M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Réplique à une grand-mère de 60 ans (Johanne Chayer) qui a des problèmes avec sa mémoire sélective...

 

(Représentation de ballet dans les années 50 qui aurait échappé aux talibans religieux de l'époque, selon ce que l'on peut comprendre de la lettre de Mme Chayer)

Une lettre d’une grand-mère fait le tour des réseaux sociaux. Dans cette lettre, écrite en 2007 par une grand-mère de 60 ans, on retrouve le pamphlet traditionnel véhiculé par les anticléricaux et imposé dans nos médias et nos écoles depuis des décennies.

Des paroissiens martyrisés, vivant sous le joug de l’Église les asservissant à des rituels obsessifs journaliers.

Ce qu’oublie de dire cette grand-mère, d’abord c’est qu`à 66 ans, elle avait 10 ans en 1957, 15 ans en 1962, et qu'une partie de plus en plus importante de la population québécoise rejetait la pratique de la religion catholique, que chacun était libre de quitter cette religion quand il le voulait, que chacun était bien libre de faire les prières qu’il voulait, que si elle a trouvé que la religion prenait trop de place dans sa vie, elle peut le reprocher à ses parents, pas à une institution à laquelle ils étaient libres d’adhérer ou pas. Ce qu’elle oublie de dire, c’est que l’Église a combattu à maintes reprises le rigorisme de la population chez qui on trouvait effectivement des gens qui avait le jugement facile, comme aussi des gens pleins d’indulgences.

L’exemple au 19e siècle de ces institutions fondées par l’Église pour porter secours aux filles-mères devant quitter leur milieu à cause du jugement de la population illustre bien ce qu’ont vécu nos ancêtres. Il est particulièrement injuste de faire porter ce jugement à une Église qui contenait autant de comportements différents que d’individus.

Grand-mère prétend avoir souffert d’avoir porté le voile à l’église. Elle aurait pu se souvenir que les hommes devaient se découvrir eux, quand ils y entraient. Peut-être aurait-elle aimé que les rôles soient inversés? Peu importe, le fait de porter un chapeau ou pas ne fait toujours pas partie des combats menés par Amnistie Internationale contre les pratiques de torture, bien que grand-mère aimerait que l’on pleure sur son sort à ce sujet.

Grand-mère a souffert de ne pas avoir mangé de viande le vendredi. Si elle vivait la même chose que dans ma famille, on profitait de cette journée pour manger des pâtes et du poisson, ce dernier que l’on n'aurait jamais vu dans notre assiette peut-être au grand détriment de notre santé s’il n’y avait eu cette obligation pour un peuple carnivore de faire abstinence de viande une journée par semaine.

Grand-mère dit que sa mère a été « chassée » de l’Église? Ah bon? Et comment un prêtre faisait-il pour « chasser » quelqu’un de l’Église? Il lui interdisait d’entrer dans une église ou d’assister à la messe?

Il pouvait arriver de tomber sur un prêtre dur à l’époque, mais comme les prêtres se rencontraient à tous les coins de rue, il était facile de trouver un prêtre plus indulgent…

Sa mère aurait été chassée parce qu’elle ne faisait pas d’enfants tous les ans? Alors que dès les années 50 les méthodes naturelles de régulation des naissances étaient enseignées et approuvées par l’Église? Grand-mère aime vraiment se présenter comme une pauvre victime d’un Québec composé de talibans religieux. Certainement que ses petits-enfants aiment l’entendre le soir quand elle raconte ses histoires de loup-garou, de Bonhomme Sept Heures et de prêtres méchants qui l’obligeaient à faire sa prière 7 fois par jour!!!

Grand-mère raconte qu’après avoir quitté l’Église, sa mère s’est séparée de son père et qu’elle s’est sentie jugée par les membres de sa paroisse. Effectivement, toute la société de l’époque, que ce soit en France, en Italie, au Québec ou au Canada avait à une certaine époque ce type de réaction. Qu’elle relise les œuvres de Marcel Pagnol pour y découvrir des comportements « paroissiaux » qui n’ont rien à voir avec l’Église, la paroisse ou la foi.

