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Utérus à louer

Logements à louer, voitures à louer, chalets à louer, etc. et maintenant nos sociétés décadentes annoncent: "utérus à louer"!

"Le Québec est la seule province à empêcher le recours aux mères porteuses. On est très arriérés avec nos principes d'églises". Dixit une jeune québécoise (La Presse, 31 août 2011) qui s'est rendue dans un pays en voie de développement pour trouver une mère porteuse. Dans ces pays pauvres, les femmes doivent obligatoirement remettre le bébé porté contrairement aux autres provinces du Canada où cette garantie n'existe pas. Dans certains états américains, la facture peut même atteindre 200 000 $. C'est beaucoup plus cher que dans les pays du tiers monde. Pour avoir un service rapide, il y a un peu partout dans le monde des agences spécialisées qui servent d'intermédiaires pour trouver une femme disposée à louer son utérus pour quelques milliers de dollars.

Bienvenue dans le "merveilleurx" monde de la loto-maternité où les usines à bébés fonctionnent à plein régime. En Europe, certains pays le tolèrent, d'autres l'autorisent, mais la France le défend. Aux États-Unis, une dizaine d'États ont légalisé cette pratique pendant que la majorité l'interdit et le punit carrément avec des sanctions pénales. (La Presse, 31 août 2011).

En lisant ce dossier-choc, on peut se poser la question suivante: "Dans quel monde vivons-nous?"

Au cours des dernières années, plusieurs dizaines de bébés québécois sont nés de mères porteuses. C'est toléré et ce n'est plus considéré comme illégal et clandestin, même si actuellement au Québec il semble y avoir un vide juridique sur cette question.

Les avocats salivent face à ce nouveau phénomène postmoderne. Les causes se multiplient devant les tribunaux: la mère porteuse veut garder le bébé après l'accouchement, on se chicane sur le prix de la location, la mère porteuse a failli perdre la vie car l'accouchement a été très difficile, on se demande qui est la vraie mère au sens de la loi, le bébé est né avec des problèmes de santé, etc.

Plusieurs intervenants sociaux (médecins, avocats, juges, sociologues, psychologues, etc.) viennent de tirer la sonnette d'alarme. Pour eux, le gouvernement du Québec doit légaliser et encadrer ce genre de location par une législation très stricte.

La féministe Louise Langevin, professeure à l'Université Laval déclarait haut et fort à La Presse: "Il faut reconnaître la juste valeur du travail accompli par les mères porteuses qui produisent une œuvre d'art unique et devraient être payées en conséquence". Vive la production artistique !

En attendant que le gouvernement intervienne dans ce dossier chaud, l'industrie se porte très bien via les petites annonces et l'internet.

C'est complètement honteux et dégradant d'en être rendu là! Mères porteuses, mères adoptives, pères biologiques, bébés manipulés et conçus en location, tous sont devenus de la pure marchandise de consommation.

Pendant que ce cirque continue son tour piste, les tribunaux demandent aux politiciens de voter la loi qui "prendra en compte les nouvelles valeurs fondamentales de notre société québécoise à un moment donné de son "évolution". (sic) Ah! Quelle belle évolution! IL faut bien se mettre au diapason des nouvelles idées à la mode.

Soyons sérieux! La procréation ne pourra jamais se faire de façon humaine et normale dans de telles conditions aussi anarchiques. Toutes ces pratiques industrielles et mercantiles devraient être strictement interdites. Mais, c'est beaucoup trop demander à notre société de plus en plus malade qui a perdu tous ses repères et qui se prend pour le Créateur.

Quand on ne croit plus ni à Dieu, ni au diable, on en arrive à de telles aberrations qu'il faut avoir le courage de dénoncer.

En terminant, je dis: n'ayons pas peur de saluer la très grande sagesse de l'enseignement du Christ et de l'Église sur la vie même si le monde la qualifie d'arriérée. La procréation est un acte d'amour d'une valeur incommensurable entre un homme et une femme qui n'a rien à voir avec la location d'un utérus. Notre humanité court à sa perte en cautionnant de telles folies.

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Les médecins italiens objecteurs de conscience de plus en plus nombreux.

Sur le Blog de Jeanne Smits, cette très bonne nouvelle, parue le 20 octobre 2011. Les médecins italiens refusent la profession d'avorteurs. L'objection de conscience est de plus en plus le choix de ces médecins et d'infirmier(e)s ne voulant pas être complices d'avortements. Le serment d'Hippocrate est respecté!

