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Lu sur un blogue québécois : la famille serait appelée à disparaître...

Sur le site de leglobe.ca du 21 juillet 2013, un article de Patrick Lévesque :

(Ariane Moffat semble avoir perdu la joie de vivre dont elle rayonnait au début de sa carrière. Une poussière d'ange est peut-être passée depuis...)

 

Les opposants au mariage gai ramenaient souvent sur le tapis le même vieil argument éculé : « Si on défait l’institution du mariage, qu’est-ce qui empêchera les gens de marier leur chat, leur chien, leur automobile? La polygamie? C’est l’institution de la famille elle-même qui est en péril. » Évidemment, ces arguments ont été tournés en ridicule. Ils n’en demeurent pas moins vrais : l’institution de la famille est appelée, sinon à disparaître, du moins à se transformer radicalement. Et c’est une excellente nouvelle.
 
(...)
 
Mais voilà, depuis quelques années, les deux besoins justifiant l’existence de la famille traditionnelle (survie économique et socialisation des enfants) tendent à être assumés par l’ensemble de la société, du moins dans les économies les plus avancées. Il est maintenant possible pour un homme ou une femme seule d’élever ses enfants en jouissant d’un bon confort économique (même si un rattrapage est toujours nécessaire au niveau du revenu moyen des femmes en comparaison de celui des hommes). Les réseaux éducatifs dédiés à la petite enfance puis à l’éducation primaire et secondaire transmettent des bases communes à l’ensemble des enfants. Le rôle du ou des parent(s) est toujours primordial, mais la cellule familiale n’est plus maintenant l’unique véhicule de transmission de valeurs et de connaissances.
 
On assiste conséquemment à la diffusion de modèles familiaux qui auparavant n’auraient pas été viables : familles monoparentales, femmes décidant d’avoir seules leurs enfants,  familles avec deux parents de même sexe, familles dans un contexte où les parents sont polyamoureux (polygamie et/ou polyandrie), etc. Fait important :  les enfants semblent tout de même bien se débrouiller, peu importe le type d’organisation familiale.
 
(...)
 
L’ancienne famille basée sur les circonstances de l’hérédité peut maintenant céder la place à de nouveaux modèles basés sur les affinités personnelles. Les vieux carcans d’antan n’ont plus leurs raisons d’être et disparaissent progressivement. Les valeurs suivront également (c’est déjà commencé) : adieu le mariage pour la vie, l’hétéro-normativité, les restrictions sur le nombre et le type de partenaires, et les besoins que ceux-ci doivent remplir.
 
Nouvelles libertés, nouvelles valeurs. Le tout ne se fait pas du jour au lendemain, ni sans heurts. Mais il est important de prendre note de ce changement.
Donc un enfant n'aurait besoin que de survivre économiquement et d'apprendre à socialiser? Ce que lui permet un système étatique de garderies? Ils «semblent» bien se débrouiller quelque soit le type de «famille»? Famille de 3-4 partenaires sexuels de même sexe, transgenres, etc...
 
Il est vraiment étonnant de lire de tels propos, complètement ignorants des besoins d'un enfant. Mais combien parmi les personnes ouvertes aux changements «familiaux» ne vont pas plus loin dans leurs «raisonnements»...
 
Heureusement, comme le démontrent les nombreuses réactions négatives devant la publicité autour de l'homoparentalité d'Arianne Moffat, les Québécois sont encore capables d'aimer assez leurs enfants pour résister aux tentatives d'implanter une idéologie complètement déconnectée du bien véritable de l'enfant. 

À relire, l'interview de Maurice Berger, professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance.
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Cellules iPS : les Japonais en avance sur le reste de la planète débutent un essai pour soigner des maladies oculaires

Sur le site de genethique.org du 22 juillet 2013:

(La Dr Masayo Takahashi dirigera une équipe de 40 chercheurs)

 

 