Ce que ne veut surtout pas dire grand-mère Chayer, c’est que plusieurs des comportements qu’elle attribue à l’Église étaient simplement les pratiques religieuses de ses parents, et qu’ils étaient parfaitement libres de cesser certaines pratiques ou de quitter la religion à tout moment. Si grand-mère Chayer trouve qu’elle priait trop souvent en se levant le matin, avant les repas ou avant de se coucher, qu’elle s’en prenne à ses parents qui l’ont fait tant souffrir avec leurs prières, sans que personne ne pense à mettre sa photo sur une carte pour qu’elle se fasse adopter dans la prière en Afrique ou en Chine comme étant une enfant martyrisée…

Mme Chayer affirme qu’il a fallu 50 ans aux femmes pour se libérer de l’Église? Vraiment? Alors que du jour au lendemain sa mère a quitté cette Église pour coucher avec le prêtre de la paroisse, selon ses dires. Et que dès les années 1960, les femmes ont utilisé la contraception artificielle qu’elles jugeaient plus sûre que les méthodes naturelles enseignées par l’Église depuis plus d’une décennie.

Je suis plus jeune que Grand-Maman Chayer, mais je me permets de la reprendre parce que moi aussi j’ai eu des grands-parents catholiques, et ces grands-parents paternels et maternels n’ont pas eu plus que deux enfants sans que jamais un prêtre ne vienne leur poser de questions sur le nombre d’enfants… Ça aussi, Mme Chayer c’est la réalité.

Et que toujours au Québec, une bonne partie de la population a vécu en-dehors du giron de l’Église sans avoir été inquiété. Qu’elle relise le témoignage de Jacques Parizeau qui affirmait que pendant longtemps, il avait ignoré l’existence même d’un index des livres à proscrire au Québec.

Non, grand-maman Chayer, je ne verserai pas une larme sur votre tentative de vous présenter en victime. Parce que la victime ici, ce sont les personnes que vous aimeriez brimer dans leur liberté religieuse parce que vous aimeriez transformer  votre haine de la pratique religieuse en loi liberticide.

Que vous n’aimiez pas les manifestations de dévotions et de transcendance, grand bien vous fasse. Mais laissez les autres libres de vivre, comme vous et votre famille avez toujours été libres de quitter des pratiques et une foi que vous ne partagiez pas et que vous n’aimiez pas.

Votre intolérance au phénomène religieux ne peut être imposée aux personnes qui ont la maturité de vivre la différence d’opinions et de croyances avec sérénité. Et si vous vous étouffez en voyant une croix, un voile ou une kippa, et bien, travaillez sur vous-même pour combattre ces craintes irrationnelles, ou bien, regardez ailleurs.

Le Québec d’aujourd’hui ne partage plus l’intolérance de la minorité qui a propagé le mythe de la « grande noirceur. »

Vous avez le droit de le déplorer, comme de continuer de raconter à vos petits enfants, les belles histoires des méchants prêtres et de la méchante Église qui vous obligeaient à prier 7 fois par jour, sans jamais être entrés pour vérifier cela dans votre famille. Vos enfants doivent vous adorer d’avoir une si merveilleuse imagination rétrospective. Mon grand-père aussi, me racontait les histoires du méchant loup de la montagne qui mangeait la chèvre blanquette…

Ce sont de si beaux souvenirs d'enfance...

 

Laissez un commentaire

Déjà 8 enfants sauvés après 2 jours de la campagne des 40 jours pour la Vie!

Sur le site de Nouvelles de France du 26 septembre 2013 :

 

(Devenez des Veilleurs pour la Vie!)

 

Au deuxième jour de la campagne d’automne, c’est-à-dire hier mercredi, la coordination des 40 Days for Life annonçait que 8 enfants à naître avaient déjà été sauvés de l’avortement. La prière, le jeûne, le “conseil de trottoir” pour proposer des solutions alternatives à l’avortement… cela marche !
 
