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Les sophismes du projet de loi 52 (euthanasie)

Un article du philosophe Thomas de Koninck de l'Université Laval, sur le site du journal Le Devoir du 29 octobre 2013, :

(«Disloquer le sens de la réalité»)

(Photo : Brent Evans sur Flickr.com, licence Creative Commons)

 

 

 

Le sophisme « le plus naturel et le plus répandu est celui qui tire parti des mots », constatait déjà Aristote au début de ses Réfutations sophistiques. Mais il y a plus. Il y a ce que le poète québécois Paul Chamberland a su parfaitement résumer récemment en une phrase incisive : « L’altération totale du sens des mots permettra de fabriquer la version officielle de ce qui devra passer pour la réalité elle-même » (Le Devoir, 8 mai 2013, p. A 8). On ne saurait mieux énoncer la loi en vertu de laquelle, faute de pouvoir transformer la réalité, l’idéologie altère le sens des mots qui désignent cette réalité. Désormais, pour le dire d’un mot avec Orwell, « le noir est blanc », « la guerre est la paix » et ainsi de suite. Le principe est admirablement formulé, en effet, par George Orwell dans 1984: il s’agit de « disloquer le sens de la réalité ». Cela s’appelle « contrôle de la réalité », en langue ordinaire.
 
Le projet de loi 52 commence en beauté par l’énoncé suivant : « La présente loi a pour but d’assurer aux personnes en fin de vie des soins respectueux de leur dignité et de leur autonomie » (Titre I, 1). Il semble ainsi faire sien d’entrée de jeu ce qui a toujours été la raison d’être des soins, et de leur grandeur, à savoir la dignité de la personne humaine, invariablement présente au-delà des apparences, et qui s’impose tout spécialement à la conscience lorsque la personne est en état de dépendance et de faiblesse. Il s’agira notamment de soulager au maximum sa souffrance physique et morale.
 
Dignité humaine
 
Plus loin cependant, au titre II, chapitre 1, 3, on peut lire qu’« aux fins de la présente loi », par « soins de fin de vie » on entend « les soins palliatifs offerts aux personnes en fin de vie, y compris la sédation palliative terminale, de même que l’aide médicale à mourir ». Ce projet de loi tombe donc dans le même piège que la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, en conférant à la belle expression « aide médicale à mourir » un sens tout à fait contraire, celui de tuer. Ce dernier verbe fait pousser des cris d’orfraie, car il est dur, mais pas moins que ne l’est l’euthanasie elle-même, qui est une mort extrêmement violente, nullement une mort douce, malgré les masques qu’on lui donne. Dans le cas qui nous occupe, l’expression « aide médicale à mourir » a été transmuée en oxymore, en alliant deux sens contradictoires puisqu’il s’agit cette fois de donner la mort et pas du tout d’aider le mourant. Appeler cela, de surcroît, un « soin » est le comble du cynisme.
 
Le second sophisme qui grève ce projet de loi joue cette fois sur le mot « autonomie ». La dignité humaine a été de tout temps, sous des formules diverses, associée à notre nature raisonnable et à la liberté de la volonté qui s’ensuit. Il est aisé de voir pourquoi, et c’est donc à bon droit qu’on associe, dans ce projet de loi, dignité et autonomie. Mais justement, il s’agit alors d’une autonomie qui doit être préservée jusqu’à l’instant de la mort naturelle, pour cette raison même. Cet instant demeure indéterminé, ainsi que l’a excellemment relevé Vladimir Jankélévitch, n’y voyant rien de moins que « le fondement de la déontologie médicale » : « Mais si la prolongation de la vie [écrit-il] ne peut être indéfinie, la date de la mort, on l’a vu, reste indéterminée, et cette indétermination, qui autorise toutes les espérances, est le fondement de la déontologie médicale. Si tard que la mort intervienne, elle arrive toujours trop tôt […]. En d’autres termes, pour faire mourir un mourant plus qu’aux trois quarts mort, pour faire mourir un mourant à peine vivant, et cependant bien vivant et même irrécupérable […], une distance infinie reste à franchir. »
 
