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Projet de loi 52 : Dépôt du mémoire du Rassemblement québécois contre l’euthanasie

« L’aide médicale à mourir » n’a pas sa place au Québec

Québec, le 25 septembre 2013 – Le Rassemblement québécois contre l’euthanasie, l’instigateur de La Marche printanière (1700 personnes devant l’Assemblée nationale le 18 mai dernier) réagissait hier au projet de loi 52 en déposant son mémoire par l’entremise des porte-paroles : Dr Marc Bergeron, hémato-oncologue, Dr Claude Morin, président du RQCE et urgentologue, Me Daniel Arsenault, juriste/conseiller et M. Clément Vermette.  Voici quelques observations importantes du Rassemblement alors que de nombreux groupes et individus questionnent l’à-propos du projet de loi.
 
Le Rassemblement québécois contre l’euthanasie :
 
·         Rappelle qu’aucun acte médical ne peut ni ne doit placer le médecin dans une situation où il pourrait donner la mort à ses patients intentionnellement et en usant de substances létales. Une telle situation minerait le climat de sécurité et de confiance dans les institutions de soins. '' Lors même que le projet de loi s’engage à assurer le déploiement effectif des soins palliatifs, ce que nous saluons au passage, nous rejetons vigoureusement toute forme de compromis voulant faire de l’aide médicale à mourir un acte médical légitime en soins palliatifs''.
 
·         Pense que le projet de loi 52 qui vise à dépénaliser l’euthanasie au Québec est illégitime et anti-démocratique.   Illégitime, car il fait fi des recommandations des experts et groupes sociaux qui se sont majoritairement prononcés (59% des intervenants) contre l’ouverture à l’euthanasie lors de la commission parlementaire « mourir dans la dignité » en mars 2012, et qui, de plus, s’appuie sur des sondages d’opinion dans la population en général, laquelle est très mal informée des enjeux aussi complexes.  Anti-démocratique, car il contourne outrageusement le Code criminel canadien qui relève du gouvernement du Canada et qui interdit formellement l’homicide, l’euthanasie et le suicide assisté.
 
·         Est d’avis que l’euthanasie est extrêmement dangereuse pour la santé et la sécurité de tous les citoyens du Québec, et que des dérapages semblent inévitables. Surtout pour la santé des plus vulnérables telles: les personnes âgées, isolées ou ayant des troubles cognitifs, ou encore celles atteintes de troubles psychiatriques. ''Nous pensons que ces personnes ne pourront plus compter sur la protection universelle et  inconditionnelle que leur confère le Code criminel canadien qui seul est garant de la sécurité de tous les citoyens''.
 
·         Craint que le cadre réglementaire fixant les conditions d’éligibilité à l’euthanasie s’élargisse au fil des années, comme cela se passe actuellement en Belgique et en Hollande, et que de nouvelles indications apparaissent. À preuve, des groupes ont déjà recommandé à cette commission d'inclure les patients atteints de démence.
 
·         S’inscrit en faux contre le dépôt de cette loi dans sa forme actuelle. Confronté à une question si délicate et complexe, comment justifier tant de précipitation ? Pourquoi rester insensible à l’expérience des médecins oeuvrant en soins palliatifs, les premiers concernés par les effets de la loi annoncée, et qui expriment sans équivoque leur désaccord avec l’aide médicale à mourir ?
 
·         Considère que le rôle d’un état est celui de protéger tous ses citoyens.  Avec le vieillissement accéléré de la population du Québec (20% de ses citoyens auront plus de 65 ans vers l’an 2020), allons-nous assister impuissant à une hécatombe que nous aurons créée nous-mêmes?
 
·         Poursuivra sa mobilisation citoyenne pour que cette loi soit fortement amendée (en laissant de côté sa portion sur l’aide médicale à mourir), sinon, retirée.
 
La population est invitée à lire le mémoire du Rassemblement http://www.lamarcheprintaniere.org/fr/actualites/2013/09/25/nos-soumissi... et à suivre les prochaines actions du Rassemblement québécois contre l’euthanasie par l’entremise de son site Internet www.euthanasienonmerci.org.
 
Le Rassemblement québécois contre l'euthanasie est un organisme à but non lucratif qui a comme mission de contrer toute tentative d'introduire de quelque façon que ce soit l'euthanasie et le suicide assisté dans le système de santé québécois. Sensible aux enjeux de fin de vie, il prône également l'établissement d'un réseau québécois de soins palliatifs de qualité.
 
