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Les origines du magazine québécois La Vie en Rose...

Sur le site de l'Université Laval du 5 septembre 2013 :

 

(Numéro de La Vie en Rose sur « Le phénomène Marois ». Qui se ressemble...)

 

 

 

En 1980 paraît le premier numéro du magazine féministe La Vie en rose. Tirant à  6 000 exemplaires à ses débuts, la revue atteindra le cap des 35 000 exemplaires lors de ses années fastes. Publiée jusqu’en 1987, elle jette un regard politique sur l’actualité politique et sociale sans s’aligner explicitement sur un parti ou une idéologie politique. (...)
 
(...) on y lit des entrevues réalisées aussi bien avec Jeannette Bertrand qu’avec de grandes féministes comme Simone de Beauvoir et Kate Millett. Les hommes y ont aussi la parole.»
 
De quoi parle-t-on dans cette revue créée par sept anciennes militantes du Comité de lutte pour l’avortement libre et gratuit? Entre autres, on y dénonce le «discours abrutissant des médias de masse» et plus particulièrement celui de la presse féminine. (...)
 
En sa qualité de grand représentant de la droite devant l’Éternel, le pape Jean-Paul II constitue la tête de Turc préférée des filles de La Vie en rose. «Elles le considèrent dangereux à cause de son grand charisme, souligne Marie-Andrée Bergeron. Il possède en effet un pouvoir d’attraction médiatique puissant, en plus de représenter l’une des institutions les plus riches du monde. Or, le pape s’est prononcé contre l’avortement, la contraception et le sacerdoce des femmes, en somme, contre tout ce qui fait avancer l’égalité des hommes et des femmes.» L’humour étant l’une des armes privilégiées des filles pour discréditer le discours de la droite, voire le ridiculiser, on verra le pape maquillé, travesti, etc. Lors de la visite de l’homme au Québec en 1984, tout un numéro y sera d’ailleurs consacré.  
 
Marie-Andrée Bergeron propose un autre exemple de cet humour corrosif dans le traitement réservé à Claude Ryan. Chef du Parti libéral, alors dans l’opposition alors que le gouvernement de René Lévesque vient de perdre le référendum de 1980, le «très catholique Claude Ryan» est ridiculisé dans une caricature dans le numéro de septembre 1980. Dessiné avec une tête sévère et austère, il porte à l’encolure des épinglettes arborant des messages proprement délirants: «Je suis gai, c’est là ma gloire», «J’aime ma femme» (en référence à sa femme qui a déclenché l’affaire des Yvette, ce rassemblement de militantes libérales fédéralistes qui a été en partie responsable de la victoire du NON). Une autre épinglette affiche «Non à La Vie en rose» (et par là, au féminisme) et enfin, «Non aux vacances» (avec une bêche et une croix, croisées à la manière de la faux et du marteau). «La caricature envoie le message que Claude Ryan est en quelque sorte un être négatif pour les femmes, pour les travailleurs et pour le Québec», explique Marie-Andrée Bergeron.(...)

L'arme du ridicule est utilisée par les personnes sans scrupules n'ayant aucun argument valable pour défendre leurs opinions...

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