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Témoignage de l'amour d'une mère pour son enfant décédé à la naissance

Un très beau témoignage, paru dans la Presse du 22 octobre 2011, d'une mère sur la naissance de son enfant. Il arrive malheureusement souvent que le personnel hospitalier ou de la fonction publique n'ait aucune considération pour l'enfant à naître et cela se ressent dans la façon de traiter cet enfant. Ma femme et moi avons eu l'occasion de vivre cette absence de considération pour notre enfant à naître.

Que ce soit en Chine ou ici, les effets de la contraception et de l'avortement sont les mêmes, la dépréciation de la valeur de l'enfant, simple objet de contentement des parents. Dans nos pays occidentaux aussi, l'indifférence peut aller jusqu'à absoudre une mère ayant tuée son enfant, comme cela s'est produit dans l'ouest canadien, sous prétexte que nous acceptons l'avortement.

Enfin, on peut remarquer l'absence totale et inhumaine de considération pour le père de l'enfant. Le fait qu'il vient de perdre son enfant à la naissance devrait lui être indifférent. Il n'a qu'à reprendre son travail le lendemain... 

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Une pétition contre l'euthanasie au Canada

 «Lee Carter et son mari Hollis Johnson demandent à la cour suprême de la Colombie-Britannique de permettre aux personnes adultes et compétentes qui souffrent de maladies incurables graves d'avoir recours au suicide assisté par un médecin.

La loi canadienne interdit de conseiller, d'aider ou d'encourager une personne à se suicider.» (source: Radio-Canada,  27 avril 2011)

Une pétition circule au Canada pour enrayer cette demande.

Voir la pétition

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Quand les deux François s'entendent pour le pire...

François Bayrou, chef du MoDem et François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle française, s'entendent pour favoriser l'adoption d'enfants pour les partenaires de même sexe. Un point en moins pour eux, une raison de plus pour les français de voter pour d'autres politiciens.

Voir l'article dans le Figaro du 21 octobre

 

 

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Sur la contraception comme racine principale de l'avortement

La mentalité contraceptive est partout, jusque dans nos églises. Pas étonnant que le combat pour le droit de l'enfant à naître soit si difficile. Quand avez-vous entendu parler la dernière fois des méthode billings et sympto-thermiques dans votre paroisse? Alors que cet enjeu si important est la clé pour éteindre l'épidémie abortive et bientôt l'euthanasie, si nous ne remontons pas le courant.

Voici, malheureusement seulement en anglais, trois vidéos concises mais qui nous font prendre conscience de l'enjeu de la contraception, par Michael Voris, un grand apologiste:

The third rail, sur la difficulté de parler de la contraception dans nos églises.

See You Next Year, sur les conséquences du silence sur la contraception dans le combat pour le droit des enfants à naître.

A house divided,  sur les positions diverses dans les églises chrétiennes sur ces questions.

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Les erreurs de diagnostics et l'avortement.

Il arrive assez souvent qu'un enfant à naître diagnostiqué avec un handicap, naisse en pleine santé.  Par exemple, on parle de 400 erreurs de diagnostics par année au Royaume-Uni.

Gènéthique.org nous informe de ce problème répandu.

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Le sénateur Gerry St-Germain s'attaque à l'absence de lois canadiennes sur l'avortement

L'infanticide

"L'honorable Gerry St. Germain : Honorables sénateurs, une décision rendue récemment par la Cour d'appel de l'Alberta dans une affaire d'infanticide crée un troublant précédent.

Il y a six ans, une jeune femme a accouché seule dans le sous-sol chez ses parents. Elle a ensuite étranglé le nouveau-né avant de jeter le corps de l'enfant par-dessus la clôture d'un voisin pour s'en débarrasser.

Honorables sénateurs, c'est une bien triste histoire. Il est inconcevable qu'une jeune femme puisse atteindre un niveau de détresse tel que sa seule option est de commettre un acte pareil.

Pourtant ce qui est encore plus troublant, ce sont les raisons qu'a données la juge quand elle a prononcé la peine. Avant l'appel, deux jurys distincts avaient, dans des tribunaux d'instance inférieure, rendu un verdict de meurtre au second degré en vertu du Code criminel. La condamnation pour meurtre a été annulée et remplacée par une condamnation pour infanticide, moins grave. La juge de la Cour d'appel a indiqué dans son jugement que, comme le Canada n'a aucune loi régissant l'avortement, les Canadiens sympathisent avec les mères qui accouchent seules, sans soutien; ils éprouvent une profonde tristesse à la fois pour le décès de l'enfant et pour la mère.