Pour ce qui est de la prière, il n’est jamais trop tard pour s’inscrire à notre chaîne de prière “de l’arrière” et devenir avec nous “Veilleurs et Sentinelles de la Vie”. Il s’agit juste de s’engager à prier chaque jour une dizaine de chapelet (10 Je Vous salue Marie) aux intentions des 40 Days for Life(...)

Pour l'organisation des 40 jours pour la Vie, nous avons besoin de bénévoles prêts à devenir veilleurs. Vous pouvez vous inscrire ou vous rendre directement sur place, tous les jours, entre 7 h le matin et 19 h le soir, au Parc Lahaie devant le 30 Boulevard St-Joseph Est à Montréal. Nous comptons sur vos prières et pour ceux qui désirent nous appuyer financièrement, voici le lien pour notre campagne de financement.

Laissez un commentaire

Montréal recevra un rassemblement des lobbys homosexuels mondiaux

Sur le site de média-presse.info du 26 septembre 2013 :

 

 

 

Montréal sera le centre du lobby homosexuel mondial du 10 au 13 octobre prochain, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de l’InterPride. Il s’agira notamment pour les représentants des innombrables associations LGBT de par le monde de fixer un thème international commun.
 
Ce n’est plus à démontrer, le lobby homosexuel est organisé à l’échelle internationale. Durant cette assemblée générale qui se déroulera à l’Hôtel Delta dans le centre-ville de Montréal, des représentants venus de tous les continents vont faire le point sur le communautarisme homosexuel, pays par pays. Ils vont aussi définir revendications et stratégies et échanger leurs expériences sur l’approche des politiciens et des financiers.
 
Le programme annonce 25 ateliers. Au menu : marketing, relations média, développement stratégique, communauté « transgenre »,…
 
Puisque ce rassemblement se tient cette année à Montréal, la plupart des ateliers se dérouleront en français de façon à attirer plus de représentants du lobby homosexuel des pays francophones européens (France, Belgique, Suisse) et des pays africains. (...)

Pour vous tenir informé sur les différents groupes de pression, Campagne Québec-Vie demeure à l'affut de l'actualité pour vous. Merci de ce que vous pourrez faire pour nous aider lors de cette campagne de financement. Toute aide, prières, et dons sont les bienvenus!

Laissez un commentaire

Pétition pour demander que cesse le financement des avortements en Oregon

Sur le site de Nouvelles de France du 26 septembre 2013 :

(L'Oregon, au sud de la Colombie-Britannique)

 

 

Le collectif s’appelle Oregon2014 et souhaite soumettre par référendum aux Orégonais la remise en cause du financement par le contribuable d’une partie des avortements pratiqués dans l’État du Castor. Le financement public des avortements faisant suite à des cas de viols, d’incestes et de danger pour la vie de la mère n’est toutefois pas concerné par l’Initiative Petition 6. Pour que celle-ci puisse avoir lieu le 4 novembre 2014, la coalition doit réunir 116 284 signatures d’Orégonais. Elle vise 150 000 signature dont 50 000 avant le 31 décembre 2013. À l’heure où nous rédigeons cette brève, 15 289 locaux ont déjà signé cette pétition.
 
9 015 avortements ont été pratiqués en 2012 dans cet État plutôt réputé progressiste (le nord-ouest progressiste est beaucoup plus peuplé que le sud et l’est conservateurs). Dans l’année fiscale 2011-2012, 4 191 suppressions d’enfants dans le sein de leur mère ont été prises en charges par les contribuables via l’Oregon Health Plan. Oregon2014 évalue leur coût pour la collectivité à 1,75 million de dollars.
(...)
Laissez un commentaire

Projet de loi 52 : Dépôt du mémoire du Rassemblement québécois contre l’euthanasie

« L’aide médicale à mourir » n’a pas sa place au Québec

Québec, le 25 septembre 2013 – Le Rassemblement québécois contre l’euthanasie, l’instigateur de La Marche printanière (1700 personnes devant l’Assemblée nationale le 18 mai dernier) réagissait hier au projet de loi 52 en déposant son mémoire par l’entremise des porte-paroles : Dr Marc Bergeron, hémato-oncologue, Dr Claude Morin, président du RQCE et urgentologue, Me Daniel Arsenault, juriste/conseiller et M. Clément Vermette.  Voici quelques observations importantes du Rassemblement alors que de nombreux groupes et individus questionnent l’à-propos du projet de loi.
 