Plusieurs porte-parole sont disponibles pour des entrevues.
Source :                    Rassemblement québécois contre l’euthanasie
Contact :                   Marie-Josée Lavoie
                                 (418) 953-4981 /   [email protected]
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Le projet de loi 52 abolit les soins palliatifs

Le projet de loi 52 abolirait le domaine des soins palliatifs pour le renommer « soins de fin de vie indissociables de l'euthanasie ». Le projet de loi prévoit qu'une fois qu'une personne recevra un diagnostic d'une maladie chronique, que la maladie soit terminale ou potentiellement terminale ou pas (donc non seulement en contexte de soins palliatifs mais bien en contexte de soins réguliers également), les établissements de santé auront l'obligation de lui présenter l'euthanasie comme l'une des options de « traitement » possibles à son endroit.

Pour ce qui est des gens qui recevront un diagnostic terminal ou potentiellement terminal, là aussi, les établissements de santé auront l'obligation de leur présenter l'euthanasie comme l'une des options de « traitement » possibles à leur endroit, dès l'annonce du diagnostic ou n'importe quand par la suite. Petite question anodine de passage : Lorsque l'option d'en finir instantanément et de débarrasser le chemin au moyen de l'euthanasie sera pratique courante, qui aura le courage de choisir la voie exigeante des soins palliatifs, qui aura le courage d'être délibérément un « fardeau » pour les soignants, pour leurs familles et pour la société, alors qu'ils auraient pu choisir autrement ? Toute la culpabilité de leur choix de refuser d’être euthanasiés, ils devront l'assumer. Qui voudrait vivre dans de telles conditions psychologiques ?

En Belgique, ils sont des milliers de plus, chaque année, à préférer l'euthanasie au fardeau psychologique de refuser l'euthanasie qui est maintenant chose légale. Si la tendance se maintient, qu'arrivera-t-il aux soins palliatifs à moyen terme ou à long terme ? En bout de ligne, quel « choix » restera-t-il pour tous et chacun ? Poser la question, c'est y répondre. Quel tragédie, alors que la sédation palliative (sommeil induit) vient soulager toute souffrance réfractaire en fin de vie, et alors que le droit au refus de traitement est maintenant reconnu juridiquement, rendant l'euthanasie non nécessaire. C'est du moins l'avis de l'Association médicale mondiale, de l'Association médicale américaine et de l'Association médicale canadienne, en plus de quinze instances internationales et juridictions dans le monde.

S'il faut suivre la « mouvance sociale » comme l'affirme la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité dans son rapport de 2012, l'heure est au rejet catégorique de la mort induite par l'État à l'endroit de ses citoyens, et plutôt à l'accès et à la formation améliorés en soins palliatifs, lesquels accusent d'énormes lacunes, que la Commission décrie et à laquelle elle recommande de remédier. Or, l’introduction de l’euthanasie, et de surcroit, l’abolition des soins palliatifs pour les jumeler de façon indissociable à leur contraire et concurrente, l’euthanasie, à titre de « soins de fin de vie », est la recette la plus certaine d’achever les soins palliatifs déjà si précaires.

 
Isabelle O’Connor
Gatineau
 
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Présentation du Collectif des médecins refus médical de l'euthanasie à la consultation publique du 24 septembre

À voir, pour la qualité de l'argumentation des opposants à l'euthanasie, et l'absence de réponse de la Ministre Hivon à cette argumentation. Pour visionner la vidéo, cliquez ici.

 

 

 

 

 

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Un projet de développement pour vraiment aider les enfants et leur mère.., Le NPD préfère payer l'avortement...

Sur le site du journal Le Devoir du 25 septembre 2013 :

(La député Hélène Laverdière du NPD demande que le gouvernement gaspille l'argent des contribuables pour des avortements à travers le monde...)

 

Nations Unies, New York — Il faut plus que des discours pour améliorer le sort des mères et des nouveau-nés dans les pays en développement, a déclaré le premier ministre canadien, Stephen Harper. M. Harper a voulu détailler les mesures que le Canada prend en ce sens, mercredi à New York, devant un comité des Nations unies sur la santé maternelle et infantile.
 
