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Magaziner avec un enfant mort dans son sac. Le signe d'une insensibilité croissante envers la vie?

Sur le site du journal La Presse du 18 octobre 2013 :

 

 

 

Un agent de sécurité qui soupçonnait une adolescente de vol à l'étalage a fait jeudi à New York une découverte particulièrement macabre: la jeune fille transportait dans son sac un foetus mort.

L'adolescente de 17 ans a été arrêtée en début d'après-midi avec une amie du même âge dans une boutique de sous-vêtements Victoria's Secret à Manhattan par des employés qui les soupçonnaient de vols à l'étalage, a expliqué à l'AFP un porte-parole de la police.

(...)

Selon CBS New York, l'adolescente a expliqué avoir fait une fausse couche mercredi, et n'avoir pas su quoi faire du petit corps, celui d'un garçon.

(...)

 

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Témoignage sur un deuil périnatal

Sur le site du journal Le Nouvelliste du 18 octobre 2013 :

(Dès la 21e semaine, des enfants prématurés peuvent survivre en incubateur)

 

 

(Trois-Rivières) Zack-Éli avait 36 semaines quand il est né. On l'a fait sortir d'urgence du ventre de sa maman, Kim Paquin-Lemay. Il ne donnait plus de coups de pied depuis deux ou trois jours et les médecins, d'un hochement de tête, ont signifié que son coeur ne battait plus et qu'il ne battrait plus jamais.

Un beau petit garçon de plus de six livres avec tous ses morceaux. Un enfant désiré. Un bébé que toute la famille attendait avec impatience, incluant sa grande soeur, Maélyia, qui rêvait d'un petit frère avec qui jouer.

«Après, ça a déboulé vite», raconte Kim Paquin-Lemay. «Il y a des tests. On t'explique qu'ils vont devoir provoquer l'accouchement. Tout se passe dans la même journée», dit-elle. «J'ai été 15 heures en travail. Le corps combattait. Je voulais le garder en sécurité en dedans de moi», se souvient-elle.

Certains parents, en pareil drame, préfèrent ne pas voir le corps et espèrent tourner une page qui ne se tournera de toute évidence jamais. Pour Kim Paquin-Lemay, la réaction fut plutôt celle d'une très forte protection maternelle.

On a posé Zack-Éli sur elle. Elle a traité son fils comme s'il était vivant, même si elle savait qu'elle n'avait dans les bras que son corps inanimé. Elle lui a mis ses minuscules chaussettes, son bonnet et son tout petit costume. Effondrée, elle l'a serré contre elle. Elle l'a bercé, lui a chanté de douces mélodies. Parents et amis ont été invités à le rencontrer.

Maélya, trois ans, voulait aussi prendre son petit frère. Elle était fière de le faire. Sur une photo où elle le berce comme une grande fille, on la voit toute souriante. Dans sa candeur d'enfant, elle croit que Zack-Éli fait dodo. Il a fallu lui faire comprendre tout doucement qu'il ne se réveillera jamais.

Cette intense communion familiale avec ce petit ange durera 15 heures de temps à l'hôpital.

La jeune maman est consciente que les heures sont comptées et que le corps de son petit ange n'échappe pas aux lois implacables de la nature. Le personnel doit refroidir le bébé à plusieurs reprises pour donner plus de temps à cette mère qui anticipe avec angoisse l'instant où son fils, qu'elle vient tout juste de rencontrer, lui sera arraché définitivement.

(...)

Difficile, après 36 longues semaines de grossesse, de se retrouver subitement à l'hôpital, d'y perdre son bébé et de retourner à la maison, dans la chambre décorée et préparée pour l'arrivée de Zack-Éli, les mains vides et le coeur en bouillie.

C'est surtout le soir, quand elle se couche, que les événements reviennent la hanter encore et encore. La rage, la colère et la peine sont incommensurables.

(...)

«J'aimerais avoir d'autres enfants un jour», arrive-t-elle a dire aujourd'hui. «Je n'aurais pas dit ça il y huit mois», précise-t-elle.

