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La charte de Trudeau: 30 ans déjà...

Les 30 ans de la Charte de Trudeau
 
On l’a pompeusement appelé charte des droits et libertés, et depuis 30 ans, elle brime les droits et libertés des citoyens Canadiens et Québécois.
 
La charte, fruit du cerveau de celui qui a permis le début du massacre légal des enfants à naître, ne reconnaît aucun droit à ces personnes dans le sein de leur mère. La charte exclut, discrimine, permet le meurtre de ceux qui ne peuvent parler pour se défendre.
 
En enlevant le pouvoir des gouvernants pour le remettre aux juges et avocats, elle permet à ces derniers de combattre toute mesure désirant protéger les enfants à naître.
 
Nous ne fêtons pas les 30 ans de la charte de Trudeau. Ce sont déjà 30 années de trop. L’héritage de cet homme qui a tant fait pour la disparition de son peuple devra disparaître un jour à son tour. Il est temps que l’aéroport montréalais retrouve un nom qui ne fasse plus honte à tous ses usagers…
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Le diagnostic pré-implantatoire est risqué et pourrait devenir obligatoire dans les cas de FIV

Sur le site de Genethique.org du 17 avril 2012, nous trouvons cette information:

 

 

 

Un article paru le 6 avril 2012 dans le Journal of Medical Ethics précise que les informations données aux couples concernant l'utilisation et les conséquences du diagnostic préimplantatoire (DPI) seraient insuffisantes. Les parents n'auraient donc pas la possibilité de donner un consentement éclairé à la réalisation de ce diagnostic.

D'après le journal, une récente étude a souhaité montrer comment l'innocuité du DPI est présentée aux futurs parents par des centres américains spécialisés dans la fertilité. L'étude, qui a étudié les sites internet de 262 centres, révèle que 86,6 % des centres assurent que le DPI est un diagnostic sans danger. Pourtant, précise t-elle, il ne serait pas prouvé qu'il n'aurait aucun effet sur la santé des bébés à long-terme. En effet, la procédure d'utilisation du diagnostic pourrait entraîner des problèmes neurologiques pour ces derniers.

Les cliniques ont essentiellement adopté la technologie du DPI pour "éliminer les embryons défectueux" sans apprécier les risques encourus. En effet, pour le Dr Labonte, biologiste au Wellesley College, "à force d'éliminer les risques par l'utilisation du DPI, nous créons de nouveaux risques peut être même plus important que ceux que nous essayons d'éviter". Elle précise que la même démarche a été suivie pour l'amniocentèse lorsque celle-ci a été rendue possible, car pendant des années, cette technique a été présentée comme sûre jusqu'à ce que des études démontrent le risque de fausse-couches.
Par conséquent, le Dr Labonte considère que les cliniques spécialisées dans les techniques de fécondation in vitro doivent davantage informer leurs patients sur le fait que le DPI n'est pas une technologie sans danger

C'est cette même technologie que l'on voudrait imposer dans les cas de fécondation in vitro, dans le but de ne laisser naître que les enfants parfaits, la "race parfaite" disait-on autrefois... Sur le site de Jeanne Smits du 19 avril 2012, on retrouve cette information:

(Judith F. Daar)

Obliger les parents à utiliser le diagnostic pré-implantatoire ?

C'est l'idée avancée par deux bioéthiciennes américaines qui verraient bien les parents qui choisissent la fécondation in vitro contraints par la loi de recourir au « DPI » pour assurer le bien-être de leur progéniture, augmenter son autonomie et réduire les inégalités.

Janet Malek de la East Carolina University et Judith F. Daar, de la Whittier Law School de Californie en font une obligation morale qui pourrait se traduire en une obligation légale, en tout cas lorsque des parents qui se savent porteurs d'une maladie génétique rare et transmissible décident « de manière indépendante d'avoir recours à la fécondation in vitro ». A défaut de le faire, ils devraient encourir une responsabilité légale s'ils n'ont pas recours au DPI « en vue d'éviter de donner le jour à un enfant souffrant de sérieux dommages du fait de l'affection héréditaire », assurent les deux bioéthiciennes.

