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Ces bébés auraient pu être avortés après 20 semaines, mais leurs parents ont choisi la vie

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Par Kristi Burton Brown de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Dans la foulée de l’adoption, par la Chambre américaine, de la loi interdisant l’avortement après 20 semaines, les défenseurs de l’avortement sont en train d’appeler quelque chose « cruel » et « dégoûtant ».

Vous penseriez sûrement que les choses « cruelles » et « dégoûtantes » desquelles on devrait discuter seraient l’avortement par démembrement (lequel, en effet, consiste à démembrer, déchirer, pièce par pièce, le bébé), les milliers de ce genre d’avortement qui chaque année sont effectués un peu partout dans le pays, ou peut-être tous les bébés qui sont actuellement avortés et laissés mourir après qu’ils aient survécu à l’avortement.

Quand ils prennent vraiment le temps d’y réfléchir, la majorité des Américains pensent que ces choses sont dégoûtantes.

Mais les défenseurs de l’avortement n’utilisent pas les mots « cruel » et « dégoûtant » pour décrire ces choses. Au lieu de cela, ils les utilisent pour décrire le projet de loi lui-même, en grande mesure parce qu’il n’inclurait pas des exceptions pour les parents désirant avorter dû à un handicap diagnostiqué. Le projet de loi permettrait plutôt aux bébés handicapés de vivre.

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« Laura », 24 ans, sera euthanasiée cet été. Elle est en très bonne santé

woman-72153_640.jpgFemme triste - Pixabay

Par Jeanne Smits

La folie de l'euthanasie continue en Belgique. Ceux qui prévoyaient que cette dernière s'engageait sur une pente glissante qui l'enfoncerait de plus en plus dans l'horreur lorsqu'elle a adopté l'une des premières lois sur l'euthanasie au monde voient leurs avertissements confirmés. La dernière histoire est racontée par le quotidien belge De Morgen, qui a rencontré « Laura », candidate à l’euthanasie de 24 ans. Elle est en très bonne santé physique et est entourée de nombreux amis. Elle aime les sorties, au théâtre notamment, et le bon café. Sa vie prendra fin cet été. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas envie de vivre. Les dépressions la tourmentent : depuis trop longtemps, elle s’imagine que « vivre, ce n’est pas son truc ».

L’histoire de la jeune femme est terrible. Elle naît dans une famille divisée par la violence et l’alcoolisme du père : la séparation s’impose en raison du danger, et la petite fille passe beaucoup de temps chez ses grands-parents maternels, qui lui offrent sécurité, affection, structure. Malgré tout, depuis la séparation, elle se demande ce qu’elle fait sur terre. À six ans, elle rêve de mettre fin à ses jours. C’est le début d’un long cauchemard, qui passe par l’automutilation, l’incompréhension et les souffrances.

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Révoltant : Une maman découvre la photo de sa fille trisomique dans une pub pour le diagnostic prénatal

trisomie-ad_490_891_55.jpgVoici l’une des histoires les plus poignantes que l’on puisse imaginer… Celle d’une jeune mère de famille canadienne, Christie Hoos, qui a découvert avec horreur la photo de sa fille atteinte de trisomie 21 sur la publicité d’un laboratoire pharmaceutique suisse de diagnostic prénatal. C’était une photo qu’elle avait – exceptionnellement – postée sur son blog, soheresus.com. La société Genoma l’avait utilisée pour illustrer son site où elle vantait la précision de son « test d’ADN fœtal », sous le nom commercial « Tranquillity », mais aussi sur une bannière publicitaire affichée sur un immeuble en Espagne.

Le message est sans ambiguïté. Avec « Tranquillilty », le « test d’ADN fœtal non-invasif le plus complet », les futurs parents peuvent être… tranquilles. Genoma revendique sur son site la « précision » et la « précocité » du diagnostic de « trisomie 21 et autres désordres chomosomiques » obtenu sur une simple prise de sang prélevée sur la future mère.