Le Rassemblement québécois contre l’euthanasie :
 
·         Rappelle qu’aucun acte médical ne peut ni ne doit placer le médecin dans une situation où il pourrait donner la mort à ses patients intentionnellement et en usant de substances létales. Une telle situation minerait le climat de sécurité et de confiance dans les institutions de soins. '' Lors même que le projet de loi s’engage à assurer le déploiement effectif des soins palliatifs, ce que nous saluons au passage, nous rejetons vigoureusement toute forme de compromis voulant faire de l’aide médicale à mourir un acte médical légitime en soins palliatifs''.
 
·         Pense que le projet de loi 52 qui vise à dépénaliser l’euthanasie au Québec est illégitime et anti-démocratique.   Illégitime, car il fait fi des recommandations des experts et groupes sociaux qui se sont majoritairement prononcés (59% des intervenants) contre l’ouverture à l’euthanasie lors de la commission parlementaire « mourir dans la dignité » en mars 2012, et qui, de plus, s’appuie sur des sondages d’opinion dans la population en général, laquelle est très mal informée des enjeux aussi complexes.  Anti-démocratique, car il contourne outrageusement le Code criminel canadien qui relève du gouvernement du Canada et qui interdit formellement l’homicide, l’euthanasie et le suicide assisté.
 
·         Est d’avis que l’euthanasie est extrêmement dangereuse pour la santé et la sécurité de tous les citoyens du Québec, et que des dérapages semblent inévitables. Surtout pour la santé des plus vulnérables telles: les personnes âgées, isolées ou ayant des troubles cognitifs, ou encore celles atteintes de troubles psychiatriques. ''Nous pensons que ces personnes ne pourront plus compter sur la protection universelle et  inconditionnelle que leur confère le Code criminel canadien qui seul est garant de la sécurité de tous les citoyens''.
 
·         Craint que le cadre réglementaire fixant les conditions d’éligibilité à l’euthanasie s’élargisse au fil des années, comme cela se passe actuellement en Belgique et en Hollande, et que de nouvelles indications apparaissent. À preuve, des groupes ont déjà recommandé à cette commission d'inclure les patients atteints de démence.
 
·         S’inscrit en faux contre le dépôt de cette loi dans sa forme actuelle. Confronté à une question si délicate et complexe, comment justifier tant de précipitation ? Pourquoi rester insensible à l’expérience des médecins oeuvrant en soins palliatifs, les premiers concernés par les effets de la loi annoncée, et qui expriment sans équivoque leur désaccord avec l’aide médicale à mourir ?
 
·         Considère que le rôle d’un état est celui de protéger tous ses citoyens.  Avec le vieillissement accéléré de la population du Québec (20% de ses citoyens auront plus de 65 ans vers l’an 2020), allons-nous assister impuissant à une hécatombe que nous aurons créée nous-mêmes?
 
·         Poursuivra sa mobilisation citoyenne pour que cette loi soit fortement amendée (en laissant de côté sa portion sur l’aide médicale à mourir), sinon, retirée.
 
La population est invitée à lire le mémoire du Rassemblement http://www.lamarcheprintaniere.org/fr/actualites/2013/09/25/nos-soumissi... et à suivre les prochaines actions du Rassemblement québécois contre l’euthanasie par l’entremise de son site Internet www.euthanasienonmerci.org.
 