A partir du moment où la fécondation hors utero et le DPI sont possibles, et les destructions embryonnaires qui vont avec, on ne voit pas trop, en effet, comment empêcher de tels raisonnements. Celui-ci a été considéré assez logique, assez solide, pour être publié par l'American Journal of Bioethics, revue scientifique tout ce qu'il y a de plus convenable et sérieuse, à défaut d'avoir une idée très précise des exigences du respect de la personne humaine.

Comme l'observe Michael Cook sur BioEdge, cette réflexion pour l'heure hypothétique n'est pas sans lien avec celle, récente, des deux bioéthiciens italiano-australiens qui plaidaient pour l'avortement post-naissance, au motif – exact – qu'il n'y a pas de différence de nature entre l'enfant juste avant sa naissance et juste après. Les deux bioéthiciens, Francesca Minerva et Alberto Giubilini ont reçu des centaines de messages de menaces et leur point de vue a même été répercuté par la presse institutionnelle (j'en avais parlé ici dès le 25 février) qui a poussé des hauts cris. Pourtant ils avaient raison. Ils mettaient le doigt, volontairement ou non, sur l'absurdité de la loi qui fait dépendre le droit de respecter la vie d'un critère sans objectivité aucune, la naissance. Je crois que c'est cela qui ne leur a pas été pardonné.

Plus subtil et apparemment plus acceptable – un embryon dans une éprouvette, ça « parle » moins à la sensibilité qu'un enfant qui vient de naître –, l'argument de Malek et Daar s'appuie sur de semblables fondements utilitaristes. Michael Cook cite Julian Savulescu, Guy Kahane et John Harris, bioéthiciens travaillant au Royaume-Uni, qui ont développé l'idée de la « bénéficience procréatrive » par laquelle on impose aux parents le devoir de s'assurer que leur bébé vienne au monde avec les meilleures qualités possibles. Toujours au nom d'une amélioration de la santé, de l'intelligence, de la force des bébés (on ne dit surtout pas : « de la race 7 !) comme de l'équité et de l'autonomie…

A terme, si l'idée de Malek et Daar finissait par s'imposer dans les textes, on peut prévoir que les gouvernements inscriront au cahier des charges de l'assurance-maladie le remboursement du DPI pour assurer aux utilisateurs de la FIV la possibilité d'éviter d'avoir des bébés défectueux – qui pèseraient sur les ressources de la l'assurance-maladie. C'est en tout cas ce que les deux auteurs avancent, mettant l'accent sur les économies que permettraient le dépistage préalable.

Allant plus loin, on se demande pourquoi les lois et les systèmes d'assurance-maladie n'imposeraient pas carrément la fécondation in vitro (FIV) aux parents risquant de transmettre un défaut génétique.

Dans le numéro de l'American Journal of Bioethics, l'article de Malek et Daar a suscité des critiques de la part de leurs pairs : d'aucuns pensaient qu'elles étaient allées trop loin, laissant entrevoir une « police de la reproduction ». Mais d'autres les ont jugées trop timides : ainsi Rosalind Ladd, de Wheaton College et Edwin Forman, de Mt. Sinai Medical School, font le pas pour réclamer l'obligation d'avoir recours à la FIV.
 

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Pour la directrice du Centre de santé des femmes de Montréal toutes les raisons sont bonnes pour avorter

Pour Anne-Marie Messier, directrice du Centre de santé des femmes de Montréal, l'avortement est toujours un choix acceptable, quelque soit la raison, ou l'absence de raison qui pousse à commettre ce crime. On retrouve ces propos sur l'avortement sélectif sur le site de Médium Large de Radio-Canada du 10 avril 2012:

« Il s'agit d'une très légère augmentation du nombre de naissances de garçons par rapport au nombre de naissances de filles. Pourquoi pointer cette minorité de cette façon? », demande Anne-Marie Messier, directrice générale du Centre de santé des femmes de Montréal.  
 
« Cette histoire révèle une chose : on est prompts à se demander pourquoi les femmes ont accès à l'avortement. On est tenus de respecter ce choix-là. Y a-t-il de mauvaises raisons de faire appel à l'avortement? Non. Il faut laisser le choix aux femmes », ajoute Anne-Marie Messier.

 

Comment peut-on affirmer une telle atrocité? Nous vivons avec des barbares dignes de l'époque romaine. On a simplement modernisé le procédé consistant à jeter aux vautours les enfants non désirés, et dans ce cas-ci, les filles non désirées...

