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Radio-Canada tente de semer la confusion sur l'intersexualité (hermaphrodisme)

Dans une entrevue à l’émission de Johane Despins du 28 juillet 2013 sur les ondes de Radio-Canada. l'auteur et professeur de service social à l'Université Laval, Michel Dorais, qui offre un cours sur la diversité sexuelle, avance sans citer ses sources que l’hermaphrodisme toucherait de 1 à 4 % de la population. Il y aurait donc au Québec de 70 000 à 280 000 hermaphrodites, rien de moins.

La technique est bien connue. Pour imposer l’acceptation de changements aux normes sociales, il faut parvenir à faire croire à la population qu’un phénomène en fait particulièrement marginal est très répandu. On l’a vu dans l’imposition du changement de définition du mariage pour que les personnes homosexuelles puissent se prévaloir de ce titre, comme de l’adoption d’enfants. Les lobbys gais répètent à plus soif que 10 % de la population serait homosexuelle, ce que Statistiques Canada n'a jamais confirmé, au contraire! (Statistiques Canada parle plutôt 1 % de tous les «couples» qui seraient formés de partenaires de même sexe, ainsi qu'environ 1 % de la population canadienne se définissant comme personne homosexuelle, soit 10 fois moins que le discours des lobbys gais!)

Quelle est la véritable proportion des personnes intersexuées? Et que sait-on jusqu’à présent de l’intersexualité. Difficile au Canada de ne pas trouver un discours politiquement correct voulant, parce que cela se trouve dans la nature comme le dit Michel Dorais, faire changer les structures pour les « 1 à 4 % » de la population qui serait intersexuelle…

Trouvons plutôt un spécialiste qui n’est pas tenu au discours politiquement correct, en dehors du Canada par conséquent. Le professeur Omar Sefriouri, professeur agrégé en gynécologie obstétrique. L’article suivant paru sur l’observateurdumaroc. Info du 3 juin 2012 nous apporte sa pensée sur le sujet :

Anomalie congénitale de la différenciation sexuelle, l’hermaphrodisme reste très rare chez la race humaine avec une incidence de 1 sur 100.000 individus. C’est ce que nous confirme docteur Omar Sefrioui, Professeur agrégé en gynécologie obstétrique et auteur d’une cinquantaine de travaux de recherche sur la chirurgie gynécologique, la cancérologie et la stérilité. Désignant un phénomène biologique dans lequel l’individu est morphologiquement mâle et femelle, soit alternativement soit simultanément, l’hermaphrodisme intervient à chaque fois qu’il y a un retard dans le développement des organes génitaux. «Si à un stade embryonnaire précoce l’évolution vers le phénotype masculin ou féminin se fait de manière incomplète, il en résulte un «état intersexué» dans lequel l’histologie des gonades et l’anatomie des organes génitaux externes sera ambigüe», explique Pr Sefrioui, précisant qu’il existe trois types distincts d’hermaphrodisme, à savoir l’hermaphrodisme vrai, le pseudo hermaphrodisme féminin et le pseudo hermaphrodisme masculin.

D’après le spécialiste, chacun de ces types présente des caractéristiques particulières. «Il faut dire qu’en vingt ans d’exercice avec des milliers d’accouchements accomplis, je n’ai jamais rencontré de cas d’hermaphrodisme vrai. C’est un cas qui reste très rare et au Maroc, nous n’avons pas de chiffres officiels pour le quantifier», tient à noter le praticien avant de nous expliquer ce «phénomène particulier».

En effet, les individus touchés par l’hermaphrodisme vrai possèdent à la fois un tissu testiculaire et un tissu ovarien. «Le caryotype des hermaphrodites résulte d’altérations au niveau des chromosomes sexuels pouvant donner des mosaïques (environ 30 %) à deux populations cellulaires résultant de la fusion de deux zygotes de sexe différent. Environ 60 % des patients ont un caryotype 46, XX, alors que 10 % ont un caryotype 46, XY», ajoute Sefrioui. Chez les hermaphrodites vrais le phénotype est dépendant de l’importance de l’impact du chromosome Y qui déterminera le degré de différenciation des organes génitaux externes dans le sens masculin ou féminin. «Ainsi, chaque individu est un cas particulier », nous confirme le spécialiste.