Ce vendredi 19 juillet, les autorités japonaises ont donné leur autorisation pour le lancement des premiers essais cliniques mondiaux de médecine régénérative, sur l'homme, pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), et en utilisant les cellules souches pluripotentes induites (iPS). Cette autorisation a été donnée au Pr Masayo Takahashi, en collaboration avec l'Institut de recherche et d'innovation biomédicale japonais et le Kobe Medical City Hospital General Center (hiPSCs), et portera sur une cohorte de 6 patients atteints de DMLA. Ces derniers seront suivis sur une période allant de 1 à 3 ans. 
Concrètement, les chercheurs prélèveront "des cellules cutanées sur le bras des patients malades, [...] les reprogrammer[ont] en cellules souches iPS, [et] [...] les [feront] évoluer en cellules de la rétine pour les réimplanter ensuite dans l'oeil du patient. Le tout devrait prendre environ 8 mois". Les cellules iPS seront donc créées "à partir de cellules adultes ramenées à l'état quasi embryonnaire en leur faisant de nouveau exprimer 4 gènes (normalement inactifs dans les cellules adultes)". 
L'objectif de ces essais sur l'homme est de "montrer l’innocuité et l’efficacité de la technique pour traiter une des formes humides et tardives de la DMLA, la forme néovasculaire". Cette forme de DMLA est la plus commune et représente près de 90% des cas. Elle est la première cause de cécité chez les plus de 55 ans. 
 
(...)

Pendant ce temps, les idéologues du gouvernement socialiste français tiennent à tuer et détruire 50 000 embryons supposément pour des recherches thérapeutiques sans preuves de possibles débouchés, mais bien plutôt pour permettre à l'industrie pharmaceutique l'économie de se passer des tests coûteux sur les animaux. On expérimentera directement à partir de cellules humaines provenant d'enfants démembrés...

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Les énormes pressions sur les femmes pour qu'elles se fassent avorter...

On le sait, les lobbys pro-choix n'ont toujours qu'une idée en tête : la meilleure solution est toujours d'éliminer le bébé. En Irlande un homme a dénoncé les pressions que vivait sa petite amie pour se faire avorter. Sur le blog de Jeanne Smits du 22 juillet 2013 :

 

 

 

 

Un habitant de Dublin a saisi la justice la semaine dernière au motif que sa petite amie subissait des pressions pour se faire avorter alors qu'elle est enceinte de lui : selon la presse irlandaise citée par LifeSite, il réclame une décision d'urgence afin d'empêcher la famille de la jeune femme de l'emmener au Royaume-Uni contre son gré afin d'y subir l'intervention.
 
Le père de l'enfant a témoigné solennellement en ouvrant la procédure du fait que sa « fiancée » était heureuse d'être enceinte et qu'elle s'était déjà préparée à la naissance en s'inscrivant dans une maternité et en achetant des vêtements pour bébé. La chose paraissait corroborée par le fait que le plaignant et son amie étaient côte à côte dans la salle de justice où la demande a été entendue : une demande qui se borne à réclamer qu'elle soit empêchée de quitter le territoire de juridiction de la cour tant qu'il ne sera pas établi qu'elle agit librement.
 
Les avocats du jeune homme ont expliqué qu'elle subissait de « très importantes pressions » de la part de sa famille au motif que le père de l'enfant est d'origine extra-européenne (elle-même n'est pas irlandaise). Pensant eux aussi qu'elle ne désirait par avorter, ils ont demandé qu'elle soit examinée par un psychiatre expert pour déterminer quel est réellement son choix.
 
(...)
 
Finalement, le juge Mary Laffoy n'aura pas eu à trancher cette affaire puisque, vendredi, l'avocat du demandeur a indiqué qu'il retirait sa requête au regard d'une déclaration faite sous serment par son amie qui a déclaré ne pas vouloir avorter, « confiant » qu'elle disait la vérité. Mme Laffoy a déclaré espérer que tout irait pour le mieux pour les deux protagonistes.
 
Y a-t-il eu des pressions auparavant ? D'une part, le père a cru avoir vent des préparatifs d'un voyage de sa fiancée vers l'Angleterre, de l'autre, les organisations pro-vie rencontrent de plus en plus de cas de pressions indues et très fortes sur des femmes poussées à avorter par leur entourage, voire forcées – des prostituées, notamment. On ne peut les exclure.
 
Ce qui est sûr, c'est que la procédure a permis de clarifier les choses et, à sa manière, d'empêcher qu'un homme perde son enfant et qu'une femme permette ou soit contrainte de le mettre à mort.
(...)
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Lecture pour la rentrée parlementaire : « Mourir comment? Le débat sur l'euthanasie »

La Commission « Mourir dans la dignité » a servi à publiciser une image de gouvernement à l'écoute de la population sur la question de l'euthanasie.