Le premier ministre canadien a identifié neuf projets spécifiques qui obtiendront plus de 203 millions $ sur cinq ans pour accroître la vaccination, fournir des soins de santé de base et établir des services communautaires pour réduire les risques liés à la maternité et à l'accouchement.
 
«Le monde réalise des progrès considérables sur le plan de l'amélioration de la santé des femmes et des enfants dans les pays en développement et de la réduction des taux de mortalité inacceptables qui affligent ces populations vulnérables», a déclaré M. Harper.
 
«Le Canada est à l'avant-plan de ces efforts, et je suis fier que grâce au soutien annoncé aujourd'hui [mercredi], plus de femmes et d'enfants bénéficieront d'une meilleure nutrition, d'une sécurité alimentaire accrue et de vaccins qui permettent de sauver des vies», a-t-il ajouté.
 
En 2010, le Canada s'était engagé pour près de 3 milliards $ sur cinq ans concernant la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants dans le monde, une initiative qui émanait du sommet du G8 de 2010 à Muskoka, en Ontario.
 
(...)
 
 
La porte-parole du Nouveau Parti démocratique en matière de développement international, Hélène Laverdière, n'a pas tardé à critiquer le programme du gouvernement canadien, affirmant qu'Ottawa annonçait pour une deuxième fois un financement déjà promis il y a trois ans et n'y incluait aucune mesure sur les moyens de contraception.
 
«Le financement du Canada pour l'Initiative de Muskoka aurait dû inclure du financement pour faciliter l'accès des femmes à des services de santé sexuelle et de reproduction, dont des mesures pour la contraception d'urgence et les avortements sécuritaires», a plaidé Mme Laverdière dans un communiqué.
 
(...)
 
«Il est clair que le Canada n'est pas, sous le gouvernement Harper, un véritable leader en matière de défense des droits et de la santé des femmes.»
 
Mariages forcés
 
Le ministre fédéral des Affaires étrangères, John Baird, était lui aussi de passage à New York mercredi pour discuter de la santé des femmes et des enfants. Il a pris part à une table de discussion sur le mariage forcé des jeunes filles.
 
Une telle pratique constitue une «effroyable violation des droits de la personne» et le Canada est déterminé à y mettre fin, a-t-il déclaré. Le mariage forcé des enfants vole leur droit à l'éducation et menace leur santé, a poursuivi le ministre Baird.
 
On estime que des millions de jeunes filles de moins de 18 ans — dont certaines ne sont âgées que de 8 ans — sont mariées de force chaque année dans différentes régions du monde, y compris au Canada.
 
Les complications d'un accouchement à un si jeune âge entraînent de graves conséquences sur la santé de l'enfant et peuvent parfois provoquer sa mort. M. Baird n'a pas précisé si le Canada accorderait un soutien financier à des groupes fournissant l'aide médicale nécessaire pour que les jeunes filles mariées de force puissent avoir recours à l'avortement.
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Octobre : mois de prières pour pour la liberté d'expression de la foi et de la défense de la famille et de la Vie

Sur le site du diocèse de Montréal du 25 septembre 2013 :

 

À l'initiative de Mgr Lépine, le mois d'octobre sera un mois de prière à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, en faveur de la liberté d'expression de la foi et pour la défense de la vie et de la famille.  
 
Le chapelet sera prié tous les jours, du lundi au vendredi, à 11h30. 
(Le samedi à 11h dans l'abside)   
 
Il y aura aussi exposition du Saint-Sacrement, du lundi au jeudi, de 8h à 17h dans la chapelle de l'Assomption. 
Vendredi, l'adoration se fera de 8h à 12h dans la chapelle de l'Assomption et de 13h à 17h dans la cathédrale.
 
Tel que voulu par l'Archevêque de Montréal dans le cadre de l'année de la foi, nous vous proposons en plus une liste des lieux et horaires d'adoration eucharistique dans le diocèse. (...)
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Je n'aimais pas ma femme quand nous nous sommes mariés

Par Pop Chassid, traduit par Campagne Québec-Vie

Je suis un nigaud ridicule, émotif, excessivement sentimental. Voilà pourquoi, sans doute, j'ai dit à ma femme que je l'aimais dès notre deuxième rendez-vous.

J'avais fait beaucoup d’efforts pour me retenir jusqu'à ce moment, honnêtement. Je voulais le lui dire lors de notre première rencontre, mais je savais que ce serait probablement bizarre.

