m’avorter légalement parce que vous êtes assis à entendre mes mots aujourd’hui  ! Mais vous n’avez pas besoin d’avoir un impact sur des audiences pour que votre vie importe. Il y a quelque chose que nous manquons tous aujourd’hui à cause des générations actuelles qui ont été avortées et cela importe.

Une des choses les plus épatantes que j’ai apprise est que le violeur N’est PAS mon créateur comme certaines personnes aimeraient que je le croie. Ma valeur et mon identité ne sont pas établies en tant que «  produit de viol  » mais en tant qu’enfant de Dieu. Le psaume 68-5, 6 affirme  : «  Père des orphelins… c’est Dieu dans son lieu de sainteté. Dieu donne à l’isolé le séjour d’une maison.  » Et le psaume 27,10 : « Si mon père et ma mère m’abandonnent, le Seigneur m’accueillera  ». Je sais qu’il n’y a pas de honte à être adoptée. On nous dit dans le Nouveau Testament que c’est dans l’esprit d’adoption que nous sommes appelés enfants de Dieu par le Christ notre Seigneur. Alors, Il a dû avoir une très haute idée de l’adoption pour utiliser cette image de Son amour pour nous  !

Mais ce qui est plus important, j’ai appris, je serai capable d’apprendre à mes enfants et j’apprends à d’autres que votre valeur ne se fonde pas sur les circonstances de votre conception, sur vos parents, sur votre fratrie, votre compagnon, votre maison, vos vêtements, votre apparence, votre Q.I., vos notes, vos performances, votre argent, votre occupation, vos succès ou échecs, ou vos capacités et handicaps — ce sont des mensonges qui sont perpétrés dans notre société. C’est un fait que, les conférenciers les plus motivants disent à leurs auditeurs que s’ils pouvaient juste faire quelque chose d’eux-mêmes et atteindre un certain standing sociétal, alors ils pourraient être eux aussi «  quelqu’un  ». Mais le fait est que personne ne peut atteindre ces standards ridicules et que beaucoup de gens en resteront incroyablement loin et alors, est-ce que cela signifie qu’ils ne sont pas «  quelqu’un  » ou qu’ils sont des «   rien du tout  »  ? La vérité est que vous n’avez pas be­soin de prouver votre valeur à quiconque et si vous voulez réellement connaître votre valeur, tout ce que vous avez à faire c’est regarder la Croix — parce que c’est le prix qui a été payé pour votre vie  ! C’est la valeur infinie que Dieu a investie pour votre vie  ! Il pense que vous avez beaucoup de valeur et moi aussi. Ne voulez-vous pas vous joindre à moi pour affirmer la valeur des autres aussi, en parole et en action  ? Pour ceux qui parmi vous diraient «  Eh bien, je ne crois pas en Dieu et je ne crois pas en la Bible alors je suis pro-choix  » je vous recommande de lire mon essai Le droit de l’enfant à naître à ne pas être injustement tué, une philosophie de l’approche des droits. Je vous assure que vous ne gaspillerez pas votre temps.

Laissez un commentaire