Un ministre transgenre dans le nouveau gouvernement belge
Petra De Sutter, nouveau vice-premier ministre de Belgique, et par ailleurs homme se disant femme, ou, autrement dit, « transgenre ».
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : YouTube
Belgique — La nomination de Petra De Sutter au poste de vice-premier ministre dans le nouveau gouvernement belge a fait de lui le Premier ministre transgenre d’Europe.
De Sutter, membre de Groen, parti écologiste flamand, a déclaré sur Twitter qu’en Belgique et en Europe en général, être transgenre est un « non-problème ». Il a exprimé l’espoir que sa promotion servirait de défi pour « déclencher le débat dans les pays où ce n’est pas encore le cas ».
Anciennement député au Parlement européen entre 2019 et 2020, De Sutter était membre de l’intergroupe du Parlement européen sur les « droits » des LGBT.
Aujourd’hui, en tant que ministre responsable de la fonction publique, De Sutter déclare qu’il est « engagé pour une Europe plus sociale et la protection des réfugiés et des personnes LGBTI ».
Se déclarant féministe de longue date, De Sutter est expert en gynécologie et fertilité à l’Université de Gand et a été chef du département de médecine de la reproduction à l’hôpital universitaire de Gand. Son site Web mentionne qu’il s’engage dans « des discussions bioéthiques telles que la maternité de substitution et le don commercial d’ovules. » Ses recherches universitaires comprennent « l’infertilité clinique, l’embryologie humaine, la fécondation, la dérivation et la différenciation des cellules souches embryonnaires, la psychologie et l’éthique de la reproduction humaine ».
Dans une interview en 2019, De Sutter a déclaré : « Nous devons repenser notre perception de la vie de famille, des enfants et de la construction de la famille ».
Au Parlement européen, De Sutter avait également pris position en faveur de l’interdiction du Zwarte Piet (Père Fouettard) dans les fêtes de Saint Nicolas.
Dans le cadre du nouveau gouvernement de coalition en Belgique, De Sutter assume désormais un rôle de premier plan en Europe dans son ensemble et est en position clé pour promouvoir l’idéologie du genre.
Le lobby LGBT est très puissant en Belgique, deuxième pays au monde à avoir légalisé le « mariage » homosexuel, en 2003.
Forte surmortalité dans les maisons de retraite belges en août : canicule et mesures COVID…
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : rawpixel.com/Freepik
Il y a eu quelque 1 500 décès de plus qu’attendu en Belgique au mois d’août, frappant en priorité les personnes les plus âgées. Cette surmortalité n’était pas liée au coronavirus chinois… sinon indirectement, car ce sont les « mesures COVID » conjuguées avec la canicule qui ont provoqué l’hécatombe. Ces morts s’ajoutent aux suicides, aux décès qu’entraîneront retards et absences de soins et autres effets néfastes de la « gestion » de la crise du coronavirus, aussi désastreuse en Belgique qu’en France. Et ce sont une fois de plus les vieillards qui paient le plus lourd tribut, eux que les « mesures COVID » prétendent « protéger ».
Très précisément, la surmortalité en Belgique a été estimée à 1 460 entre le 5 et le 20 août, la moitié des victimes ayant plus de 85 ans et la très grande majorité plus de 65 ans. Cela représente une surmortalité de 34,8 %.
Celle-ci a frappé en priorité les centres de séjour pour personnes dépendantes, l’équivalent de nos EHPAD, qui se trouvaient face à une interdiction d’utiliser ventilateurs et air conditionné malgré des températures de 38°. Il fallait éviter le COVID, dont on pense qu’il se transmet peut-être via les systèmes de climatisation !
Mais la solitude liée au confinement a également fragilisé les pensionnaires de ces maisons pour personnes âgées. Selon Jan De Lepeleire, professeur de médecine générale, « l’énorme » surmortalité pourrait bien avoir un lien avec cet isolement si mal vécu par les anciens qui ont tendance à « se laisser aller » plus vite. Des syndicalistes ajoutent que les maisons de retraite étaient en manque de personnel : ceux qui sont partis en vacances, mais aussi les employés malades ou surmenés à la suite de la crise du COVID.