Mais surtout, elle comprend que sa pénible épreuve lui permettra éventuellement de devenir une aide précieuse pour d'autres parents qui seront confrontés au deuil périnatal.

Parmi ses projets, Kim Paquin-Lemay entend éventuellement offrir des services de photographie à l'hôpital pour les parents qui veulent garder des images de leur fils ou de leur fille qu'ils n'auront jamais le bonheur de voir grandir. Elle se félicite d'avoir immortalisé Zack-Éli en images. "Ça se fait en France», dit-elle. «Je veux démarrer ça ici.»

Fête des anges samedi

La jeune femme participera, samedi, à la Fête des anges, un rassemblement de compassion et de fraternité pour les familles vivant un deuil périnatal. «Je vais y trouver du support», prévoit-elle.

Elle espère que beaucoup de familles éprouvées de la sorte prendront part à cette activité de partage qui se tiendra au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, de 13 h 30 à 16 h. Les personnes désireuses de participer doivent de préférence donner leur nom à l'avance, pour faciliter la préparation de la rencontre, en communiquant avec Monique Ricard au 819 379-1432, poste 2368 ou au [email protected].

«On ne fait jamais le deuil de notre enfant parce que la dernière étape du deuil, c'est l'acceptation. Or, aucun parent, je crois, n'arrive à accepter la mort de son enfant», fait-elle valoir. C'est important d'en parler, plaide-t-elle.

« On ne fait jamais le deuil de notre enfant » pas plus qu'on n'oublie son avortement...

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Des étudiants et avocats du lobby gai demandent le rejet de l'accréditation d'une Université chrétienne de Vancouver

Sur le site de Radio-Canada du 18 octobre 2013 :

 

(Une université privée de Vancouver)

 

 

(...)

Le code de conduite de l'Université Trinity Western à Langley, dans la région de Vancouver, interdit les relations sexuelles sur le campus, sauf dans le cas de couples mariés selon « les liens sacrés du mariage entre un homme et une femme. »

Les 10-15 protestataires, selon qui il s'agit d'une pratique discriminatoire, pressent la Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada de rejeter la demande d'accréditation de l'établissement chrétien.

L'Université se défend

Dans une déclaration écrite sur le site Web de l'institution, le recteur de l'Université Bob Kuhn souligne que l'établissement privé ne reçoit aucun denier public.

Il précise que l'Université n'approuve pas les unions de même sexe, mais ne demande pas à ses étudiants quelle est leur orientation sexuelle. « Parmi nos diplômés, nous comptons de nombreux étudiants gais et lesbiennes », soutient le recteur.

(...)

 

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Débrancher un patient? La Cour suprême donne ce droit à un comité d'experts et non aux médecins

Sur le site de Radio-Canada du 18 octobre 2013 :

Qui a le dernier mot lorsque vient le temps de décider s'il faut débrancher un patient du respirateur qui le maintient en vie? Le plus haut tribunal au pays a statué, vendredi, dans le cas d'un Torontois qui est plongé dans un coma depuis près de trois ans, qu'il revenait à un groupe d'experts de trancher.

Dans une décision partagée (5 contre 2), les juges de la Cour suprême ont référé le litige à la Commission ontarienne du consentement et de la capacité, rejetant l'appel des médecins d'Hassan Rasouli qui voulaient le débrancher immédiatement. 

La cause pourrait servir de précédent au pays dans les litiges sur l'acharnement thérapeutique et le droit à la vie.

La famille d'Hassan Rasouli s'oppose à l'opinion de ses médecins qui soutiennent que l'état végétatif dans lequel l'homme de 61 ans se trouve est permanent et sans espoir. Ce dernier est maintenu en vie artificiellement à l'Hôpital Sunnybrook de Toronto depuis qu'il a contracté une infection postopératoire en octobre 2010.