Je me souviens encore de sa réaction. Elle m'a en quelque sorte répondu par un sourire mi-timide, mi-amusé. Puis elle a hoché la tête et regardé au loin dans le ciel.

Je n'ai pas eu le cœur brisé par la réponse. Je pense qu'une partie de moi a reconnu qu'elle était beaucoup plus intelligente et plus modeste que moi.

Mais comme le temps a passé, j'ai aussi réalisé qu'elle savait quelque chose que je ne savais pas.

Comme pour la plupart des juifs hassidiques (nous sommes devenus plus religieux plus tard dans la vie), notre période de fréquentation a duré très peu de temps. Après deux mois, nous étions fiancés. Encore trois mois plus tard, et nous étions mariés.

Et pendant tout ce temps, j'ai été en extase. Un feu brûlait en moi, un feu semblable à celui de notre deuxième rencontre: j'étais amoureux.

Mais ensuite, nous nous sommes mariés, et tout a changé.

Le mariage, qui arriva plus vite que je n'étais prêt, a eu l’effet suivant : il a commencé à aspirer cette émotion.

J'ai eu beau m’efforcer de garder ce feu allumé, de préserver cette émotion brûlante, cela devenait de plus en plus difficile.

Je veux dire, comment pouvez-vous sentir cet amour brûlant lorsque vous êtes assis à table pour discuter comment utiliser les vingt derniers dollars de votre compte en banque?

Comment pouvez-vous le sentir quand vous vous disputez?

Comment pouvez-vous le sentir quand vous pensez qu’il est parfaitement logique de mettre vos chaussettes sur le plancher lorsque vous en avez terminé avec elles, et que votre femme a cette idée folle qu’elles doivent aller dans le panier à linge?

Il n'y avait pas moyen de garder ce feu allumé tandis que l’aspect pratique avait envahi nos vies.

Tout d'abord, cela m'a rendu fou. Cette émotion signifiait l'amour! Cet émoi me permettait de savoir combien je tenais à elle! Mais tout à coup, la vie était cette corvée. Même quand j'étais avec elle. Surtout quand j'étais avec elle.

Et pire encore, il semblait que plus j'essayais d'être sentimental et roucoulant, moins cela était réciproque.

Mais ce n'était pas qu'elle ne me donnait pas d’amour, cela semblait juste venir à des moments différents.

Comme, lorsque j'ai proposé de faire la vaisselle. Ou de faire le dîner après qu’elle ait eu une journée difficile. Ou, lorsque nous avons eu une fille, et que j'ai partagé la responsabilité de veiller sur elle.

Je ne pense pas avoir remarqué cela consciemment pendant un certain temps. Cela a juste continué de se produire.

Mais je pense que cela a eu un effet sur moi. Car, à mesure que notre mariage progressait, j’ai constaté que j’offrais de plus en plus d’aider à la maison.

Et après chaque fois, il y aurait ce regard qu'elle me donnerait. Ce regard d'amour absolu. Qui est si beau et si doux.

Il m'a fallu plus longtemps que je ne veux l'admettre pour comprendre ce qui se passait.

Mais finalement, cela est devenu clair. En donnant, en faisant des choses pour ma femme, l'émotion que j'avais si désespérément cherchée était arrivée naturellement. Ce n'était pas quelque chose que je pouvais forcer, juste quelque chose qui viendrait à la suite de mon don.

En d'autres termes, c’est dans l’aspect pratique que j'ai trouvé l'amour que je cherchais.

Et ce qui est encore plus intéressant, c'est qu'une fois que j'ai réalisé ceci à un niveau conscient, et que j’ai commencé à chercher encore plus d'occasions de donner, alors, presque intuitivement, nous sommes devenus encore plus amoureux.

Et maintenant, comme je suis un peu plus vieux et que j’ai un peu plus d'expérience dans cette relation, j’en suis finalement venu à réaliser quelque chose. Quelque chose que je n'ai pas voulu admettre pendant longtemps, mais qui est indéniable.

Je n'aimais pas ma femme lors de cette deuxième rencontre.

Je ne l'aimais pas quand nous nous sommes fiancés.

Je ne l'aimais même pas quand nous nous sommes mariés.

Car l'amour n'est pas une émotion. Ce feu que je ressentais, c'était simplement un feu émotionnel. L’exaltation de sortir avec une femme que je pourrais épouser. Mais ce n'était pas de l'amour.