(…)

Interrogé sur les causes de l’hermaphrodisme, le praticien nous avoue que plusieurs mécanismes sont probablement impliqués dans cette pathologie et restent encore mal identifiés actuellement. Toutefois, il évoque une exposition précoce aux androgènes liée notamment à une tumeur des surrénales de la mère ou encore à un traitement hormonal inapproprié chez la femme enceinte. Pour conclure, Professeur Sefrioui insiste sur l’importance d’un suivi psychologique en parallèle avec le traitement médical de cette anomalie lourde de conséquences sur le psychique des personnes touchées.

Des 70 000 à 280 000 Québécois qui seraient hermaphrodites, on passe au nombre de ... 70! Qui pourrait accepter des changements importants et coûteux pour accomoder 70 personnes sur 7 millions? Probablement pas les auditeurs nombreux de Radio-Canada...

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Ne pas juger les personnes homosexuelles et reproches aux lobbys gais et franç-maçons par le pape François

Sur le site du Journal La Presse du 29 juillet 2013:

 

 

 

Le pape François a condamné le «lobby gai», mais a affirmé ne pas juger les homosexuels, y compris dans l'Église, dans une conférence de presse tenue dans la nuit de dimanche à lundi dans l'avion entre Rio et Rome.
 
«Le problème n'est pas d'avoir cette tendance, c'est de faire du lobbying. C'est le problème le plus grave selon moi. Si une personne est gaie et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?» a-t-il demandé.
 
(...)
 
«Je n'ai encore vu personne au Vatican sur la carte d'identité duquel est inscrit gai. On affirme qu'il y en a. Le catéchisme de l'Église catholique dit très bien qu'on ne doit pas marginaliser ces personnes qui doivent être intégrées dans la société».
 
«Sur le lobby gai, je n'ai rien trouvé. Les lobbies ne sont pas bons», a-t-il dit citant en exemple les lobbies politiques ou francs-maçons.
 
Évoquant plus largement la sexualité dans l'Église, il a distingué «les délits» comme «les abus sur mineurs» et les «péchés», notamment les «péchés de jeunesse». «Des laïcs, des prêtres, des soeurs ont fait des péchés et se sont convertis. Quand le Seigneur pardonne, il oublie tout».
 
Interrogé sur le mariage gai et sur l'avortement, auxquels l'Église est fermement opposée, le pape a répondu: «Vous savez parfaitement la position de l'Église». Pour la seule fois, il a répondu brièvement, sèchement.
 
(...) 
 

Certains se dépêcheront de conclure, dans nos si honnêtes médias de masse, que le pape prêche l'acceptation de la pratique homosexuelle... Mais il est clair, dans ses paroles présentes et encore plus, passées, que le pape ne déroge pas à la doctrine de l'amour des personnes et du refus du péché. Les personnes homosexuelles « doivent être accueills avec respect, compassion et délicatesse. » Mais les actes d'homosexualités « ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas. » (CEC no 2357-2358)

« Le problème n'est pas d'avoir cette tendance, c'est de faire du lobbying » pour promouvoir un mode de vie, une pratique homosexuelle qui elle, ne peut recevoir d'approbation.

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Un premier bébé génétiquement parfait sélectionné pour naître

Sur le site de topsante.com du 26 juillet 2013:

(Seuls les parfaits survivront. Parions qu'Hitler aurait  versé une larme devant de tels «progrès scientifiques»...)

 

Marybeth Scheidts, 36 ans, et son époux David Levy, 41 ans, est un couple américain de Philadelphie qui désespérait d’avoir un enfant. Ils se sont donc tournés vers la FIV mais les tentatives de fécondation n’ont rien donné. Le problème venait apparemment des embryons, leur ont dit les spécialistes de la clinique Main Line Fertility de Pennsylvanie.
 
Pour en être sûrs, treize embryons ont été envoyés et analysés à l’université d’Oxford pour repérer les gènes défectueux. Un séquençage génétique complet des différents embryons a été réalisé. Les tests ont déterminé que seuls trois embryons avaient un nombre correct de chromosomes. Les médecins ont donc implanté un de ces embryons "sains" chez Marybeth et les deux autres ont été congelés.  C’est ainsi qu’est né le 18 mai dernier Connor, le premier bébé "génétiquement parfait".
 
