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Le pape François a combattu la « théologie » de la libération

Sur le site de chiesa.espresso du 5 septembre 2013 (via le Salon Beige):

 

(Le tortionnaire et criminel Che Guevarra, toujours considéré comme un modèle et pratiquement un saint par les «théologiens» de la libération.)

 

 

 Jorge Mario Bergoglio lui-même n’a jamais caché son désaccord avec des aspects essentiels de cette théologie.

Ses théologiens de référence n’ont jamais été ni Gutiérrez, ni Leonardo Boff, ni Jon Sobrino, mais l'Argentin Juan Carlos Scannone, qui avait élaboré une théologie non pas de la libération mais "du peuple", centrée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, en premier lieu les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice.
 
En 2005 – c’est-à-dire à un moment où l’ouvrage écrit par Müller et Gutiérrez avait déjà été publié en Allemagne – celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires écrivait :
 
"Après l’effondrement de l'empire totalitaire du 'socialisme réel' ces courants de pensée se sont enfoncés dans la confusion. Incapables aussi bien d’une reformulation radicale que d’une nouvelle créativité, ils ont survécu par inertie, même si, aujourd’hui encore, il ne manque pas de gens pour vouloir les proposer à nouveau, de manière anachronique".
 
D’après le frère de Leonardo Boff, Clodovis, l'événement qui a marqué la rupture de l’Église catholique latino-américaine avec ce qu’il restait de la théologie de la libération a été la conférence continentale d’Aparecida, en 2007, inaugurée par Benoît XVI en personne et dans laquelle le cardinal Bergoglio a joué un rôle de premier plan.
 
C’est précisément à cette époque-là que Clodovis Boff a effectué sa "conversion". Lui qui était un représentant de pointe de la théologie de la libération, il est devenu l’un de ceux qui la critiquent le plus sévèrement.
 
En 2008 la polémique entre les deux frères avait fait du bruit. D’après Clodovis, l'erreur "fatale" dans laquelle tombe la théologie de la libération est de considérer le pauvre comme le "premier principe opérationnel de la théologie", en le mettant à la place de Dieu et de Jésus-Christ.
 
Avec la conséquence suivante :
 
"La 'pastorale de la libération' devient une branche de la lutte politique parmi tant d’autres. L’Église se rend semblable à une ONG et, ce faisant, elle se vide aussi physiquement : elle perd des opérateurs, des militants et des fidèles. Les gens 'de l’extérieur' n’éprouvent guère d’intérêt pour une 'Église de la libération' parce que, pour ce qui est du militantisme, ils disposent déjà des ONG, tandis que, pour ce qui est de l’expérience religieuse, ils ont besoin de beaucoup plus que d’une simple libération sociale".
 
Contre ce danger que l’Église se réduise à n’être qu’une ONG, le pape François lance de manière répétée un signal d'alarme.
La théologie de la libération fut une caricature d'un réel souci pastoral pour les pauvres. Elle fera partie de l'histoire comme l'un des nombreux parasites idéologiques qui aura tenté de soudoyer les chrétiens pour les détourner d'une aide véritable aux plus vulnérables de nos sociétés, par souci de bien paraître auprès d'une gauche politique bien pensante. 
 
L'Église n'a jamais eu besoin de ce succédané constitué de bien pensance pour aider efficacement les pauvres et changer les sociétés pour une véritable libération.
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Pauline Marois affirme vouloir aller par étape pour poursuivre la déchristianisation du Québec...

Sur le site du journal Le Devoir du 6 septembre 2013 :

 

(Elle sait où elle va...)

 

 

 

Une forme d’étapisme présidera à la mise en oeuvre de la Charte des valeurs québécoises alors que son application s’étendra sur plusieurs années et prévoira des périodes d’adaptation. Dans une entrevue éditoriale accordée au Devoir jeudi, la première ministre Pauline Marois a fait l’analogie entre l’introduction de la Charte des valeurs québécoises et la déconfessionnalisation des écoles à la fin des années 90.
 