La réalité, c'est que la grande majorité des experts et organismes qui se sont déplacés ont refusé toute ouverture à l'euthanasie.

La Commission n'avait pas besoin de les entendre. Elle n'avait besoin que de leur présence pour affirmer les avoir écoutés et pris une décision en conséquence.

Or, c'est exactement la décision contraire à tout ce que les travailleurs auprès des personnes les plus vulnérables avaient présenté à la Commission qui a été retenue.

Le livre « Mourir comment? Le débat sur l'euthanasie » présente quelques mémoires qui ont été déposés à la Commission, mémoires qui ont certainement grandement amusé les responsables de cette Commission, pressés d'aller chercher en Belgique les témoignages des médecins euthanasistes qui les conforteraient dans leur décision orientée préalablement.

Que ce soit l'Ordre des psychologues du Québec, l'Association québécoise de prévention du suicide, l'Association québécoise de gérontologie, le Centre de ressources Alzheimer Carpe Diem, l'Association du Québec pour l'intégration sociale, la Fédération du Mouvement Albatros, le Réseau des soins palliatifs du Québec et la Maison Michel-Sarrazin, ces organismes, au vu des résultats de la Commission, se sont probablement demandé pourquoi le gouvernement avait dépensé une telle somme d'argent et d'énergie, pour une telle mascarade...

Tous ces organismes ont des réserves plus que sérieuses sur l'autorisation de l'euthanasie, réserves dont la Commission n'a pas tenu compte. Il faut dire que nous avons les seuls commissaires au monde qui peuvent certifier qu'il ne peut y avoir de dérives au Québec, ni d'abus, ni d'erreur médicale.

Bienvenue dans une société distincte...

COLLECTIF, Mourir comment? Le débat sur l'euthanasie, éditions Médiaspaul, Montréal, Montréal, 2011, 158 

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« Métamorphose de la personne » comme lecture pour les vacances

La question de l'embryon comme personne humaine est toute la question de l'avortement. Si l'on peut redéfinir parmi les êtres humains qui est une personne et qui ne l'est pas, les plus forts auront le droit de vie sur les plus faibles. Avec les nouvelles définitions de la personne selon le précepte d'autoconscience, c'est toute une partie de l'humanité qui perd ses droits. Et avec la mode de l'anthropomorphisme, les animaux sont maintenant désignés dans certaines facultés universitaires comme étant des « personnes non humaines » !

La filmographie de Walt Disney a fait des ravages sur les enfants devenus adultes et « philosophes ».

C'est un excellent professeur de philosophie et d'histoire qui répond à ces nouvelles idéologies qui bien que sur-protectrices de la société des animaux, sont carrément inhumaines.

Giuseppe Savagnone dissèque le dualisme radical d'Engelhardt, la personne comme sujet de désirs chez Singer et Tooley, le refus du primat de l'Homo Sapiens chez Regan et Rachels.

Un livre pour rendre accessibles au grand public « les différentes conceptions de la personne qui sous-tendent les positions actuelles et orientent le débat ».

SAVAGNONE, GIUSEPPE. Métamorphose de la personne, Éditions Parole et Silence, 1992, 180 pages.

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Un excellent livre : Identité, sexualité. Des repères pour aujourd'hui

Impossible de résumer la quantité d'informations pertinentes contenues dans ce livre qui apporte un éclairage scientifique de premier ordre sur la théorie du genre, les origines connues de l'homosexualité, de la bisexualité et du transexualisme. Ainsi que de la pédophilie, qui, si elle est justement condamnée avec rigueur dans les milieux québécois, fut dans les années 1970, une expérience considérée comme valable pour maints auteurs et esthètes français.

L'auteur est médecin neuropsychiatre.

À lire de toute urgence.

 

 

Voici un court extrait sur l'origine de l'homosexualité :

 

L’origine de l’homosexualité

L’homosexualité s’origine dans des perturbations des relations parent-enfant, et plus précisément dans un déficit dans la relation, dans l’attachement et dans l’identification au parent de même sexe.