Sélectionner les bébés pour éviter les complications futures
 
Cette naissance démontre comment le "séquençage génétique nouvelle génération" (NGS) du nom de cette technique, développé pour déchiffrer rapidement des génomes entiers, peut aider à sélectionner des embryons. (...)
 
Une technique à terme moins coûteuse
 
A l’université d’Oxford, où ont été analysés les embryons de Connor, on vante aussi cette technique de "next-generation sequencing" (NGS)  jugée moins coûteuse. "Il s’agit d’une méthode très puissante, observe le Dr Dagan Wells, auteur de l’étude, cité par The Telegraph. Nous pouvons vérifier tous les chromosomes et obtenir un résultat en 24 heures, pour un coût quasiment moitié moins cher que les techniques de sélection actuelles".
Cette "sélection génétique", aussi révolutionnaire qu’elle puisse paraître, soulève déjà les inquiétudes des opposants à la FIV quant à l’avenir des embryons non choisis et des questions éthiques liées à l’eugénisme.
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Le commerce des enfants à naître en vue de les utiliser à des fins... esthétiques

Sur le site de french.ruvr.ru du 26 juillet 2013, ce rappel de pratiques anciennes et actuelles:

 

(Neocutis a besoin de cellules d'enfants à naître avortés pour fabriquer ces produits miracles...)

 

 

Malgré la crise, le commerce du luxe et du culte de l’apparat ne s’est jamais aussi bien porté. Ainsi, l’ultra-capitalisme dominé par une oligarchie cosmopolite sans plus aucun sens de la morale ne recule même plus devant l’utilisation à des fins cosmétiques de bébés avortés ou de peaux de prisonniers exécutés. Mais cette élite de l’argent encourage aussi des trafics d’embryons à des fins « esthétiques ». Quand la beauté de quelques-uns repose sur la mort des autres.
 
Jusqu’à peu, les informations sur l’utilisation de fœtus dans l’industrie cosmétique et dans la recherche alimentaire avaient été cantonnées aux associations « pro-life » américaines ou a des groupements européens anti-avortement qui fustigeaient des pratiques totalement méconnues du grand public.
 
Rares sont les médias qui osent aborder un domaine aussi scandaleux et répugnant de peur d’être critiqués de faire le jeu de ce milieu très politiquement incorrect des partisans de la révision des lois autorisant le recours à l’avortement. Ce droit faisant désormais partie des législations protégeant le « droit des femmes à disposer librement de leurs corps ». Il paraît cependant nécessaire d’éclairer le public sur des pratiques commerciales stupéfiantes et inadmissibles qui font de la tragédie humaine une source de plantureux bénéfices. Une information ne peut être dissimulée sous prétexte qu’elle donnerait des arguments à des mouvements anti-avortement.
 
En 2005, Le journal britannique The Gardian avait déjà dévoilé la vente par des sociétés de biotechnologies chinoises de collagène provenant de prisonniers exécutés ainsi que sur des fœtus avortés. Le collagène, une protéine fibreuse que l’on retrouve en abondance dans la peau, les tendons et les os, était donc prélevé sur les morts et les embryons et exportés via Hong-Kong au Royaume-Uni. Certaines sociétés de cosmétiques commercialisaient le collagène de la Mort dans toutes l’Europe. Ce n’est que l’an dernier que la Commission européenne (soit plus de sept ans après avoir été avertie de ce problème) a légiféré sur le commerce du collagène en seringue provenant des industries du collagène fœtal.
 
Bien qu’apparemment interdite en Europe, la crème anti-ride au fœtus n’en reste pas moins disponible via le net ou en dehors de l’U.E. Ainsi, après avoir démontré le pouvoir régénérant du collagène humain, des chercheurs suisses de l’Hôpital universitaire de Lausanne se sont associés à une firme basée aux Etats-Unis, Neocutis. Elle est devenue la première compagnie à commercialiser la crème à base partiellement de fœtus humain (appelé désormais « molécule PSP ») et propose par exemple son produit « contour des yeux » au prix de 85 $. Du cadavre sous l’œil en quelque sorte…. A noter pour la petite histoire que la mention « n’a pas été testé sur les animaux » figure sur la crème d’embryon mort…
(...)
 Malheureusement, il semble que ce commerce de peaux et de bébés avortés n’ait plus aucune limite géographique et traverse les frontières de l’imaginable.
 