(...)On se souviendra peut-être de Kirilov, ce fou des Démons de Dostoïevski qui rêvait d’affirmer sa liberté en la supprimant par le suicide. Tuer quelqu’un parce qu’il m’a demandé de le faire au nom de son « autonomie » à lui ou à elle, ne rend pas ce geste moins contraire à l’éthique la plus élémentaire et n’en est pas moins porter atteinte à son autonomie et à sa dignité à leur niveau le plus profond. Il s’agit bien d’éthique et non de religion, comme le prétendent trop facilement celles et ceux que la réflexion critique impatiente. Dès l’antiquité grecque, la philosophie - dont l’éthique est une partie - s’est définie comme meletê thanatou, « exercice à la mort ».
 

(...)
 

 

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Dossier sur les mères porteuses dans le Journal de Montréal

Sur le site du Journal de Montréal du 26 octobre 2013 :

(En France, des manifestations réunissant plus d'un million de personnes se sont déroulées pour rappeler que le bien de l'enfant doit passer avant le désir des personnes désirant un enfant...)

(Photo : ericwaltr sur wikimedia.org, licence Creative Commons

 

Qu’est-ce qu’une mère porteuse ?

C’est une femme qui accepte de porter un enfant pour rendre service à quelqu’un d’autre. L’enfant peut être ou non issu d’un de ses ovules. Lorsque l’enfant vient au monde, elle le remet à la personne ou au couple qui a retenu ses services, que ce soit gratuitement ou contre paiement. Il existe deux grandes catégories de gestation pour autrui, celle génétique quand l’ovule de la mère porteuse est utilisé et celle non génétique quand l’ovule de la mère porteuse n’est pas utilisé. Cette dernière est la plus répandue.

NEW YORK | Face au vide juridique entourant les mères porteuses au Québec, des couples québécois se tournent vers des agences aux États-Unis et sont prêts à débourser jusqu’à 150 000 $ pour avoir un enfant.

«Si notre mère porteuse avait changé d’idée à la naissance, on n’aurait eu aucun recours devant les tribunaux au Québec. C’est pour ça qu’on s’est tourné vers les États-Unis», explique Pierre, 47 ans. Le Montréalais et son conjoint sont pères de deux filles de cinq ans nées de la même mère porteuse en Californie.

La mère porteuse a fourni deux ovules, et les pères en ont fertilisé chacun un. Ainsi, leurs filles sont à la fois demi-sœurs et jumelles.

Contrairement aux États-Unis, la gestation pour autrui (GPA) au Québec est tolérée seulement s’il n’y a pas eu rémunération. La mère porteuse, même si elle n’a aucun lien génétique avec l’enfant, est considérée la mère légale à l’accouchement.

De plus, un contrat entre la mère porteuse et les parents d’intention ne sera pas reconnu devant les tribunaux. Adopter son propre enfant devient donc très compliqué.

PAYER LE GROS PRIX

Pour éviter de tels risques, des Québécois sont prêts à payer le gros prix.

«La moyenne pour avoir un enfant est d’environ 150 000 $. Ce n’est malheureusement pas donné à tous», dit Pierre.

«Pour un deuxième enfant, c’est normalement moins cher parce que les embryons sont déjà congelés. Il faut donc prévoir environ 75 000 $», explique Georges Sylvestre, gynécologue-obstétricien québécois installé à New York.

(...)

Un marché en pleine croissance

Aux États-Unis, le marché des agences de mères porteuses est en pleine croissance. Dans une dizaine d’États, la pratique est totalement légale et très encadrée.

«C’est un domaine en plein essor puisque les femmes ont des bébés plus tard aujourd’hui, donc ont plus de difficultés. La légalisation du mariage gai aux États-Unis a aussi ouvert plusieurs portes aux couples homosexuels», explique Sandra Lippard, présidente de Family Forward, une agence de mères porteuses à Bethesda, près de Washington.

Certaines agences se spécialisent d’ailleurs pour servir les couples homosexuels, c’est le cas de Growing Generations en Californie.