Non, l'amour n'est pas une émotion ni même un nom. Il s'agit d'un verbe. Mieux défini par donner. Mettre les besoins de quelqu'un d'autre avant les vôtres.

Pourquoi n'obtenais-je pas de roucoulement réciproque lorsque nous nous sommes mariés? Parce que ce n'était pas pour elle. C’était pour moi. Une émotion que j'avais dans ma poitrine.

Et même si je la laissais sortir de ma poitrine, ce n'était pas de l’amour.

Être sentimental n'est pas de l’amour. Dire à quelqu'un que vous l’aimez, ce n’est pas l’action d’aimer.

Et c'est pourquoi ma femme m’avait seulement donné ce demi-sourire. Elle savait, même si je ne le savais pas, ce que l'amour est vraiment.

Et maintenant que j'ai tenté de modifier ma vision de l'amour, je deviens de plus en plus choqué par les messages concernant l’amour que j'avais reçus quand j’étais plus jeune.

Depuis les films Disney jusqu’à mes émissions préférées, ainsi que dans pratiquement chaque nouvelle chanson pop, l'amour est toujours vendu comme une émotion que nous avons avant de nous marier. Une émotion qui, une fois qu’on l’a eue, en quelque sorte, comme par magie, reste dans le mariage pour toujours.

Je ne peux pas imaginer un plus gros mensonge. Et je suis triste de penser que ces messages ont rebondi dans ma tête pendant si longtemps. Et combien, j’en suis sûr, ils rebondissent aussi dans la tête d'autres personnes.

Je pense que cela explique en grande partie pourquoi le taux de divorce est très élevé dans ce pays. Imaginez toute une nation de gens qui courent constamment après les émotions qu'ils ressentaient quand ils sortaient ensemble. Un pays de gens qui essaient de vivre un film de Disney.

C'est une recette pour un mariage désastreux; pour un pays avec un taux de divorce de 50 %; pour l’adultère (la tentative classique de rallumer un feu); pour des époux qui restent ensemble, mais ne vivent plus qu’un mariage fonctionnel, sans amour.

Il est triste de voir à quel point tout ce qui précède est commun. Combien de personnes souffrent, simplement parce qu'on leur a menti.

Ces gens méritent mieux. Nous méritons tous mieux.

Il est temps que nous changions de discours sur l'amour. Il est temps que nous le redéfinissions.

Car, jusqu'à ce que nous le fassions, l'adultère continuera d'être commun. Et aussi les mariages sans amour. Le divorce.

En continuant de vivre des films de Disney dans nos têtes, et des tragédies dans nos vies.

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Magnifique témoignage d'un papa atteint de la slérose latérale amyotrophique... et qui ne veut pas de l'euthanasie!

Voici un court extrait d'un magnifique témoignage que nous vous recommandons de lire en entier (quelques paragraphes de plus qui valent la peine d'être parcourus) sur le site de zenit.org du 25 septembre 2013 :

 

 

Je suis un papa de 39 ans, atteint de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une des maladies les plus terribles qui puisse frapper un homme. La SLA (ou maladie de Charcot) est une maladie neurodégénérative qui porte à la mort de toutes les cellules qui servent à commander tous les muscles volontaires et ceux qui permettent de marcher, parler, respirer...
 
Je n’avais que 33 ans lorsque les premiers symptômes ont commencé, mais jamais personne n’aurait imaginé vers quelle tragédie j’allais à l’encontre. Mon épouse et moi avions couronné notre union en donnant la vie à une très jolie petite fille : une fierté indescriptible.
 
Pendant ce temps-là les mois passent et la maladie suit son cours, on passe d’un hôpital à l’autre, dans l’espoir que le diagnostic change! Notre fille, entretemps, grandit rapidement, et elle, si petite, me donne une telle charge de vie que j’arrive parfois à en oublier ma maladie.
La vie continue; malgré la visible décadence de mon physique, je ne démords pas. Ma femme tombe enceinte de notre second enfant, que nous désirons malgré l’avis contraire des médecins qui nous le déconseillait pour éviter d’autres problèmes.
 
Mais pour moi et pour mon épouse, pour nous, quelle que soit l’issue, avoir un enfant est un don, c’est la vie, un nouvel avenir! Au bout de neuf  mois nait un garçon. Vous ne pouvez imaginer ce que j’ai ressenti à ce moment-là. Malgré cette grave infirmité qui avançait sans regarder personne en face, je deviens à nouveau père.
 