« Dans un premier temps, on a déconfessionnalisé les commissions scolaires. Ensuite, on a déconfessionnalisé progressivement les écoles, a-t-elle rappelé. Ça s’est fait sur une dizaine d’années, parce que ce sont des changements majeurs. Alors voilà où nous voulons aller et il y aura des périodes de transition. »

Pauline Marois aurait pu ajouter qu'elle a personnellement roulé dans la farine les évêques du Québec en leur promettant que la perte du caractère confessionnel des commissions scolaires n'entraînerait pas la perte du caractère confessionnel des écoles. Elle et le Parti Québécois avaient simplement changé d'avis, avec le temps. Étape par étape...

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La Packard Foundation offre un voyage gratuit au journaliste sub-saharien qui fera le mieux la promotion de la contraception

Sur le blog de Jeanne Smits du 6 septembre 2013 :

 

 

La composante africaine de la Fédération internationale du Planning familial (IPPF) vient de lancer un concours qui permettra à un journaliste du continent noir de remporter le Prix du reportage sur le Planning familial des journalistes africains. La cible de cette campagne ? Les journalistes « pionniers » de l'Afrique sub-saharienne. Son objectif est évident : promouvoir les moyens contraceptifs auprès des populations noires en multipliant les informations dans la presse à leur sujet.
 
(...)
 
Les finalistes se verront offrir un voyage pour rejoindre Addis Abeba, en Ethiopie, pour y assister à la soirée de gala de remise des prix qui se tiendra en marge de la conférence internationale sur le Planing familial qui doit s'y tenir en novembre de cette année.
 
L'IPPF estime à 26 % des femmes mariées en Afrique sub-saharienne la proportion d'entre elles qui n'ont pas accès à la méthode contraceptive dont elles auraient besoin (attention, on ne parle pas de ce qu'elles auraient demandé ou voulu) : Mme Lucien Kouakou voudrait que leur nombre soit divisé par deux d'ici à 2020 :
 
« Les médias seront d'une importance capitale si nous voulons réaliser cet objectif. Ils jouent un rôle majeur dans le renforcement et l'accroissement de la couverture des questions liées à la planification familiale. Ce prix met en valeur les journalistes qui sont des convaincus passionnés du planning familial et qui se sont voués à la promotion de cet aspect très important de la santé et des droits de la santé sexuelle et reproductive. »
 
Cette première édition du prix a été dotée par la Packard Foundation, la fondation liée aux fondateurs de Hewlett-Packard, géant de l'informatique qui à l'instar de nombreuses multinationales participe au financement de la promotion et de la distribution de la contraception.
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85 % des gynécologues italiens ne veulent pas pratiquer d'avortements...

Sur le site de youphil.com du 5 septembre 2013 :

 

 

 

 

 

 

Les objecteurs de conscience vont à l'encontre de la loi et poussent les femmes à avorter dans la clandestinité. 
 
En Italie, l'avortement redevient clandestin. En Lombardie, selon le journal Il Fatto Quotidiano, 67,8% des gynécologues sont objecteurs de conscience. En raison d'impératifs religieux, moraux ou éthiques, ils ne pratiquent plus l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Et il ne s’agit pas de la région la plus mal lotie: en Basilicate, 85,2% des gynécologues refusent d’avorter leurs patientes. L'augmentation est nette: en 2005 au niveau national, 59,7% des gynécologues étaient objecteurs de conscience. En 2010 ils étaient 70,3%. 
 
Pourtant, la législation est claire: la loi 194 du 22 mai 1978 autorise les médecins à pratiquer l’IVG. La Lombardie compte 63 hôpitaux dotés d’un service de gynécologie obstétrique. Dans onze services, 100% des gynécologues sont objecteurs et dans douze autres, entre 80 et 99%. En plus des gynécologues, les anesthésistes et le personnel paramédical se posent aussi comme objecteurs de conscience. 
 
