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À l'approche du premier tour de la présidentielle française, les choix des candidats sur la question de l'avortement

Paru sur le site du Salon Beige du 18 avril 2012:

 

 

Présidentielles : les candidats défendent le droit à l'IVG

C'est le titre d'un article synthèse d'Amélie Pelletier publié par Doctissimo. Elle a "demandé aux candidats ce qu'ils comptaient faire pour faciliter l'accès à l'IVG" :

"(...) Pour la quasi-totalité des candidats à l'élection présidentielle, l'interruption volontaire de grossesse gratuite constitue un droit fondamental pour les femmes qu'il est important de défendre. "Pas question de revenir en arrière sur cet acquis majeur de la lutte des femmes", réagit ainsi Nathalie Arthaud, qui représente Lutte Ouvrière. Seule Marine Le Pen considère que "libre choix pour les femmes doit pouvoir être aussi celui de ne pas avorter" et prévoit de dérembourser les IVG qu'elle qualifie "de confort".

De fait, à l'exception de la présidente du Front National, tous plaident en faveur du maintien et, pour certains, de la réouverture des centres d'IVG qui ont été fermés. (...). Nicolas Dupont-Aignan, qui représente Debout la République, veut "rétablir, partout où cela s'avèrera nécessaire, les postes supprimés". Pour ce défenseur de l'IVG, qui entend s'opposer "à tout ce qui pourrait constituer une régression sur ce droit important pour les femmes", permettre aux femmes d'interrompre leur grossesse relève de la mission du service public ; il propose à ce titre que l'IVG fasse partie "des conditions nécessaires dans les procédures d'accréditation des établissements de santé" (...)

La fermeture des centres d'orthogénie a entraîné une inégalité territoriale dans l'accès à l'IVG (...) Un problème que le candidat PS François Hollande compte régler par l'ouverture d''un centre d'IVG dans chaque établissement hospitalier de France" (...) Nicolas Sarkozy défend son bilan et rappelle que "l'IVG constitue une thématique obligatoire des projets régionaux de santé 2011-2016 des Agences régionales de santé." (...)

En revanche, rares sont les candidats à la Présidentielle à se prononcer sur l'IVG médicamenteuse. Cette approche, qui est "désormais possible en-deçà de 5 semaines dans les centres de santé et les centres de planification ou d'éducation familiale", comme le souligne Nicolas Sarkozy, est ainsi évoquée rapidement par François Hollande lorsqu'il défend "l'accès à l'IVG sous toutes ses formes". (...)

Pour l'ensemble des candidats, le véritable enjeu est l'accès à la contraception (...) Marine Le Pen souhaite également, "avant tout, éviter cet acte extrêmement traumatisant pour les femmes" et plaide pour l'intensification "si besoin en était" des campagnes de contraception pour les plus jeunes (...) À ce jour, une loi datant de 2001 prévoit 3 heures d'éducation à la sexualité et à la contraception au cours de chacune des années collège (...). Sur ce point, Marine Le Pen se distingue des autres candidats, considérant que l'éducation à la sexualité relève uniquement des parents et non de l'Éducation nationale² (...) Nicolas Dupont-Aignan se dit, de son côté, favorable au Pass Contraception (...)"

Philippe Carhon

La seule qui entreprendra une lutte contre l'avortement est Marine Le Pen du Front National. Le magazine Familles Chrétiennes l'a interviewé et nous reproduisons les extraits intéressants et pertinents choisis par le site du Salon Beige du 18 avril 2012:

"(...) La laïcité n’a jamais consisté à interdire aux religieux de porter des habits. Personne ne songe à mettre hors la loi le voile des carmélites ! La burqa, en revanche, n’est pas un habit religieux… Idem avec les processions du Saint-Sacrement qui sont des traditions très anciennes chez nous. Elles n’ont rien à voir avec les prières de rue des musulmans. C’est inquiétant de vouloir comparer tout ça ! Pourquoi les catholiques se trouveraient des points communs – ou des inquiétudes communes – avec des gens qui violent la loi ?(...) Les catholiques traditionalistes, eux, ne demandent pas des menus modifiés, ils ne troublent pas l’espace public, ils ne prétendent pas modifier la loi.

"La liberté, l’égalité, la fraternité sont des valeurs chrétiennes ! La France peut être « laïque » parce qu’elle est chrétienne à l’origine. En revanche, les pays musulmans ont les pires difficultés à imposer la laïcité. Il leur faut souvent employer la force et l’armée…
Pour savoir qui l’on est et où l’on va, il est impératif de savoir d’où l’on vient. Ce que nous devons aux valeurs chrétiennes est une évidence : toute notre construction intellectuelle et sociale vient de là. La liberté individuelle, par exemple, est un concept éminemment chrétien.
On ne retrouve pas cette notion dans d’autres religions… Dans beaucoup de religions, les droits sont attribués à des communautés et pas à des individus. Cette liberté individuelle fait qu’un homme peut être responsable car il est libre… L’égalité est un concept qui ne figure pas dans la religion musulmane puisque l’égalité homme/femme n’existe pas. Dans l’hindouisme, il y a des castes, etc."

"(...) Il y a un tel tabou sur ce sujet que certains en viennent presque à défendre le fait que 200 000 avortements soient pratiqués chaque année dans notre pays. C’est probablement l’échec le plus spectaculaire en matière d’évolution. On aurait pu espérer que, au fur et à mesure, les chiffres de l’avortement se réduisent, alors que nous observons une stabilité inquiétante.
J’ai voulu faire sauter ce tabou. Mes propos peuvent être entendus car je suis une femme. Et les femmes savent que je ne suis pas là pour les juger. Souvent on me demande si je suis « contre » l’avortement. Cette question m’étonne. Vous connaissez des gens qui sont « pour » l’avortement ?
Mon rôle de responsable politique, c’est de prendre les décisions pour limiter au maximum ce qui reste un drameL’adoption prénatale, les aides financières aux femmes qui souhaitent conserver leur enfant, la priorité d’accès au logement social pour les familles nombreuses, la revalorisation des allocations familiales… Il faut mettre en place un contexte qui permette aux femmes de faire un choix.
Aujourd’hui, la situation est telle que les femmes n’ont pas souvent le choix de faire autrement… Il faudra un jour parler aussi de la responsabilité des hommes. Beaucoup de femmes se retrouvent seules… à gérer les conséquences."

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