(...)
 
Aujourd’hui, mes enfants ont 8 et 5 ans, et cela fait presque 4 ans que je suis prisonnier de mon corps, ne bougeant que les yeux, avec lesquels je suis en train de vous écrire à travers un ordinateur optique. Mon état actuel est grave : je respire grâce à un ventilateur mécanique, je mange à travers une sonde dans l’estomac et je suis totalement paralysé, ne parle plus. C’est cela la Sla, une maladie incurable, qui amène plus de la moitié des malades à choisir de ne plus vivre.
 
Mais moi j’ai choisi de la combattre, car  ma charge de père et d’époux dépasse la peur de cette vie à affronter, et la simplicité de l’amour de ses propres enfants peut abattre n’importe quelle barrière. S’ils n’étaient pas là, la vie ne serait pas la même.
 
Ils me font vivre une seconde vie grâce à la simplicité de leur amour. Il y  a des sentiments difficiles à exprimer par des mots, il y a des sourires, des regards, des étreintes impossibles à oublier, quand ils viennent de tes enfants. Je remercie mon épouse et mes enfants pour avoir donner la vie à un papa prisonnier de son corps.
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Soigne-t-on la dépression chez les personnes en fin de vie?

Deux articles parus aujourd'hui laissent entrevoir deux des causes de la demande d'euthanasie : la peur et la dépression.

Sur le site de Radio-Canada du 25 septembre 2013 :

 

Dans une vidéo tournée quelques jours avant son décès, le microbiologiste en chef de l'Hôpital Mont Sinaï de Toronto, Donald Low, plaide pour le droit de mourir dans la dignité.
 
.(...)
 
« Je sais que je vais mourir. Ce qui me préoccupe c'est la manière dont cela va se passer », confie-t-il dans une vidéo de sept minutes réalisée par le Partenariat canadien contre le cancer et mise en ligne sur YouTube.
 
Le Dr Low affirme qu'il aurait préféré avoir les options qui sont offertes aux patients en phase terminale dans d'autres pays où le suicide assisté est légal.
 
« Je ne souffre pas, mais j'ai peur d'être paralysé, de ne plus pouvoir manger ou d'aller à la toilette seul », dit-il.
 
Donald Low se dit frustré de ne pas avoir le contrôle sur sa vie.
 
(...)

Il ne souffre pas, mais il a peur... une peur qui ne se concrétisera jamais. La quasi totalité des personnes qui réclamaient l'euthanasie ne la demande plus une fois qu'ils sont traités par une équipe de soins palliatifs de qualité... La peur est l'une des premières causes de demande d'euthanasie. Sur le site du journal La Presse du 25 septembre 2013 :

Le 7 août dernier, mon père est décédé. Quatre ans auparavant, le diagnostic était tombé, comme une gifle en plein visage: Alzheimer. En l'espace d'une minute, tout s'est écroulé autour de mon père. À partir de cet instant précis, la dépression, tout comme l'Alzheimer, a fait son chemin, petit à petit, sournoisement.

La deuxième gifle est arrivée peu de temps après. Pour sa sécurité, ainsi que celle de ma mère, ils ont dû déménager dans une résidence pour personnes âgées. Vendre sa maison, qui était tout pour mon père, a été un choc, il croyait pouvoir y finir ses jours paisiblement. (...)

Dépressif, il disait que sa vie était finie. Lui qui adorait bouquiner, il a cessé de lire; lui qui aimait le hockey, il a cessé de regarder la télé.

Mon père était croyant et pratiquant, et bien qu'une jolie chapelle était à sa disposition à la résidence, il ne s'y rendait pas. Pour ma mère, la tâche devenait de plus en plus ardue; en plus des corvées quotidiennes, elle devait aider mon père à s'habiller, à prendre ses médicaments, à se laver, se raser. Nous, ses enfants, lui rendions visite régulièrement, allions le chercher pour des sorties, mais à la fin, plus rien ne l'intéressait.

À quelques reprises, il a clairement manifesté le désir de mourir. Nous étions impuissants devant tant de détresse et, naturellement, ne pouvions rien faire pour soulager cette douleur autant physique que psychologique.