Résultat : il n’y avait pas assez de soignants pour faire la ronde des chambres surchauffées afin de donner à boire aux habitants, tandis que — COVID toujours — les visites restaient limitées.
Lire la suiteBelgique : le projet de loi pro-avortement reporté pour la quatrième fois
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Senate of Belgium/Wikimedia Commons
Présenté à l’Assemblée nationale de Bruxelles, ce projet de loi prévoit d’augmenter la durée légale de dépénalisation de l’avortement, la faisant passer de 12 à 18 semaines. Il permettrait également de réduire le délai de réflexion de 6 jours à 2 jours seulement !
Une véritable attaque contre les enfants à naître, une minorité de députés a donc décidé de faire face et de combattre le texte de loi envers et contre tout. Et ils ont de nouveau réussi !
Après deux heures et demie de vifs débats, le petit groupe de députés a demandé l’envoi au Conseil d’Etat d’une nouvelle série d’amendements à la proposition de loi dépénalisant l’avortement, pour la quatrième fois consécutive.
« C’est du jamais vu dans l’histoire de la Chambre », a reconnu le président de la Chambre, Patrick Dewael (Open VLD). Les députés peuvent en effet solliciter l’avis du Conseil d’État sur les textes de loi, mais le choix de cette mesure reste rare.
Bien sûr, les partisans du texte, qui constituent la majorité, ont dénoncé une « manœuvre dilatoire » et un « hold-up démocratique », le Conseil d’Etat s’étant déjà prononcé trois fois sur la proposition et les amendements. En vain, puisque le règlement de la Chambre ne prévoit pas un nombre limite de recours. Les députés pro-vie s’en servent donc pour empêcher la loi de passer.
La proposition de loi se trouve donc à nouveau reportée, jusqu’en octobre prochain.
Le Vatican ordonne à un réseau d’hôpitaux belges pratiquant l’euthanasie de ne plus s’appeler « catholique »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AdobeStock
On ne peut s’appeler « catholique » et pratiquer l’euthanasie. Selon LifeSiteNews :
La congrégation pour la doctrine de la foi du Vatican a ordonné à une douzaine d’hôpitaux psychiatriques en Belgique, appartenant aux Frères de la Charité, de ne plus porter le nom « catholique », ces institutions ayant défendu la pratique de l’euthanasie de leurs patients.
L’ordre émanant de la Congrégation pour la doctrine de la foi est le résultat de trois années de discussions infructueuses entre Rome et le conseil d’administration de l’institution, majoritairement non religieux, qui a constamment refusé de modifier ses directives autorisant l’euthanasie légale des malades mentaux. La congrégation des Frères de la Charité devra également couper tous liens existants avec son réseau d’hôpitaux psychiatriques en Belgique.
Des nouvelles ont paru lundi d’une lettre envoyée le 30 mars par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Luis Ladaria, annonçant la décision selon laquelle le Vatican ne considérait plus les 12 centres comme étant catholiques, avec effet immédiat.
L’hebdomadaire chrétien belge Tertio a publié quelques citations de la lettre qui annonce la décision de la Congrégation. « Les centres psychiatriques de l’organisation ne seront plus considérés comme des institutions catholiques. Les liens entre les centres et la congrégation des Frères de la Charité seront rompus », dit la lettre.
La Congrégation pour la doctrine de la foi écrivait que « l’enseignement de l’Église catholique affirme la valeur sacrée de la vie humaine », « l’importance de soigner et d’accompagner les malades et les handicapés », ainsi que « la valeur chrétienne de la souffrance, l’inacceptabilité morale de l’euthanasie » et « l’impossibilité d’introduire cette pratique dans les hôpitaux catholiques, même dans les cas extrêmes, ainsi que de collaborer à cet égard avec les institutions civiles », selon la Catholic News Agency.