En Ukraine, des cliniques des régions pauvres de Donetsk et de Kharkiv exploitent depuis au moins une dizaine d’années un commerce illégal de fœtus vers des salons de beauté moscovites. Les cliniques ukrainiennes incriminées n’hésitent pas à payer environ 150 € des mères porteuses qui seront avortées sans aucun contrôle sanitaire ni dépistage de maladie tel que le SIDA ou l’hépatite. Dans un second temps, ces cliniques vendraient les fœtus 7500 € à des salons promouvant une « thérapie fœtale » pour oligarques vieillissants prêts à payer 20 000 $ pour un tel traitement.
 
Dans la région de Sverdlovsk (Oural), c’était la découverte fortuite par un pêcheur, en juillet 2012, du corps de 248 fœtus issus apparemment d’avortements déposés dans quatre barils en plastique de 50 litres qui suscitait des questions sur ce business de la Mort et la potentielle utilisation de ces petits cadavres dans une quarantaine de cliniques de beauté .
 
Evidemment, ce commerce est totalement illégal et combattu mais pour qui l’argent pleut a verse, tout peut se négocier à l’ombre.
 
Oui, l’horreur n’a pas de nationalité et n’a pas de culture. Tous les cas évoqués ont au moins un point commun : l’utilisation de la misère humaine la plus épouvantable par de dévoués dévoyés. Ces intermédiaires payés par cette classe de ploutocrates, d’oligarques et de riches profiteurs de tous bords. Cette classe d’élites économiques et de parvenus qui n’hésitent pas à financer l’immonde pour combler leurs rides et aller montrer leur nouveaux visages aux extraits de morts dans les dîners mondains et les réceptions prestigieuses. Loin de la réalité des populations qu’ils exploitent désormais même post mortem.
(...)

Imaginer? Non, il y a des horreurs auxquelles il ne vaut mieux pas penser... 

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Un petit kit bioéthique fourni aux jeunes participants des Journées Mondiales de la Jeunesse

Sur le site du Salon Beige du 26 juillet 2013:

 

 

 

 

 

En partenariat avec l’archevêché de Rio de Janeiro (Brésil), organisateur des JMJ 2013, la Fondation Jérôme Lejeune a réalisé, avec la Jérôme Lejeune Foundation (USA), la Commission nationale de la Pastorale familiale de la Conférence des évêques du Brésil et le Centro de Estudios Biosanitarios (Espagne), une édition spéciale JMJ du Manuel de bioéthique des Jeunes.
 
Ce livret, intitulé KEYS TO BIOETHICS, traduit en 4 langues (portugais, anglais, français et espagnol) a été distribué aux 2 millions de participants des Journées Mondiales de la Jeunesse. KEYS TO BIOETHICS vise à former les jeunes sur le respect de la vie humaine. Il s’agit de :
 
Leur faire découvrir qu’ils sont, comme chacun de nous, concernés par les questions de bioéthique.
 
Leur expliquer les enjeux qui constituent autant de thèmes organisés par chapitre: interruption volontaire de grossesse, diagnostic prénatal et interruption « médicale » de grossesse, recherche sur l’embryon, euthanasie et soins palliatifs, etc.
 
Les aider au discernement, sachant qu’ils seront tous confrontés à la possibilité de faire appel à telle ou telle de ces pratiques au cours de leur vie.
 
Décrypter les termes, cerner les ambigüités.
 
Leur faire découvrir l’Evangile de la Vie et sa cohérence avec la science et la raison.
 
Comme pour l’édition initiale du Manuel bioéthique des jeunes de la Fondation Jérôme Lejeune (lancée en 2006 et imprimée à plus de 350 000 exemplaires), KEYS TO BIOETHICS propose pour chaque thème des informations scientifiques, claires et factuelles et développe à la fin de chaque chapitre un décryptage éthique. La partie originale de cette édition spéciale JMJ 2013 réside dans l’éclairage apporté par des textes de référence de l’Eglise sur le respect de la vie humaine vulnérable (notamment l’Evangile de la Vie).
 