« En vous informant à l’avance du risque spécifique de voir se développer une maladie, ou en permettant le diagnostic très précoce d’une maladie, Genoma vous aide à prendre à temps les bonnes décisions médicales. Votre bébé ou vous-même pouvez recevoir immédiatement les traitements médicaux adéquats », assure Genoma sur son site.

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Portrait de famille : le défi du Synode sur la famille

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La politique législative en matière familiale est un véritable fouillis administratif qui place souvent nos pauvres enfants au centre d’une monstrueuse partie de ping-pong (Garde partagée, enfants abandonnés, etc.)

Par Paul-André Deschesnes

La famille québécoise est actuellement dans tous ses états. Les constats sont alarmants. Quand on parle de la nouvelle famille postmoderne québécoise dans nos médias athées, on fait référence à quoi exactement ? 

D’une année à l’autre, la liste n’arrête pas de s’allonger : Famille monoparentale, nucléaire, éclatée, reconstituée une, deux ou trois fois, famille gaie, lesbienne, bisexuelle, transgenre ou transsexuelle, famille dont les parents vivent en concubinage, famille divorcée à plusieurs reprises, etc. La nouvelle famille québécoise est devenue tellement compliquée que le gouvernement du Québec vient de produire une brique juridique de 600 pages pour essayer de régler toutes les chicanes de nos belles familles postmodernes qui engorgent de plus en plus les tribunaux dans nos palais de justice. La politique législative en matière familiale est un véritable fouillis administratif ; c’est un casse-tête qui fait saliver nos avocats pendant que nos pauvres enfants se retrouvent souvent au centre d’une monstrueuse partie de ping-pong. (Garde partagée, enfants abandonnés)

Dans ce cirque familial, on doit obligatoirement parler positivement (rectitude politique oblige) de l’industrie de la procréation assistée, des mères porteuses et des bébés éprouvette. De plus, les enfants maltraités et la violence conjugale sont devenus un terrible fléau dans notre pauvre société. Le Québec postmoderne fait figure à ce chapitre de société très distincte, très moderne et très avancée.

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Lui ayant dit que j’étais née d’un viol, elle me demanda de lui expliquer pourquoi je n’aurais pas dû être avortée

Rebecca-Kiessling.jpgRebecca Kiessling (Photo: Steve Jalsevac, LifeSiteNews)

Par Rebecca Kiessling de SaveTheOne - traduit par Campagne Québec-Vie

Pourquoi devrais-je prouver ma valeur personnelle et mon droit à la vie ? Lorsque j’ai appris, à l’âge de 18 ans, que j’étais le fruit d’un viol, je me suis immédiatement sentie visée et dévaluée par notre société parce que je savais très bien ce qu’elle pensait des grossesses «causées par viol». Je me suis vue dans l’obligation de justifier ma propre existence et d’expliquer pourquoi je n’aurais pas dû être avortée et pourquoi je méritais de vivre.

Depuis ce temps, j’ai évolué et j’ai découvert ma propre valeur ainsi que mon identité dans le Plan de Dieu, ayant été créée à son Image, et je ne ressens plus le besoin de justifier mon droit à la vie pour être heureuse. Reconnaissante d’avoir été sauvée d’un avortement, je m’efforce de partager mon expérience au bénéfice de ces bébés qui sont à risque puisqu’ils sont dans la mire des législateurs et des bien-pensants.

Lors de mes conférences, je n’hésite pas à faire allusion à mon cas personnel et je suscite souvent l’étonnement dans mon auditoire lorsque je leur dis que je dois, encore aujourd’hui, prouver mes positions ainsi que mon droit à la vie. En voici un exemple. Je recevais récemment ce message e-mail que j’ai trouvé dur à lire mais auquel j’ai réussi à répondre dans la prière et la patience :

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Nouvelles de l'injonction contre Campagne Québec-Vie et réaction médiatique

Nous étions au Palais de justice de Montréal hier pour contester une injonction qui pesait contre nous, nous empêchant d'être présents à l'extérieur des avortoirs Morgentaler, Fémina et l'Alternative pour présenter aux femmes y entrant, une alternative à l'avortement.