Ce jugement laisse entendre que la société accepte de considérer ce cas d'infanticide comme un avortement, un geste au sujet duquel le Canada ne s'est doté d'aucune loi. La façon dont la cour d'appel provinciale a traité cette cause, et surtout, les raisons données pour justifier le jugement démontrent ce qui peut se produire lorsque le Parlement décide de ne pas se pencher sur les questions de morale, préférant s'en remettre à notre système juridique pour que ce dernier résolve les problèmes en se fondant sur des lois qui sont vagues, ou dans le cas de l'avortement, inexistantes.

À ce sujet, le Parlement a décidé de ne pas fournir les directives nécessaires pour protéger les intérêts et les valeurs de notre société. Lorsqu'on décide de ne pas débattre des questions de morale et de ne pas les résoudre, on risque de ne plus respecter le caractère sacré de la vie ainsi que d'autres valeurs communes.

Honorables sénateurs, nous avons le devoir de préserver l'intégrité de notre société et de veiller à ce que les plus vulnérables reçoivent la protection dont ils ont besoin."

Texte tiré du débat au parlement du 28 septembre 2011.

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Pourquoi Campagne Québec Vie travaille-t-il également contre la contraception plutôt que de se concentrer sur l’avortement?

Souvent, les opposants lors de manifestations pour la défense des droits de l’enfant à naître se réclament de groupes anarchistes, gais, et lancent des slogans sur leur droit de vivre leur sexualité comme ils l’entendent. Quels liens font-ils avec l’avortement?

Bien que ce lien ne soit pas explicite, il est bel et bien là. Je me souviens d’une pancarte d’un manifestant disant : « I love sex. I hate life ».

S’ils aimaient vraiment la sexualité, ils aimeraient aussi la vie. Mais leur conception de la sexualité pour le plaisir, le plaisir uniquement, détache ce dernier de l’amour et c’est toute la différence.

Lorsque nous combattons pour l’enfant à naître, nous travaillons pour une vision globale de la vie imprégnée d’amour. Nous travaillons sur nos cœurs pour que l’autre ne soit jamais vu comme un poids, un être de trop dont on peut se débarrasser ou utilisé pour son plaisir. C’est un être à aimer. C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons changer la réalité, la modifier pour nous faire croire que l’enfant à naître n’est pas déjà pleinement lui-même, un être humain plein de potentialités, pas un être humain potentiel…

Pour les mêmes raisons, nous ne pouvons utiliser la sexualité comme un moyen d’assouvissement personnel, mais plutôt la considérer comme une façon merveilleuse de communiquer et, dans le couple, de se transmettre d’une façon unique tout l’amour que nous voulons donner et accueillir de cette personne choisie pour ne faire qu’un avec nous.

La contraception relève d’un refus de se donner complètement, du refus d’une partie de notre sexualité, de notre corps, qui transforme la relation de don et accueil, en relation de prise mutuelle d’un plaisir, transformant ce dernier en but ultime à atteindre, éteignant par là même la satisfaction qui ne peut naître que de l’amour. La contraception attaque l’amour dans le couple, ce qui n’est pas le cas des méthodes de régulation des naissances choisies dans un esprit d’ouverture à la vie et de responsabilité parentale.

Comment dans une relation contraceptive accueillir l’enfant qui arrive « par accident », alors que le but de cette relation n’est pas le don de soi et l’accueil, mais de s'emparer d'un plaisir égoïste? Il y a une fermeture du cœur à la base de la contraception qui rend beaucoup plus difficile l’acceptation de l’arrivée d’un enfant « par accident ».

L’esprit contraceptif est la racine principale de l’avortement. D’où notre combat contre ce cancer de l’amour conjugal.

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Le numéro sans frais est en fonction !

Ce matin nous avons installé une affiche au site des 40 jours pour la vie à Montréal (en face de la clinique Morgentaler) présentant le numéro sans frais pour les femmes enceintes en difficulté. Les gens qui appelront ce numéro seront dirigés vers des organismes et des personnes fiables qui sauront les aider.

Pour le moment, nous sommes en mesure de répondre de 9h00 à 17h00, après quoi une boîte vocale prendra les messages. À mesure que nous avancerons, nous comptons rajouter des heures de service. Merci de faire circuler ce nouveau numéro, qui peut être rejoint sans frais des 4 coins du Québec !

1-855-871-4442
(sans frais partout en amérique du nord)

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