La lettre déplore également que les lignes directrices publiées en mars 2017 ne contiennent « aucune référence à Dieu, aux Ecritures ou à la vision chrétienne de l’homme ».
Voici pourquoi l’euthanasie légale mène aux situations où les personnes malades et âgées y sont poussées
Par Francisco José Contreras (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : rawpixel.com/freepik
3 février 2020 (El Debate de Hoy) — Jeanne Delpierre demanda l’euthanasie. Elle n’avait pas de cancer avancé, ni aucune autre « maladie grave et incurable », une condition requise par la loi belge. Sa maladie incurable était la vieillesse (88 ans) et les « multiples pathologies » qui y sont associées : arthrose, perte de la vue et de l’ouïe...
Jeanne Delpierre a été tuée.
En Hollande, le sénateur Brongersma a été tué dans une affaire qui reçut une importante couverture médiatique en 1998, parce qu’il avait été l’un des premiers à demander l’euthanasie pour « souffrance psychologique ». Dans son cas, c’était la solitude : « Il ne reste plus personne en vie qui m’intéresse. »
Au Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), phare du progrès euthanasique, de plus en plus de personnes demandent et obtiennent la mort pour éviter de simples troubles émotionnels, ou pour prévenir de futures souffrances (par exemple, dans le cas de personnes chez qui on diagnostique un cancer ou la maladie d’Alzheimer mais qui ne sont encore qu’aux premiers stades).
Dans nos sociétés vieillissantes, le nombre de personnes âgées confrontées au déclin physique et mental, à la dépression et à la solitude va augmenter rapidement : la génération qui a commencé pendant la révolution sexuelle et familiale dans les années 60 atteint son crépuscule, avec les séquelles de divorces et de faibles taux de natalité d’une telle société. De nombreux baby-boomers n’ont pas eu d’enfants, ou en ont eu très peu : une triste vieillesse les attend dans les hospices ou les maisons vides. Le fardeau qu’ils représentent pour les systèmes économiques et sanitaires est préoccupant, en effet.
Disons-le franchement : il y a un risque certain, plus ou moins subtil, que de plus en plus de personnes âgées soient poussées vers l’euthanasie. Il suffira de les convaincre que la dernière étape de la vie, avec toutes ses difficultés, est « lebensunwert », « indigne d’être vécue » (oui, c’est le terme que la législation nazie a utilisé pour justifier l’extermination des personnes déficientes dans le programme Aktion T4). Ils seront également mis sous pression avec l’idée qu’ils sont un frein pour les jeunes. Lorsque la notion selon laquelle « le choix digne n’est pas d’imposer sa dégradation aux autres » sera intégrée dans l’environnement culturel, la charge de la preuve incombera à celui qui souhaite continuer à vivre au-delà d’un certain âge.
Lire la suiteBelgique ― La vérité sur la proposition de loi relative à l’avortement
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) ― Photo :
Voici un communiqué au sujet de la situation en Belgique.
Chers amis de la vie,
Comme vous savez, une proposition de loi a été soumise au Parlement fédéral qui vise à réaliser une réforme d’une ampleur sans précédent de la législation sur l’avortement.
Au cours des derniers mois, nous avons été témoins, et c’est très réjouissant, d’une mobilisation ― également d’une ampleur sans précédent ― des défenseurs du respect de la vie dans notre pays ! Aussi bien dans la prière que dans l’action (pétition signée par des milliers de médecins et autres soignants, de très nombreuses prises de position dans la presse et dans d’autres médias, par des personnes d’horizons très variés, envois d’emails de protestation à ceux qui nous représentent au Parlement, etc).
Après quelques semaines de répit, la proposition de loi sera de nouveau à l’agenda du Parlement en février prochain.
Il a été beaucoup question jusqu’à présent de l’allongement du délai pour avorter à 18 semaines (4,5 mois).