« Je suis heureuse pour Hassan et pour tous les êtres humains, parce que l'esprit de Dieu est en chacun de nous. » — Parichehr Salasel, femme d'Hassan Rasouli

Les proches de M. Rasouli affirmaient que leurs croyances religieuses musulmanes les empêchaient de mettre fin à sa vie. Ils avançaient également qu'il était « conscient », sans pouvoir répondre. « Je sais qu'il m'écoute, je sens qu'il réagit », a raconté Mme Salasel, qui a affirmé qu'il lui serrait parfois la main. Sa fille et elle le visitent chaque jour, convaincues que son état s'améliore. 

« Les souhaits médicaux d'une famille, basés sur la religion ou toute autre valeur, ne doivent pas dicter le niveau de soins requis », a plaidé l'avocat de l'un des médecins d'Hassan Rasouli, Harry C. G. Underwood, devant la Cour suprême l'an dernier.

La juge en chef de la Cour suprême, Beverley McLachlin, a commenté dans le jugement rendu vendredi qu'il s'agissait d'un « contentieux tragique qui devient néanmoins de plus en plus fréquent ».

« Permettre aux médecins de déterminer unilatéralement si le consentement est nécessaire dans un cas donné va à l'encontre de l'autonomie du patient et de l'objet de la Loi visant à prévoir des règles en matière de consentement qui s'appliquent de façon uniforme dans tous les milieux. » — Décision de la Cour suprême

(...)

Paul Brunet du Conseil pour la protection des malades maintenait, en revanche, que c'était aux patients ou à leur substitut de décider du moment de mourir et non pas aux médecins.

La question du niveau de soins à fournir à des patients comme Hassan Rasouli dans un contexte budgétaire serré interpelle également les gouvernements. Il en coûte de 500 $ à 1500 $ par jour pour maintenir Hassan Rasouli en vie.
 

 

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Débrancher un patient? La Cour suprême donne ce droit à un comité d'experts et non aux médecins

Sur le site de Radio-Canada du 18 octobre 2013 :

 

(Hassan Rasouli)

 

 

Qui a le dernier mot lorsque vient le temps de décider s'il faut débrancher un patient du respirateur qui le maintient en vie? Le plus haut tribunal au pays a statué, vendredi, dans le cas d'un Torontois qui est plongé dans un coma depuis près de trois ans, qu'il revenait à un groupe d'experts de trancher.

Dans une décision partagée (5 contre 2), les juges de la Cour suprême ont référé le litige à la Commission ontarienne du consentement et de la capacité, rejetant l'appel des médecins d'Hassan Rasouli qui voulaient le débrancher immédiatement

La cause pourrait servir de précédent au pays dans les litiges sur l'acharnement thérapeutique et le droit à la vie.

La famille d'Hassan Rasouli s'oppose à l'opinion de ses médecins qui soutiennent que l'état végétatif dans lequel l'homme de 61 ans se trouve est permanent et sans espoir. Ce dernier est maintenu en vie artificiellement à l'Hôpital Sunnybrook de Toronto depuis qu'il a contracté une infection postopératoire en octobre 2010.

« Je suis heureuse pour Hassan et pour tous les êtres humains, parce que l'esprit de Dieu est en chacun de nous. » — Parichehr Salasel, femme d'Hassan Rasouli

Les proches de M. Rasouli affirmaient que leurs croyances religieuses musulmanes les empêchaient de mettre fin à sa vie. Ils avançaient également qu'il était « conscient », sans pouvoir répondre. « Je sais qu'il m'écoute, je sens qu'il réagit », a raconté Mme Salasel, qui a affirmé qu'il lui serrait parfois la main. Sa fille et elle le visitent chaque jour, convaincues que son état s'améliore. 

« Les souhaits médicaux d'une famille, basés sur la religion ou toute autre valeur, ne doivent pas dicter le niveau de soins requis », a plaidé l'avocat de l'un des médecins d'Hassan Rasouli, Harry C. G. Underwood, devant la Cour suprême l'an dernier.

La juge en chef de la Cour suprême, Beverley McLachlin, a commenté dans le jugement rendu vendredi qu'il s'agissait d'un « contentieux tragique qui devient néanmoins de plus en plus fréquent ».