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Critique de Nathalie Elgrably-Levy de l'étude de trois économistes sur le système de garderie

Le Journal de Montréal du 19 avril 2012 publiecette critique de l'étude de Pierre Fortin et de ses collègues sur le système de garderie québécois:

 

 

D’après l’étude des économistes Pierre Fortin, Luc Godbout et Suzie St-Cerny sur l’impact des services de garde subventionnés (SGS), le programme serait un succès phénoménal. Il aurait permis à 70 000 femmes de travailler, ce qui aurait entraîné une hausse du PIB de 5,1 milliards de dollars et procuré à Québec un retour fiscal de 104 $ pour chaque tranche de 100 $ de subvention.

Toutefois, ne sablons pas le champagne trop rapidement. Le programme n’est peut-être pas la poule aux œufs d’or qu’on imagine.

Premièrement, l’étude omet un calcul essentiel. De 1998 à 2011, le nombre de places à contribution réduite a augmenté de 122 %. Or, le coût annuel des subventions gouvernementales (ajusté pour tenir compte de l’inflation) a grimpé de 463 %. À cela, il faut ajouter les coûts de gestion ainsi que ceux liés à la création et au fonctionnement de la nouvelle liste d’attente centralisée.

Statistiques sélective

Deuxièmement, les statistiques sont habilement sélectionnées. Les auteurs constatent une hausse notable du taux d’activité des Québécoises âgées entre 15 et 64 ans, et l’attribuent aux SGS. S’il est vrai que le taux d’activité de ce groupe a augmenté de 11 points de pourcentage de 1996 à 2011, il faut toutefois se méfier des conclusions hâtives. Selon Statistique Canada, le taux d’activité des Québécoises de plus de 55 ans, qui sont certainement très peu nombreuses à bénéficier du programme, a augmenté de 13 points de pourcentage au cours de la même période. En Alberta, qui ne possède pas de système similaire, le taux d’activité des femmes de 15 à 64 ans est supérieur à celui enregistré au Québec. Quant aux Terre-Neuviennes du même groupe, qui n’ont pas non plus recours à un système étatique, leur taux d’activité a bondi de 14 points de pourcentage!

Demi-vérité

Troisièmement, les auteurs avancent une demi-vérité. Ils affirment que le PIB a augmenté de 5,1 milliards de dollars grâce aux SGS, mais oublient que pour financer ce programme, l’État doit prélever des impôts et des taxes. Or, il est prouvé que l’impôt sur le revenu décourage le travail, et que celui sur les profits décourage l’entrepreneuriat et la création d’emplois, tandis que les taxes de vente réduisent la consommation. Donc, si l’on tient compte de l’ensemble de la manœuvre, le programme de ne crée rien du tout. Au mieux, l’État injecte autant qu’il a prélevé et déplace l’activité économique.

Finalement, l’étude pose une hypothèse sans fondement. Elle suppose qu’en l’absence de SGS, les femmes seraient restées à la maison. Or, rien n’est moins sûr vu qu’il existe une multitude de solutions de rechange au système étatique (garderies privées, gardiennes à domicile, famille, etc.).

On pourrait adresser bien d’autres reproches à cette étude qui n’est en fait qu’une piètre tentative pour défendre un système coûteux et inéquitable pour beaucoup de parents. C’est dommage! Dans un contexte où les succès de l’étatisme sont rarissimes, la preuve de l’efficacité des garderies subventionnées aurait aidé à changer la donne. Ce sera peut-être pour une autre fois…

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Une loi hongroise vise à protéger la famille et les enfants depuis le moment de leur conception

Le site Zenit.org du 18 avril nous apporte la nouvelle de cette excellente initiative du gouvernement hongrois, confirmée par le Centre européen pour le droit et la justice:

(Grégor Puppinck)

 

ROME, mercredi 18 avril 2012 (ZENIT.org) – La nouvelle loi hongroise pour la famille est une « réponse légitime » à la crise actuelle, déclare Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice.

Le Centre européen pour le droit et la justice (European Centre for Law and Justice, ECLJ) vient de publier un mémorandum pour la Commission de Venise, sur la loi hongroise pour la protection des familles, qui est actuellement à l’étude.