La journée s'est déroulée à peu près comme nous avions anticipé -- sauf que la juge Chantal Lamarche a décidé de «porter la cause en délibéré», ce qui veut dire qu'elle n'a pas émis de jugement mais qu'elle soumettra un jugement par écrit d'ici 6 mois, au maximum. Donc nous aurons peut-être longtemps à attendre avant de savoir si nous avons eu gain de cause...

Entre temps, l'injonction demeure en vigueur. Nous devons attendre la décision de la juge Lamarche avant de retourner faire notre travail.

Pour ce qui est des scénarios possibles pour le futur, les voici: 1) Que le jugement de la cause entendue hier nous soit favorable ou défavorable, nous avons quand même à contester l'injonction «sur le fond» ou « sur les mérites». Ce qui veut dire que l'audience d'hier n'était que pour décider s'il y aurait une injonction temporaire devant les avortoirs pré-cités (ce qui reste à déterminer, la juge n'ayant pas émis son jugement). Une tout autre audience, dont la date n'a pas encore été fixée, devra avoir lieu pour savoir si oui ou non il y aura une injonction permanente. (Bien sûr, un jugement favorable suite à notre intervention d'hier nous aidera énormément pour les étapes subséquentes). Après cela, il y a possibilité d'aller en appel, et puis après, si je ne me trompe, la Cour suprême, si cette dernière daigne entendre la cause.

Voilà pour le processus judiciaire. Rappelez-vous que notre but est d'être présents à l'extérieur des avortoirs de Montréal pour offrir une aide aimante et priante aux femmes enceintes en difficulté, en offrant une écoute et notre dépliant. 

Mais de toute évidence tout cela est inacceptable aux pouvoirs médiatiques: voilà que nous voyons ce matin en pleine première page du journal La Presse un article-choc portant sur notre comparution devant la cour.

J'ai été interpellé par l'auteur de cet article lors d'une pause dans l'audience au Palais de justice de Montréal. Elle me posa quelques questions. La première: combien êtes-vous dans votre organisme? J'ai répondu, «près de 1500 bienfaiteurs». Elle a ensuite demandé pourquoi nos manifestations étaient si petites, puisque nous disions avoir ce grand nombre de bienfaiteurs. Je lui ai répondu que nos bienfaiteurs sont partout dans la province, et, de plus, que nos vigiles de prières telles les 40 jours pour la vie et autres se font la journée, pour une durée de 12 heures par jour, pour 40 jours en file, et ce, durant les heures de travail. Personne ne peut être surpris qu'il n'y ait pas des centaines et des centaines de personnes à la fois... 

Finalement elle me demanda ce que je pensais de la violence faite aux États-Unis et ailleurs aux avorteurs. J'ai répondu: «Je suis contre toute violence faite aux avorteurs, tout comme je suis contre la violence faite aux femmes lors de l'avortement ainsi qu'à la violence faite à l'enfant-à-naître».

Tournons-nous maintenant vers l'article qu'elle a pondu, que je qualifierais de réaction médiatique partisane. Cela vaut vraiment la peine de s'y attarder, car, par ce simple exemple aussi subtil que dommageable à notre cause, nous pourrons tous constater à quel point nos nouvelles nous sont servies de façon franchement biaisée. Si jamais vous le pensiez avant, jamais plus vous ne pourrez croire que nos médias sont un miroir fidèle de la réalité. Au contraire...

Voici l'article où j'y ajoute, [en caractères gras et entre parenthèses carrées], mes commentaires:

Des cliniques d'avortement demandent protection [Pourquoi pas comme titre: «Des dirigeants d'avortoirs cherchent à bâillonner des conseillers sur trottoir»?]