Le Rassemblement québécois contre l'euthanasie est un organisme à but non lucratif qui a comme mission de contrer toute tentative d'introduire de quelque façon que ce soit l'euthanasie et le suicide assisté dans le système de santé québécois. Sensible aux enjeux de fin de vie, il prône également l'établissement d'un réseau québécois de soins palliatifs de qualité.
 
Plusieurs porte-parole sont disponibles pour des entrevues.
Source :                    Rassemblement québécois contre l’euthanasie
Contact :                   Marie-Josée Lavoie
                                 (418) 953-4981 /   [email protected]
Laissez un commentaire

Le projet de loi 52 abolit les soins palliatifs

Le projet de loi 52 abolirait le domaine des soins palliatifs pour le renommer « soins de fin de vie indissociables de l'euthanasie ». Le projet de loi prévoit qu'une fois qu'une personne recevra un diagnostic d'une maladie chronique, que la maladie soit terminale ou potentiellement terminale ou pas (donc non seulement en contexte de soins palliatifs mais bien en contexte de soins réguliers également), les établissements de santé auront l'obligation de lui présenter l'euthanasie comme l'une des options de « traitement » possibles à son endroit.

Pour ce qui est des gens qui recevront un diagnostic terminal ou potentiellement terminal, là aussi, les établissements de santé auront l'obligation de leur présenter l'euthanasie comme l'une des options de « traitement » possibles à leur endroit, dès l'annonce du diagnostic ou n'importe quand par la suite. Petite question anodine de passage : Lorsque l'option d'en finir instantanément et de débarrasser le chemin au moyen de l'euthanasie sera pratique courante, qui aura le courage de choisir la voie exigeante des soins palliatifs, qui aura le courage d'être délibérément un « fardeau » pour les soignants, pour leurs familles et pour la société, alors qu'ils auraient pu choisir autrement ? Toute la culpabilité de leur choix de refuser d’être euthanasiés, ils devront l'assumer. Qui voudrait vivre dans de telles conditions psychologiques ?

En Belgique, ils sont des milliers de plus, chaque année, à préférer l'euthanasie au fardeau psychologique de refuser l'euthanasie qui est maintenant chose légale. Si la tendance se maintient, qu'arrivera-t-il aux soins palliatifs à moyen terme ou à long terme ? En bout de ligne, quel « choix » restera-t-il pour tous et chacun ? Poser la question, c'est y répondre. Quel tragédie, alors que la sédation palliative (sommeil induit) vient soulager toute souffrance réfractaire en fin de vie, et alors que le droit au refus de traitement est maintenant reconnu juridiquement, rendant l'euthanasie non nécessaire. C'est du moins l'avis de l'Association médicale mondiale, de l'Association médicale américaine et de l'Association médicale canadienne, en plus de quinze instances internationales et juridictions dans le monde.

S'il faut suivre la « mouvance sociale » comme l'affirme la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité dans son rapport de 2012, l'heure est au rejet catégorique de la mort induite par l'État à l'endroit de ses citoyens, et plutôt à l'accès et à la formation améliorés en soins palliatifs, lesquels accusent d'énormes lacunes, que la Commission décrie et à laquelle elle recommande de remédier. Or, l’introduction de l’euthanasie, et de surcroit, l’abolition des soins palliatifs pour les jumeler de façon indissociable à leur contraire et concurrente, l’euthanasie, à titre de « soins de fin de vie », est la recette la plus certaine d’achever les soins palliatifs déjà si précaires.

 
Isabelle O’Connor
Gatineau
 
Laissez un commentaire

Présentation du Collectif des médecins refus médical de l'euthanasie à la consultation publique du 24 septembre

À voir, pour la qualité de l'argumentation des opposants à l'euthanasie, et l'absence de réponse de la Ministre Hivon à cette argumentation. Pour visionner la vidéo, cliquez ici.

 

 

 

 

 

Laissez un commentaire

Un projet de développement pour vraiment aider les enfants et leur mère.., Le NPD préfère payer l'avortement...