Le 23 décembre 2011, le Parlement hongrois a ratifié la loi Act CCXI de 2011 sur la protection des familles, avec l’objectif de remédier à la crise démographique actuelle : avec 1,33 enfant par femme, la Hongrie détient en effet le 3etaux de fécondité le plus bas des pays membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).

Cependant, cette loi a été fortement critiquée, en particulier pour sa définition de la famille « fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme » et pour sa protection de la vie humaine « depuis sa conception ». Suite à ces critiques la Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise) a reçu la mission d’étudier la loi. Elle publiera un avis lors de sa prochaine session plénière, en juin 1012.

Pour l’ECLJ, cette loi « respecte l’esprit et la lettre des traités internationaux sur la famille » et suit l’« objectif légitime » du « rétablissement » du pays à travers la protection de la vie et la famille.

Il est question en effet de la « survie » de la nation, ce qui est de la « responsabilité » de l’Etat, souligne le ECLJ, ajoutant que « le soutien des familles, la réconciliation entre travail et famille et la promotion de la parentalité » sont nécessaires pour garantir des conditions satisfaisantes pour la mise au monde et l’éducation des enfants.

Par conséquent, « les critiques à propos de cette loi sont injustifiées et fondées seulement sur des préjugés idéologiques concernant l’avortement et l’homosexualité ».

La loi hongroise en question précise par ailleurs que « la famille est une communauté autonome établie dans l’histoire humaine avant la naissance de la loi et de l’Etat, qui repose sur des raisons morales » et elle considère la famille comme « la plus importante ressource nationale de la Hongrie ».

Le ECLJ constate que cette loi « que ce soit dans ses fondements philosophiques et ses mesures concrètes, est en accord avec la loi internationale et Européenne », en particulier avec la Charte sociale européenne et la Convention des Droits de l’Enfant de 1989 qui établit que « la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous ses membres, et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l'assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté ».

La Commission de Venise avait déjà reconnu, dans un avis de 2011 sur la nouvelle Constitution de la Hongrie, que le pays respecte la loi européenne et internationale en définissant le mariage comme union entre un homme et une femme et en protégeant la vie humaine depuis la conception.

Ces derniers mois, rappelle Grégor Puppinck, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a adopté plusieurs résolutions soulignant l’importance des « familles stables » en temps de crise : « l’évolution démographique, la faible natalité, le vieillissement de la population et le taux croissant des femmes dans la vie active sont quelques-uns des facteurs qui incitent les sociétés à investir dans le capital humain en adoptant des politiques familiales dynamiques ».

Le Centre européen pour le droit et la justice est une ONG internationale, dédiée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde. L'ECLJ est titulaire du statut consultatif spécial auprès des Nations-Unies/ECOSOC depuis 2007.

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Des sénateurs et députés italiens s'opposent à la vente de la pilule du lendemain

Le site Zenit.org du 18 avril 2012 nous rapporte cette initiative courageuse des parlementaires italiens:

 

 

ROME, mercredi 18 avril 2012 (ZENIT.org) – La pilule contraceptive d’urgence « EllaOne », aussi appelé « pilule du lendemain », est « potentiellement abortive et doit être donc retirée du commerce », demande l’association parlementaire italienne « Intergroupe pour la valeur de la vie ».

Après la mise sur le marché italien de la pilule contraceptive, le 2 avril dernier, 85 députés et sénateurs des divers groupes politiques italiens ont décidé de déclencher une action visant à « bloquer » sa vente , estimant que celle-ci « est incompatible » avec la législation du pays.

Lors d’une récente conférence de presse au Palais Madame – siège du sénat - , à Rome, le sénateur Stefano de Lillo, a annoncé, au nom du Comité interparlementaire pour la vie, qu’une interpellation de leur part a été présentée au ministre de la santé, Renato Balduzzi, et qu’une procédure antitrust a été lancée pour demander la suspension de la commercialisation du médicament.

Selon le groupe interparlementaire la « pilule en question, banalement définie comme ‘contraceptif d’urgence’, va contre la loi 194 qui protège la maternité et contre la loi 405 de 1975 sur les consultations, dans la mesure où elle est présentée comme anticonceptionnelle alors que son mécanisme est surtout abortif, puisqu’il empêche l’embryon de se loger dans l’utérus et donc de survivre ».

