Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Huit partis belges ont déposé hier en commission de Justice cinq amendements à la loi dépénalisant l’avortement, le PS, le sp.a, l’Ecolo, le Groen, le MR, l’Open le Vld, le DéFI et le PTB. Le débat et le vote sur ce dossier devraient avoir lieu mercredi prochain, selon L'Echo.
Le premier amendement demande que la limite légale à l’avortement passe de douze semaines à dix-huit semaines de grossesse. Cet amendement exige aussi que le délai de réflexion soit réduit de six jours à quarante-huit heures au moins, perdant d’ailleurs le nom « de réflexion », entre la consultation chez le médecin et l’exécution de l’avortement. Il est aussi question de fournir de l’information sur les méthodes de contraception.
Autre changement voulu, si le médecin refuse de pratiquer l’avortement sur une cliente, il devra lui fournir les informations nécessaires pour se le procurer, faisant ainsi du praticien le complice de ce crime abominable.
Pour finir, deux autres amendements proposent tout simplement la dépénalisation totale de l’avortement, d’après L’Echo :
Un deuxième amendement porte sur la dépénalisation totale de l’avortement pour la femme, qui ne risquera plus de sanctions suite à une IVG. « Il est inacceptable de prévoir des peines de prison à l’encontre de femmes qui avortent », appuient les auteures du texte. Selon un troisième amendement, la dépénalisation serait aussi totale pour le médecin. Aussi, la sanction du délit d’entrave est étendue, notamment à la dissimulation d’informations. Enfin, un cinquième amendement prévoit une référence à l’IVG [avortement] serait inscrite dans la loi sur le droit des patients.
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