Sur le site du journal Le Devoir du 25 septembre 2013 :

(La député Hélène Laverdière du NPD demande que le gouvernement gaspille l'argent des contribuables pour des avortements à travers le monde...)

 

Nations Unies, New York — Il faut plus que des discours pour améliorer le sort des mères et des nouveau-nés dans les pays en développement, a déclaré le premier ministre canadien, Stephen Harper. M. Harper a voulu détailler les mesures que le Canada prend en ce sens, mercredi à New York, devant un comité des Nations unies sur la santé maternelle et infantile.
 
Le premier ministre canadien a identifié neuf projets spécifiques qui obtiendront plus de 203 millions $ sur cinq ans pour accroître la vaccination, fournir des soins de santé de base et établir des services communautaires pour réduire les risques liés à la maternité et à l'accouchement.
 
«Le monde réalise des progrès considérables sur le plan de l'amélioration de la santé des femmes et des enfants dans les pays en développement et de la réduction des taux de mortalité inacceptables qui affligent ces populations vulnérables», a déclaré M. Harper.
 
«Le Canada est à l'avant-plan de ces efforts, et je suis fier que grâce au soutien annoncé aujourd'hui [mercredi], plus de femmes et d'enfants bénéficieront d'une meilleure nutrition, d'une sécurité alimentaire accrue et de vaccins qui permettent de sauver des vies», a-t-il ajouté.
 
En 2010, le Canada s'était engagé pour près de 3 milliards $ sur cinq ans concernant la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants dans le monde, une initiative qui émanait du sommet du G8 de 2010 à Muskoka, en Ontario.
 
(...)
 
 
La porte-parole du Nouveau Parti démocratique en matière de développement international, Hélène Laverdière, n'a pas tardé à critiquer le programme du gouvernement canadien, affirmant qu'Ottawa annonçait pour une deuxième fois un financement déjà promis il y a trois ans et n'y incluait aucune mesure sur les moyens de contraception.
 
«Le financement du Canada pour l'Initiative de Muskoka aurait dû inclure du financement pour faciliter l'accès des femmes à des services de santé sexuelle et de reproduction, dont des mesures pour la contraception d'urgence et les avortements sécuritaires», a plaidé Mme Laverdière dans un communiqué.
 
(...)
 
«Il est clair que le Canada n'est pas, sous le gouvernement Harper, un véritable leader en matière de défense des droits et de la santé des femmes.»
 
Mariages forcés
 
Le ministre fédéral des Affaires étrangères, John Baird, était lui aussi de passage à New York mercredi pour discuter de la santé des femmes et des enfants. Il a pris part à une table de discussion sur le mariage forcé des jeunes filles.
 
Une telle pratique constitue une «effroyable violation des droits de la personne» et le Canada est déterminé à y mettre fin, a-t-il déclaré. Le mariage forcé des enfants vole leur droit à l'éducation et menace leur santé, a poursuivi le ministre Baird.
 
On estime que des millions de jeunes filles de moins de 18 ans — dont certaines ne sont âgées que de 8 ans — sont mariées de force chaque année dans différentes régions du monde, y compris au Canada.
 
Les complications d'un accouchement à un si jeune âge entraînent de graves conséquences sur la santé de l'enfant et peuvent parfois provoquer sa mort. M. Baird n'a pas précisé si le Canada accorderait un soutien financier à des groupes fournissant l'aide médicale nécessaire pour que les jeunes filles mariées de force puissent avoir recours à l'avortement.
Laissez un commentaire

Octobre : mois de prières pour pour la liberté d'expression de la foi et de la défense de la famille et de la Vie

Sur le site du diocèse de Montréal du 25 septembre 2013 :

 

À l'initiative de Mgr Lépine, le mois d'octobre sera un mois de prière à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, en faveur de la liberté d'expression de la foi et pour la défense de la vie et de la famille.  
 
Le chapelet sera prié tous les jours, du lundi au vendredi, à 11h30. 
(Le samedi à 11h dans l'abside)   
 
Il y aura aussi exposition du Saint-Sacrement, du lundi au jeudi, de 8h à 17h dans la chapelle de l'Assomption. 
Vendredi, l'adoration se fera de 8h à 12h dans la chapelle de l'Assomption et de 13h à 17h dans la cathédrale.
 