« Permettre aux médecins de déterminer unilatéralement si le consentement est nécessaire dans un cas donné va à l'encontre de l'autonomie du patient et de l'objet de la Loi visant à prévoir des règles en matière de consentement qui s'appliquent de façon uniforme dans tous les milieux. » — Décision de la Cour suprême

(...)

Paul Brunet du Conseil pour la protection des malades maintenait, en revanche, que c'était aux patients ou à leur substitut de décider du moment de mourir et non pas aux médecins.

La question du niveau de soins à fournir à des patients comme Hassan Rasouli dans un contexte budgétaire serré interpelle également les gouvernements. Il en coûte de 500 $ à 1500 $ par jour pour maintenir Hassan Rasouli en vie.
 

Entretemps,la situation du patient  s'est s'améliorée, passant d'un état végétatif à celui de «minimalement conscient» selon son neurologue, alors qu'il est capable de presser une  balle, de faire un signe d'approbation en portant le pouce en l'air, ou le signe de paix avec deux doigts levés. Étrangement, cela n'a pas changé la détermination des médecins à vouloir lui retirer son respirateur artificiel...

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Lettre d'un médecin soupçonnant le gouvernement québécois de choisir l'euthanasie par refus de payer pour les soins palliatifs

Sur le site du journal La Presse du 18 octobre 2013, cette lettre du Dr Paul Lefort :

 

 

 

(...)Mais dans un contexte où 80% des patients n'ont pas accès aux soins palliatifs, l'échec du traitement ne reflète pas une impuissance médicale, mais un refus de soutien financier privant quatre malades sur cinq de l'accès aux soins palliatifs.

(...)
Certains diront que les coûts des services de santé ont atteint un plafond. Avons-nous les ressources financières pour permettre un accès aux soins palliatifs à tous ceux qui en ont besoin? On considère souvent la procédure de l'euthanasie beaucoup plus économique que les services de soins palliatifs.

On oublie que les patients ayant fait la demande de mort assistée doivent être évalués par au moins deux médecins, que des formulaires doivent être remplis et remis à un organisme de contrôle, qu'une bureaucratie de surveillance devra être mise en place et que plusieurs cas de dérapages inévitables vont exiger des expertises médicales et légales risquant de faire grimper les coûts de manière inattendue.

De plus, on exige un délai d'un mois au minimum entre la demande de la procédure et son exécution. Combien de patients qui seraient éligibles à l'euthanasie peuvent demeurer à la maison en attendant que l'on décide pour eux du moment de mettre fin à leurs jours? Si la plupart d'entre eux sont hospitalisés, où donc se situe l'économie, sachant que, de toute manière, la durée de vie d'un patient en phase terminale se calcule en terme de semaines?

Il serait intéressant de faire une étude comparative entre les coûts d'hospitalisation moyens d'un patient en attente d'une procédure d'euthanasie et ceux d'un patient hospitalisé en attente du jour où la maladie causera son décès.

La véritable question devrait être la suivante: l'euthanasie est-elle une procédure acceptable pour résoudre le problème du sous-financement et du manque d'accès aux soins palliatifs? Je vous laisse le soin de répondre à cette question.
 

 

 

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Manifestation conjointe de bouddhistes et de chrétiens contre l'avortement à Taiwan

Sur le site de mepasie.org du 17 octobre 2013 :

 

 

 

 

Un millier de chrétiens ainsi que de nombreux bouddhistes (1) ont participé lundi 14 octobre à Taipei, à une journée anti-avortement organisée par les militants pro-vie de Ray of Hope, une ONG taiwanaise, Stand for Life, une association établie aux Etats-Unis, ainsi que différents groupes religieux.

Scandant « l’avortement est un meurtre ! » et d’autres slogans pro-vie, les manifestants ont terminé leur marche de protestation par une veillée de prière sur Ketagalan Boulevard où se trouvent les bâtiments du gouvernement (présidence, Parlement et administration centrale). La manifestation Stand for Life, qui en est à sa cinquième édition ce mois d’octobre 2013, avait lieu pour la première fois à Taipei.