Des jeunes du monde entier rassemblés à Rio font face dans leur pays à l’effondrement des principes fondamentaux de respect de la vie et de la dignité de l’homme. La France fait figure d’exemple malheureux à l’heure où le Parlement vient de libéraliser la recherche utilisant l’embryon humain, que des sénateurs proposent une loi pour ouvrir la PMA et de la GPA aux couples de même sexe et qu’une nouvelle technique de diagnostic prénatal de la trisomie 21 est sur le point d’inonder le marché. Au-delà des combats nationaux, la formation des jeunes aux enjeux bioéthique est aujourd’hui plus que jamais fondamentale pour la défense des plus pauvres.
 
(...)
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Des féministes souhaitent au bébé de Kate et William d'être transgenre...


Une politicienne finlandaise compare l'avortement à une « boucherie »

par Hilary White, LifeSiteNews, traduit par Campagne Québec-Vie

HELSINKI, 25 juillet, 2013 (LifeSiteNews.com) - La ministre finlandaise de l'Intérieur Päivi Räsänen (photo à gauche) a provoqué un petit tollé de commentaires en comparant l'avortement à une « boucherie » et en disant que les animaux sont mieux protégés en vertu de la loi que les êtres humains à naître.

Räsänen est maintenant accusée dans la presse d’avoir causé une augmentation soudaine de démissions de l'Église évangélique luthérienne d'État.

« Il est interdit d’abattre les animaux en leur causant de la souffrance, mais il n'est même pas permis de discuter de la souffrance que cause l'avortement (à l’enfant non encore né) », a déclaré Räsänen, qui est médecin et aussi chef du Parti chrétien-démocrate, lors d'un évènement organisé par l'Église luthérienne de Kankaanpää.

Elle a décrit l'avortement comme un « tabou entouré de silence et une boîte de Pandore », ajoutant que « les conséquences de l'ouverture de cette boîte sont redoutées ».

Elle a déclaré qu'il n'existe pas de stade de la grossesse pendant lequel l'avortement devrait être autorisé. « Un enfant en âge d’être avorté n'est pas un morceau de tissu insensible, mais plutôt une personne qui peut ressentir la douleur », dit-elle. Räsänen a également déploré que la Finlande et la Suède soient les seuls pays d’Europe où les médecins ne sont pas autorisés à refuser de participer à l'avortement.

« Nous devons considérer si nous avons le courage d'agir face aux normes ou à l'opinion publique en général, à la pression des pairs, et parfois même à la loi, si celles-ci contredisent la parole de Dieu », a déclaré Räsänen. Elle a ajouté : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes », lorsque la loi entre en conflit avec la conscience.

Le lendemain, les journaux finlandais ont rapporté que 960 personnes avaient officiellement quitté l'Église luthérienne en réponse à ses commentaires.

L’accusation d’avoir causé des démissions de l'Église est une arme courante contre les politiciens socialement conservateurs en Finlande. En 2010, Räsänen s’est exprimée à la télévision contre le mariage homosexuel. Le lendemain, les médias ont accusé ses commentaires - elle affirme que les actes homosexuels sont un péché – d’avoir causé une vague soudaine de 40.000 « démissions » de l’Église, d’après le suivi effectué par le site laïque www.eroakirkosta.fi.

La tactique est efficace puisque les membres inscrits dans l’une des deux Églises officielles de la Finlande, l'Église évangélique luthérienne et l'Église orthodoxe de Finlande, sont tenus de payer l'impôt ecclésiastique pour un montant d'environ un pour cent de leur revenu annuel. Ceux qui souhaitent quitter une Église peuvent désormais le faire en ligne, et des vagues de ces démissions de protestation ont souvent lieu à la suite de commentaires par les politiciens, ce qui implique un coût en revenu d’impôts au gouvernement et aux Églises établies.

L’archevêque luthérien Kari Mäkinen, le premier archevêque du pays à exprimer en public le soutien au « mariage » entre personnes de même sexe, a écrit sur Twitter : « On peut être d’accord avec elle ou être d'un avis différent, mais son point de vue ne doit pas être confondu avec la position de l'Église. Pas plus que l'opinion d'un autre membre de l'Église que vous pourriez rencontrer dans la rue ".

