Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Source de l’article : Le Journal de Montréal/Source de la photo : AxelBoldt, Domaine public
Elle procède notamment à la conversion de plusieurs de ses toilettes traditionnelles en toilettes « non genrées ».
C’est au tour de l’Université Laval d’adhérer à l’idéologie transgenre. Désormais, elle privilégiera la rédaction épicène pour ses documents institutionnels.
L’objectif, dit-on, est de parvenir à une écriture « non genrée ». Ainsi, plutôt que de parler « d’étudiants et d’étudiantes » ou « d’enseignants et d’enseignantes », l’université parlera de « communauté étudiante » et de « personnel enseignant ».
En outre, l’université procède à la conversion de plusieurs de ses toilettes traditionnelles en toilettes « non genrées », c’est-à-dire accessibles aux hommes, aux femmes ou encore à ceux qui s’identifient autrement (trans, non binaires, etc.)
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Jusqu’à présent, 39 toilettes ont été converties et on espère en transformer 21 autres dans les prochaines semaines. « On veut inclure tous les membres de notre communauté et les mettre sur le même pied », a affirmé la porte-parole de l’Université Laval, Andrée-Anne Stewart.
Pour les plus ardents militants de cette idéologie transgenre, l’auto-identification d’une personne est le seul indicateur fiable de l’identité de genre. L’aspect biologique est sans importance. Autrement dit, une personne peut être ce qu’elle veut quand elle veut — et ce, sur la simple base de sa déclaration.
L’idéologie transgenre continue donc d’avancer un peu partout dans la société québécoise. Rappelons que dans le cadre de son cours de sexualité — qui doit être donné à partir de septembre prochain —, le gouvernement du Québec veut parler de transsexualité avec les jeunes vers 12 ans, alors qu’ils entrent dans l’adolescence.