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Ce que l'enseignement de la théorie du genre implique...

Sur le site de La Voix de la Russie du 3 septembre 2013 :

 

 

 

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Les rentrées françaises ont elles aussi leur charme, leurs couleurs et … dès cette année, leur nouveau goût de mixité. Non, bien sûr, je n’entends pas par là la mixité des écoles que j’ai toujours applaudie. Par mixité, nous entendons aujourd’hui, fondamentalement, la confusion anthropologique des catégories du genre qui fait que toute identité sexuelle est a priori discutable.
 
Telle petite fille ramène en classe sa poupée et se montre toute fière de porter un magnifique serre-tête surplombée d’une rose. Cette pauvre enfant ignore en fait qu’elle est la victime innée d’un modèle patriarcal répressif qui lui a inculqué ce goût essentiellement culturel, donc, en partie contre-nature, des poupées ou des serre-tête. Certes, la culture est une deuxième nature, on le sait depuis voilà 300 ans, mais il s’agit bien de traiter les préférences de la petite sous un angle préférentiellement et surtout partialement culturel, donc, relativement artificiel.
 
Imaginons à présent un petit garçon qui persiste à vouloir jouer à la dinette en essayant, en cachette, les robes ou les escarpins de maman. Non, il ne fait pas le pitre, une simple observation pédagogique s’avère insuffisante, puisque, en réalité, il désire ressembler à maman en tout point, il s’agit pour lui d’un besoin vital. L’identification père-fils (le père, précisons-le, étant présent) a échoué. Que feriez-vous, chers auditeurs ? Au risque de paraître intolérante, j’aurais conseillé aux parents du petit un bon pédopsychologue susceptible de leur donner quelques édifiants conseils en matière d’éducation. Or, dès aujourd’hui, ma volonté de consulter une personne compétente avoisinerait presque le crime. Mais comment donc ! Je viole le droit du garçon à s’identifier, donc, à se former en tant que fille. Mais comment donc ! Je fais montre d’homophobie, préventive en ce cas, puisqu’il n’est pas dit que ce gamin, une fois pubère, n’optera pas pour des relations de type homo au sein desquels il adoptera une attitude passive.
 
Je dois par conséquent, si on pousse le raisonnement à plus loin, abdiquer en tant que parent dans mon rôle d’éducateur abandonnant l’enfant qui m’est confié(e) à ses représentations déformées sans oser les dénoncer comme telles.
 
Je dois par conséquent, restant dans la logique dudit raisonnement, en déduire que la maternité ou la paternité ne sont rien moins que l’obscur résultat d’un conditionnement social détestable, m’insurgeant automatiquement contre leurs aspects injustes. Pourquoi enfanter si je peux m’en dispenser au même titre que les hommes qui sont physiologiquement privés de cette faculté ? Pourquoi irais-je faire l’amour à une femme si la possibilité de louer un ventre féminin m’est grande ouverte ? C’est précisément de cette façon que la problématique de l’adoption de la PMA (Procréation médicalement assistée) et de la GPA (Gestation médicalement assistée) secoue de plus en plus intensément les milieux médicaux.
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