(...)

(...)Et cet autre article paru dans le Journal de Montréal du 27 octobre 2013 :

Au Québec

Selon le Code civil du Québec, «toute convention par laquelle une femme s’engage à procréer ou à porter un enfant pour le compte d’autrui est nulle de nullité absolue».

La loi fédérale sur la procréation assistée interdit de payer des intermédiaires comme des avocats, agences ou sites internet pour avoir accès à des mères porteuses. Il s’agit d’une infraction. Par contre, la prati­que est tolérée si elle n’est pas rémunérée.

Au Québec, un contrat de mère porteuse est nul et ne peut être reconnu devant les tribunaux si jamais les services n’étaient pas rendus.

Aux yeux de la loi, c’est la mère porteuse qui est la mère de l’enfant, même si elle n’a aucun lien génétique avec lui. L’enfant doit ensuite être adopté.

En 2009, le juge Michel DuBois a refusé à une mère d’adopter légalement sa fille née d’une mère porteuse. Il s’agissait du premier jugement de ce type au Québec.

La question baigne donc toujours dans un vide juridique. À la suite d’une consultation publi­que cet été, le commissaire mandaté par le ministre de la Santé et des Services sociau­x doit produire un avis sur les activités de procréation assistée au Québec. Il sera publi­é cet hiver.

(...)

En France

Recourir à une mère porteuse est une infraction passible de trois ans de prison et 63 000 $ d’amende. La peine de prison peut atteindre 10 ans dans le cas d’une fausse déclaration à l’état civil.

(...)

En Inde

La gestation pour autrui commerciale est permise depuis 2002. Selon une étude des Natio­ns unies, l’industrie est évaluée à 400 millions $ par an et il y aurait plus de 3000 clini­ques de fertilité.
 

Sur la situation des mères porteuses en Inde, genethique.org du 28 octobre 2013 apporte des précisions qui montrent à quel point il s'agit bel et bien d'exploitation :

La réputation de l’industrie de la gestation pour autrui (GPA) en Inde a été maintes fois entachée par des révélations sur ses dysfonctionnements dommageables pour les mères porteuses. En effet, des situations d’exploitation ont été soulignées ainsi que l’absence de protection en cas de crises médicales (mort de l’enfant, etc.) "(...)

L’Indian Society for Third-Party Assisted Reproduction (INSTAR) a été mandatée pour proposer des recommandations éthiques. Parmi celles-ci figure la rédaction des documents dans la langue maternelle des femmes, ce qui n’est apparemment pas respecté actuellement.
 

 

 

 

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Magnifique et courte vidéo sur une unité de soins palliatifs à Montréal : à voir absolument!

Pour voir la vidéo, cliquez ici. Sur le site du journal La Presse du 28 octobre 2013 :

 

(Photo : Birthday Cake de I Craig sur Wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

Des années après leur mort, les patients de l'unité des soins palliatifs de l'hôpital Mont-Sinaï ne sont pas oubliés. Leur nom, leur visage restent à jamais imprégnés dans la mémoire du personnel qui les a soignés.

Travailler auprès de patients qui vont mourir, c'est d'abord miser sur la vie. C'est le summum des soins infirmiers, estime Judith Marchessault, infirmière en chef aux soins palliatifs. « Notre travail, c'est d'accompagner quelqu'un qui est déjà mourant pour qu'il vive sa fin de vie le mieux possible. Quand on réussit, on est content. »

(...)

«On donne la paix, la sérénité aux patients»

Lidia Wiatrowski
infirmière en soins palliatifs depuis 15 ans

« Donner la paix »

Les soins palliatifs ramènent à l'essence même du travail infirmier. Les soins sont moins techniques, ils sont axés sur l'humain. C'est ce qu'apprécient les infirmières. « On donne la paix, la sérénité aux patients », explique Lidia Wiatrowski.