Les députés et sénateurs parlementaires demandent au ministre de fournir « à toutes les femmes une information correcte sur le mécanisme d’action de ce produit », pour éviter que celles-ci « aillent à l’encontre de procédures abortives qu’elles ne souhaiteraient pas ».

Le sénateur de Lillo a fait remarqué que les indications jointes à l’EllaOne, ne donnent aucun détail sur les caractéristiques du médicament : « Une omission incorrecte » qui, a-t-il commenté, « met en péril la santé des jeunes femmes dont la prise fréquente des comprimés pourrait causer de graves dommages ».

Les effets abortifs de la pilule du lendemain, sont expliqués par le prof. Bruno Mozzanega, gynécologue à l’université de Padoue, auteur, avec Erich Cosmi, du département de sciences gynécologiques et de la reproduction humaine, d’un article publié sur la revue officielle de la société italienne de Gynécologie et Obstétrique, l’Italian Journal of Gynecology & Obstetrics, intitulé: « Considérations sur l’EllaOne (Ulipristal Acétate) ».

« D’un point de vue moléculaire, a-t-il précisé, l’EllaOne a des caractéristiques similaires à celles de la RU486. Les indications jointes au produit sont totalement inexactes et guère exhaustives. La pilule est présentée comme un anti-ovulaire, alors qu’en réalité, à n’importe quel moment de son ingestion lors du cycle menstruel, celle-ci compromet irréparablement l’endomètre, enlevant toute possibilité à l’embryon de s’implanter ».

« Donc, a-t-il ajouté, la femme généralement ovule et peut concevoir, mais l’enfant ne trouve pas de terrain fertile pour se fixer ».

Pour faire comprendre aux non-experts, le prof. Mozzanega a précisé : « Si nous imaginons un rapport sexuel non protégé ayant lieu un jour avant l’ovulation, et donc la conception dans les 24 heures suivantes (donc 48 heures après le rapport), il paraît tout a fait infondé de parler d’une action anti-ovulaire et anticonceptionnelle pour un médicament pris jusqu’à 5 jours après le rapport et donc 3 jours après la conception : son action ne visera en effet qu’à empêcher toute possibilité de nidation ».

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À l'approche du premier tour de la présidentielle française, les choix des candidats sur la question de l'avortement

Paru sur le site du Salon Beige du 18 avril 2012:

 

 

Présidentielles : les candidats défendent le droit à l'IVG

C'est le titre d'un article synthèse d'Amélie Pelletier publié par Doctissimo. Elle a "demandé aux candidats ce qu'ils comptaient faire pour faciliter l'accès à l'IVG" :

"(...) Pour la quasi-totalité des candidats à l'élection présidentielle, l'interruption volontaire de grossesse gratuite constitue un droit fondamental pour les femmes qu'il est important de défendre. "Pas question de revenir en arrière sur cet acquis majeur de la lutte des femmes", réagit ainsi Nathalie Arthaud, qui représente Lutte Ouvrière. Seule Marine Le Pen considère que "libre choix pour les femmes doit pouvoir être aussi celui de ne pas avorter" et prévoit de dérembourser les IVG qu'elle qualifie "de confort".

De fait, à l'exception de la présidente du Front National, tous plaident en faveur du maintien et, pour certains, de la réouverture des centres d'IVG qui ont été fermés. (...). Nicolas Dupont-Aignan, qui représente Debout la République, veut "rétablir, partout où cela s'avèrera nécessaire, les postes supprimés". Pour ce défenseur de l'IVG, qui entend s'opposer "à tout ce qui pourrait constituer une régression sur ce droit important pour les femmes", permettre aux femmes d'interrompre leur grossesse relève de la mission du service public ; il propose à ce titre que l'IVG fasse partie "des conditions nécessaires dans les procédures d'accréditation des établissements de santé" (...)

La fermeture des centres d'orthogénie a entraîné une inégalité territoriale dans l'accès à l'IVG (...) Un problème que le candidat PS François Hollande compte régler par l'ouverture d''un centre d'IVG dans chaque établissement hospitalier de France" (...) Nicolas Sarkozy défend son bilan et rappelle que "l'IVG constitue une thématique obligatoire des projets régionaux de santé 2011-2016 des Agences régionales de santé." (...)