Dans une interview avec la société finlandaise de diffusion nationale YLE, Räsänen s'étonne du remue-ménage à propos de ses commentaires dans les médias. Elle dit que la majorité des milliers de courriels qu'elle a reçus étaient positifs et favorables.

« Ils exprimaient la crainte de chrétiens dévoués qui estiment qu'il n'y a pas une totale liberté de pratiquer sa religion ni d’exprimer ouvertement son point de vue dans cette société », a-t-elle dit.

Elle a ajouté qu'elle n'est pas le seul membre du gouvernement à avoir des scrupules quant à l'absence de protection de conscience, faisant allusion aux observations du ministre des Affaires étrangères Erkki Tuomioja, un social-démocrate. Erkki a écrit sur son blogue que les travailleurs de la santé pourraient être justifiés d’utiliser la désobéissance civile pour refuser de participer à l'avortement. Mais Tuomioja, athée et socialiste, a ajouté que cela ne devrait pas comprendre le refus fondé sur la croyance religieuse.

« Les convictions conduisant à ce [type d'action] ne peuvent se fonder que sur les normes éthiques universelles de l'homme, et non sur des directives transmises d’en haut, comme dans le cas de la Bible, du Coran, ou de Mein Kampf », a déclaré M. Tuomioja.

Räsänen a également révélé à YLE que sa maison a été vandalisée, mais elle a déclaré qu'elle s'en tient à ses convictions et veut conserver la responsabilité des affaires de l'Église, qui relèvent de son portefeuille de ministre de l'Intérieur.

Le quotidien Savon Sanomat a publié un sondage montrant que 55% des 1.100 personnes interrogées souhaitent que les questions d'église soient retirées du portefeuille du ministre de l'Intérieur. Ce nombre, cependant, ne représente qu’environ 10% des électeurs démocrates-chrétiens.

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Qui a pensé au meilleur intérêt de l'enfant dans cette histoire?

Sur le site de hyeres.maville.com  du 26 juillet 2013(via le salon beige)

 

 

 
Un couple de femmes a eu recours, illégalement, à un donneur pour concevoir un enfant. Mais ce dernierl'a reconnu et demande à pouvoir le voir. Les deux mamans ne s'y attendaient pas. La justice doit trancher.
 
« Je rêvais d'avoir un enfant. Je ne regrette pas, car mon petit garçon est là. Mais je n'imaginais pas ces conséquences. » Alors qu'elle vivait dans la région d'Orléans, Magali Capdeville, 37 ans, a fait appel à un ami qui a accepté de donner son sperme. « Aller en Espagne ou en Belgique, c'était très long et compliqué. »
(...)
 
Et l'intérêt de l'enfant ?
 
Sept mois après, une lettre recommandée lui apprend que le père vient de reconnaître l'enfant. Cet homme de 24 ans qui, jusque-là, n'avait jamais vu le petit garçon, souhaite désormais occuper sa place de papa. « Nous pensions dire à notre enfant qui était son géniteur. Nous étions loin de penser qu'il demanderait à l'avoir un week-end sur deux. »
 
En janvier, il obtient un droit de visite et d'hébergement. Magali et sa compagne, Flavie, sous le choc, fuient et s'installent 300 km plus loin, à Nantes. Mais elles n'échappent pas à la loi. En mai, elles reçoivent une assignation devant le juge aux affaires familiales. « Nous ne contestons pas sa place de père, précise Me Anne Bouillon, leur avocate. Mais il faut considérer l'intérêt de l'enfant. Qu'il puisse nouer un lien avec le père tout en étant respecté dans sa famille composée de deux mères. »
 
Le père « demande juste à être considéré comme un papa, avec un droit de visite et d'hébergement », rétorque son avocate, Me Castelli-Maurice. Le juge doit se prononcer le 29 juillet.
 
Ce type de situation tend à se multiplier. « Il faudrait réfléchir à un autre statut du parent-géniteur, avec des droits et devoirs différents de ceux du père », pense Me Bouillon.
 