Chaque jour est différent du précédent. Les infirmières ne savent jamais si leurs patients seront encore là, au petit matin. Elles s'adaptent à l'humeur du moment. Elles rient avec leurs patients quand l'heure est à la bonne humeur. Il leur arrive aussi de pleurer.

(...)

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369 bébés sauvés au 32e jour des 40 Jours pour la Vie!

Sur le site de ripostecatholique.fr du 27 octobre 2013 :

 

(Photo : Pensacola par Heartbeat International, Licence Creative Commons)

 

 

Au 32ème jour de la campagne d’automne des 40 Days for Life, c’est-à-dire hier samedi 26 octobre, le nombre d’enfants à naître déjà sauvés de l’avortement s’élevait à 369 ! Cette campagne s’achèvera le dimanche 3 novembre prochain.

Pour voir des photos de l'événement à travers le monde, cliquez ici.

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Un médecin américain dénonce le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site de newsire.ca du 27 octobre 2013 :

(On retrouve également un article sur le sujet dans le Journal de Montréal du 28 octobre 2013, 27 octobre sur le site)

(Photo :.MrArifnajafov, sur wikimedia.org)

 

MONTRÉAL, le 27 oct. 2013 /CNW Telbec/ - 2 jours avant un vote de principe sur le projet de la loi 52  à l'Assemblée nationale, la Coalition des médecins pour la justice sociale a présente un médecin de l'état d'Oregon, le Dr Kenneth Stevens. Il a décrit comment la loi sur le suicide assisté en Oregon au cours des dernières quinze années, a causé des centaines de suicides assistés. Il a décrit également comment, si le projet de la loi 52 sur l'euthanasie est adopté au Québec, des centaines de Québécois mourront chaque année par la main des médecins

Le Dr Kenneth Stevens est un cancérologue réputé avec plus de 40 ans d'expérience. Il est également professeur émérite et ancien directeur du département de radio-oncologie, Oregon Health & Sciences University, Portland, Oregon. Il a traité des milliers de patients atteints de cancer.

Pour être éligibles, selon la loi de l'Oregon, les patients doivent être considérés comme ayant moins de 6 mois à vivre. Le Dr Stevens a déclaré que la capacité de diagnostiquer et prédire la survie des personnes à la "fin de vie " avec des mois, voire des années à vivre manque de fiabilité. Beaucoup de patients qui sont considérés comme «terminaux » ou en « fin de vie» ne sont pas nécessairement à la veille de décéder.

Le Dr Stevens a décrit un patient dans la quarantaine chez qui on a diagnostiqué en 2004 un cancer avancé avec 13 tumeurs dans le foie et plus de 70 au poumon. La biopsie initiale a montrait " un adénocarcinome du foie. " On l'a informé d'un pronostic de survie de moins de 6 semaines. Suite à ces mauvaises nouvelles, il a vendu plusieurs de ses actifs et il a acheté sa sépulture. Quand il s'est rendu compte qu'il se sentait bien, il a demandé un deuxième avis. Après avoir consulté d'autres pathologistes, on a finalement conclu que sa condition était un " hémangioendothéliome épithélioide " qui peut être une condition chronique et non fatale. Maintenant, 9 ans plus tard, il se porte bien et il est heureux d'être en vie sans traitements contre le cancer.

Le Dr Stevens a décrit comment des centaines de « cas désespérés » avec des traitements peuvent continuer à survivre de nombreuses années précieuses ou même être guéris. Les administrateurs d'hôpitaux et les médecins auraient abandonné ces personnes sans leur offrir de traitement. Quatre autres de ses patients ont été présentés. L'une était une femme de 30 ans avec un cancer du foie qui avait produit des métastases dans sa poitrine et on lui avait annoncé « qu'il lui restait peu de temps à vivre. " Grâce à une combinaison de radiothérapie et de chimiothérapie, elle a vécu plus de 20 ans avec une vie de qualité. Un étudiant de 18 ans avec un glioblastome multiforme (la forme la plus maligne de cancer du cerveau) a reçu un traitement. Il a obtenu un diplôme du collège, puis de la faculté de droit, il a passé l'examen du barreau Oregon, il s'est marié et a eu 2 enfants, il a été élu au conseil municipal et il a survécu plus de 20 ans. Une autre femme de 50 ans avec un lymphome avancé, était alitée et incapable de se tenir debout ou de marcher. Elle a reçu des traitements de radiothérapie avec une résolution totale de sa maladie. Tous ces patients ont été traités en dépit de « mauvais pronostics » et des doutes émis par d'autres médecins qui mettaient  en doute l'utilité de ces " traitements agressifs et inutiles " pour ces conditions très sévères.