(...)
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Le parti libéral choisit la laïcité, respectueuse des droits fondamentaux, plutôt que le laïcisme du Parti Québécois

Sur le site de Radio-Canada du 5 septembre 2013 :

 

(Le chef du Parti Libéral du Québec, Philippe Couillard)

 

Le PLQ « favorise l'adhésion de tous les Québécoises et Québécois à des valeurs communes afin d'assurer la promotion de la langue française, d'affirmer la neutralité religieuse des institutions de l'État, d'assurer l'égalité entre les femmes et les hommes et de respecter les droits de la personne dans une société ouverte, tolérante et inclusive ».
 
Neutralité de l'État mais pas des individus
 
Le parti prône donc la laïcité pour l'État et ses institution, mais ne l'impose pas aux individus qui composent ces institutions, qui peuvent conséquemment porter des signes religieux.
 
Entouré de Marc Tanguay, Christine St-Pierre et Kathleen Weil, M. Couillard  a déclaré que « le gouvernement du Québec doit assumer le rôle de premier responsable sur son territoire de la pérennité de la langue française et de la culture, dans un esprit d'ouverture sur le monde et sans qu'il y ait la moindre discrimination à l'égard des personnes d'autres origines qui enrichissent le Québec ».
 
Le chef libéral explique que la vision défendue par son parti est en faveur de l'adhésion aux valeurs québécoises communes.
 
 Elle « s'inscrit en droite ligne avec le rapport de la Commission Bouchard-Taylor et des nombreuses recommandations adoptées par le précédent gouvernement libéral ».
 
Il en énumère quelques points :
 
L'inclusion de l'égalité des femmes et des hommes à la Charte des droits et libertés de la personne, en 2008;
 
La connaissance et le respect de nos valeurs par les candidats à l'immigration, au moyen d'un engagement signé;
 
L'adoption d'une politique gouvernementale et d'un plan d'action visant notamment l'intégration des personnes immigrantes, la francisation et la gestion de la diversité.
 
« Au Québec, les femmes et les hommes, peu importe leur statut social, leur degré de scolarité ou leur origine, ont des droits égaux. Cette égalité est le pilier de notre société. Cette égalité est non négociable », a tenu à rappeler M. Couillard.
 
Neutralité religieuse, laïcité des institutions et interculturalisme
 
« L'interculturalisme québécois est notre modèle d'intégration et de gestion de la diversité. Il diffère du multiculturalisme et constitue à notre avis une part importante de notre caractère distinct au sein du Canada. Il cherche à concilier la protection des droits individuels et le respect de la diversité avec le maintien et la promotion d'une culture commune forte basée sur l'ouverture à la diversité, le français comme langue publique commune et des valeurs universelles comme l'égalité entre les hommes et les femmes et le respect de la dignité humaine », a déclaré M. Couillard.
 
Pour Philippe Couillard, « un cadre législatif apparaît nécessaire afin d'éclairer les décideurs ». Il déclare que son parti proposera l'adoption d'une loi qui « précisera les critères d'analyse pour les gestionnaires, définira l'accommodement et les critères d'application, donc créera les balises et rappellera la nécessité que les services publics soient donnés et reçus à visage découvert ».
 
(...)

 

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Réaction de Michel Girouard aux déclarations d'Alain Delon : « Je ferai une prière pour que Dieu vienne chercher Delon »

Nous vous avons présenté la polémique produite par l'entrevue de la journaliste Anne-Sophie Lapix avec l'acteur Alain Delon, celui-ci déclarant que l'homosexualité est contre-nature. Au Québec, la personnalité publique bien connue, Michel Girouard, a commenté également cette sortie. Sur le site lametropole.com du 5 septembre 2013 :

(Michel Girouard)

 

Et je ferai une prière pour que Dieu vienne chercher Delon. C’est le meilleur service à lui rendre. Son passage terrestre devient trop douloureux, et pour lui et pour nous.
Souhaiter publiquement la mort de son prochain, parce qu'il a osé dire que l'homosexualité est contre-nature, cela est plus acceptable pour Michel Girouard qu'une critique sur l'homosexualité...
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Les origines du magazine québécois La Vie en Rose...