« Depuis ce moment, je n'arrive plus à être une mère à 100 % », se désole Magali, inquiète pour l'équilibre de son garçon. Flavie, sa compagne, n'a, elle, aucun droit sur l'enfant. Cette déconvenue n'a pas freiné le couple dans son désir de fonder une famille. Flavie a eu une petite fille le 4 juillet, conçue grâce au don d'un autre ami, « en qui on a totalement confiance et qui a déjà des enfants ». Magali l'adoptera dès que leur union sera scellée par le mariage, le 17 août.
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Retraite du député Maurice Vellacott

Sur le site du journal La Presse du 26 juillet 2013:

 

(Maurice Vellacott, l'un des seuls députés à avoir parlé pour défendre les enfants à naître.)

 

Un vétéran député conservateur de la Saskatchewan, Maurice Vellacott, ne sera pas candidat aux élections fédérales de 2015.
 
Le député de Saskatoon-Wanuskewin explique qu'il veut consacrer davantage de temps à sa famille, particulièrement à son fils âgé dans la vingtaine qui souffre d'importants problèmes de santé mentale.
 
Maurice Vellacott veut aussi donner l'opportunité à d'autres personnes d'entrer en politique fédérale.
 
(...)
 
En janvier dernier, avec ses collègues conservateurs Leon Benoit et Wladyslaw Lizon, Maurice Vellacott a défrayé la manchette en demandant à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) d'enquêter sur certains cas d'avortements, qui pouvaient être, selon eux, des homicides. M.Vellacott est bien connu pour ses positions antiavortement.
 
(...)

Il reste tout de même deux années au député Vellacott pour faire de nouveau pression sur la GRC qui semble criminellement indifférente au sort de 491 enfants nés vivants, décédés des blessures causées par leur avortement raté.

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Six mois avec sursis pour avoir pratiqué un avortement sur...

Sur le site de lepopulaire.fr du 29 mai 2013:

 

(Le pire crime qu'un journaliste moderne utilitariste peut imaginer.)

 

L’affaire est particulière, sordide et complexe. Le tribunal correctionnel de Limoges a d’ailleurs renvoyé sa décision au 25 juin pour étudier tous les éléments de ce dossier de sévices graves ou actes de cruauté envers un animal.
 
La prévenue, une infirmière âgée de 54 ans, est suspectée d’avoir injecté un produit à une jument pleine afin de provoquer un avortement, en février 2011 en Haute-Vienne. Un acte qui, selon les parties civiles, ne serait pas isolé et viendrait compléter la liste des 15 autres avortements qu’auraient subis depuis 2010 les juments du même haras, dont le propriétaire n’est autre que l’ancien compagnon de la femme poursuivie.
 
Croyant à une série noire et inexplicable d’avortements, le propriétaire se décide finalement à aller à la gendarmerie quand, en janvier 2011, il constate que le capteur de naissance posé sur une de ses juments qui allait pouliner a été décousu. Un acte délibéré qui lui a mis la puce à l’oreille. Quelques jours plus tard, constatant un œdème sur sa jument, il appelle le vétérinaire qui détecte une trace de piqûre. Il acquiert alors la conviction que les avortements sont provoqués par un tiers.
 
Des caméras sont 
installées dans l’écurie
 
Le 28 février, l’éleveur avise les gendarmes que sa jument a avorté dans la nuit. Les images sont examinées et révèlent la présence d’une personne aux cheveux frisés, portant des lunettes et un jogging, le 26 au soir. Elle a une seringue à la main. Mais les images ne permettent pas d’identifier formellement cet intrus.
 
Le 5 mars, le propriétaire frappe à maintes reprises une personne qu’il a surprise sortant du haras et qui a laissé tomber dans sa fuite une liste avec le nom de ses chevaux.
 
Liste écrite de la main 
de son ex-compagne
 
Pour lui comme pour son avocat, le doute n’est plus permis, c’est elle la coupable. Elle élève aussi des chevaux, a l’expérience, le matériel et le savoir-faire pour procéder à ces actes odieux qui requiert une certaine technique.
 
(...) 
 
Mais pour le parquet, le faisceau de preuves est suffisamment convergeant. Six mois avec sursis ont été requis contre celle qui a qualifié les actes pour lesquels elle est poursuivie « d’horreur ».

 

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