Selon le Dr Stevens,  d'autres personnes sont encouragées à renoncer aux soins en raison de l'existence de la loi sur le suicide assisté. Le message des partisans du suicide assisté est que « les médecins peuvent faire un meilleur travail en vous  tuant plutôt qu'en s'occupant de vous. "

Jeanette Hall, une patiente du Dr Stevens, était présente à la conférence et elle a apporté son témoignage. En 2000, on a diagnostiqué un cancer du gros intestin avec une prédiction de survie de six mois à un an en l'absence de traitement. Elle considérait la chimiothérapie et la radiothérapie comme des traitements qui ne lui inspiraient pas confiance. Elle a demandé le suicide assisté comme prévu par la loi de  l'État de l'Oregon. Le Dr Stevens était en désaccord avec sa décision de suicide assisté et il l'a convaincue de procéder à la radiothérapie et la chimiothérapie. Elle est maintenant très heureuse d'être en vie 13 ans après le traitement du cancer et de ne pas avoir fait le choix de mourir avec une dose létale de barbituriques

Le Dr Stevens croit que les gens qui ne sont pas mourants sont attirés par le suicide assisté. Ils reçoivent une information erronée leur laissant croire que leur état de santé est irréversible et ils sont découragés de se soumettre à un traitement qui est «exagérément agressif et relevant de l'acharnement thérapeutique ".  Le  Dr Stevens explique  que « l'acharnement thérapeutique » est un terme relatif et ne peut être définie qu'avec le recul. Si un patient subit un traitement pour une maladie très grave et qu'il survit - une telle thérapie ne relève pas de l'acharnement thérapeutique puisqu'elle a réussi. Les gens se voient refuser des traitements qui pourraient prolonger et sauver leurs vies. Le Dr Stevens a également souligné comment les incitations financières dans le plan de santé du gouvernement de l'Oregon orientent les patients vers le suicide. En Oregon, les programmes du gouvernement déterminent des limites dans les soins contre le cancer. Le Dr Stevens prévoit  que si le suicide assisté ou l'euthanasie est légalisée au Québec, la Régie de d'assurance maladie du Québec  pourrait suivre une tendance semblable limitant la couverture des soins contre le cancer et ainsi encourager l'euthanasie.

(...)

Pour plus d'informations et de références supplémentaires, y compris des vidéos :

visiter- coalitionmd.org

SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
 
Bas de vignette : "Mme Jeanette Hall (Groupe CNW/Coalition des médecins pour la justice sociale)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20131027_C7512_PHOTO_FR_32620.jpg

Bas de vignette : "Dr Kenneth Stevens (Groupe CNW/Coalition des médecins pour la justice sociale)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20131027_C7512_PHOTO_FR_32622.jpg
 

 Renseignements :

Renseignements:

Dr Paul Saba md
 514-886-3447
 514-249-8541
[email protected]
Coalitionmd.org
 

 

 

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Le chef libéral Philippe Couillard se prononcera-t-il contre l'«aide médicale à mourir» (projet de loi 52)?

(Si le chef libéral ne s'oppose pas à «l'aide médicale à mourir», Justin Trudeau pourrait légaliser l'euthanasie pour tout le Canada s'il prend le pouvoir en 2015.)