La tête couverte d'un capuchon, le gaillard de six pieds est apparu devant la vitre pare-balles en déclarant d'une voix forte qu'il cherchait «la clinique d'avortement». [D'entrée de jeu, on voit où s'en va cet article: une vraie caricature. Qui est cet homme, et est-ce qu'une injonction aurait prévenu son accès au bâtiment? Pas du tout. N'oublions pas qu'il existe déjà des lois contre le harcèlement, l’assaut, l'entrée par infraction, etc. Alors en quoi ce scénario d'un «gaillard de six pieds» anonyme est-il relié à nos efforts d'être présents à l'extérieur des avortoirs? En rien, sauf peut-être pour nous associer à cet homme et aux autres actes violents qui seront cités plus bas.]

Derrière la vitre se trouvait la réceptionniste de la clinique Morgentaler. Mais celle-ci n'a pris aucun risque. Habituée aux appels de menaces de mort [ah oui, combien, quand?], elle a gardé la porte de la salle d'attente bien verrouillée et a prié l'intrus de partir, tandis que sa patronne, France Désilets, alertait la police.

[....]

C'est cette visite inquiétante et le retour soudain de militants antiavortement [des priants, des conseillers sur trottoir] qui ont poussé sa clinique [ce n'est pas une clinique mais un avortoir: une clinique est un lieu de guérison, un avortoir est un lieu de mise-à-mort des enfants à naître] et deux autres cliniques du quartier (Femina et L'Alternative) à réclamer hier une demande d'injonction devant la juge Chantal Lamarre, [Lamarche, Mme la journaliste, vérifiez vos sources avant de publier] de la Cour supérieure. [Encore on écrit du point de vue des «cliniques» et non du nôtre, car notre point de vue est disqualifié d'emblée -- car c'est nous qui seraient «violents»]

Les trois cliniques - dont les 13 médecins réalisent près du tiers des avortements déclarés chaque année au Québec [C'est à dire un tiers des 30 000 avortements, ce qui fait 10 000 avortements par ces trois seules cliniques, pour un revenu brut d'environ 10 millions de dollars par année] - veulent que les membres et sympathisants de Campagne Québec-Vie cessent d'importuner ou d'intimider leurs patientes ou employés [Remarquez comment elle n'a pas mis les termes «importuner» et «intimider» entre guillemets, comme si la preuve était déjà faite.] Elles demandent également qu'ils cessent de manifester ou de dresser des piquets à l'intérieur de leurs pâtés de maisons.

De 1995 et 2014, une injonction du genre protégeait l'ancienne clinique Morgentaler. Mais celle-ci a déménagé à côté de la clinique Femina, en novembre. Et les manifestants sont vite réapparus. Pendant deux mois, le vice-président de Québec-Vie, Brian Jenkins, et une médecin lavalloise armée [une arme, c'est violent ça!] d'un chapelet bleu ont brandi des pancartes disant «Prions pour la fin de l'avortement» [ils les ont «brandies» pas simplement portées, ces pancartes] , «Enceinte et inquiète? Nous pouvons vous aider» ou «Non au retour des aiguilles» [N'importe quoi, c'est évidemment un contre-manifestant qui aurait «brandi» cette dernière pancarte.]

«On a dû gérer les peurs des patientes - beaucoup de larmes, beaucoup d'inquiétude quant à leur vie privée - et les faire parfois ressortir par la ruelle, a raconté Mme Désilets devant la Cour, hier [toutes les patientes, combien? Et combien de pleurs gérez-vous, madame, après l'avortement, après que plusieurs de ces femmes se rendent compte qu'elles ont commis l'erreur de leur vie?].

«Subir un avortement dans un état de grande agitation peut accroître la douleur et les risques liés à l'intervention», précisent les déclarations de médecins déposées au dossier [Subir l'avortement pour un enfant va certainement entraîner sa mort. Et pour la femme, subir un avortement peut très probablement entraîner des séquelles psychologiques, spirituelles et physiques graves].

Intimité et sécurité

«Les patientes ont le droit de recevoir des soins de santé en toute confidentialité et en toute sécurité sans être captives de ce genre de messages, a plaidé hier l'avocate des cliniques, Karine Joizil. La liberté d'expression et la liberté de la religion ne sont pas absolues.» [Parfait, entend-on maintenant nos contre-arguments à cette affirmation? -- Non, apparemment qu'il y avait un silence total du côté des pro-vie.]