Selon des statistiques récentes, il y aurait entre 500 et 800 avortements à Taiwan par jour, alors que la République de Chine est l’un des pays ayant un taux de natalité parmi les plus bas du monde, rappelle le Christian Tribune dans son compte-rendu de la manifestation le 15 octobre dernier.

Les participants à la Journée pro-vie ont également transmis une pétition au Parlement, réclamant l’amendement du Genetic Health Act, qu’ils dénoncent comme étant à l’origine de l’augmentation des avortements à Taiwan.

Selon cette loi votée en 1985, une femme enceinte peut en effet légalement avorter si « sa grossesse ou son futur accouchement peuvent affecter son équilibre psychologique ou sa vie familiale ». Une définition aux termes flous, qui « ouvre la porte à toutes les interprétations et abus possibles », a souligné lors de la manifestation le Rév. Tang Chong-yong, de la Tainan Haian Christian Church.

Quant à la Révérende Juanita Hebard, à la tête de Ray of Hope, association taïwanaise spécialisée dans l'accueil des mères-célibataires, elle a rapporté que l’on demandait parfois aux femmes enceintes si elles voulaient avorter, « de la même façon qu’on leur aurait demandé si elles voulaient une tasse de thé, comme s’il ne s’agissait pas d’une chose importante ».

(...)

Sur leur page Facebook, les Women of the World (WOW) Taiwan, membres d’une association féminine chrétienne participant à l’événement du 14 octobre, ont expliqué le but visé par les militants du Stand of Life. « Nous ne condamnons pas les femmes qui avortent mais la loi qui le permet », précisent les administrateurs de la page, mettant en avant une action « fondée sur l’enseignement du Christ ». Très présentes à Taiwan, les membres du WOW se sont fixé pour objectif d’être « la voix des non-nés », en sensibilisant la population au « drame de l’avortement et de ses conséquences », et en créant des « groupes de soutien » pour les filles-mères ou les femmes ayant déjà pratiqué un avortement.

(...)

(1) Selon des études récentes, la demande de pratique de rituels bouddhistes pour apaiser les esprits des enfants avortés (cérémonies appelées yingling gongyang) est en constante augmentation depuis la fin des années 1980, soit l’époque où l’avortement a été légalisé à Taiwan (1985).

 
 
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À voir : un reportage sur le racisme et l'eugénisme du mouvement « pro-choix »

Il y a eu une longue évolution depuis les débuts du mouvement eugénique aux États-Unis jusqu'à ce jour où au Canada, Morgentaler affirmait vouloir faire des avortements pour éviter la naissance de criminels. Ce qu'il n'osa jamais dire, mais que le gouvernement américain a reconnu dans les faits, c'est qu'il y avait un préjugé selon lequel les populations noires étaient les populations les plus à risques. En Amérique les cliniques d'avortements fondées et dirigées par des eugénistes, viseront spécifiquement les populations noires. Jusqu'à aujourd'hui.

Voici la bande annonce de ce reportage extrêmement fouillée, malheureusement seulement en anglais :

//www.youtube.com/embed/zLnNi_qb7nY

Et voici le reportage, à faire connaître, sur les origines du mouvement pour l'avortement, sur nos Morgentaler actuels, ces « bienfaiteurs » de l'humanité qui recherchaient les criminels à éliminer... avant leur naissance.

//www.youtube.com/embed/ZAF2GPT_79Q

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La Commission des droits de la personne critique fortement la « charte des valeurs québécoises »

Sur le site du journal La Presse du 17 octobre 2013 :

 

 

(La protection des droits de tous)

 

(Québec) La Commission des droits de la personne estime que le projet de Charte des valeurs québécoises contrevient à la Charte des droits et libertés de la personne. Le projet de Bernard Drainville va «à l'encontre de l'esprit et de la lettre de la Charte, qui a pour objet la protection des droits de tous et toutes», estime l'organisme dans un avis rendu public jeudi matin.