(Photo : galerie de Justin Trudeau sur flickr.com licence Creative Commons)

 

Peu d'informations nous proviennent sur ce sujet. Il faut mentionner par contre que le chef libéral s'est déjà prononcé contre le suicide assisté en 2005. Il avait affirmé : 

-qu’il aurait un peu peur de vivre dans une societé qui définirait légalement comment tuer quelqu’un .
-qu' il y a un potentiel d’abus, un réel potentiel de dérapage éthique (citations traduites à partir d’un article de la Gazette de Montréal du 11 juin 2007).

Il avait également posé une excellente question :

« Qui définit ce qu’est la qualité de vie? Qui détermine quand la qualité de vie n’est pas bonne ou quand elle ne vaut pas la peine d’être vécue? »
 

Des questions et réflexions qui peuvent très bien s'appliquer à la question de l'euthanasie.

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Le projet de loi 52 sur l'euthanasie : un premier vote le mardi 29 octobre? De nouveaux députés libéraux disent non

Selon l'une de nos sources, un premier vote aurait lieu la semaine prochaine. Sur le site du journal Le Soleil du 25 octobre 2013 :

(La ministre Christine St-Pierre)

(Photo : Wikimedia Commons, Simon Villeneuve, License Creative Commons)

(Québec) Pour la toute première fois, des élus de l'Assemblée nationale ont fait part de leurs réticences à l'égard du projet de loi sur l'«aide médicale à mourir». Les libéraux Robert Dutil, Danielle St-Amand, Nicole Ménard, Christine St-Pierre et Kathleen Weil, entre autres, disent vivre un réel et profond malaise.

Les cinq députés libéraux viennent de faire savoir qu'ils voteront contre le «principe» du projet de loi porté par la ministre Véronique Hivon. Ils ne seront pas les seuls de leur formation politique à voter contre.

En général, l'«adoption de principe» d'un projet législatif ne représente qu'une formalité, puisque c'est à l'étape parlementaire suivante, celle dite de «l'étude article par article», que les oppositions se manifestent et que d'éventuelles demandes d'amendements sont présentées.

Que Robert Dutil, Danielle St-Amand et d'autres aient déjà indiqué qu'ils diront non à cette première étape est révélateur.

La vie, la mort

En exposant leurs réserves, leur malaise et leurs déchirements, ces députés libéraux ont parlé de leur vie personnelle, de proches qu'ils ont vus mourir.

«C'est probablement l'un des projets de loi les plus importants, sinon le plus important qu'il m'ait été donné de débattre», a déclaré Robert Dutil, un vétéran de l'Assemblée nationale.

Il touche «aux croyances des gens sur le plan de la pensée, de la philosophie de la vie; de la spiritualité dans certains cas».

Robert Dutil affirme que les soins palliatifs ne devraient jamais prendre la forme d'«une aide à mourir» - qu'ils devraient toujours être «un soutien en attendant la mort».

Le député de Beauce-Sud se demande s'il n'existe pas «un risque de pente glissante, de dérapage». Il pense qu'il aurait fallu «faire des retouches» au projet dès maintenant, avant qu'il poursuive son chemin législatif.

Danielle St-Amand a exprimé son malaise différemment, mais dans des mots sentis aussi. «J'ai toujours pensé que la mort était un processus naturel, que l'on devait l'accompagner» sans abréger la vie. «On arrive en politique avec nos valeurs, nos croyances et notre vécu», a-t-elle dit.

Dans ce projet de loi, «il y a des éléments fondamentaux qui n'ont pas été clarifiés», selon elle. «Le concept de l'aide médicale à mourir, celui de la sédation palliative terminale et celui de la déclaration médicale anticipée doivent encore être définis.»

La libérale Nicole Ménard a aussi annoncé qu'elle votera contre l'«adoption de principe».

Idem pour Kathleen Weil, qui veut d'abord que «l'accessibilité aux soins palliatifs soit renforcée et élargie».

La libérale Christine St-Pierre a appuyé son opposition sur la réflexion que le Dr Michel L'Heureux, de la Maison Michel-Sarrazin, a récemment livrée au Soleil.

Leur collègue Marguerite Blais réfléchit à ce qu'elle fera. Elle se dit déchirée.

(...)