En février, ces arguments lui ont permis d'obtenir une injonction temporaire [C'est absolument faux. Ce ne sont pas leurs arguments, mais notre souci d'avoir suffisamment de temps pour se préparer pour l'audition d'hier, qui a fait en sorte que nous acceptions provisoirement l'injonction encore en place à ce jour]. Mme Désilets craignait alors «l'afflux probable» de dizaines de militants à l'occasion des «40 jours pour la vie», une vigile qui se déroule deux fois l'an. Dans le passé, des patientes montréalaises avaient alors été traitées de meurtrières [N'importe quoi !].

Le site web du groupe affiche toujours un foetus décapité sur une page intitulée Liste d'avortoirs du Québec. «L'avortement est un meurtre à proscrire par la loi», clame le président du groupe, George Buscemi, qui a étudié la psychologie et dit avoir enseigné au secondaire [il «dit» avoir enseigné au secondaire, laissant sous-entendre que je ne dis peut-être pas la vérité].

Il affirme que son groupe manifeste de façon paisible, ne cause pas de préjudices irréparables et qu'on ne peut donc l'empêcher d'aider les femmes. Sa nouvelle approche consiste à poster des «conseillers de trottoirs» pour offrir une «thérapie de guérison post-avortement». [Ici elle a tout mélangé: nous offrons des alternatives à l'avortement avant l'intervention et nous offrons de l'aide post-avortement si la femme nous voit après son avortement] Selon lui, ceux-ci ont dissuadé deux femmes d'avorter en leur offrant des références, de l'hébergement ou de l'aide financière.

Des provie qui tuent [Et voilà, pour éliminer toute sympathie possible à notre cause de la part des lecteurs de La Presse, on ajoute cette section, en guise de conclusion]

Quelques heures avant de prendre la cause en délibéré, la juge Chantal Lamarre [Lamarche]  a pris soin de cerner le débat en précisant: «Le droit à l'avortement a fait l'objet de quelques décisions de la Cour suprême, alors il ne sera pas remis en cause ici.»

Le sujet continue quand même de déclencher les passions. Au point que les médecins ayant croisé les militants cet hiver affirment craindre pour leur sécurité.

«Ils n'accordent pas d'entrevues, ils ne sortent même pas d'ici en uniforme pour ne pas se faire identifier», révèle Mme Désilets, qui a elle-même appelé la police en découvrant qu'un militant la fixait dans le métro, en janvier.

Dans les années 90, des balles ont détruit la cuisse, le coude ou pratiquement déchiqueté le coeur de trois médecins canadiens (en Ontario, au Manitoba et en Colombie-Britannique). Le Dr Henry Morgentaler a lui-même été agressé avec des ciseaux, à sa clinique de Toronto, qui a ensuite été pulvérisée par une bombe, tandis que d'autres établissements étaient incendiés. [Et combien d'actes violents par nous, qui sommes les gens qui sont interdits d'être présents à l'extérieur des avortoirs.... Zéro, bien évidemment. Mais cela, la journaliste ne vous le dira pas, et encore moins qu'il ne semble y avoir eu aucun incident violent relié à l'avortement (sauf les avortements eux-mêmes) au Québec depuis la dépénalisation en 1989.]

Celui de Montréal n'a rien subi du genre. Il est malgré tout doté d'une vitre pare-balles, de doubles portes verrouillées et d'un bouton panique lui permettant de communiquer directement avec le Service de police de Montréal.