«Le droit de manifester ses croyances religieuses est protégé par la Charte, qui garantit la liberté de religion et la liberté de conscience», affirme l'organisme dans un commentaire sur le contenu du projet du gouvernement.

Pour la Commission plusieurs propositions du document rendu public le mois dernier par le gouvernement Marois «portent atteintes aux libertés et droits fondamentaux».

«La Commission estime notamment que l'interdiction du port de signes religieux ''ostentatoires'' par les employés de l'État ne passe pas le test de la Charte québécoise et que la proposition de formaliser les accommodements dits ''religieux'' risque de restreindre la portée des accommodements accordés en vertu des autres motifs de discrimination, entre autres pour les personnes en situation de handicap», affirme l'organisme dans son commentaire.

« Les orientations gouvernementales soulèvent de vives inquiétudes. Elles sont en nette rupture avec la Charte, cette loi quasi constitutionnelle adoptée par l'Assemblée nationale en 1975. Il s'agit de la proposition de modification de la Charte la plus radicale depuis son adoption », observe le président de la Commission, Jacques Frémont, qui a aussi été doyen de la Faculté de droit de l'Université de Montréal. Dans une première sortie, il y a quelques semaines M. Frémont avait relevé l'augmentation des frictions entre des représentants des communautés visibles et des Québécois de souche. Il avait dit y voir l'impact des propositions du gouvernement.

«Il n'est pas raisonnable de présumer de la partialité d'un employé de l'État du simple fait qu'il porte un signe religieux.»
 

La Commission des droits de la personne

Pour la Commission, les propositions sur l'interdiction du port de signes religieux « ostentatoires » par les employés des organismes publics, «si elles étaient adoptées, seraient manifestement en violation des dispositions de la Charte et ne résisteraient pas à l'examen des tribunaux dans l'état actuel de la jurisprudence. Elles ne pourraient être valides sans le recours à une clause dérogatoire, un recours qui ne peut se faire sans respecter d'importantes exigences de fond et de forme» poursuit l'organisme.

L'interdiction du port de signes religieux visibles «aurait donc pour effet d'exclure des personnes d'un nombre important d'emplois, en fonction de leurs signes religieux et des perceptions qu'on leur infère, portant ainsi atteinte aux droits à la liberté d'expression et à l'égalité en emploi».

Pour l'organisme, la proposition d'interdiction de signes religieux «témoigne d'une mauvaise conception de la liberté de religion telle que protégée par la Charte ainsi que par le droit international. Elle traduit également de manière erronée l'obligation de neutralité de l'État. En effet, cette obligation s'applique aux institutions de l'État, mais non à ses agents, sinon par un devoir de réserve et d'impartialité».

« Il n'est pas raisonnable de présumer de la partialité d'un employé de l'État du simple fait qu'il porte un signe religieux », explique la Commission dans ses commentaires. Le fait de lier le port de signes religieux « ostentatoires » à la définition du prosélytisme (tenter de convaincre l'autre d'adhérer à sa religion) sans tenir compte du comportement de la personne, fausse de manière importante l'approche développée en matière de protection de la liberté de religion et ouvre la porte à une restriction qui serait contraire à la Charte québécoise».

(...)

 

 

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Des bordels dans les CHSLD? Après tout, c'est vendredi !


Janette Bertrand

L'animatrice vedette de la télévision québécoise, Anne-Marie Dussault, anime maintenant une toute nouvelle émission de la Société Radio-Canada le vendredi soir à 21 heures.

Pour la première émission «Après tout, c'est vendredi» du 11 octobre 2013, Mme Dussault a choisi un sujet «hot» et explosif, les aidants sexuels.

Dans un premier temps nous avons eu droit à des spécialistes européens où, paraît-il, la CHOSE se pratique avec succès et satisfaction depuis quelques années. Dans un deuxième temps, c'était la grande spécialiste et prêtresse de la sexualité québécoise, Janette Bertrand, 88 ans, qui a parlé avec enthousiasme de ce sujet controversé.