Malgré l'opposition de députés libéraux, le «principe» du projet de loi sera entériné par une majorité d'élus mardi.

L'«étude article par article» en commission parlementaire débutera par la suite.

La version finale du projet de loi de Véronique Hivon sera soumise au vote de l'ensemble des élus de l'Assemblée nationale dans quelques semaines ou quelques mois.

Le libellé final devrait être adopté sans aucune difficulté. Les députés qui demeureront opposés à la version amendée du projet de loi 52, dont certains ne se manifesteront qu'au tout dernier vote, seront minoritaires, selon toute vraisemblance.

(...)

Il est temps d'appeler notre député...
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Nouveau financement de 330 000$ du gouvernement du Québec pour promouvoir la culture LGBT

Sur le site de gouv.qc.ca du 22 octobre 2013 :

(Le ministre de la Justice Bernard St-Arnaud)

(photo : L'ABCD de la souveraineté à Chambly, Parti Québécois,Flickr.com, License Creative Commons)

 

Le ministre de la Justice, Procureur général et ministre responsable de la lutte contre l'homophobie, monsieur Bertrand St-Arnaud, a profité samedi dernier de son passage au Gala Arc-en-ciel 2013 du Conseil québécois LGBT pour lancer officiellement l'appel de projets 2013-2014 du programme Lutte contre l'homophobie.

« Lutter contre toutes les formes d'homophobie est une priorité du gouvernement du Québec. Cet engagement s'est notamment traduit par la mise en place de ce programme visant à soutenir des projets du milieu communautaire qui contribuent à combattre les attitudes et les comportements homophobes et à favoriser la pleine reconnaissance des personnes de minorités sexuelles », a déclaré le ministre Bertrand St-Arnaud.

Projets recherchés pour 2013-2014

Cette année, l'aide financière sera accordée pour la réalisation de projets visant à contrer la violence et l'intimidation homophobes et transphobes sous toutes leurs formes. Elle appuiera également la tenue d'activités culturelles contribuant significativement à la lutte contre l'homophobie. Un montant de 331 195 $ est alloué à l'ensemble de ces nouveaux projets. Les propositions sont attendues au plus tard le 13 décembre 2013.

(...)

Rappelons que, depuis un an, l'engagement du gouvernement eu égard à la lutte contre l'homophobie s'est notamment traduit par une augmentation de l'appui financier de plus de 600 000 $ à une vingtaine d'organismes de promotion et de défense des droits des personnes de minorités sexuelles; par une campagne médiatique nationale de sensibilisation; et par le dépôt, en avril dernier, du projet de loi n° 35, Loi modifiant le Code civil en matière d'état civil, de successions et de publicité des droits, qui propose de lever certains obstacles auxquels les personnes transsexuelles et transgenres doivent faire face au sein de l'appareil gouvernemental.
 

 

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Gaspiller sa vie par le suicide assisté, une conférence d'un médecin de l'Oregon

Sur le site de newswire.ca du 24 octobre 2013 :

 

(Photo : auberge Bonaparte à Montréal où aura lieu la conférence. De ssstock sur flickr.comLicense Creative Commons)

 

 

MONTRÉAL, le 24 oct. 2013 /CNW Telbec/ - La Coalition des médecins pour la justice sociale présente un médecin et son patient de l'état d'Oregon, où le suicide assisté est légal.

Dr Kenneth Stevens est un cancérologue avec plus de 40 ans d'expérience. Il est également professeur émérite et ancien directeur du département de radio-oncologie, Oregon Health & Sciences University, Portland, Oregon. Il a traité des milliers de patients atteints de cancer.

Jeanette Hall, une patiente de Dr Stevens, est heureuse d'être en vie 13 ans plus tard; elle lui a demandé de «faire» la loi de l'Oregon, c'est-à-dire de lui prescrire la mort avec une dose létale de barbiturates.

En 2000, un autre médecin a diagnostiqué un cancer chez Jeanette et lui a prédit une survie de six mois à un an en l'absence de traitement. Le médecin l'avait référée au docteur Stevens pour la radiothérapie et la chimiothérapie. Jeanette, cependant, avait apporté son soutien à la loi de l'Oregon. Elle avait décidé de profiter des dispositions de la loi de l'Oregon en place.