En entrevue avec La Presse, George Buscemi a assuré qu'il ne cautionne pas la violence, qu'elle soit perpétrée contre les femmes ou contre les «avorteurs». [Notez que j'ai bien affirmé être contre la violence faite aux avorteurs, aux femmes et aux enfants à naître, mais notre journaliste n'a pas daigné ajouter ce dernier bout de phrase]

Créer des bulles

Même si la Cour prononce l'injonction réclamée, France Désilets ne compte pas s'arrêter là. «Ça prendra une loi pour protéger toutes les cliniques contre le harcèlement, sinon, les militants se déplacent et c'est à recommencer. [Nous voyons donc ce qui se dessine: un projet de loi présenté à l'Assemblée nationale] Avec les médias sociaux, ils ont de plus en plus d'outils pour aller chercher un soutien moral et financier dans les autres provinces.» [Parce que ce serait impossible de croire qu'il y aurait des Québécoises et Québecois contre l'avortement? Pourtant, au moins 95% des revenus de Campagne Québec-Vie sont en provenance de particuliers québecois. Mais oui, les réseaux sociaux nous aident à trouver de nouveaux adhérents à l'intérieur comme à l'extérieur du Québec]

Il y a déjà 20 ans, la Colombie-Britannique a adopté la Loi d'accès aux services d'avortement, qui crée des zones tampons inviolables de plusieurs mètres de diamètre autour des cliniques et de leur personnel. Aux États-Unis, des «bulles» similaires existent dans huit États.

Attentats 

Depuis 1995, le personnel des cliniques d'avortements canadiennes et américaines a subi au total*:

2 enlèvements
3 meurtres
6 tentatives de meurtres
103 agressions physiques
203 menaces de mort
350 traques (stalking)
* Entre 1995 et 2013, selon la National Abortion Federation

[Finalement, pour vraiment enfoncer le clou, on ajoute ce coda. Remarquez que ces statistiques (si elles sont fiables) sont prises sur une période de 30 ans. Sur les mêmes 30 ans aux États-Unis, il y a eu 30 000 000 d'avortements, des millions de femmes blessées par des séquelles de l'avortement, des millions de foyers brisés par les drames causés par l'avortement, etc. Vu sous cet angle, quel côté est, de loin, le plus violent?]

[...] (Source)

Finalement, je tiens à vous remercier tous pour vos prières hier. Ce fut un véritable combat spirituel !

Pour la Vie,

Georges Buscemi

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Une infirmière démissionne après avoir assisté à l'avortement d'une petite fille de 2 kilos

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Par Sarah Terzo de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

L'essai «Produits de la conception» est le témoignage direct d'une infirmière ayant travaillé dans un hôpital qui pratiquait des avortements. Il est paru dans un livre peu connu intitulé : "Débat sur l'avortement : la voix de l'université chrétienne du Texas," publié en 2012.

L’infirmière Bonnie L. McClory était technicienne obstétrique dans le service maternité de ce qu'elle appelle un «grand hôpital métropolitain.» Elle préparait son diplôme d'infirmière et suivait un cours qui la formait à travailler dans les salles de naissance. Parfois, les bébés naissaient vivants. D'autres fois, les bébés naissaient morts - victimes d'avortements salins effectués à l'hôpital.

L'avortement salin consiste à insérer une aiguille dans l'abdomen de la femme et à injecter une solution saline caustique dans le liquide amniotique qui entoure son bébé. Cette méthode d'avortement tardif utilise la solution saline pour empoisonner le bébé, qui meurt, parfois en plusieurs heures. Ensuite, on provoque le travail et la femme «donne naissance» à un enfant mort. Parfois, les bébés naissent vivants après cette opération. Le problème des naissances vivantes, ainsi que les risques pour la mère de l'injection d'une solution saline, a conduit à l'abandon de ce procédé par la plupart des avorteurs dans les années 1990.

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3 000 signatures contre l'euthanasie

marche-pour-la-vie-courriel.JPGLe 14 mai, 2015, soit quarante-six ans jour pour jour après que le Canada eut légalisé le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère, près de 25 000 personnes se sont rendues sur la colline du Parlement à Ottawa pour livrer le message suivant aux Canadiennes et Canadiens, et en particulier aux parlementaires : « J’appuie la Vie ! »

En tant que co-organisateur de cette Marche pour la Vie, Campagne Québec-Vie était là pour représenter les pro-vie francophones du Canada. De plus, nous avons saisi l’occasion pour présenter au député conservateur David Andersen notre pétition de 3000 signatures contre l’euthanasie. Donnez-vous, chers bienfaiteurs de Québec-Vie, une tape dans le dos, car c’est grâce à vous que nous avons réussi à rassembler ces signatures !