Une lecture attentive de la proposition de loi révèle qu’en réalité, les auteurs de la proposition de la loi veulent permettre l’avortement, non pas jusqu’à 18 semaines, mais… jusqu’au terme de la grossesse !
Lire la suiteBataille autour de l’avortement en Belgique
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Unsplash
En Belgique, 90 % des députés francophones votent en faveur de l’allongement des délais de l’avortement alors que 60 % des députés flamands sont contre et que deux sondages indiqueraient que 65 à 75 % de la population francophone est contre ce énième projet de loi.
On assiste à une forte mobilisation en Belgique contre le ixième projet de loi bioéthique de libéralisation totale de l’avortement porté par une majorité dite « progressiste » de 60 % du parlement tandis qu’une lettre de 750 médecins et soignants opposés au projet de loi vient d’être publiée.
Après deux premiers votes reportés en commission parlementaire en deux semaines, les partis opposés viennent de réussir à le reporter une nouvelle fois d’une semaine, voire de deux.
Le Centre d’Action Laïque, à la pointe du lobby proavortement
Derrière ce ixième projet de loi proavortement, le très puissant lobby du Centre d’Action Laïque (CAL) qui en fait une croisade depuis des années.
Le Roi Baudouin avait mis sa couronne en jeu en 1990 sur cette question.
Cette fois, le CAL a rassemblé une majorité dite « progressiste » de 60 % des voix (90 députés sur 150), familles communistes-socialistes-vertes-libérales du nord et du sud du pays, composée de :
- D’une part, 90 % des 59 députés francophones, soit tous les partis hormis le CdH (ex-social-chrétien devenu « humaniste ») et l’un ou l’autre député MR (centre libéral).
- D’autre part, une minorité de 40 % des 91 députés néerlandophones. En effet, la majorité flamande constituée de la NV-A (centre droit nationaliste), du CD&V (chrétien-démocrate) et du VB (droite nationaliste) s’oppose au projet de loi. À noter que les 2 candidats à la présidence du CD&V se sont clairement exprimés contre ce projet de loi et en font une condition à leur entrée dans un gouvernement.
Belgique : l’avortement bientôt totalement dépénalisé ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Huit partis belges ont déposé hier en commission de Justice cinq amendements à la loi dépénalisant l’avortement, le PS, le sp.a, l’Ecolo, le Groen, le MR, l’Open le Vld, le DéFI et le PTB. Le débat et le vote sur ce dossier devraient avoir lieu mercredi prochain, selon L'Echo.
Le premier amendement demande que la limite légale à l’avortement passe de douze semaines à dix-huit semaines de grossesse. Cet amendement exige aussi que le délai de réflexion soit réduit de six jours à quarante-huit heures au moins, perdant d’ailleurs le nom « de réflexion », entre la consultation chez le médecin et l’exécution de l’avortement. Il est aussi question de fournir de l’information sur les méthodes de contraception.
Autre changement voulu, si le médecin refuse de pratiquer l’avortement sur une cliente, il devra lui fournir les informations nécessaires pour se le procurer, faisant ainsi du praticien le complice de ce crime abominable.
Pour finir, deux autres amendements proposent tout simplement la dépénalisation totale de l’avortement, d’après L’Echo :
Un deuxième amendement porte sur la dépénalisation totale de l’avortement pour la femme, qui ne risquera plus de sanctions suite à une IVG. « Il est inacceptable de prévoir des peines de prison à l’encontre de femmes qui avortent », appuient les auteures du texte. Selon un troisième amendement, la dépénalisation serait aussi totale pour le médecin. Aussi, la sanction du délit d’entrave est étendue, notamment à la dissimulation d’informations. Enfin, un cinquième amendement prévoit une référence à l’IVG [avortement] serait inscrite dans la loi sur le droit des patients.