En revanche, rares sont les candidats à la Présidentielle à se prononcer sur l'IVG médicamenteuse. Cette approche, qui est "désormais possible en-deçà de 5 semaines dans les centres de santé et les centres de planification ou d'éducation familiale", comme le souligne Nicolas Sarkozy, est ainsi évoquée rapidement par François Hollande lorsqu'il défend "l'accès à l'IVG sous toutes ses formes". (...)

Pour l'ensemble des candidats, le véritable enjeu est l'accès à la contraception (...) Marine Le Pen souhaite également, "avant tout, éviter cet acte extrêmement traumatisant pour les femmes" et plaide pour l'intensification "si besoin en était" des campagnes de contraception pour les plus jeunes (...) À ce jour, une loi datant de 2001 prévoit 3 heures d'éducation à la sexualité et à la contraception au cours de chacune des années collège (...). Sur ce point, Marine Le Pen se distingue des autres candidats, considérant que l'éducation à la sexualité relève uniquement des parents et non de l'Éducation nationale² (...) Nicolas Dupont-Aignan se dit, de son côté, favorable au Pass Contraception (...)"

Philippe Carhon

La seule qui entreprendra une lutte contre l'avortement est Marine Le Pen du Front National. Le magazine Familles Chrétiennes l'a interviewé et nous reproduisons les extraits intéressants et pertinents choisis par le site du Salon Beige du 18 avril 2012:

"(...) La laïcité n’a jamais consisté à interdire aux religieux de porter des habits. Personne ne songe à mettre hors la loi le voile des carmélites ! La burqa, en revanche, n’est pas un habit religieux… Idem avec les processions du Saint-Sacrement qui sont des traditions très anciennes chez nous. Elles n’ont rien à voir avec les prières de rue des musulmans. C’est inquiétant de vouloir comparer tout ça ! Pourquoi les catholiques se trouveraient des points communs – ou des inquiétudes communes – avec des gens qui violent la loi ?(...) Les catholiques traditionalistes, eux, ne demandent pas des menus modifiés, ils ne troublent pas l’espace public, ils ne prétendent pas modifier la loi.

"La liberté, l’égalité, la fraternité sont des valeurs chrétiennes ! La France peut être « laïque » parce qu’elle est chrétienne à l’origine. En revanche, les pays musulmans ont les pires difficultés à imposer la laïcité. Il leur faut souvent employer la force et l’armée…
Pour savoir qui l’on est et où l’on va, il est impératif de savoir d’où l’on vient. Ce que nous devons aux valeurs chrétiennes est une évidence : toute notre construction intellectuelle et sociale vient de là. La liberté individuelle, par exemple, est un concept éminemment chrétien.
On ne retrouve pas cette notion dans d’autres religions… Dans beaucoup de religions, les droits sont attribués à des communautés et pas à des individus. Cette liberté individuelle fait qu’un homme peut être responsable car il est libre… L’égalité est un concept qui ne figure pas dans la religion musulmane puisque l’égalité homme/femme n’existe pas. Dans l’hindouisme, il y a des castes, etc."

"(...) Il y a un tel tabou sur ce sujet que certains en viennent presque à défendre le fait que 200 000 avortements soient pratiqués chaque année dans notre pays. C’est probablement l’échec le plus spectaculaire en matière d’évolution. On aurait pu espérer que, au fur et à mesure, les chiffres de l’avortement se réduisent, alors que nous observons une stabilité inquiétante.
J’ai voulu faire sauter ce tabou. Mes propos peuvent être entendus car je suis une femme. Et les femmes savent que je ne suis pas là pour les juger. Souvent on me demande si je suis « contre » l’avortement. Cette question m’étonne. Vous connaissez des gens qui sont « pour » l’avortement ?
Mon rôle de responsable politique, c’est de prendre les décisions pour limiter au maximum ce qui reste un drameL’adoption prénatale, les aides financières aux femmes qui souhaitent conserver leur enfant, la priorité d’accès au logement social pour les familles nombreuses, la revalorisation des allocations familiales… Il faut mettre en place un contexte qui permette aux femmes de faire un choix.
Aujourd’hui, la situation est telle que les femmes n’ont pas souvent le choix de faire autrement… Il faudra un jour parler aussi de la responsabilité des hommes. Beaucoup de femmes se retrouvent seules… à gérer les conséquences."