La Marche pour la vie de cette année a été consacrée à deux prisonnières de conscience pro-vie du pays, Linda Gibbons et Mary Wagner, toutes deux actuellement en prison à Vanier, Ontario, pour avoir franchi une zone d’injonction autour d’un avortoir de Toronto dans le but de conseiller à des femmes de ne pas avorter leurs bébés.

Ces deux femmes pro-vie font tout ce qu’elles peuvent pour être auprès des femmes qui s’apprêtent à se faire avorter, pour les conseiller de choisir la Vie, et leur apporter un appui moral et spirituel. Cela nous inspire et nous incite à suivre leur exemple.

C’est pourquoi, à Campagne Québec-Vie, nous avons décidé de nous opposer à une injonction qui pèse contre nous, nous défendant d’être présents près de trois avortoirs de Montréal. (Comme nous en avons parlé précédemment, le 10 février dernier, on nous a remis un document légal convoquant à la cour Campagne Québec-Vie ainsi que Brian Jenkins, notre « conseiller sur le trottoir » et organisateur des 40 jours pour la Vie à Montréal.) Nous allons ce 16 juin présenter nos arguments en cour contre cette injonction. Cette journée du 16, le juge tranchera.

Nous vous demandons donc de prier pour éclairer le juge : qu’il comprenne l’importance de notre travail et qu’il ne nous impose aucune entrave juridique ! Nous souhaiterions aussi que vous priiez pour les avorteurs et leurs collaborateurs (avocats, employés des avortoirs, etc.) afin qu’ils reconnaissent le caractère sacré de la Vie.

Aussi, n’oubliez pas que nous avons besoin d’aide financière pour mener à terme cet important effort judiciaire. Je vous remercie d’avance pour votre grande générosité. Les mères qui auront entendu notre voix, et leurs enfants sauvés par l’amour, vous remercieront !

Pour la Vie,

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Georges Buscemi


Obama: Les Églises devraient cesser de se concentrer autant sur la protection de la vie et du mariage

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Par Fr. Mark Hodges de LifeSiteNews - traduit par Dominic Larkin pour Campagne Québec-Vie

WASHINGTON, DC, le 18 mai 2015 - En basant ses commentaires sur «ma propre foi chrétienne»,  le président Obama a déclaré au Sommet du leadership catholique-évangélique que les Églises devraient passer moins de temps à se concentrer sur l'avortement et le «mariage» des personnes de même sexe.

Lors d'une table ronde sur la pauvreté à l'Université de Georgetown, mardi dernier, Obama a critiqué des Églises pour la façon dont elles s'engagent politiquement, en se concentrant sur les «questions controversées» telles la protection de la vie et la préservation du mariage.

Le président a déclaré: «Quand il s’agit de ce pour quoi vous êtes prêt à lutter au corps à corps, de ce qui est la question déterminante, quand vous parlez dans vos congrégations, quelle est la chose qui va vraiment  mettre en évidence l’essence de ce qui nous sommes en tant que chrétiens, ou en tant que catholiques, ou de ce que vous avez, [la pauvreté] est souvent vue comme une «valeur qui passe bien» par rapport à une question comme l'avortement ».

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Un candidat choisi par le Vatican estime que les relations homosexuelles peuvent exprimer le «don de soi» du Christ

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Par Lisa Bourne de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie

ROME, 19 mai 2015 – Le pape François a nommé le père dominicain Timothy Radcliffe, connu pour ses positions pro-homosexuelles radicalement libérales, comme consultant pour le Conseil pontifical Justice et Paix.

Le Saint Père a annoncé cette nomination samedi selon Radio Vatican.

Father Radcliffe, un Anglais, auteur et conférencier, était le Maître de l'ordre des Dominicains de 1992 à 2001 et il est un ardent défenseur de l'homosexualité.

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