Sur le site de l'Université Laval du 5 septembre 2013 :

 

(Numéro de La Vie en Rose sur « Le phénomène Marois ». Qui se ressemble...)

 

 

 

En 1980 paraît le premier numéro du magazine féministe La Vie en rose. Tirant à  6 000 exemplaires à ses débuts, la revue atteindra le cap des 35 000 exemplaires lors de ses années fastes. Publiée jusqu’en 1987, elle jette un regard politique sur l’actualité politique et sociale sans s’aligner explicitement sur un parti ou une idéologie politique. (...)
 
(...) on y lit des entrevues réalisées aussi bien avec Jeannette Bertrand qu’avec de grandes féministes comme Simone de Beauvoir et Kate Millett. Les hommes y ont aussi la parole.»
 
De quoi parle-t-on dans cette revue créée par sept anciennes militantes du Comité de lutte pour l’avortement libre et gratuit? Entre autres, on y dénonce le «discours abrutissant des médias de masse» et plus particulièrement celui de la presse féminine. (...)
 
En sa qualité de grand représentant de la droite devant l’Éternel, le pape Jean-Paul II constitue la tête de Turc préférée des filles de La Vie en rose. «Elles le considèrent dangereux à cause de son grand charisme, souligne Marie-Andrée Bergeron. Il possède en effet un pouvoir d’attraction médiatique puissant, en plus de représenter l’une des institutions les plus riches du monde. Or, le pape s’est prononcé contre l’avortement, la contraception et le sacerdoce des femmes, en somme, contre tout ce qui fait avancer l’égalité des hommes et des femmes.» L’humour étant l’une des armes privilégiées des filles pour discréditer le discours de la droite, voire le ridiculiser, on verra le pape maquillé, travesti, etc. Lors de la visite de l’homme au Québec en 1984, tout un numéro y sera d’ailleurs consacré.  
 
Marie-Andrée Bergeron propose un autre exemple de cet humour corrosif dans le traitement réservé à Claude Ryan. Chef du Parti libéral, alors dans l’opposition alors que le gouvernement de René Lévesque vient de perdre le référendum de 1980, le «très catholique Claude Ryan» est ridiculisé dans une caricature dans le numéro de septembre 1980. Dessiné avec une tête sévère et austère, il porte à l’encolure des épinglettes arborant des messages proprement délirants: «Je suis gai, c’est là ma gloire», «J’aime ma femme» (en référence à sa femme qui a déclenché l’affaire des Yvette, ce rassemblement de militantes libérales fédéralistes qui a été en partie responsable de la victoire du NON). Une autre épinglette affiche «Non à La Vie en rose» (et par là, au féminisme) et enfin, «Non aux vacances» (avec une bêche et une croix, croisées à la manière de la faux et du marteau). «La caricature envoie le message que Claude Ryan est en quelque sorte un être négatif pour les femmes, pour les travailleurs et pour le Québec», explique Marie-Andrée Bergeron.(...)

L'arme du ridicule est utilisée par les personnes sans scrupules n'ayant aucun argument valable pour défendre leurs opinions...

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Retarder l'âge de la maternité?

Sur le site de genethique.org du 5 septembre 2013 :

 

 

 

Cet été, le service de gynécologie-obstétrique du centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier a donné naissance aux deux premiers bébés issus d'ovocytes vitrifiés provenant d'un don. C'est la nouvelle technique de vitrification ovocytaire, autorisée depuis la loi de bioéthique du 7 juillet 2011 et qui consiste à une congélation ultra-rapide des ovocytes en plongeant les gamètes directement dans l'azote liquide, qui a été utilisée après un don d'ovocytes pour la première fois en France. 
 
(...) le Pr Hamamah, chef du département de biologie de la reproduction au CHU, contredisant les termes de la loi, "n'hésite pas à conseiller aux couples de se rendre en Espagne, où le don d'ovocytes est rémunéré et donc plus répandu". 
 