Puis, un matin, n'en pouvant plus, il a fait une tentative de suicide. Il a été admis à l'hôpital et son état s'est détérioré rapidement. Ces moments ont été pénibles pour toute la famille.

Moins de deux semaines après son hospitalisation, mon père s'est éteint. Si vous me demandez si mon père est mort dans la dignité, je vous réponds assurément NON! Aurait-il souhaité mourir dans la dignité? Bien sûr! Personne ne mérite de terminer ses jours de cette façon (...).

Je revendique le droit de mourir dans la dignité et d'éviter que les membres de ma famille immédiate ne se retrouvent à bout de souffle, à bout de ressources, pour finalement y laisser leur propre santé comme aidants naturels.

Quelques réflexions sur ce témoignage : 1-Il ne semble pas que le patient ait été traité pour sa dépression. 2-Il est moins coûteux pour l'État de soigner un patient à domicile qu'à l'hôpital. Cela n'a pas été fait. 3-La personne qui témoigne veut éviter, avec raison, que la famille et les aidants naturels se retrouvent à bout de souffle. Elle a parfaitement raison. Cela ne veut pas dire par contre que la solution est l'euthanasie... 4-Le patient ne semble pas avoir reçu le soulagement d'une équipe de soins palliatifs. La majorité des Québécois en fin de vie ne reçoivent pas le secours de ces unités spécialisées en contrôle de la douleur physique et psychologique.

Le gouvernement du Québec ne semble absolument pas pressé de fournir ces soins à l'ensemble de la population. Et les prochaines coupures, s'attaquant directement aux services à la population sont des plus inquiétantes pour les personnes « inutiles », en fin de vie, et qui pourraient choisir l'euthanasie aux yeux de nos politiciens...

 

 

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Le Devoir dénonce Campagne Québec-Vie pour son combat contre l'euthanasie

Sur le site du journal Le Devoir du 25 septembre 2013 :

 

Des groupes anti-avortement et anti-euthanasie, parfois basés à l’extérieur du Québec, s’invitent dans le débat sur l’aide médicale à mourir telle que proposée dans le projet de loi 52 sur les soins de fin de vie.
 
Life Canada, un groupe de pression basé à Ottawa, a réuni une coalition pour tenter de faire reculer Québec. Sur la page d’accueil de son site Web, en anglais, l’organisme présente une section sur la « loi qui autorisera les médecins à tuer leurs patients ».
 
On y invite les citoyens à communiquer avec leur député fédéral pour dénoncer « une loi qui menace la vie de tous les Canadiens ». Dans un communiqué envoyé hier aux médias, Life Canada dévoile un énoncé de position dans lequel une dizaine d’organismes contre l’euthanasie affirment que les soins palliatifs permettent de soulager le patient mourant « sans le tuer ».
 
Dons sollicités
 
Ces groupes sollicitent les dons du public. L’Euthanasia Prevention Coalition demande la contribution des internautes. Sur sa page Web, ce groupe dit vouloir « empêcher le projet de loi 52 » de voir le jour et, en dernier recours, il souhaite « le confronter en cour comme anticonstitutionnel ».
 
L’organisme Campagne Québec-vie a lancé une campagne de financement ayant pour objectif de collecter 7000 $ pour protéger « les enfants à naître ou des vieillards visés par l’euthanasie ».
 
Des groupes militants religieux, comme l’Association for Reformed Political Action et les Prêtres pro-vie Canada, sensibilisent également les internautes aux « dangers » du projet de loi 52.
 
Des groupes opposés au projet de loi commencent également à défiler devant les parlementaires qui se penchent pour encore quelques semaines sur le projet de loi 52. Mardi, le Dr Paul Saba, au nom de la Coalition des médecins pour la justice sociale, est venu dénoncer l’aide médicale à mourir, qu’il qualifie d’euthanasie. Pour lui, les balises prévues sont déficientes et ne permettent pas de protéger les plus vulnérables.
 
(...)

Merci de nous aider par vos prières, votre action, votre appui financier lors de cette campagne de financement. Campagne Québec-Vie veut défendre les enfants à naître et les personnes vulnérables en danger de subir bientôt des pressions implicites pour être euthanasiées.