Tel que voulu par l'Archevêque de Montréal dans le cadre de l'année de la foi, nous vous proposons en plus une liste des lieux et horaires d'adoration eucharistique dans le diocèse. (...)
Laissez un commentaire

Je n'aimais pas ma femme quand nous nous sommes mariés

Par Pop Chassid, traduit par Campagne Québec-Vie

Je suis un nigaud ridicule, émotif, excessivement sentimental. Voilà pourquoi, sans doute, j'ai dit à ma femme que je l'aimais dès notre deuxième rendez-vous.

J'avais fait beaucoup d’efforts pour me retenir jusqu'à ce moment, honnêtement. Je voulais le lui dire lors de notre première rencontre, mais je savais que ce serait probablement bizarre.

Je me souviens encore de sa réaction. Elle m'a en quelque sorte répondu par un sourire mi-timide, mi-amusé. Puis elle a hoché la tête et regardé au loin dans le ciel.

Je n'ai pas eu le cœur brisé par la réponse. Je pense qu'une partie de moi a reconnu qu'elle était beaucoup plus intelligente et plus modeste que moi.

Mais comme le temps a passé, j'ai aussi réalisé qu'elle savait quelque chose que je ne savais pas.

Comme pour la plupart des juifs hassidiques (nous sommes devenus plus religieux plus tard dans la vie), notre période de fréquentation a duré très peu de temps. Après deux mois, nous étions fiancés. Encore trois mois plus tard, et nous étions mariés.

Et pendant tout ce temps, j'ai été en extase. Un feu brûlait en moi, un feu semblable à celui de notre deuxième rencontre: j'étais amoureux.

Mais ensuite, nous nous sommes mariés, et tout a changé.

Le mariage, qui arriva plus vite que je n'étais prêt, a eu l’effet suivant : il a commencé à aspirer cette émotion.

J'ai eu beau m’efforcer de garder ce feu allumé, de préserver cette émotion brûlante, cela devenait de plus en plus difficile.

Je veux dire, comment pouvez-vous sentir cet amour brûlant lorsque vous êtes assis à table pour discuter comment utiliser les vingt derniers dollars de votre compte en banque?

Comment pouvez-vous le sentir quand vous vous disputez?

Comment pouvez-vous le sentir quand vous pensez qu’il est parfaitement logique de mettre vos chaussettes sur le plancher lorsque vous en avez terminé avec elles, et que votre femme a cette idée folle qu’elles doivent aller dans le panier à linge?

Il n'y avait pas moyen de garder ce feu allumé tandis que l’aspect pratique avait envahi nos vies.

Tout d'abord, cela m'a rendu fou. Cette émotion signifiait l'amour! Cet émoi me permettait de savoir combien je tenais à elle! Mais tout à coup, la vie était cette corvée. Même quand j'étais avec elle. Surtout quand j'étais avec elle.

Et pire encore, il semblait que plus j'essayais d'être sentimental et roucoulant, moins cela était réciproque.

Mais ce n'était pas qu'elle ne me donnait pas d’amour, cela semblait juste venir à des moments différents.

Comme, lorsque j'ai proposé de faire la vaisselle. Ou de faire le dîner après qu’elle ait eu une journée difficile. Ou, lorsque nous avons eu une fille, et que j'ai partagé la responsabilité de veiller sur elle.

Je ne pense pas avoir remarqué cela consciemment pendant un certain temps. Cela a juste continué de se produire.

Mais je pense que cela a eu un effet sur moi. Car, à mesure que notre mariage progressait, j’ai constaté que j’offrais de plus en plus d’aider à la maison.

Et après chaque fois, il y aurait ce regard qu'elle me donnerait. Ce regard d'amour absolu. Qui est si beau et si doux.