Le support d’identification au parent du même sexe n’a pas ou a mal fonctionné. Cet échec (la « désidentification ») conduira, tout au long de la vie, à une recherche identificatoire de l’autre, cet autre qui m’a manqué, l’autre comme moi : le père (l’homme) pour le petit garçon, la mère (la femme) pour la petite fille.

Il y a donc tout à la fois déficit dans la relation avec le parent du même sexe, carence du support d’identification, mais aussi recherche de celui-ci, quête de son identité, en miroir, par manque d’une référence pour affronter la différence, l’altérité. L’orientation homosexuelle vise à compenser ce déficit identificatoire et relationnel parent-enfant. (p.73)

MASQUIN, LOUIS. Identité, sexualité. Des repères pour aujourd'hui. Éditions des Béatitudes, 2012, 208 pages.

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Les « Hommen » sont libres

Les Hommen se sont inspirés du groupe dépravé des Femen, pour eux, combattre dignement pour une noble cause. Torse nu pour attirer l'attention, ils manifestent pour le droit des enfants d’avoir un père et une mère, contre le « mariage » gai. Lors d’une finale de tennis à Rolland-Garros, ils ont agité des banderoles et perturbé le match quelques instants, avant d'être arrêtés. Et poursuivis en justice.

 

C’est la 2e fois que des poursuites injustifiables sont abandonnées contre des manifestants contre la loi Taubira. Elle témoigne de la volonté du gouvernement socialiste d’intimider les Français pour les faire taire sur la question du « mariage » gai. Sur le site de l’Express.fr du 19 juillet 2013, ces détails :

Après 20 minutes d'une audience technique, Armand, Ambroise, Louis et Julien ont vu les charges retenues contre eux abandonnées par la Cour sur un point de procédure. Le tribunal a en effet prononcé la nullité des gardes à vue. « Nos clients se sont vus notifier leurs droits au bout de 3 h -3h30 alors que le Code de procédure pénal précise que cela doit être fait immédiatement », explique Me Frédéric Pichon, l'avocat d'un des quatre prévenus. Cette décision entraîne l'annulation du procès. (...)

Les manifestants contre le «mariage » gai sont harcelés sans respect du droit et du code civil par une police que le gouvernement socialiste voudrait au service de ses politiques, mais qui en a marre d’être un instrument de répression et d’injustice au service du délire socialiste.

Les Français sont conscients de combattre pour la protection des enfants. Ils ne lâcheront rien! 

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Un nouveau livre dénonçant les dommages de la pilule contraceptive

Sur le site du Salon Beige du 19 juillet 2013:

 

(La pilule contraceptive, éditions du Rocher)

 

 

 

Saviez-vous que les hormones de synthèse sont au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre ? En 1975, on découvrait 7 000 cas de nouveaux cancers du sein par an en France.En 2013, nous approchons des 60 000 cas, et chez des femmes de plus en plus jeunes... Cancers, AVC, thrombo-embolies, dépressions, perte de libido, autisme chez les enfants... de nombreux effets secondaires graves et plusieurs maladies sont impliquées. Les femmes ont peur à juste raison, nombreuses sont celles qui veulent changer, mais les labos et les médecins résistent. Ce marché colossal ne disparaîtra pas pour quelques morts, pour quelques handicaps...
 
Avec ce livre, les femmes vont enfin comprendre que la pilule n’est pas un bonbon inoffensif. Elles vont comprendre comment fonctionnent la contraception hormonale et le THS. Tout le monde va enfin savoir pourquoi les autorités médicales et la plupart des médecins se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux. Enfin, les femmes pourront choisir en connaissance de cause les nouvelles alternatives contraceptives, sans danger, à leur disposition. La contraception du futur est en marche avec les biotechnologies écologiques !"
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Question d'une jeune chrétienne à Justin Trudeau

LifeSiteNews.com du 18 juillet 2013 (traduction libre) — L'aile jeunesse de Campaign Life Coalition a publié une lettre ouverte sous forme de vidéo interpellant Justin Trudeau après que le chef libéral pro-avortement a gazouillé («tweeté») une photo de lui avec le pape Jean-Paul II.

Trudeau a affirmé sur un tweet du 12 juin son soutien au projet de loi C-266, qui vise à déclarer le 2 avril, jour de la mort du Pape, le jour du Pape Jean-Paul II au Canada.