Aidants sexuels, assistants sexuels, mais c'est quoi au juste cette nouvelle profession ?

Il paraît, d'après les gourous de la sexualité interviewés lors de cette émission, que le droit à l'orgasme sexuel est un droit fondamental qu'il faut respecter dans notre société postmoderne et très avancée. Il n'y a pas d'âge limite pour être sexuellement actif. Ce serait même un moyen très approprié pour garder sa bonne forme physique et psychologique.

Malheureusement, à un certain âge on a besoin d'aide. Alors, l'aide sexuelle devient un soin de santé normal et acceptable qu'il faut offrir aux personnes malades, handicapées et âgées. Dans ce contexte, les assistants sexuels prennent toute leur importance.

Avec le vieillissement de la population, cette nouvelle profession va, paraît-il, prendre beaucoup d'importance, et c'est déjà en vigueur dans certains pays européens. C'est maintenant socialement accepté. Très souvent, nous ont dit nos spécialistes, les personnes handicapées et les personnes âgées dans les centres d'accueil (CHSLD) ne peuvent vivre une sexualité active pleine et entière faute de partenaires. Les aidants sexuels seront alors sur place pour répondre à leurs besoins sexuels. Voilà la grande conclusion qui s'est dégagée lors de cette première émission de «Après tout, c'est vendredi». Notre société occidentale en pleine décadence morale est rendue là !

Après avoir enseigné aux jeunes à l'école primaire et secondaire tous les supposés «bienfaits» de la mécanique sexuelle (30000 avortements par année au Québec), nous voilà rendus en fin de vie où le party doit continuer pour nos jovialistes personnes âgées et malades, mais toujours très épicuriennes.

Il semble que dans notre monde moderne et hyper sexualisé, le sexe doit avoir la première place de la naissance jusque dans la tombe !

Soyons sérieux. Nous sommes ici en face d'une nouvelle et populaire forme de prostitution socialement acceptée, parce que le bon peuple de plus en plus païen a perdu tous ses repères.

En Occident, la sexualité n'est plus l'expression de l'amour humain entre un homme et une femme ; c'est plutôt devenu un divertissement où la jouissance physiologique est présentée comme un droit fondamental. Quant au véritable AMOUR tel qu'enseigné par le Christ et son Église, cela n'a plus aucun rapport avec la sexualité débridée pratiquée par une très grande partie de la population.

Les baby-boomers du Québec arrivent à la retraite. Les maladies et les handicapes pointent à l'horizon. Débarrassés de la supposée grande noirceur imposée de force par la méchante religion catholique, ils ont vécu dans le concubinage une sexualité égoïste et extrême sans aucune retenue avec un nombre incalculable de partenaires différents utilisant abondamment la pornographie, le cinéma, la télévision et l'internet pour rendre leurs ébats, déviations et perversions sexuels toujours plus piquants et performants. Alors, il faut maintenant que tout cela continue, même si on est seul, vieux, malade ou handicapé, car c'est un droit fondamental.

Ne soyons ni surpris, ni scandalisés de voir bientôt arriver au Québec dans les résidences de personnes âgées, malades et handicapées les aidants sexuels avec leur diplôme universitaire sous le bras et toute la quincaillerie nécessaire pour faire jouir les clients. Voilà une société sans Dieu, "neutre", laïciste et athée.

Avec notre Charte québécoise des valeurs athées, le gouvernement va probablement interdire dans les hôpitaux et les Centres d'accueil pour personnes âgées (CHSLD) les lieux de prières, les aumôniers, les messes, les activités spirituelles, etc. D'un autre côté, ce même gouvernement "neutre" et athée pourrait bien autoriser la prostitution gratuite avec la carte soleil sous prétexte que c'est un droit fondamental.

La chapelle deviendra alors le bordel dans nos établissements de santé. Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons. APRÈS TOUT, C'EST VENDREDI !

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