Une femme de 23 ans cherche la mort par euthanasie, pour souffrances psychologiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore une histoire de jeune femme ayant des problèmes psychologiques et qui se dirige vers l'euthanasie, si le système de santé de Belgique acquiesce à son désir. Dans cette triste affaire, il faut remarquer, en plus de l'immoralité de l'euthanasie, les lacunes et les méfaits de l'euthanasie légal ; non seulement ont laisse tout espoir de guérison pour les malades mentaux, mais on exauce un désir dément ; non seulement on ne supprime pas les souffrances d'une personne, mais on la supprime, et on laisse pour compte les proches de celle-ci. Extraits d’Euthanasia Prevention Coalition (EPC) :
Kelly est une femme de 23 ans en bonne santé physique, vivant à Louvain en Belgique, et dont la mort par euthanasie (injection létale) est envisagée pour des raisons psychiatriques.
Dans une entrevue accordée à Ian Birrell, du Daily Mail, Kelly parle de l’euthanasie en raison de douleurs psychologiques, malgré le fait que les experts s’entendent pour dire que la [situation] des jeunes s’améliore souvent avec un traitement. Birrell rapporte :
« De nombreux psychiatres et la plupart des Belges s’opposent à l’extension de l’euthanasie aux cas de santé mentale. Certains experts soutiennent que le diagnostic est subjectif, contrairement aux maladies physiques graves, et insistent sur le fait que la vie des jeunes patients en détresse peut s’améliorer avec le temps, la thérapie et les médicaments. »
Des proches qui en souffriront :
Kelly a une sœur jumelle identique qui souffrira beaucoup si Kelly meurt par euthanasie. Birrell explique que Kelly n’avait pas encore dit à sa famille son intention de mourir par euthanasie.
Kelly endure plusieurs problèmes psychologiques :
Elle a tenté de se suicider, a été hospitalisée, souffre de troubles de l’alimentation et d’automutilation, mais de nombreuses personnes vivent avec des douleurs psychologiques similaires [...]
Kelly a besoin de soutien pour vivre, et non d’euthanasie. Malheureusement, beaucoup de gens éprouvent des souffrances psychologiques, mais ce n’est pas une raison pour tuer. L’euthanasie est l’abandon des personnes à un moment sombre de leur vie, mais l’euthanasie pour des raisons psychologiques est l’abandon de l’espoir.
Pagaille statistique et santé sexuelle en Belgique
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.Info)
L’effondrement des valeurs du christianisme en Belgique se traduit bien sûr par la licence des mœurs. Résultat, un effondrement de la « santé sexuelle ». Entre 2002 et 2016 les chlamydiæ, grandes responsables des stérilités chez la femme, sont passées de 1 000 à 6 500 cas ; la syphilis éradiquée vers les années 1970 est passée de 46 cas à 940 cas. La gonorrhée [...] de 270 à 1 500 cas. Il y a lieu cependant de relativiser fortement ces chiffres qui en réalité sont bien plus élevés que ceux donnés présentement par le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE). Les deux dernières maladies citées se soignent par une dose unique d’antibiotiques ; quant aux chlamydiæ, elles peuvent passer inaperçues durant des années. Dans un contexte pareil on voit mal un généraliste faire signe au KCE pour inclure ses patients dans les statistiques. De plus les « hommes ayant des relations avec d’autres hommes n’en parlent pas avec leur généraliste… Ils craignent d’être jugés et discriminés et de devoir affronter un discours hétéronormé qui ne permet pas un échange constructif ». Allez savoir pourquoi… Bref il a été décidé de faire appel aux généralistes pour « briser le tabou de la santé sexuelle » dans la mesure où seulement 15 % de ces maladies sont diagnostiquées par eux. Ils vont donc recevoir un guide et même la possibilité de passer par un site internet anonyme permettant de prévenir les partenaires des personnes contaminées et les pousser au dépistage, à condition bien sûr qu’elles soient connues par leur adresse internet. Évidemment il n’y est pas indiqué que le meilleur moyen de ne pas attraper ce genre de maladies consiste à ne pas s’y exposer.