Le projet de loi, présenté par le député conservateur Wladyslaw Lizon, a été adopté par la Chambre des communes ce jour-là, lors d'un vote de 216 contre 42.

La photo que Trudeau a tweetée le dépeint comme un enfant debout devant le pape avec son père, l'ancien premier ministre Pierre Trudeau, et une délégation canadienne.

Dans la vidéo, la jeune militante Sharon Milan de Campaign Life Coalition dit que, étant donné son appui du pape Jean-Paul II, « j'aurais pensé que vous seriez en faveur de ses efforts pour promouvoir une culture de la vie ».

« Cependant, vous avez déclaré que vous êtes prêt à briser le pays sur la question de l'avortement et de même sur le “mariage” de personnes de même sexe et vous avez indiqué que tous les libéraux doivent soutenir le droit de choisir l'avortement », dit Milan. « Cela semble en contradiction avec les valeurs claires de Jean-Paul le Grand, l'homme que vous semblez admirer. »

« Comme jeune catholique, je voudrais savoir comment vous conciliez ces deux positions? » a-t-elle ajouté.

(…)

 

//www.youtube.com/embed/kBIYraRcGXs

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Poursuite en justice contre le gouvernement ontarien pour avoir supprimé le droit d'accès à l'information sur l'avortement

OTTAWA, 18 juillet 2013 (LifeSiteNews.com) (traduction libre) – La blogueuse pro-vie Patricia Maloney a annoncé ce matin qu'elle poursuivra le gouvernement de l'Ontario au tribunal au sujet de ses récents changements législatifs qui empêchent l'accès aux statistiques des avortements provinciaux.

La modification de la loi sur la liberté de l'information a été faite par le projet de loi 122, qui est entré en vigueur, inaperçu, en janvier 2012, mais mis à la vue de tous après que Maloney l’ait exposé sur son blogue, Run with life.

« En tant que blogueur et membre des nouveaux médias, je poursuis le gouvernement et conteste cette décision antidémocratique », a déclaré Maloney dans un communiqué de presse jeudi matin. « Les contribuables doivent savoir comment leurs impôts sont dépensés. »

Maloney dit qu'elle a découvert la modification lorsque le ministère de la Santé a répondu à une demande d'accès qu'elle a faite en mars 2012.

« Je ne m'intéresse pas au patient ou au médecin de famille, ou à l'identification des hôpitaux », a-t-elle dit. « Je respecte le double objectif de la liberté de la loi sur l'information, d'assurer la responsabilisation du gouvernement en fournissant des informations aux contribuables tout en assurant la protection des renseignements personnels des citoyens canadiens. Mais connaître les données relatives aux tendances provinciales et les taux d'une procédure médicale financée par l'État est juste. »

« Le gouvernement n'a pas restreint ce type de données généralisées pour toute autre intervention médicale. Cette modification est sans précédent ni justification », a-t-elle ajouté. « C'est une question de santé importante. Et maintenant, est cachée au public une dépense gouvernementale précédemment identifiée comme coûtant autant que 30 à 50 millions de dollars chaque année. »

Mme Maloney dit que le ministère de la Santé a refusé sa demande d'accès à l’information déposée en mars 2013. En conséquence, elle a demandé l’aide de l’avocat constitutionnel Albertos Polizogopoulos, et fait appel de la décision à l’organisme provincial d'information et de protection des renseignements personnels (IPC). L'IPC a confirmé la décision du ministère, précisant que la nouvelle section de la LAIPVP était claire dans son exclusion des documents relatifs à la fourniture de services d'avortement.

Maloney demande maintenant à la CPI de reconsidérer sa demande, et cherche à obtenir une révision judiciaire de la Cour divisionnaire de l'Ontario.

« En tant que blogueuse, Mme Maloney bénéficie de la liberté d'expression et de la liberté de presse garantie par la Charte des droits et libertés de la personne », a déclaré Polizogopoulos. « La Charte protège son droit de commenter des questions d'intérêt public. L'allocation des fonds des contribuables pour une procédure médicale qui reste la source de nombreuses controverses est certainement une question d'intérêt public et la suppression de ces informations ne peut être justifiée en droit ».

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