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Au États-Unis, il est légal de sélectionner le sexe de l'enfant lors de fécondation in vitro!

Sur le site de Canoe.ca du 18 avril 2012, on peut retrouver cette information:

 

 

 

 

 

Une publicité américaine, publiée dans un journal de Surrey en Colombie-Britannique, qui faisait la promotion d'un service de sélection du sexe dans une clinique de fertilité in vitro, a scandalisé la communauté indienne locale.

Le journal indo-canadien Voice a défendu la publicité en ligne mardi, soulignant l'avoir accepté après avoir obtenu la confirmation que la clinique située dans la région de Seattle ne pratiquait pas l'avortement.

Le choix du sexe est illégal au Canada. «Fonder la famille que vous voulez: garçon ou fille. Détermination du sexe avant la conception aux fins d'équilibre de la famille», indique pourtant la publicité en question qui fait la promotion du Washington Centre for Reproductive Medecine.

Le directeur général du journal, Vinnie Combow, a déclaré que la publicité ne serait pas retirée, ajoutant que le procédé est légal aux États-Unis.

«Nous n'avons pas de problème avec les annonces. Nous ne savions pas que c'était illégal au Canada [...], mais il s'agit d'une clinique pro-vie, ils ne croient pas à l'avortement», a-t-il justifié.

«Ils ne suivent la procédure que si la famille a déjà une fille, alors ils vont l'aider à avoir un garçon», a ajouté le directeur du journal.

Charan Chander de la Cloverdale Sikh Society a cependant été choqué lorsqu'il a entendu parler de cette publicité, la qualifiant de «moralement répréhensible» et exhortant les gens à ne pas avoir recours à ce service.

Le docteur Ken Walker du Bellingham IVF and Fertility a indiqué qu'il n'est pas rare de voir des Canadiens aller aux États-Unis pour des services de sélection du sexe, mais il a ajouté que la plupart des médecins voyaient cette pratique comme contraire à l'éthique.

«Il y a certaines cultures qui poussent à avoir un garçon ou une fille en premier, ou d'en avoir un dans la famille», a-t-il dit.

L'Association médicale canadienne a publié une étude lundi, indiquant que les femmes nées en Inde étaient plus susceptibles que celles qui ne sont pas nées dans ce pays d'avoir un garçon comme troisième enfant, accréditant ainsi la théorie voulant que la sélection du sexe par avortement existe dans les communautés immigrantes.

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Dernier bilan: 858 enfants sauvés lors de la dernière campagne 40 jours pour la vie!

C'est avec joie que nous vous annonçons la majoration du bilan des 40 jours pour la vie de ce printemps 2012.  Le résultat final est 858 bébés sauvés de l'élimination par avortement. Et cela grâce à vos prières! D'un événement à l'autre, le nombre d'enfants sauvés grandit. Nous comptons sur vous pour continuer le combat. Merci d'être avec nous pour la promotion de la culture de la Vie!

Prochaine étape: la marche pour la Vie du 10 mai 2012 à Ottawa!


Plus que jamais, le Québec a besoin de Campagne Québec-Vie. Ce printemps, Campagne Québec-Vie a besoin de vous. Merci de donner à Campagne Québec-Vie.

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Témoignage d'une Indo-canadienne survivante de l'avortement sélectif...

La première chaîne de Radio-Canada a traité de la question de l'avortement sélectif dans un reportage de Julie-Anne Lamoureux du 16 avril 2012. On peut y entendre, à 5'23", un témoignage d'une jeune Indo-canadienne, Kiram Samra, que nous retranscrivons ici:

(enfants retrouvés dans les cours d'eau en Chine, résultat d'avortements sélectifs)

Je suis la 3e fille de ma famille, et en fait, ma mère, elle m'a dit qu'ils ont continué d'essayer d'avoir un garçon et que, quand elle était enceinte avec mon frère, qu'ils ont fait un test pour savoir le sexe, donc il était le quatrième, donc, s'ils avaient pensé de faire cela un an plus tôt, je serais peut-être pas là. Je sais que quand j'étais né, toute la famille est venu voir ma mère comme si il y avait un mort dans la famille.

Petite question aux groupes "pro-choix": valait-il mieux que cette fille soit morte plutôt que d'imposer une règlementation restreignant l'avortement?

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