(...) Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français, vise jusqu'à l'autorisation de l'autoconservation ovocytaire "sociétale", aussi appelée "pour convenance personnelle" invoquant plus de sécurité pour la maternité tardive. Une évolution sur laquelle le Comité national d'éthique se dit réservé, et à laquelle s'oppose la fédération française des Centres d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humain (Cecos). Et pour cause, pour cette dernière, autoriser l'autoconservation ovocytaire pour convenance personnelle "entretiendrait l'idée que la science peut tout face au retardement de l'âge de la maternité". 
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Nouvelle consultation du gouvernement sur son projet de loi 52 sur l'euthanasie

Vous pouvez envoyer votre commentaire par internet en cliquant ici.

 

 

 

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Ce que l'enseignement de la théorie du genre implique...

Sur le site de La Voix de la Russie du 3 septembre 2013 :

 

 

 

(...)
Les rentrées françaises ont elles aussi leur charme, leurs couleurs et … dès cette année, leur nouveau goût de mixité. Non, bien sûr, je n’entends pas par là la mixité des écoles que j’ai toujours applaudie. Par mixité, nous entendons aujourd’hui, fondamentalement, la confusion anthropologique des catégories du genre qui fait que toute identité sexuelle est a priori discutable.
 
Telle petite fille ramène en classe sa poupée et se montre toute fière de porter un magnifique serre-tête surplombée d’une rose. Cette pauvre enfant ignore en fait qu’elle est la victime innée d’un modèle patriarcal répressif qui lui a inculqué ce goût essentiellement culturel, donc, en partie contre-nature, des poupées ou des serre-tête. Certes, la culture est une deuxième nature, on le sait depuis voilà 300 ans, mais il s’agit bien de traiter les préférences de la petite sous un angle préférentiellement et surtout partialement culturel, donc, relativement artificiel.
 
Imaginons à présent un petit garçon qui persiste à vouloir jouer à la dinette en essayant, en cachette, les robes ou les escarpins de maman. Non, il ne fait pas le pitre, une simple observation pédagogique s’avère insuffisante, puisque, en réalité, il désire ressembler à maman en tout point, il s’agit pour lui d’un besoin vital. L’identification père-fils (le père, précisons-le, étant présent) a échoué. Que feriez-vous, chers auditeurs ? Au risque de paraître intolérante, j’aurais conseillé aux parents du petit un bon pédopsychologue susceptible de leur donner quelques édifiants conseils en matière d’éducation. Or, dès aujourd’hui, ma volonté de consulter une personne compétente avoisinerait presque le crime. Mais comment donc ! Je viole le droit du garçon à s’identifier, donc, à se former en tant que fille. Mais comment donc ! Je fais montre d’homophobie, préventive en ce cas, puisqu’il n’est pas dit que ce gamin, une fois pubère, n’optera pas pour des relations de type homo au sein desquels il adoptera une attitude passive.
 
Je dois par conséquent, si on pousse le raisonnement à plus loin, abdiquer en tant que parent dans mon rôle d’éducateur abandonnant l’enfant qui m’est confié(e) à ses représentations déformées sans oser les dénoncer comme telles.
 
Je dois par conséquent, restant dans la logique dudit raisonnement, en déduire que la maternité ou la paternité ne sont rien moins que l’obscur résultat d’un conditionnement social détestable, m’insurgeant automatiquement contre leurs aspects injustes. Pourquoi enfanter si je peux m’en dispenser au même titre que les hommes qui sont physiologiquement privés de cette faculté ? Pourquoi irais-je faire l’amour à une femme si la possibilité de louer un ventre féminin m’est grande ouverte ? C’est précisément de cette façon que la problématique de l’adoption de la PMA (Procréation médicalement assistée) et de la GPA (Gestation médicalement assistée) secoue de plus en plus intensément les milieux médicaux.
(...)
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