M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

40 000 personnes participent à la Marche pour la vie en Slovaquie

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Citizen Go UK/Facebook

8 novembre 2024 (LifeSiteNews) — Le 22 septembre, près de 40 000 personnes ont envahi les rues de Košice pour la quatrième Marche pour la vie en Slovaquie. Le slogan de la marche était « L’amour est pro-vie », et la participation massive était une indication de la force croissante du mouvement pro-vie en Slovaquie. L’un des orateurs de la marche était le commissaire slovaque à l’enfance, Jozef Miklosko, qui a déclaré à la foule que son travail consistait à défendre tous les enfants, qu’ils soient nés ou à naître.

Bien que l’avortement soit légal en Slovaquie jusqu’à 12 semaines de grossesse, des progrès encourageants ont été réalisés. Entre 1987 et 2021, le taux d’avortement a baissé chaque année. Bien qu’il ait légèrement augmenté en 2022 et 2023, la Slovaquie n’autorise pas la pilule abortive, malgré les pressions intenses des militants de l’avortement. En fait, au début de cette année, un projet de loi qui aurait légalisé les avortements chimiques à domicile a été retiré.

En outre, il semblerait que de nombreux législateurs slovaques aient des opinions pro-vie. Calum Miller, chercheur et défenseur du droit à la vie, a récemment fait remarquer que « de bonnes nouvelles pro-vie nous parviennent d’Europe, de Slovaquie cette fois-ci ». « Après que le Parlement européen ait adopté une résolution encourageant l’inclusion du [soi-disant] droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE, le Parlement slovaque a voté pour rejeter cette ingérence dans les affaires nationales ! »

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

« Cette décision est importante, car la Slovaquie n’est pas l’un des pays traditionnellement pro-vie de l’UE », a fait remarquer Miller. « L’avortement y est légal depuis 1957, alors que le pays faisait encore partie de la Tchécoslovaquie. Cela montre que les partisans de la vie progressent même dans les pays européens favorables à l’avortement ! »

Il s’agit d’une nouvelle encourageante, car la principale réaction à la chute de Roe v. Wade en 2022 a été une ruée des autres pays occidentaux pour consolider leurs régimes d’avortement par tous les moyens possibles afin d’éviter qu’une situation similaire ne se produise dans leur propre pays. La Norvège et le Danemark ont étendu la légalité de l’avortement. La France a fait de l’avortement un « droit constitutionnel » sans qu’aucun parti ne s’y oppose ; une fête débridée devant la Tour Eiffel a suivi le vote.

En avril, l’Union européenne a exigé que l’avortement soit considéré comme un « droit de l’homme » fondamental, signalant ainsi aux pays pro-vie que leurs lois protégeant l’enfant à naître sont inacceptables. En Pologne, par exemple, l’avortement reste largement illégal, bien que le gouvernement de coalition de gauche tente de contourner la loi pour rendre le fœticide accessible quand même.

À Malte, malgré une campagne de deux ans en faveur de la légalisation de l’avortement, le mouvement pro-vie a réussi à faire reculer les autorités — un rassemblement pro-vie a réuni 4 % de la population — et l’avortement reste illégal. L’UE a demandé à la Pologne et à Malte d’abroger immédiatement leurs interdictions ; les deux pays ont refusé de le faire, la dernière tentative de légalisation de l’avortement en Pologne ayant échoué en juillet.

Dans toute l’Europe, l’extrémisme des politiciens en matière d’avortement a provoqué une explosion d’action pro-vie. Le nombre de marches pro-vie, par exemple, a augmenté — presque tous les pays du continent ont désormais une marche annuelle pour la vie. Comme le rapportait CNE le mois dernier :

Les manifestations pro-vie ont débuté en France en 1988, suivies par les Pays-Bas en 1992. Au cours des dix premières années, la croissance a été lente. Aujourd’hui, elles sont au nombre de quarante dans 36 pays. Dans certains pays, comme l’Ukraine, il y a eu plus de deux, voire trois manifestations. En Roumanie, une marche a été organisée dans plusieurs villes. Plus récemment, ces efforts ont continué à se développer... La fréquence de ces marches a augmenté en Europe de l’Ouest et de l’Est, surtout après 2010. Au moins neuf marches ont vu le jour dans les années 2010, en particulier en Europe de l’Est, et dans les années 2020, cinq autres se sont ajoutées dans cette région. Quatre nouvelles marches sont également apparues en Europe centrale. Dans les régions du nord et du sud, au moins deux marches sont apparues après 2020, et quatre nouvelles marches sont apparues en Europe occidentale après 2010.

J’ai assisté en personne à plusieurs de ces marches — à La Haye, à Vienne et ailleurs. Elles nous rappellent qu’à mesure que l’obscurité s’accroît, la lumière brille davantage.



Laissez un commentaire