Dr. Stevens ne croit pas au suicide assisté. Il croyait aussi que les chances pour Jeanette avec le traitement étaient bonnes. Il l'a convaincu de se faire traiter au lieu de « faire la loi de l'Oregon. »

Dr. Stevens va expliquer comment l'existence du suicide assisté a dirigé Jeanette Hall vers le suicide assisté. Il parlera également comment les incitatifs financiers dans le plan de santé du gouvernement de l'Oregon favorisent l'option du suicide. Dr. Stevens va expliquer comment, si le suicide assisté ou l'euthanasie est légalisée au Québec, le gouvernement du Québec pourrait suivre un modèle  semblable - c'est à dire payer des frais d'assurances pour amener des patients vers la mort et non vers la vie.

Dr. Paul Saba, un médecin de famille et co- président de la Coalition des médecins pour la justice sociale va montrer comment la loi sur l'euthanasie proposée par Québec va encourager les québécois, mêmes les jeunes adultes atteints de maladies curables, d'accepter l'euthanasie et donc de gaspiller leur vie. La politique de la Coalition contre l'euthanasie est appuyée par l'Association médicale mondiale représentant neuf millions de médecins.

Date : 25 Octobre 2013
 Heure: 10:30
 Lieu: Auberge Bonaparte
 447, rue Saint -François- Xavier
 Montréal, QC H2Y 2T1
 (À côté du Théâtre Centaur)

Pour plus d'informations et de références supplémentaires, y compris des vidéos : visiter- coalitionmd.org.

SOURCE Coalition des médecins pour la justice sociale
 Renseignements :

Dr Paul Saba
 514-886-3447
 514-249-8541
[email protected]
Coalitionmd.org
 

 

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Cette semaine, les parlementaires débattent du projet de loi sur l'euthanasie

(Photo : Injection Syringe 01.jpg sur wikipedia, license Creative Commons)

Comme vous le savez peut-être, la Commission de la santé et des services sociaux de l’Assemblée nationale du Québec a récemment conclu des auditions publiques sur le projet de loi 52, Loi concernant les soins de fin de vie. Cette semaine, l’Assemblée nationale débat l’adoption de principe du projet de loi.

En ce moment si crucial, nous vous encourageons fortement à exprimer votre opinion auprès du député de votre comté et  dans les médias.

Nos élus auront à voter sur ce projet de loi très bientôt. Il est essentiel qu’ils comprennent tous que nous ne voulons pas de la mort sur demande dans nos hôpitaux et que nous tenons à ce que nos institutions de santé demeurent des lieux sécuritaires pour les personnes âgées et malades. Déjà, les députés libéraux sont partagés, comme le dit Amélie Daoust-Boisvert dans Le Devoir (http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/390781/l-aide-medicale-a-mourir-divise-les-deputes-liberaux ). Mais il ne faut pas arrêter, la tâche est loin d’être complétée.

Si les médias reçoivent aussi ce message, ils en feront écho pour faire comprendre à tous les Québécois que le projet de loi 52 n’est pas une source de liberté pour les malades, mais plutôt une ouverture à la culture de la mort dans notre système de santé.

Vous trouverez une liste d’arguments utiles en vue de vos rencontres avec des députés ou de la rédaction de lettres aux médias sur notre site :

http://vivredignite.com/documents/Quelques-arguments-pour-deputes.doc

Pour connaître le nom et l’adresse électronique du/de la député(e) de votre circonscription, visitez la liste de députés de l’Assemblée nationale :  http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html#listeDeputes

L’idéal est que vous en choisissiez un ou deux et que vous les reformuliez en vos propres mots, en incluant également des exemples tirés de votre expérience personnelle.

Merci de prendre le temps d’agir. Ensemble, faisons entendre nos voix!

Nicolas Steenhout
Directeur Général
Vivre Dans la Dignité
 

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