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Le dérapage de la fécondation in vitro au Québec

Sur le site du journal La Presse du 25 septembre 2013 :

(Publicité pour la fécondation in vitro)

 

Une recrudescence récente de grossesses multiples à la suite de traitements de fécondation in vitro (FIV) inquiète le Collège des médecins, qui a ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce qui se passe dans les cliniques de fertilité, a appris La Presse.
 
Au cours des dernières semaines, certains hôpitaux ont reçu des appels de femmes devenues enceintes de triplés ou de quadruplés à la suite d'une fécondation in vitro. Elles demandaient une réduction foetale, c'est-à-dire une intervention médicale pour réduire le nombre de foetus.
 
«On a reçu plus d'appels en ce sens depuis le début de l'été, ce qu'on ne voyait plus», confirme la Dre Louise Duperron, chef du département d'obstétrique-gynécologie du CHU Sainte-Justine.
 
La réduction foetale comporte certains risques, notamment celui que la grossesse avorte. Ces risques sont toutefois moins importants que les conséquences d'un accouchement prématuré, souligne la Dre Duperron.
 
«Éthiquement, on doit le faire. Avoir quatre prématurés à 26 semaines de grossesse versus avoir seulement deux enfants et avoir ainsi plus de chances de se rendre à 35 ou 36 semaines de grossesse, je pense que pour la famille, pour le bien-être des enfants, il faut le faire.»
 
Québec rembourse les traitements de fécondation in vitro depuis 2010. La loi régissant la procréation médicalement assistée prévoit qu'un seul embryon peut être implanté à la fois.
 
Dans certains cas, notamment en raison d'une mauvaise qualité des embryons, le médecin peut implanter deux embryons chez une femme de moins de 36 ans ou trois embryons si elle a plus de 37 ans. Il doit alors justifier sa décision.
 
Cette balise visait à réduire le nombre de grossesses multiples et les complications qui en résultent. L'objectif semblait avoir été atteint, puisque le nombre de grossesses multiples a chuté de façon importante depuis 2010.
 
Mais l'augmentation au cours des dernières semaines des demandes de réduction foetale sonne l'alarme. Il semble que l'implantation de plus d'un embryon soit de nouveau une pratique utilisée.
 
«Nous avons été saisis de la situation et une enquête est en cours», indique à ce sujet la porte-parole du Collège des médecins, Leslie Labranche. Elle refuse toutefois de divulguer les noms des médecins ou des cliniques qui pourraient être visés par l'enquête.
 
Manque de balises et complications
 
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«En ce moment, il existe du magasinage dans les cliniques», affirme la Dre Anne Janvier, néonatalogiste et clinicienne-chercheuse au CHU Sainte-Justine.
 
«Si une clinique dit à une femme qu'elle doit perdre 10% de son poids, que ce sera plus sécuritaire pour elle et le bébé, la femme va aller dans une autre clinique.»
 
Pour beaucoup de femmes, avoir un bébé est un droit, ajoute la Dre Janvier. «Le désir d'enfant est très émotif. Beaucoup de femmes sont prêtes à retourner sur dialyse pour avoir leur bébé. Elles sont prêtes à mettre leur vie en danger. Elles se feraient couper les deux mains si ça pouvait les aider à avoir leur bébé.»
 
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«Tu dis à une femme qu'elle a 90% de chances d'avoir des complications et 10% de chances que tout aille bien, elle va prendre le 10%», lance la Dre Louise Duperron.
 
Ces femmes, la Dre Duperron et ses collègues les voient revenir lorsque ça se passe mal. «Elles nous disent: «J'ai le droit de tomber enceinte», et on n'a rien pour les refuser vraiment. Elles deviennent enceintes et nous, en clinique de grossesses à risque, après, on ramasse les pots cassés.»
 
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Le coût du programme de procréation assisté a bondi depuis sa création, en août 2010. Mais personne ne tient compte des coûts très élevés qui résultent du manque de balises et des complications qui surviennent, déplorent plusieurs médecins.
 
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On implante plus d'un embryon parce que la fécondation in vitro est inefficace, coûteuse et très exigeante pour la mère. Si par « malheur » la femme devient enceinte de plus d'un embryon, on avorte les enfants supplémentaires, pour « leur bien »... Et tout ces meurtres et ce gaspillage financier aux frais des contribuables... avec la protection du Collège des médecins qui ne divulguera certainement pas le nom des crapules financières qui utilisent le désir exacerbé de couples stériles, de femmes seules ou de mères porteuses pour se remplir les poches.

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