Il m'a fallu plus longtemps que je ne veux l'admettre pour comprendre ce qui se passait.

Mais finalement, cela est devenu clair. En donnant, en faisant des choses pour ma femme, l'émotion que j'avais si désespérément cherchée était arrivée naturellement. Ce n'était pas quelque chose que je pouvais forcer, juste quelque chose qui viendrait à la suite de mon don.

En d'autres termes, c’est dans l’aspect pratique que j'ai trouvé l'amour que je cherchais.

Et ce qui est encore plus intéressant, c'est qu'une fois que j'ai réalisé ceci à un niveau conscient, et que j’ai commencé à chercher encore plus d'occasions de donner, alors, presque intuitivement, nous sommes devenus encore plus amoureux.

Et maintenant, comme je suis un peu plus vieux et que j’ai un peu plus d'expérience dans cette relation, j’en suis finalement venu à réaliser quelque chose. Quelque chose que je n'ai pas voulu admettre pendant longtemps, mais qui est indéniable.

Je n'aimais pas ma femme lors de cette deuxième rencontre.

Je ne l'aimais pas quand nous nous sommes fiancés.

Je ne l'aimais même pas quand nous nous sommes mariés.

Car l'amour n'est pas une émotion. Ce feu que je ressentais, c'était simplement un feu émotionnel. L’exaltation de sortir avec une femme que je pourrais épouser. Mais ce n'était pas de l'amour.

Non, l'amour n'est pas une émotion ni même un nom. Il s'agit d'un verbe. Mieux défini par donner. Mettre les besoins de quelqu'un d'autre avant les vôtres.

Pourquoi n'obtenais-je pas de roucoulement réciproque lorsque nous nous sommes mariés? Parce que ce n'était pas pour elle. C’était pour moi. Une émotion que j'avais dans ma poitrine.

Et même si je la laissais sortir de ma poitrine, ce n'était pas de l’amour.

Être sentimental n'est pas de l’amour. Dire à quelqu'un que vous l’aimez, ce n’est pas l’action d’aimer.

Et c'est pourquoi ma femme m’avait seulement donné ce demi-sourire. Elle savait, même si je ne le savais pas, ce que l'amour est vraiment.

Et maintenant que j'ai tenté de modifier ma vision de l'amour, je deviens de plus en plus choqué par les messages concernant l’amour que j'avais reçus quand j’étais plus jeune.

Depuis les films Disney jusqu’à mes émissions préférées, ainsi que dans pratiquement chaque nouvelle chanson pop, l'amour est toujours vendu comme une émotion que nous avons avant de nous marier. Une émotion qui, une fois qu’on l’a eue, en quelque sorte, comme par magie, reste dans le mariage pour toujours.

Je ne peux pas imaginer un plus gros mensonge. Et je suis triste de penser que ces messages ont rebondi dans ma tête pendant si longtemps. Et combien, j’en suis sûr, ils rebondissent aussi dans la tête d'autres personnes.

Je pense que cela explique en grande partie pourquoi le taux de divorce est très élevé dans ce pays. Imaginez toute une nation de gens qui courent constamment après les émotions qu'ils ressentaient quand ils sortaient ensemble. Un pays de gens qui essaient de vivre un film de Disney.

C'est une recette pour un mariage désastreux; pour un pays avec un taux de divorce de 50 %; pour l’adultère (la tentative classique de rallumer un feu); pour des époux qui restent ensemble, mais ne vivent plus qu’un mariage fonctionnel, sans amour.

Il est triste de voir à quel point tout ce qui précède est commun. Combien de personnes souffrent, simplement parce qu'on leur a menti.

Ces gens méritent mieux. Nous méritons tous mieux.

Il est temps que nous changions de discours sur l'amour. Il est temps que nous le redéfinissions.

Car, jusqu'à ce que nous le fassions, l'adultère continuera d'être commun. Et aussi les mariages sans amour. Le divorce.

En continuant de vivre des films de Disney dans nos têtes, et des tragédies dans nos vies.

Laissez un commentaire